La Carcel 4

Quelques jours plus tard la faim de sexe est revenue, je le vois tout de suite dans le regard et les yeux pétillant de Youcef. Pour Branco, le décryptage est toujours un peu plus mystérieux.

A genou sur un lit du bas, la joue sur le traversin, j'ai le cul en chaleur et offert à celui qui en aura envie, pour l'usage qu'il voudra en faire.
Je le l'ai pas vu mais j'ai entendu Branco se lever et revenir presque aussitôt vers moi. A genoux sur le lit, je suis heureux d'être comme aveugle dans l'attente de nouvelles caresses. Ce sont maintenant les gros doigts du serbe qui m'enduisent de beurre et en font pénétrer une bonne dose dans mon cul. Il joue dans mon trou. Son index entré est appuyé sur ma prostate, la masse doucement et déjà de mon sexe bandé coule un filament clair de sécrétions. Il introduit progressivement deux, puis trois, puis quatre doigts qui entraînés par la rotation de sa main, pétrissent délicieusement, longuement mon sphincter glissant, le préparant à l'entrée de sa main. Je suis un peu inquiet des grosses paluche de Branco mais j'ai si bien englouti sa queue que rien ne me paraît impossible.


Pouce replié vers sa paume, variant les positions de sa main, il la pousse, la laissant en pression sur ma rondelle déjà bien éclatée, guettant l'instant de relâchement du muscle où il pourra progresser un peu. Je sens ses doigts larges et longs en moi mais l'articulation du pouce ne veut pas passer, la douleur de la dilatation devient trop forte et je repousse doucement sa main. Il savait que ce serait sans doute impossible, peut être avec le temps pourra-t-il m'élargir assez... je perçois sa déception.
« fiste le, toi, il en a tellement envie !» dit-il à Youf. C'est lui de nouveau qui att le beurre et m'en enduit, puis conduit la fine main de Youcef à l'entrée de mon cul. Il n'est plus nécessaire de l'apprivoiser, ce cul, il est déjà bien ouvert et la petite main en cuillère glisse délicieusement en moi.

C'est à peine si je sens la très légère douleur du passage du pouce.
J'aime lorsque l'entrée d'une grosse main nécessite une forte dilatation et qu'enfin elle se trouve comme aspirée dans le rectum, moment délicieux de repos après la parfois longue négociation entre elle et le muscle. Elle occupe alors, apparemment, presque tout l'intérieur et à du mal à trouver l'espace pour se mouvoir facilement. Au contraire une petite main comme celle de Youf ne donne pas la sensation très forte de la dilatation mais par contre, elle a une liberté de mouvement donnant des plaisirs rares.
Sensations très différentes mais que j'aime toutes les deux passionnément...
Branco attentif, excité par nous deux se branle sans hâte, gardant à sa queue sa rigidité. Je me suis retourné, j'ai la tête calée entre ses cuisses, ses couilles sur mon front battent la mesure de son branle. Face aux yeux noirs de Youcef, son regard est dans mon regard. Sa main en moi a des doigts très agiles, elle palpe le premier compartiment rectal sur toute sa surface, chaque doigt venant caresser ou pianoter ma prostate, elle peut glisser vers l'arrière, et s'insinuer derrière un repli circulaire, sorte de tenture rectale souple de velours écarlate et découvrir un nouvel espace tout aussi doux. Ma main posée sur son avant bras peut guider la progression qui me dilate un peu plus, tout en percevant à travers la dense fourrure noire de mon ami, le jeu des muscles qui font agir sa main. Ce feed back de nos regards, de ma main caressant ou dirigeant son bras, accordé au plaisir que je ressens m'inonde de bonheur. Son avant-bras enfoncé jusqu'au coude accentue la dilatation de mon sphincter tandis que la souplesse de ses doigts repousse de nouvelles tentures et vient cajoler le fond de ma cavité. La douceur des muqueuses caressant sa main, lui restitue une parcelle infime du plaisir qu'il me donne et que mes gémissements lui exprime. Je vois l'émotion sur son visage et dans son regard, lorsque ressentant du bout de ses doigts, mon poul dans l'aorte dorsale il me dit dans un murmure « Je sens ton coeur ».

Branco est lui aussi conscient du bonheur qu'il nous voit ressentir et je sens dans la tension de ses cuisses, de son corps qu'il participe avec nous, à la montée du plaisir, réduisant parfois par un moment d'immobilité l'excitation de son sexe.
Je comprend qu'au plus profond en moi la main s'est refermée et que s'est le poing serré qui masse maintenant mon rectum étiré dont les parois contractiles répondent en se serrant sur le poing, étreinte délicieuse et fugitive. C'est avec le poing fermé qu'il me parcoure à nouveau lentement et c'est encore avec le poing fermé qu'il va se retirer de moi, dilatant mon anus bien plus qu'il ne l'a fait en entrant, me jetant dans un orgasme sec qui déclenche un râle rauque et long et des ondes de spasmes qui me font trembler de la tête au pieds. A peine sorti, poing fermé, Youcef me pénètre à nouveau et ressort presque aussitôt, portant son autre main sur ma poitrine pour calmer mes tremblements. Plusieurs fois, plus vite, il m'enculera de son poing fermé au rythme de mes hocquets de plaisir-douleur et de mes appels à me remplir toujours, encore. Ne pas le sentir en moi est une privation insupportable.
La main chaleureuse, amicale de Branco, aussi, c'est posée sur ma poitrine et reprenant conscience, c'est l'affection transmise par le contact de leurs mains que je ressens, et le souffle de leurs respirations haletantes au comble de l'excitation d'avoir vu mon extase. Les yeux fermé je les entends se glisser dans l'autre lit tandis qu'exténué, je reprends mon calme.

Confusément j'entends les baisers passionnés qu'ils échangent et un peu plus tard, peut-être me suis-je assoupi un instant, je reconnais aux gémissements de Youf qu'il est empli de Branco.
Pas de bruit de sommier métallique, il doit être enculé avec une grande douceur. Ils contrôlent la lente montée de leurs plaisirs jusqu'à l'apogée du désir où tous deux brutalement s'enflamment dans un accouplement exalté vers un orgasme violent.
Je sais à quel point ils aiment cela. Branco se déchainant pilonnant le cul béant de Youf et celui-ci au dernier gémissement de son enculeur, lâchant enfin son foutre dans un spasme qui étrangle le sexe encore en lui.
J'ai joui aussi, comme le premier soir, à leur écoute.

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