Marco

Monsieur Marco m’émoustille, me fait vivre désirante, désirable et désirée. Et quand je suis excitée et que je le lui confie, cela l’excite en retour. Et pour quelques instants, isolés du reste de nos vies, je vis d’intensité, je tremble, je spasme et j’inonde de plaisir. Je me suis vue dans ses yeux, ses mots m’ont habillée et je me vis femme, très grande femelle.
Moi, l’endormie de 50 printemps, sans être princesse, je viens de me réveiller et je découvre les princes charmants. L’histoire pourrait prêter à rire. Pour moi, elle a un effet de réparation magique. Qu’importent les traumatismes, les impasses de la vie antérieure, maintenant je m’autorise à vivre. Je m’octroie le droit au sexe, le droit au plaisir. Alors, le désir muselé pendant tant d’années, enseveli depuis une erreur de parcours, jamais pardonnée, récemment ce désir émergea. Il fut d’abord nécessaire de l’accepter. Maintenant je peux penser à moi. Pour le premier prince, je fus même en évitement de regard. Maintenant je peux en rire et oser dire que je reviens de loin, d’un autre siècle sans doute. D’une vie heureuse et dévouée au service de la famille. Heureuse, mais avec un tiroir resté fermé, en évitement. Ma zone d’ombre : le sexe.
Dès la première rencontre je renouai avec le plaisir fontaine, léger. Un plaisir verrouillé depuis des années puisque mon mari n’aimait pas mes démonstrations liquides. Ce fut délicieux de me retrouver là, submergée de désir, sur ce canapé bleu, actrice de ce moment d’échange puisque mon corps répondait. Délicieuse cette rencontre apeurée, et ma chatte qui s’ouvrait, durcissait, inondait et appelait la pénétration. Il y eut d’autres hommes, le besoin de papillonner, d’expérimenter en restant libre, sans engagement, car toujours au service d’une famille. Sans engagement aussi parce que mon moteur est l’envie de vivre seule à moyen terme, libre.
Monsieur Marco a trouvé à m’écrire. Il est émoustillant, élégant, humain, rieur et grand « valorisateur».

L’homme idéal, humain et subtil. Déjà, après quelques mots sur le tchat, je fuyais à chaque fois. Ce respect, ce :
- Madame.
Des mots simples et percutants, le jeu du vouvoiement et de la séduction, tout cela m’emballe. Je le vois tellement attirant que je préfère jouer la fuite. Ma réaction est classique, assez humaine. Les photos de son profil privé renvoyaient l’image d’une réussite matérielle. Alors je fis une mise au clair :
- Vos images d’aisance, de luxe, ne sont pas indispensables pour échanger avec moi, je roule en véhicule bas de gamme.
Pfff ! Gaffeuse, je suis ! Il est resté patient et le premier rendez-vous vint. L’élégance du lieu m’a sidérée et flattée, mais fière, je savourai en silence. Elégance de chaque geste, de chaque instant. Je le confirme, j’avais été injuste. Je l’avais « allumé » inutilement au sujet du luxe… Puisque je me sens coupable, mes pensées tournent en boucle :
- Je vais me donner, plus que jamais. C’est lui qui me fera rendre les armes.
Très rieur, il glisse ses mains sous ma jupe alors que l’ascenseur vitré et transparent donne sur la rue. Sans doute que j’ai rougi. Ah son regard amusé, pétillant.
En fait nous partageons le plaisir de nous donner du désir, puis le désir d’une rencontre rare, chaude pulsionnelle, intense. Et c’est bon.
Jamais je n’ai été aussi vite nue, disponible, offerte. C’est dans son sourire, dans son regard que je me suis vue. Ses mots m’accompagnent, me révèlent.
- Madame, putain, vous êtes magnifique ! Vos seins, votre croupe… hum.
Il me l’a dit en pleine action, moi empalée sur sa queue, ses mains empoignant mes seins généreux. Avant Marco, j’imaginai mes seins trop généreux, mes hanches trop appuyées. Ses mots restent ancrés en moi. Je suis bandante et je ne le savais même pas ! Quelle force, quelle assurance il m’a donnée ce jour-là !
Les rencontres sont tellement intenses, que je ne peux pas isoler les instants vécus. De la première rencontre me reste des flashs, le fait de m’offrir intensément.
Nue, ouverte, indécente dans ma position favorite en levrette et il me suggère avec douceur :
- Regardez-vous dans le miroir.
L’image était forte, très osée. J’ai aimé. Je lui ai offert l’abandon de ma pudeur. Mon corps disponible à son plaisir, mais aussi pour mon plaisir, élément nouveau pour moi. M’ouvrir ainsi, délicieux. Couler puisque c’est autorisé et même attendu ! Une telle excitation que je suis ressortie en état second. Etre pénétrée, monter et descendre sur cette queue, choisir le rythme et avoir du temps. Mais le temps centré sur le sexe uniquement. Et mon clito devenu le centre du monde, qui tressaille, je rougis, j’ai trop chaud, je ne fuis pas, mes seins sont reliés au clito, ma colonne diffuse cette chaleur, le défilement de la pensée se fige, je gagne juste du temps. Mon effort reste uniquement centré sur mon objectif qui est de garder les yeux ouverts ! Pff, quelle idée ! Il le voit, me sourit et s’amuse :
- Madame, gardez les yeux ouverts !
Et de le raconter, j’en suis encore entre rire et émotion. Cette chaleur devenue presque trop intense, pas tout à fait quand même, mais presque trop. J’avais si peu vécu avant. Et ce jour-là ce n’est que de retour à ma voiture que je me mis à trembler entièrement. Délicieux, cependant.
Je sens bien que ce qu’il aime chez moi, c’est mon côté naturel. Il apprécie surtout d’avoir à me faire lâcher mon image presque petite-bourgeoise, coincée du cul. Mais il joue la partie avec tellement de respect et de classe, que c’est un plaisir.
La fellation est un plaisir aussi. J’adore lui donner cela. Prise de contact légère du bout de la langue sur le gland de la queue bandée à l’extrême, en plantant mon regard dans le sien. Titiller les petits repères : le méat, le frein. Et puis le grand jeu léchage de la tige et aspiration des boules, descendre encore un peu plus bas et engloutir la tige en gorge profonde. Longtemps, donner avec la bouche, accompagner des mains. Il parait que je suce bien.
Avec plaisir surtout, j’adore prendre la queue bien en fond de gorge, oui cela me met au bord des larmes, mais j’aime cette performance. Le voir si réceptif participe à mon plaisir.
Et il y eut d’autres rencontres, suites de gestes adorés, de multiples dérives légèrement, gentiment, perverses.
Ah Marco !
- Vos mains qui tiennent mes fesses quand je suis en levrette
- Le va-et-vient si lent au départ, si intense ensuite
- Vos mains sur mon clito qui déclenchent ce bruit et la vague, l’inondation qui survient, et c’est vous qui me l’avez montré, en position debout, je résiste moins, je viens plus spontanément.
- Toujours une attente, une demande différente, une autre marche à monter, une autre idée pour me faire me dépasser !
- Votre sourire, vos amusements multiples centrés sur le sexe et l’intensité de l’instant présent.
- Vos SMS pendant que je choisis d’être chez un autre prince et que déjà vous avez envie que je raconte, je suis ailleurs mais j’ai ce lien lointain avec vous, je vous informe et c’est délicieusement pervers.
- Des cochonneries à vous raconter, vous adorez les cochonneries, l’inavouable, que je donne tout cela de moi, assez librement, assez facilement d’ailleurs… Je m’étonne. Oui, je trouve du plaisir dans ces échanges qui me maintiennent en excitation.

Bien sûr il y eut quelques crises… de mon fait ! Comment ne pas être réactive à l’absence, à quelques non-réponses. Je suis de feu dans ces moments. J’alignai l’impatience, l’impériosité, même si je suis sans attente d’exclusivité, ni d’engagement. Libre.
Je sens bien que je n’ai qu’une seule chose à faire rester chaude et désirable, mais cette énergie c’est à moi que je la dédie en première instance. Pour moi, je me cultive désirable. Le désir est devenu mon moteur de vie. Je suis la même personne, actrice dans la société pour les mêmes enjeux. Je n’ai pas changé, mais en plus j’ai ce petit moteur en moi, le désir, la chaleur du bas ventre, la tension des seins… Me vivre sexe, pour moi, et le ressentir aussi au quotidien, dans des regards croisés.
Je découvre que le désir appelle le désir.

J’ai gagné cette partie contre moi même, le round suivant est annoncé, la date est fixée. Je savoure.
- Je suis prête, devenue en vos mains, par vos jeux et par vos adorables délires très femme femelle.
- En un mot : excitée.
- J’investis dans quelques pièces vestimentaires, de légers changements d’apparence.
- Je plonge avec délices dans d’autres zones, dans l’inavoué.
- Je marche vers ce prochain rendez-vous.
- Je vais couler, inonder sur vous et puis si l’envie demeure je vous demanderai de m’enculer. Oui cela aussi je vais vous le donner, pour mon plaisir aussi.
- Je vais me servir de votre queue avec une gourmandise rare.
- Et puis, le monde de mes envies est un puits sans fond. Il y a tant de vie dans ces pulsions à mettre en mots avant de choisir de les mettre en actes.
Je l’écris ici. Je serai à l’heure pour vous attendre délicieusement.
Je sortirai du hammam, je me serai fait masser. L’instant de réalité s’approche. Le chrono est en marche. Marco, je veux couler sur vous, je veux que vous m’enculiez ensuite. M’offrir, me donner, trembler, gémir et jouir pour mon plaisir et le vôtre.
Nous pouvons conjuguer et additionner plaisir et désir.

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