La Femme Du Médecin

LA FEMME DU MÉDECIN

Marthe, la bonne du médecin, avait bien remarqué que Madame Harpin avait opté pour une jupe assez courte après le souper mais n’avait pas porté tellement attention. La femme du médecin sortait quelquefois toute seule et Marthe ne lui avait jamais demandé où elle allait et elle était assez certaine que son mari non plus. La bonne avait quand même remarqué que Madame Harpin (son prénom était Olivia) s’était maquillée et qu’elle était habillée plutôt pour une fête, avec son décolleté et ses talons hauts, que pour un souper formel, ou, un concert par exemple. Mais Marthe ne voulait pas se mêler de ce qui ne la regardait pas et elle continua à laver la vaisselle pendant que le médecin regardait un film à la télé.

Le temps était chaud et humide, un été typique dans cette ville côtière de l’Angleterre que nous n’allons pas identifier pour conserver l’anonymat d’Olivia et de son mari qui sont très bien connus là-bas. Olivia prit un taxi pour aller au centre-ville, donnant une adresse à quelques rues de l’endroit où elle se rendait. Elle devait prendre des précautions. Elle ne voulait pas être vue. Olivia était une belle femme de 45 ans et elle était dans un quartier un peu mal famé de la ville. Elle fit semblant de regarder les vitrines des boutiques jusqu’au moment où elle se retrouva seule sur le trottoir. Elle s’engouffra dans une ruelle et poussa une porte anonyme comme elle avait fait tant de fois. Elle entendait déjà la musique forte lorsqu’elle emprunta un corridor étroit pour accéder finalement à un bar rempli de fumée. Quelques femmes débraillées discutaient assises au comptoir, tout en sirotant des liqueurs colorées dans de grands verres. Olivia trouva une table dans un coin et commanda une bière en levant la main. La serveuse du bar était une étudiante assez jolie qui la connaissait. Elle se trémoussa vers la table d’Olivia avec une verre dans une main et une bière de l’autre.

« Celle avec la robe noire.

Je lui ai parlé de vous », chuchota la serveuse quand elle posa le verre et la bouteille sur la table. Après s’être assurée que personne de les regardait, elle poussa une clé vers Olivia.

“Merci”, répondit la femme du médecin en lui glissant un billet de cinquante livres. Olivia se versa un verre de bière, prit une gorgée, et regarda la salle, ses yeux s’ajustant petit à petit à la noirceur. Elle repéra immédiatement la femme à la robe noire qui déjà la regardait. Les deux femmes s’examinèrent pendant quelques secondes et se firent un sourire. La femme avait environ le même âge qu’Olivia, des cheveux noirs bouclés et était assez jolie. Olivia passa sa langue sur ses lèvres rouges et l’autre femme retira l’olive de son martini et la mit dans sa bouche. Olivia sentit sa chatte mouiller légèrement sa culotte de soie. Olivia leva les sourcils et regarda le plafond. Elle prit une dernière gorgée de bière et se leva. L’autre femme sembla un peu surprise mais elle fut rassurée lorsqu’Olivia hocha de la tête en direction de l’escalier caché par la pénombre. La femme du médecin monta l’escalier jusqu’à l’étage et se dirigea vers la porte no.3, sortit sa clé et entra tout en laissant la porte entr’ouverte. La chambre était sombre et Olivia n’alluma pas la lumière. La femme à la robe noire entra et ferma la porte à clé derrière elle. Le plancher de la chambre était recouvert d’un tapis et contenait un petit lit avec un drap rose.
« Ici ? », dit la femme, la voix tremblante.
« Oui..ici », répondit Olivia, avec une voix également tremblante, mais de désir.
Les deux femmes se dévêtirent en silence, se jetant un coup d’œil furtif de temps en temps. Olivia avait déjà vu cette femme, probablement lors d’une conférence à l’université. Elle remarqua son grand triangle de poils pubiens et ses seins gonflés et pendants. Elles étaient si près l’une de l’autre qu’elle pouvait se sentir. Sans échanger un mot, elles s’enlacèrent avec un grognement laissant leur corps se frotter tout en se léchant le visage et la bouche.
Elles demeurèrent debout quelques minutes, face à face, se massant la chatte et s’embrassant. La femme passa sa main mouillée sur le visage d’Olivia et Olivia l’imita en caressant ses cheveux avec ses doigts collants. Elles se crachèrent dans la bouche.
« Je veux…tellement…. », la femme commença à dire
« Allons bouffer », interrompit Olivia qui poussa sa partenaire sur le lit.

Les deux femmes suivirent l’odeur de l’autre et se retrouvèrent dans une boule de chair blanche, la tête enfouie entre les cuisses reluisantes de l’autre. La langue d’Olivia traversa l’épaisse jungle pubienne de son amoureuse et pénétra son ouverture rose tandis qu’elle sentait son propre trou pistonné par la langue durcit de sa partenaire. Les lèvres trouvèrent facilement le clito gonflé de l’autre et l’on pouvait entendre le bruit très particulier que font deux femmes qui se sucent. Olivia chercha avec ses doigts un passage entre les grosses fesses de l’autre femme pour rejoindre son petit trou plissé. Sa partenaire se raidit et elle augmenta la pression de son vagin contre la bouche d’Olivia. La femme du médecin savait que le doigt de l’autre femme faisait des cercles autour de son petit trou intime. Il n’était pas nécessaire de parler car chacune savait ce que l’autre voulait.
Elles s’agrippèrent par les fesses et tendirent le cou, chacune atteignant rapidement la destination planifiée. Les deux lesbiennes poussaient et se berçaient l’une contre l’autre pendant qu’elles plongeaient leur langue dans le petit trou rond de l’autre.
Des cris étouffés et des coups de hanches annoncèrent leur orgasme mutuel. Olivia roula à côté de sa partenaire et les deux femmes se retrouvèrent sur le dos, côte à côte et tête-bêche, reprenant leur souffle.
La femme à la robe noire se leva la première et se dirigea vers la pile de vêtements sur le plancher.
“Je suis désolé. Je n’ai pas beaucoup de temps. La gardienne va commencer à se faire du souci », chuchota la femme.

« Mais tu as le temps pour un autre…non ? », demanda Olivia un peu agressive.
“Je ne sais pas…je ne devrais pas “, répondit la femme.
Olivia était déjà tout près d’elle, ensuite derrière elle, sa chatte frottant contre les fesses de la femme, ensuite devant elle, embrassant son visage, la prenant par la taille et pressant leur forêt pubienne l’une contre l’autre. Les deux femmes sentaient le sexe.
« Peut-être…Je ne sais pas…Je ne devrais pas », balbutia la femme
« Fuck », lui chuchota Olivia à l’oreille
« Oh mon doux….Oh Mon Dieu…une baise », répéta la femme
Olivia poussa la femme sur le lit. La femme avait l’air terrifiée et en même temps terriblement excitée. Olivia se jeta sur elle et la couvrit de baisers. La femme ouvrit les cuisses et Olivia la monta.
La femme de l’université croisa les jambes autour de la taille d’Olivia, rendant sa chatte plus accessible. Olivia bougea son corps pour trouver la position la meilleure et les deux femmes commencèrent à se déhancher, frottant leurs lèvres vaginales ensemble. Olivia dépensait toute l’énergie qui lui restait. La baise dura peut-être deux ou trois minutes au plus. La femme cria et Olivia couvrit sa bouche de sa main puis lui mordit l’épaule quand elle eut son plaisir quelques secondes après sa partenaire. Olivia était presque certaine que son amoureuse avait giclé sur elle ou peut-être c’était l’inverse.
“Fuck”, dit la femme en sanglotant en silence.
“Fuck”, répondit Olivia.
Les deux femmes se recoiffèrent, s’habillèrent, séchant leur corps du mieux qu’elle le pouvait avec la serviette de la chambre. Elles se firent la bise avant de redescendre l’escalier.
Olivia remit la clé à la serveuse qui lui fit un grand sourire et un clin d’œil.
La femme du médecin descendit du taxi devant chez elle.
Le médecin s’était endormi devant la télé. Il se réveilla lorsque sa femme entra dans le salon.
Elle l’embrassa sur la joue. Il sourit et se pencha vers l’oreille de sa femme.

“ Tu as eu du plaisir ?”, demanda-t-il.
“C’était très bien”, répondit-elle souriante.
“Combien de fois ?”, demande-t-il.
“Deux fois”, répondit-elle avec une certaine fierté.
“Très bien, en effet, excellent même”, dit-il en glissant son bras autour de sa taille et ils montèrent l’escalier.

FIN

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