La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 419)

Compelled au Château - Suite de l'épisode N°416 -

Dès le repas terminé, compelled fut installé par l’esclave e6934 MDE, dans une cage, tout près de là où il avait mangé. Celle-ci était beaucoup plus petite, impossible de tenir assis, et il n’eut pas d’autre choix que de s’allonger et de se recroqueviller en chien de fusil. Il était bien dans ce paradoxale ressenti : Humilié, avili, animalisé, mais terriblement excité. Cette fois-ci, il bandait fort, tellement fort que s’échappait de sa verge ce liquide pré-séminal comme en début de masturbation. Ce sont sur ces fortes impressions et sensations que compelled s’endormit paisiblement. Ce sont des caresses qui le réveillèrent. L’esclave e6934 MDE, était près de lui, sa main glissait le long de son dos.

- Ça va, tu as bien dormi ?
- Oui ça va merci.

Compelled était étonné, depuis qu’il était ici, que quelqu’un lui parla enfin et sans vociférer, mais avec gentillesse et bonté.

- Je dois te sortir d’ici et te donner quelques informations et indications. Je suis autorisé à faire tout cela.

Compelled ne fut pas mécontent d’allonger un peu les jambes, puis peu après, e6934 MDE, l’aida à sortir de cette cage. Surpris, il s’aperçut qu’il bandait toujours, et son réflexe fut de mettre les mains devant son sexe pour dissimuler son érection. Mais e6934 MDE, le reprit gentiment.

- Voilà une première information compelled : Ici, les esclaves ne sont pas autorisés à cacher leur intimité, au contraire même, ils doivent ostensiblement exhiber leur anatomie intime et la laisser à disposition des Dominants qui nous encadrent et nous dirigent.

Alors comme le lui avait précisé e6934 MDE, compelled obéissant, laissa pendre ses bras le long de son corps.

- Bon maintenant assieds-toi ici, j’ai à te préciser certaines choses. Non pas comme ça, écarte bien les cuisses, ouvre exagérément les jambes… oui c’est bien ainsi ! … (e6934 MDE reprit) - …Bon, d’ici quelques minutes, je vais te conduire vers Monsieur Walter, c’est le Majordome de Monsieur le Marquis.

Je t’avertis, c’est un pervers. Il aime avant tout être obéi, respecté, parfois même, il fait un peu de zèle pour être bien vu par son patron, Monsieur le Marquis. Il va t’expliquer le pourquoi de ta venue ici, il va te dire pourquoi tu as été sélectionné pour devenir un esclave de Monsieur le Marquis d’Evans. Estime-toi heureux et chanceux, beaucoup postules, bien peu sont sélectionnés.
- Mais moi, je n’ai pas postulé !
- Oui, on peut dire ça comme ça, si tu veux… Mais si j’en crois ce que je vois, (le regard d’e6934 MDE se figeait sur l’entre-jambes de compelled) tu sembles apprécier cette position de soumis !

Compelled fut surpris de s’entendre dire « oui » très clairement, très nettement.

- Alors tu vois, la vie n’est pas faite que de hasard. Dis-toi, que la chance te sourit, dis-toi que la chance est rare et qu’il faut savoir la saisir lorsqu’elle passe tout près de toi… Regarde-moi compelled, cette opportunité m’a été offerte il y a déjà quelque temps, je suis enfin heureux et fier de vivre ce pourquoi je suis fait. Mais là n’est pas le sujet, je vais t’apprendre deux ou trois postures qui pourraient t’être demandées par Walter lorsque tu seras avec lui.

e6934, totalement nu hormis cette cage de chasteté sur son sexe, s’agenouilla face à compelled, puis posait son fessier sur ses talons, écartait largement les cuisses, posait ses mains sur ses jambes repliées, paumes tournées vers le ciel, cambrait ses reins avec un dos bien droit et baissait la tête avec le regard posé au sol.

- Tu vois compelled, cette posture s’appelle « offrande », c’est ainsi que tu te présenteras à Walter, tout à l’heure, et à chaque fois que tu entendras cet ordre « offrande » tu t’installeras avec application et toujours immédiatement ainsi. Allez, montre-moi !

Compelled sans hésiter adopta la posture d’une remarquable manière, il se montrait d’ailleurs plutôt digne et fier d’exécuter sans trop réfléchir, e6934 MDE, l’encouragea :

- Super compelled, rien à redire ! Maintenant une autre posture, celle qui s’appelle « attente ».


Là, e6934 MDE se redressa, croisa ses mains dans le dos à hauteur de ses lombes, juste au-dessus de son fessier, la tête et le regard bas, les épaules tirées vers l’arrière, le dos toujours cambré, les cuisses écartées, les jambes maintenues bien droites. Il expliqua à compelled que cette position devait être toujours tenue, dès lors que le slave se trouvait en présence de Monsieur le Marquis, de Walter le Majordome, de Marie la cuisinière, ou tout autre dominant ou gardien dès lors qu’aucun ordre précis n’était fixé à l’esclave. Compelled adopta instinctivement la posture avant même qu’e6934 MDE le lui demanda.

- Cambre toi bien, écarte un peu plus les cuisses, laisse bien accessible ton entre-jambes, et surtout ne bouge pas si une main baladeuse s’invite sur ta queue, si un doigt parcourt ta raie ou cherche à s’introduire en toi.

Ces postures et démonstrations excitèrent de plus en plus compelled, son bas ventre le brulait, sa queue toujours érigée suintait de plus en plus avec en sus une envie irrésistible de se branler. Mais compelled avait déjà compris, sans que personne ne lui en ait parlé, que cette pratique onaniste ne lui était plus permise sans une autorisation préalable. Cette frustration et privation le troubla mais aussi, devait-il se l’avouer, le conduisait aussi vers une forme d’ivresse et de fébrilité jusqu’ici inconnue.

- Bien, troisième posture compelled à retenir, c’est celle de la présentation de ton trou, regarde bien !

e6934 MDE passait de la parole aux actes, il écarta les jambes, inclina son torse bien droit à quarante-cinq degrés, ses deux mains saisirent ses lobes fessiers en dégageant ostensiblement la raie anale, les épaules tirées vers l’arrière et la tête toujours basse. Compelled reproduisit la posture avec entrain et rigueur.

- Tu comprends vite et bien compelled, je suis sûr que Monsieur le Marquis saura apprécier à sa juste valeur ta motivation et ton engagement.
Pour information cette posture s’appelle « ton trou ». Elle s’impose à chaque fois que l’ordre tombe, mais aussi systématiquement, à chaque fois que tu sortiras de la douche. Ainsi spontanément tu te présenteras devant le Dominant présent qui lui, inspectera ton hygiène corporelle. Elle doit être irréprochable, as-tu bien compris ?
- Oui très bien merci
- Souhaites-tu rapidement réviser les trois postures enseignées ?
- Oui je veux bien !

Et compelled sérieusement, avec une détermination à toute épreuve, reprit chacune des postures enseignées que lui dictait e6934 MDE. Elles étaient retenues et acquises. Alors il fut temps pour e6934 MDE de donner quelques informations complémentaires à son congénère sur la conduite à tenir face à Walter. Il ne fallait jamais que le regard de compelled ne croise celui du Majordome, il ne fallait pas parler sans autorisation, par contre tout ordre dicté devait être immédiatement exécuté, l’attitude devait être humble et servile en toute circonstance. Compelled devait aussi, par sa façon d’être, exprimer un sentiment de fierté, fierté d’appartenir, fierté d’être un slave en devenir, fierté malgré les tourments imposés. Compelled mémorisa toutes ces informations en espérant n’en oublier aucune. Pourtant il n’en menait pas large lorsqu’e6934 MDE lui indiqua que l’heure était venue de rejoindre le Château. Une laisse fut accrochée à son collier, et c’est ainsi, tiré par cette laisse, qu’il fut conduit hors du chenil pour traverser la cour gravillonnée et ainsi jusqu’aux marches de marbre du perron de cette fastueuse demeure. Là, Marie la cuisinière attendait. Son air revêche et sévère troubla compelled. Elle attrapa la laisse tendue par e6934 MDE et ordonna à celui-ci de vaquer aux occupations qu’elle lui avait fixées préalablement. e6934 MDE se retira très discrètement, presque sur la pointe des pieds. La laisse se tendit soudainement :

- A quatre pattes chienne !

Tel fut le premier ordre donné à compelled, qui sans hésiter une seconde, s’installa en quadrupédie immédiatement.
Il gravit ainsi la dizaine de marches afin d’atteindre le perron et l’entrée du Château. Dès le seuil franchi, compelled eut l’impression d’entrer dans un vaste musée de toute beauté. Boiseries et tapisseries s’harmonisaient avec un immense buffet Louis XV, verni sombre, en marqueterie de métal d’or et d’écailles bleutées, posé sur un sol de marbre de carrare. De grandes toiles de peintures de maîtres dans de grands cadres vernis sombres aussi ornaient les murs entre de majestueuses tentures de velours bordeaux. Mais il n’eut guère le temps de s’arrêter très longtemps pour contempler ce fastueux ameublement, la laisse le rappela à l’ordre dans l’instant. Il fut entrainé dans un long et large couloir à la moquette épaisse et feutrée jusqu’à une immense double-porte de bois massif. Marie l’ouvrit et entraina compelled dans une vaste pièce dans laquelle se trouvait au centre, un bureau style Louis XV aussi, sur lequel trônait un immense bronze représentant une femme dénudée relevant les bras derrière sa nuque. Sur le mur droit une grande tenture brodée, haute en couleur représentant des scènes de vie de villageois africains, sur celui de gauche, une peinture contemporaine qui malicieusement tranchait avec le décor ambiant. Mais ce qui surprit le plus compelled fut de voir, dans un angle de la pièce, cette femme nue, attachée bras tendus en l’air, cuisses elles aussi attachées et maintenues écartées, un godemichet fixé sur une tige en bois lui pénétrant le sexe glabre. Ses mamelons étaient pincés par deux grosses pinces reliées entre-elles par une chaine métallique à laquelle étaient accrochés deux poids. Elle ne bougeait pas et pour cause, le moindre mouvement n’aurait fait qu’amplifier son empalement.

- Offrande ! ordonna Marie.

Et compelled se positionna immédiatement dans la posture requise.

- C’est bien salope, tu as de la chance !

Marie montra la cravache sous les yeux baissés de compelled. Elle cingla l’air à deux ou trois reprises pour montrer, si besoin était, sa détermination. Compelled, blême, la queue flasque entre les jambes, ressemblait plutôt à un chien apeuré qu’à un soumis fier d’être présenté. Et c’est cette image qu’il donna à Monsieur le Majordome Walter, lorsque celui entra d’un air sévère.

- Alors voilà cette chienne enfin arrivée parmi nous. Pas très beau à voir ce bâtard, et nous qui voulons en faire un chien de race…. Il y a du boulot !

C’est ainsi que fut interpellé compelled par le Majordome. Il ne bougea pas, tenta de contrôler sa respiration, garda le regard bas. Walter lui fit face un moment seulement puis se dirigea vers la soumise toujours enchainée. Compelled entendit la cravache claquer sur elle, des cris jaillirent mais aussi des plaintes :

- Pitié Monsieur Walter, je ne recommencerai plus, je vous promets que je saurai désormais obéir au Maître Vénéré Monsieur le Marquis, comme une esclave doit le faire.
- Pas de pitié pour les chiennes de ton espèce, inutile de m’implorer. Je veux que tu te souviennes très longtemps de ce châtiment pour éviter toute récidive, je veux que tu te souviennes que tu as fait don de ton corps à Monsieur le Marquis, et qu’il est inacceptable de ne pas te voir supporter sans broncher le traitement que Le Maître t’impose. Tu n’aimes pas l’électro… et bien avec moi tu vas apprendre à aimer ça !

Walter s’arrêta de parler pendant de longues minutes, un long silence glacial qui fit frissonner compelled toujours immobile et stoïque.

- Marie, tu installeras un plug dans le cul de cette petite garce, pas n’importe lequel, le numéro cinq, celui aux électrodes, n’oublie pas non plus de lui mettre un bâillon, je veux pouvoir converser tranquillement avec ce nouveau petit clébard !
- Oh mais avec plaisir mon cher Walter, avec un tel traitement, elle va pouvoir gigoter la salope, à son rythme… Oh non que dis-je, au rythme des pulsions électriques ! (rire sarcastique de Marie), Je suis sûr qu’elle ne va pas, jouir cette salope, à force de s’empaler sur ce gode déjà bien planté dans son vagin ! Elle a beaucoup de chance, ne trouves-tu pas mon cher Walter, elle va être prise par tous les trous cette petite chienne.

Marie riait encore, au passage, elle donna même une paire de claques à l’esclave qui maintenant calmée, par dépit sans doute, ne disait plus un mot. La cuisinière planta un petit gode dans la bouche de celle qui était punie et le fit tenir par un ruban adhésif s’entourant autour de sa tête. Le plug fut ensuite inséré dans le cul de l’esclave après l’avoir branché et relié à une petite box. Marie joua de longues minutes avec les boutons de celle-ci, afin de trouver la bonne intensité et les bonnes pulsions électriques. Ce n’est qu’en voyant le corps de la soumise se crisper suffisamment, se tordre intensément, puis se détendre soudainement, qu’elle cessa de manipuler les multiples boutons. Ainsi, le double objectif était atteint, d’une part, l’esclave subissait les chocs électriques nécessaires pour parfaire son éducation et d’autre part, à chaque fois que son corps se relâchait, malgré elle, le godemichet s’insérait plus profondément encore dans son vagin. Les gémissements, les râles et les soupirs étouffés par le bâillon, n’étaient plus une gêne pour tenir une sereine conversation !

Walter revint vers compelled, d’un pas lent mais sûr, lui ordonna de fermer les yeux, l’attrapa d’une main par sa chevelure pour lui faire redresser le visage. L’autre main caressa les joues de compelled, un doigt s’arrêta sur ses lèvres et s’introduisit dans cette bouche entre-ouverte. Walter vérifia la dentition de celui qui n’en menait vraiment pas large, son corps tout entier tremblait. Les cheveux furent relâchés, compelled instantanément reprit la bonne position, ne sachant trop s’il pouvait rouvrir les yeux.

- Alors mon garçon, heureux d’être ici ?
- Oui Monsieur ! répondit compelled sans une once d’hésitation.
- Sais-tu pourquoi es-tu là ?
- Non Monsieur
- Simplement parce que tu es fait pour devenir un bon et bel esclave de Monsieur le Marquis d’Evans.

Compelled ne comprit pas vraiment le sens de cette réponse, pour autant, il resta sans parler.

- Il y a longtemps que nous te connaissons compelled ! reprit le Majordome.

Cette affirmation déconcerta un peu plus encore compelled, mais là encore il resta muet.

- Oui, il y a très longtemps que des services spécialisés de Monsieur le Marquis te scrutent, t’épient, t’analysent, t’étudient et il y a très longtemps que nous savons que ta vie n’est pas celle que tu t’es fabriquée, que tu n’es pas épanoui et heureux ainsi, tu le sais bien d’ailleurs, non ?
- Oui Monsieur
- Tu sais bien depuis de nombreuses années, sans doute depuis toujours, que la soumission t’attire !
- Oui Monsieur, je le sais.
- C’est bien compelled de ne pas mentir, de ne pas Te mentir… Tu sais, je n’affirme pas sans savoir, tiens, regarde, je vais te fournir quelques preuves.

Walter se dirigea derrière le bureau, revint avec une grande enveloppe, l’ouvrit sous les yeux de compelled et en sortit plusieurs photos.

- Tiens regarde cette première photo compelled, tu reconnais ?

Oh oui bien sûr, compelled reconnaissait le lieu, la situation, c’était ce jour où son supérieur hiérarchique l’avait humilié devant tous ses collègues…

- Regarde de plus près, et plus particulièrement ton entre-jambes, nul doute que tu bandes alors que tu te fais humilier, on le voit très bien sur ce gros plan, et puis tiens regarde ce cliché prit chez toi, on te voit te masturber devant un film pornographique BDSM, et puis il y a cette photo où tu jouis abondamment devant une revue spécialisée, et puis une autre, prise encore chez toi, où tu prends plaisir à porter un collier de chien, alors que tu es nu, ta queue bien raide …

Compelled n’en cru pas ses yeux, comment avaient-ils pu faire ça, comment étaient-ils entrés chez lui ? Mais pas le temps de réfléchir et de se questionner davantage, Walter interpellait encore compelled.

- Monsieur le Marquis d’Evans est à ton sujet, convaincu que tu es né pour être un esclave, tu n’y peux rien, c’est inscrit dans tes gênes, il te faut t’accepter comme tu es pour vivre ce que tu es. Ton aïeul homo-sapiens était dans la meute soumis à un loup Dominant, alors toi tu ne peux qu’être soumis, c’est génétiquement et instinctivement ton cas. Ainsi peut-être qu’aujourd’hui je t’apprends à te connaître, et lorsqu’on se connait, on se libère et on peut s’épanouir dans ce que l’on est, sans complexe, parce que l’on sait pourquoi on est ainsi…

Walter s’arrêta quelques instants, temps nécessaire pour compelled d’ingurgiter, de s’interroger et de comprendre. Oui depuis toujours, il ressentait ce besoin de soumission, ce désir d’obéissance, cette volonté d’avilissement, mais il n’avait jamais compris qu’elles étaient les raisons essentielles de ce désir vrai, authentique et sincère d’appartenance. Enfin, on lui apportait réponse à tant de questionnements.

- Désormais, en connaissant tes origines profondément enfouies en toi depuis que tu es né, tu combleras ton équilibre psychologique indispensable à la bonne santé de ta vie mentale. Désormais, en acceptant volontairement, librement de te soumettre mentalement, physiquement et sexuellement à Monsieur le Marquis d’Evans, tu combleras tous tes manques, tous tes besoins !

Le Majordome fit silence, un long moment. Il le fallait pour compelled, tant les mots étaient forts, tant ils résonnaient en lui, tant ils étaient vrais !

- Alors compelled, acceptes-tu de rentrer au service de Monsieur le Marquis et de devenir son esclave ?
- Oui Monsieur le Majordome, j’accepte de me mettre entre les mains de Monsieur le Marquis d’Evans…

(A suivre…)

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