Ueuse, Terry

Il fait une chaleur étouffante, je suis nue sous un drap léger, je ne trouve pas le sommeil. Dans ma tête tourne et retourne l’image de Mat (Mathieu est son prénom, mais tout le monde l‘appelle Mat). Mat est le jeune frère d‘Alexandre, mon copain depuis trois ans. Ce soir, après le repas, avant le coucher, un événement troublant s’est produit dans la vaste demeure campagnarde rénovée. J’ai résisté à une folle tentation, je m’en félicite mais j’en suis plus chavirée que prévu. Dans la moiteur de cette nuit d’été, mes deux mains sont posées sur mes tétons durcis par l’émotion, puis ma droite lentement descend vers mon estomac pour calmer une sorte de creux étrange sans rapport avec la faim, avant de glisser sur les poils de mon pubis. Mes ongles jouent avec les bouclettes brunes de ma toison, en grattent les racines, aspirés plus bas, encore plus bas. Alexandre, au secours. Alexandre pourquoi a-t-il fallu que tu partes si loin pour trois jours et trois nuits? Si tu étais là, tout serait si simple.

Il y a huit jours les parents d’Alexandre sont partis en bord de mer, nous confiant les clés de la maison. Alexandre après une période de chômage éprouvante a retrouvé un emploi. Le chômage est une épreuve terrible pour un jeune diplômé. A la fin de plusieurs cdd, se retrouver sans travail, sans perspective d’avenir fait douter de soi dans tous les domaines. Y compris au lit. Dans les moments de déprime faire l’amour peut être une occupation, mais le doute crée de l’angoisse et l’anxiété tue l’envie et le plaisir. Alexandre s’est mis à me poser très souvent la question du jeune homme peu sûr de lui :
« Ca va, je n’ai pas été trop mauvais? Tu as quand même joui? Heureuse ?»

J’en souffrais pour lui et plus que lui, au point d’éviter de le tenter trop souvent dans un premier temps; avant de constater que mes précautions et l’absence de désir manifesté par moi le rendaient moins confiant et plus malheureux encore. Nous tournions dans un cercle vicieux.



J’avais connu avant lui, trois compagnons dont un avait partagé ma vie pendant près d’un an. Le plus gentil et le plus tendre c’est indéniablement mon Alexandre. Hélas c’est un homme un peu fragile dans notre monde de brutes, trop impressionnable ou vulnérable au travail mais également par répercussion dans sa vie familiale et amoureuse.
-Tu vois, toi aussi tu doutes de moi et de mes capacités.

Le retour à l’emploi lui a donné un sacré coup de fouet. Pendant une ou deux semaines, quand il rentrait à la maison nous filions au lit et comme deux morts de faim nous passions nos temps libres serrés l’un contre l’autre, lui en moi, amoureux unis par la confiance retrouvée, et nous avons revu en entier le catalogue des positions sexuelles selon les danois ou les orientaux les plus libérés. A sexes débridés, heureux de donner et de prendre, inventifs, assoiffés, insatiables, nous nous aimions de tout notre cœur et nous copulions comme des sauvages.

Ah! La belle époque. Hélas, la période d’adaptation à son nouvel emploi, trop courte, a été suivie d’une boulimie nouvelle. Alexandre s’est voulu disponible à toute heure pour l’entreprise qui lui avait redonné sa chance. Son patron sait désormais tirer parti de son engagement et lui confie fréquemment des missions lointaines dont il revient souvent fatigué, et notre vie de couple en est affectée. A peine a-t-il le temps de récupérer qu’une nouvelle mission l’éloigne de moi. Je me sens alors si seule.

L’entretien du grand jardin occupe une partie de mes journées. Arroser à l’eau de pluie, piocher, biner, cueillir et mettre au congélateur devient vite une habitude, puis habitude se met à rimer avec lassitude, je le fais parce que Germaine me l’a demandé et parce que dans ce patelin éloigné de tout, on s’ennuie. Les programmes d’été de la télévision sont navrants. Je m’ennuie, je languis, je rêve de faire l’amour avec mon chéri.

La veille du départ d’Alexandre est arrivé son jeune frère, Mathieu, dix-sept ans.
Il rentre d’un camp d’ados et doit préparer sa terminale en révisions, lectures et autres travaux. Mat a bien changé depuis que je l’ai rencontré il y a trois ans. D’adolescent boutonneux, c’est devenu un solide gaillard, beau comme un dieu, grand, fort. Il paraît plus que son âge et sait en tirer parti. De toute la journée je ne le vois qu’à l’heure des repas. Il part le matin pour un entraînement de rugby et il y retourne l’après-midi. Je fais semblant de le croire. Pourquoi le contrarier? D’ailleurs c’est un grand costaud, et l’une ou l’autre fois avant ses vacances, au cours d’un jeu ou d’une bousculade amicale et fraternelle j’ai eu l’occasion de constater qu’il a des muscles de fer et des nerfs d’acier.

Taillé dans la masse, plus grand que son aîné il a une réputation solidement établie dans son club: il est chargé de faire le ménage dans l‘équipe adverse. Sur la touche les filles hurlent son nom avec des cris hystériques, et après la troisième mi-temps il disparaît régulièrement avec l’une de ses admiratrices quand les autres se lassent de l’attendre. Sa mère est fière d’avoir mis au monde un aussi beau bébé, qui a autant de succès, auprès des filles; son père déclare en riant « Rentrez vos poules, je lâche mon coq » Je ne sais pas s’il y a un entraînement aussi intensif de rugby pendant les vacances. J’aurais plutôt tendance à croire à des rendez-vous galants.

Pour aider notre couple fragile, Martin et Germaine nous ont proposé un petit appartement chez eux à l’étage. Des travaux à venir y ajouteront un WC et une salle de bain, mais pour l’instant nous utilisons ceux du rez-de-chaussée. Voilà comment tout a commencé.

Ce soir, j’entre en toute innocence dans la salle de bain. Mathieu mon jeune beau-frère est là, en train de se sécher au sortir de sa douche. Je crois être prête pour aller dormir, je me déplace en t-shirt et petit shorty ou un truc comme ça. Je ne suis pas seule dans la maison, donc je ne suis tout de même pas en petite culotte, je pourrais rencontrer et scandaliser mon jeune beau-frère.
La pudeur m’impose de la retenue devant lui. Il y a des choses qu‘une jeune femme correcte ne fait pas. Je me lave les dents. Je lance quelques vannes sympas sur sa nudité, je loue son aspect viril. Il joue au timide, et au début reste couvert de sa serviette. Je le charrie un peu trop et il laisse tomber le linge pour me montrer qu'il n'a pas peur d'être nu devant une femme.

Je louche dans le miroir et il reste un instant à se laisser regarder, pas mécontent de se montrer en tenue d‘Adam, certain de pouvoir parader sans gêne, conscient d‘être bien bâti. Peut-être curieux de connaître mes réactions, peut-être poussé par l’envie de me troubler ou de me tenter, le sacripant irait-il jusqu’à imaginer que la femme de son frère est un peu la sienne, disposée à se laisser séduire comme les adolescentes qui le courtisent.

J’admire ce beau corps d’éphèbe et tout particulièrement son incroyable sexe, fort impressionnant au repos. Ca ne dure pas très longtemps, il passe un caleçon et ça m’excite énormément ! Ce geste intime, banal, fait alors que je le regarde indirectement dans ce miroir, me trouble...voir un garçon faire ça, le geste de sa main pour aider son gros pénis à se glisser sous le tissu, sans ostentation, juste parce que c'est nécessaire...ciel, c’est « sexy », bouleversant. J’en tremble et j’en mouille. Je me tourne vers la porte, et mon excitation monte d’un cran à voir ses fesses musclées se balancer insolemment lorsqu'il quitte la pièce...

Il fait une chaleur étouffante, je suis nue sous un drap léger, Alexandre est absent, mon sang bout, mon imagination me trahit, je me masturbe, deux doigts enfouis dans mon sexe brûlant. Mathieu nu, le sexe de Mathieu, Mathieu qui s’expose, Mathieu qui range son « paquet » tranquillement dans son caleçon, Mathieu pas gêné de mon regard, Mathieu et les filles du village, Mathieu seule présence masculine dans la maison! Mes doigts s’activent dans ma foufoune, mes reins se creusent, Oh! Si Mathieu savait.
Je serre entre mes cuisses de pouliche en chaleur mon polochon, je frotte ma vulve sur ce corps inerte. Ah! Si c’était Mathieu.

Si Mathieu venait me voir, Mathieu tout nu avec son membre exceptionnel. Il connaît des jeunettes, des gamines qui découvrent les premières démangeaisons dans leur ventre à peine pubère. Moi, je lui apprendrais, par moi il saurait ce qu’est une vraie femme, je lui enseignerais l’art et la manière d’utiliser ce don de la nature, cette jeune queue de mâle vigoureux. Je la caresserais longuement, je la lècherais passionnément, Je rêve qu’il m’écrase, qu’il me pénètre de son sceptre royal, qu’il me possède, que je lui révèle les secrets de l’amour physique, que j’en fais l’esclave du plaisir partagé avec moi. Ah! Mathieu, si tu savais.

Dans le coussin est partie une salve, mes nerfs se sont électrisés, ont secoué ma colonne vertébrale, j’ai cru défaillir. Mathieu au secours. Viens je serai ton initiatrice, je t’apprendrai la femme, sa douceur, sa tendresse, sa passion et ses débordements charnels, l’odeur de sa chair, la saveur de ses fluides intimes, de sa salive et de sa cyprine. Viens découvrir le mystère d’un sexe de femme, la douceur de ses seins, le secret d’un vrai baiser. Tu pourras me toucher, me caresser, sucer mes tétons, embrasser mes yeux, mes fesses, l’intérieur si soyeux de mes cuisses, tu entreras dans la chaleur et le confort de mon vagin, tu liras sur mon visage l’expression de l’orgasme, je te ferai goûter la volupté de l’étreinte et la jouissance partagée. Mathieu !

Le malheureux polochon est tout humide et écrasé dans l’étau de mes jambes, il fait lourd, je ne trouve pas le sommeil, mon imagination me livre à Mathieu, me livre Mathieu. Mais Mathieu doit dormir et je cherche le sommeil dans une masturbation interminable. Mon clitoris excité devient douloureux. Sur mon poing fermé, prisonnier de mes cuisses contractées dans un va et vient de meule, ma vulve s’écrase, je jouis encore. Mathieu, si c’était toi….Il y a en moi beaucoup de tendresse avant l'excitation de t’ "apprendre" la femme, de te montrer mon corps, sous toutes les coutures, de te laisser l’explorer, te repaître de moi...

J’imagine notre première fois charnelle, ce moment de choc en découvrant l'énormité de ton sexe, ce moment le plus purement et le plus animalement sexuel que j'aie jamais vécu. Epuisée, au petit matin, je continue mon rêve dans un sommeil enfin accordé.

Mathieu est rentré à onze heures, de mauvaise humeur. L’après-midi il s’est enfermé dans sa chambre. Au repas du soir, il a été plus enjoué, a parlé de ses révisions. Il a voulu savoir comment Alexandre et moi nous entendions, si l’amour s’érodait avec le temps. J’ai voulu être sincère, j’ai admis que je connaissais parfois des déconvenues imputables aux absences et à la fatigue de son frère lors de ses retours. Indiscret innocent, il m’a interrogée encore. Peut-on surmonter ces difficultés, et l’ennui, et le manque physique? Et nous avons fait la vaisselle. Il a tenu à me raccompagner jusqu’à la porte de ma chambre. Il m’a souhaité une bonne nuit, s’est penché pour m’embrasser sur les joues. L’a-t-il fait exprès? Sa bouche s’est posée sur mes lèvres. Il a poussé la porte de ma chambre, m’a suivie à l’intérieur. Et …

J'ai cru défaillir lorsque j'ai perçu l'épaisseur hors norme de son sexe sous le tissu du jeans. Je me suis contentée de le masser à travers le pantalon. C'était peut-être ça qui faisait, tout simplement, son succès. Qu'il possède une queue énorme et que les filles le sentent, par un instinct purement sexuel, et aient envie de l'accueillir en elles. J'ai descendu sa fermeture éclair, et sans que j'aille la chercher, sa bite a surgi, déjà ferme et hardie.

J'ignore ce qu'il a lu sur mon visage, sans doute ce qu'il lisait sur le visage de chaque fille lorsqu'elle découvrait son morceau qui frôlait la monstruosité. Un frisson m'a secouée à la pensée de ce que ça devait faire d'être remplie par un membre pareil. Par réflexe, sans qu'il l'ait demandé, je l'ai masturbé. Moins pour l'exciter que pour prendre la mesure de son engin. Mes doigts n’en faisaient pas le tour.

Il y avait en moi de l'impatience, alors que je m'installais sur lui. Je me suis positionnée juste au-dessus. Il y a eu un contact entre mes lèvres et la tête du sexe, mais j'ai eu une peur irraisonnée qui m'a fait remonter. L'instant d'après, pourtant, je suis redescendue sur lui. Je me suis assise dessus et pourtant, je n'ai pas senti, tout d'abord, que la queue entrait en moi. La sensation m'a remplie avec retard, seulement quand le gland a buté contre ma matrice. Alors que je n'avais rien senti jusque là, j'ai joui sur le champ, l'orgasme m'a fendue en deux. Les sensations incendiaient mon ventre, pendant que le membre frottait contre les parois de mon vagin. Je le sentais réagir, jusqu'au moment où il a déversé des torrents de sperme dans mon sein.



Pardonnez ce côté un peu pornographique, mais c'est ce que j'ai vécu cette première fois, ce délire cyclopéen et équin...!

. On a fait l'amour plusieurs fois cette nuit là, j'étais ivre de lui, heureuse de lui montrer à quel point il faisait jouir une femme. J'ai dû le tempérer un peu parce que je n'en pouvais plus, et parce que franchement, j'avais un peu mal...Trois nuits entières et trois jours nous avons épuisé nos corps enflammés. Je n’étais jamais rassasiée de ses ruades d’étalon fou, des heurts des salves de sperme dans mon ventre ou sur ma peau. Pendant ces ébats celle qui croyait déniaiser un petit jeunot a appris plus qu'en sept ans sur son propre corps et sa sexualité...Je parlerais volontiers de révélation.

Mais Mat était mon beau-frère : un amour impossible. Une situation ingérable !

J'ai quitté Alexandre. Nous étions en fin de relation : après trois ans, la routine, une certaine indifférence au lit et surtout la répétition de ses absences ont eu raison de notre couple. Et bien sûr ces trois nuits n'ont pas aidé à nous unir. Alexandre ne l'a jamais su. Je me suis sentie coupable oui, de l'avoir trahi, mais mon corps rêvait de recommencer. Retrouverai-je un plaisir aussi intense, hélas interdit?

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