La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 448)

L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré – Suite de l'épisode précédent N°447 -

Monsieur le Marquis d’Evans laisse passer quelques secondes le temps que son esclave-soumise se redresse et se mette en position d’attente droite, les jambes écartées et les mains dans le dos, tout en gardant la tête baissée.

- Ce n’est plus à Ma chienne, encore moins à Ma poule, que je m’adresse maintenant, mais à la soumise-associée. J’exige que tu m’écoutes avec attention et le sérieux professionnel que je te connais depuis le début, nonobstant les réflexions éclairées que j’ai dû te faire sur ta prestation de ce matin qui n’a pas été particulièrement au top de ce que j’attendais de toi devant l’ensemble de mes sous-directeurs. Ceci dit, avant de te faire part de la punition que je vais t’imposer, j’ai plusieurs choses à te dire au sujet de la suite de la journée et en particulier du déjeuner d’affaires auquel tu vas participer en tant que Mon associée cette fois et en présence de deux personnes avec lesquelles je suis ce jour en pourparlers pour leur acheter un ensemble immobilier, mais également un grand terrain attenant qui m’intéresse. Il s’agit d’un businessman et d’une businesswoman d’une trentaine d’années tous les deux, qui sont frères et sœurs de sang mais qui ne s’entendent pas du tout, détenant ce bien en indivision des suites d’une succession en cours. Je devrais même dire qu’ils se détestent, même s’ils ont la décence de ne pas le laisser paraître devant moi, car ils sont intelligents et je dirais même aguerris en affaires tous les deux, mais justement, je dois profiter de leur rivalité pour la faire se retourner l’un contre l’autre.

Thaïs MDE écoute attentivement Monsieur le Marquis d’Evans qui s’est assis dans un grand fauteuil en cuir avec accoudoir. Seule sa position D/s et sa nudité lui rappellent qu’elle reste avant tout l’esclave-soumise du Maître Vénéré, mais elle se sent placée malgré tout plus dans un contexte professionnel et dans une situation qui si elle ne la met pas d’égal à égal est tout du moins plus proche de celle de supérieur hiérarchique à collaborateur professionnel, ce qui lui fait également penser que Le Maître ne l’a pas fait venir ce matin dans Ses bureaux sans raison précise mais bien pour lui confier une nouvelle mission dans le cadre de leur association professionnelle, ce qui n’est pas pour lui déplaire d’avoir l’occasion de pouvoir également le servir de cette manière là.

Le Président Directeur Général parle comme s’il avait en face de lui n’importe lequel de Ses sous-directeurs à qui il ferait part de la manière dont il a envisagé les choses avec tactique et savoir-faire affairiste. Le Maître D/s a laissé la place à l’Homme d’Affaires qui ne veut absolument pas rater ses négociations et ne pas emporter le soir même l’acquisition projetée. C’est un défi qui stimule comme à chaque fois les neurones habiles du PDG, qui bénéficie d’une grande connaissance de la nature humaine, que ce soit dans les relations D/s ou dans des rapports plus basiquement humains et/ou professionnels, et qui cerne très vite les personnalités qu’Il a en face et la manière dont il doit agir pour arriver à ses fins avec subtilité et détermination. Le Marquis d’Evans poursuit son exposé à Son associée qui essaye de mémoriser chaque pensée et même chaque mot du Maître de peur d’en oublier la teneur et risquer de ne pas faire ce qu’IL exigera d’elle dans les meilleures conditions.

- L’homme me semble le plus faible psychologiquement, machiste en apparence pour masquer ses craintes bien plus que dominant réellement mais du genre de celui qui veut toujours paraître et avoir le beau rôle. J’ai mon avis sur celle qui va lui convenir et pouvoir lui vider les couilles, ce qui lui permettra de signer plus allégé en songeant qu’il a remporté et emporté dans son lit ma plus belle soumise, en ayant les bourses plates, mais un « bon » chèque en contrepartie de son terrain que je n’ai pas l’intention de surpayer pour autant, car il doit se sentir déjà bien heureux que je le débarrasse de ce boulet qu’il détient en indivision.

Le Marquis d’Evans marque un temps de pause comme s’il voulait peser le pour et le contre de ses pensées et de ses choix. Il att le bras de sa soumise pour la forcer à s’approcher un peu plus près de Lui.

- Ecoute-moi bien et regarde-moi maintenant. A partir du moment où je te l’indiquerais, tu vas redevenir « Isabelle ».
N’aie aucune crainte, tu restes au fond de toi ma soumise Thaïs MDE, mais je pense que mes deux interlocuteurs ignorent tout du BDSM et de mes activités de Dominant. Je me dois donc de ne pas les confronter trop tôt à une situation que l’un ou l’autre ne pourrait pas gérer, ce qui risquerait de mettre prématurément fin à nos négociations, et pour autant, j’ai décidé de les laisser venir en Mon Noble Château dès ce soir, il est donc impératif que je fasse évoluer la situation rapidement pour les préparer à ce qui les attendra lorsqu’ils pénétreront dans Mon Domaine, avec tout ce qui s’y trouve et en particulier le cheptel d’esclaves à Mon service.

Thaïs MDE boit les paroles du Maître comme du petit lait. Elle est admirative depuis le début de leur rencontre de Son savoir-faire de Maître D/s mais aussi de Ses compétences professionnelles, de Ses valeurs humaines, de Ses qualités d’Homme et de Dominant, et de tant d’autres choses en sus, comme le fait qu’IL a daigné lever les yeux sur l’insignifiante personne qu’IL avait croisé sur Sa route et s’intéresser à son devenir personnel et professionnel qu’IL a pris en mains en l’acceptant comme esclave-soumise MDE. Le Président Directeur Général très concentré sur la mise au point de sa stratégie de négociation continue ses explications.

- La femme d’affaires stricte et au fort caractère a besoin de trouver du répondant. Je la ménage depuis son arrivée ce matin, car elle est bien plus intelligente qu’elle ne le laisse paraître, et elle ne lâchera l’affaire que si elle a le sentiment elle aussi d’y être gagnante. Comme je n’entends pas être perdant de mon côté, il est impératif que ce soit dans sa tête vis-à-vis de son co-indivisaire qu’elle se sente valorisée, et cela j’en fais mon affaire personnelle. Dans tous les cas, j’ai pensé à toi pour l’amadouer avant ce soir. Je reste persuadée qu’elle affiche un côté dominant, rigide et masculin pour se donner de la puissance et de la prestance, mais que derrière son masque d’apparence professionnelle, elle refoule sexuellement sa nature féminine, émotive et très sentimentale.
Je crois ne pas me tromper en affirmant son attirance cachée et larvée pour les sexualités plus hors-normes auxquelles elle se refuse par une éducation trop formatée. Ce sera donc un enjeu pour toi de lui faire découvrir délicatement les plaisirs de la soumission D/s car je pense qu’elle ferait une bonne soumise à initier si on ne la brusque pas. J’ai un de mes amis intimes, Maître Dominant, de sa région d’origine qui se retrouve sans soumise actuellement et à qui je me ferai un grand plaisir de la lui présenter, car elle pourrait bien lui convenir du peu que j’ai pu l’analyser. Je te donnerai toutes les consignes en temps voulu pour ce qui t’incombera tout au long du repas. Tu m’as bien compris ?

- Oui, Maître Vénéré.
- J’aurai dû dire, plus précisément, tu m’as bien compris « Isabelle ».

Sentant toute la différence dans la phrase reprise par le Marquis d’Evans, la soumise répond à nouveau sans hésitation, comme déjà impliquée dans le rôle qu’elle va devoir jouer pour répondre à l’attente du Maître Vénéré.

- Oui, j’ai bien compris, Monsieur Le Président Directeur Général, et j’attends toutes Vos consignes pour le déjeuner et le reste de la journée.
- Tu pourras avant le déjeuner passer par la salle de bains. Emeline MDE t’accompagnera, elle a reçu mes consignes. Tu pourras te laver entièrement, te vêtir comme il me plait, te coiffer et te maquiller, enfin devenir « Isabelle », Mon associée, qui est conviée à ce déjeuner d’affaires en petit comité restreint. Afin que tu ne sois pas perdue pendant notre discussion à laquelle je te demande de participer activement, un dossier succinct de quelques pages t’attend qui te présentera la négociation en cours et les deux interlocuteurs plus en détail que je ne l’ai fait. Attention !!! Pas le moindre loupé pendant tout le déjeuner, pas de « Maître Vénéré », mais bien entendu tu conserves le vouvoiement respectueux qui te sied tout à fait.

Le Marquis d’Evans se lève de son fauteuil et se remet à nouveau droit, planté devant Son esclave-soumise Thaïs MDE qui comprend que l’attitude du Maître a changé et qu’IL va passer à autre chose.
D’une voix ferme et grave, qui glace aussi sec Thaïs MDE, le Châtelain ajoute :

- N’as-tu pas quelque chose à me dire ? Disons quelque chose que tu aurais besoin de venir implorer à Mes pieds !

De manière presque instinctive, l’esclave-soumise s’agenouille et baisse la tête respectueusement. Elle joint les mains à plat et les lève au dessus de la tête, dans une vraie attitude de supplication conforme à ce qu’elle s’apprête à faire.

- Maître Vénéré, permettez à Votre esclave-soumise Thaïs MDE de venir Vous implorer.
- Oui, je daigne t’écouter, Ma chienne.
- J’ai à venir Vous implorer de bien vouloir consentir à me punir pour les deux fautes que Vous avez relevées : la première, pour avoir osé paraître en Votre présence et celle de Vos collaborateurs en étant souillée avec du sperme séché dans le cul ; la deuxième, pour n’avoir pas su répondre correctement à de nombreuses reprises aux questions qui m’ont été posées, ce qui Vous a courroucé d’entendre le gong retentir et aussi profondément déçu de voir que je n’étais pas à la hauteur des espérances et compétences professionnelles que Vous aviez imaginées.

Le Dominant se tait, marquant volontairement un long silence qui pèse lourd sur les épaules de la soumise, e de réfléchir à cet instant même à ses fautes.

- Es-tu bien certaine de n’avoir rien oublié ?
- Maître Vénéré, j’ajouterai bien quelque chose si Vous me le permettez.
- Oui, je daigne t’écouter encore, Ma chienne, même si j’aurai préféré ne pas avoir à te reposer la question et que tu me dises tout d’un unique premier jet.
- Ce n’est pas quelque chose que Vous m’avez reproché précisément à cet instant, bien que je pense qu’il est peu probable que l’information ne soit pas encore remontée jusqu’à Vos oreilles. C’est au sujet de la femme humide que je reste. Ce matin pendant le trajet dans Votre voiture de luxe, ma chatte a coulé alors que Votre chauffeur m’avait bien mise en garde de ne pas tacher le siège de cette voiture de fonction qui devait servir à transporter Vos deux invités jusqu’au Château. Je suis profondément désolée de ne pas avoir su respecter la consigne qui m’était enjointe par celui qui est à Votre service, donc d’une certaine manière de Vous avoir désobéi. Je crois bien aussi que question tâches et auréoles, il y en a une grosse sur Votre moquette dans ce bureau même, tout autour de l’œuf vibrant qui est sorti bien plus qu’humide si j’ai bien ressenti ce qui coulait de ma chatte.

Le Marquis d’Evans marque à nouveau un long silence, poussant quelques soupirs d’exaspération, qui trouble l’esclave-soumise MDE qui ne sait pas ce qu’elle aurait dû ajouter à ses aveux.

- Es-tu bien certaine de n’avoir rien oublié, cette fois ?
- Maître Vénéré, je n’ai rien dissimulé qui soit présent dans ma mémoire et dans mon esprit à cet instant. Mais, il y a peut-être d’autres fautes involontaires que j’ai commises et dont je n’ai pas vraiment conscience. Si tel est le cas, je Vous serais gré de bien vouloir me les faire connaître pour que je puisse m’amender, recevoir la punition qui s’impose afin de ne pas recommencer et essayer d’obtenir Votre pardon.
- Non, rien de plus que je sache, mais je voulais m’assurer que tu ne m’avais rien caché de plus de tes erreurs et tes manquements depuis ton arrivée dans ces bureaux. Je vais procéder par ordre de gravité à mes yeux. Pour la tâche qui est sur la moquette, difficile de faire autrement puisqu’il te fallait forcer pour pondre ton œuf. A ce que je vois, tu lubrifies toujours énormément, et ce n’est pas pour me déplaire de te savoir chienne en chaleur du moment que ton plaisir reste sous mon contrôle absolu. Pour la peine, il te faudra néanmoins réparer les dégâts, car il n’est pas question que la moquette de Mes bureaux reste tâchée ou simplement auréolée. Ma soumise Emeline MDE te donnera brosse et produits avant de t’amener à la salle de bains et tu pourras tout nettoyer, Ma chienne-femelle en chaleur qui bave du bas même quand elle n’ouvre pas le robinet de sa fontaine.
- Merci, Maître Vénéré, de me permettre de réparer mes dégâts et de ne pas m’imposer plus que de devoir nettoyer ma tâche de femelle humide qui coule toujours et encore.

Le Marquis d’Evans tend la main droite en direction de Son esclave-soumise qui s’empresse de déposer délicatement du bout des lèvres un humble baiser en signe de remerciements.

- Pour la tâche que tu as osé laisser sur la banquette de l’une de Mes voitures de luxe. Je suis informé depuis ton arrivée de ce qui s’est passé, mais j’attendais que ce soit toi qui viennes m’en parler spontanément, ce que tu pouvais faire dès la première fois où je t’ai donné la parole. Il n’est pas besoin que je t’ai reproché quelque chose pour que tu saches que tu mérites une punition et que tu viennes à mes pieds m’implorer lorsque je t’en donne l’occasion. Quoiqu’il en soit, tu recevras le châtiment qui t’es dû, châtiment qui sera doublé puisque tu ne m’as pas avoué ta faute spontanément, mais il te sera donné seulement ce soir, après ton retour au Château et en présence de mes deux invités.
- Merci, Maître Vénéré, de bien vouloir daigner me punir et me faire comprendre combien j’ai manqué à mes devoirs d’esclave-soumise en ne parlant dans un premier temps que des deux fautes que Vous aviez relevé, même s’il n’était pas dans mon intention de Vous cacher ce qui s’était passé dans la voiture, je peux Vous l’assurer.
- Je ne veux rien savoir du pourquoi et du comment. Je n’ai pas de temps à perdre à t’écouter palabrer … Tu ne m’en as parlé avant que je sois dans l’obligation de t’interroger en devant te relancer et c’est tout ce qui compte à Mes yeux. Et puis, tu aurais intérêt à ne pas chercher à contredire Le Maître lorsqu’il te fait une remontrance justifiée, car une telle attitude ne peut en aucun cas te dédouaner de ce qui t’es reproché, la faute est là, même si tu n’en avais pas eu l’intention.

L’esclave-soumise prend garde cette fois de ne pas ouvrir la bouche et elle pense que le Maître Vénéré cherche sûrement à montrer sa désapprobation en ne tendant pas le bras comme la fois précédente pour que Thaïs MDE puisse déposer un baiser sur sa main. Elle s’incline donc respectueusement et humblement et dépose deux baisers sur les chaussures de cuir du Marquis d’Evans, n’osant pas ajouter la parole à son geste de remerciements et d’acceptation totale sur ce qui lui sera imposée le soir même. Le Châtelain reprend la parole d’une voix toujours ferme et froide.

- Pour ta présence à la réunion souillée, je fais pour une fois faire preuve de magnanimité. Je suis un Maître D/s qui sait être juste. Je n’hésite pas à doubler ta punition lorsque cela est nécessaire pour bien te faire comprendre combien il est impératif pour une esclave-soumise d’avouer spontanément ses fautes même si le Dominant ne les a pas aperçues ou volontairement pas relevées pour tester l’honnêteté de sa soumise. La séance avec le gant de crin avec lequel tu as été nettoyé tiendra lieu de pénitence, et ceci d’autant plus que je pense que tout cela s’est fait sans que tu puisses vraiment t’y opposer. Je pense que mon sous-directeur administratif et juridique ne t’a pas laissé l’opportunité de te laver avant la réunion de travail, n’en ayant pas reçu la consigne, car nul ne pouvait prévoir que tu serais enculée et souillée tandis que tu devais attendre sagement qu’on vienne te chercher.

- Merci, Maître Vénéré, de Votre très très grande magnanimité et de la sagesse de Vos décisions et de Vos punitions.

A nouveau, Thaïs MDE s’incline et dépose deux baisers respectueux sur les pieds du Marquis d’Evans.

- Et maintenant, passons aux choses sérieuses …. Sais-tu combien de coups de gong sont venus perturber mes oreilles ? Ne te trompe pas dans le nombre, car c’est de toi et de ta réponse que va dépendre la dureté et la longueur de la punition qui te sera imposée. Je vais te laisser réfléchir quelques secondes …..

(A suivre…)

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