La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 455)

La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans – Suite de l'épisode précédent N°454 -

En disant cela, Le Marquis d’Evans tire sur la laisse de Sa soumise Holly MDE pour l’obliger à s’approcher encore plus près. Elle avance tout en restant à quatre pattes comprenant que le Maître attend d’elle qu’elle vienne plus près, juste à ses pieds. Comme elle ne se prosterne pas assez vite, il lève son pied qu’il pose sur la tête de la chienne pour la forcer à se courber jusqu’à ce que sa tête touche le sol et il vient par la suite glisser Sa chaussure sous le menton de l’esclave qui se met aussi sec à lécher le cuir verni tandis que le Marquis d’Evans continue de converser.

- D’ailleurs, Je n’aperçois pas l’esclave, mâle ou femelle, que vous avez tiré(e) au sort en début de soirée. Ce dernier vous aurait-il causé quelques désagréments que vous ayez été contraint de vous en débarrasser pour mauvaise conduite, ce que bien évidemment Je ne pourrais pas tolérer sans une sévère réprimande de celui ou celle qui aurait failli à son devoir de vous satisfaire en tous points pendant toute la soirée.
- Monsieur le Marquis d’Evans, non rien de tel, soyez en certain. Vous venez vous-même de reconnaître que le dressage de vos esclaves est contraignant et qu’il produit des résultats excellents pour une obéissance sans faille. J’ai effectivement tiré une boule dorée et récupéré l’esclave N°34MDE qui m’a donné bien du plaisir pendant tout le début de la soirée, tandis que je faisais attendre mon élève punie sans la toucher, car sa frustration augmentée d’une pointe de jalousie comme elle se trouvait mise sur le banc de touche ne pouvait que renforcer l’impact de sa pénitence et de son abstinence imposée. Votre chienne-femelle N°34MDE ne doit pas être très loin. Comme je voulais m’occuper tout à mon aise de punir mon L-ève, je l’ai prêté à notre ami commun Mast-er-os qui était à la recherche de trous de femelles et de quelques langues supplémentaires de chienne pour une copulation orgiaque dont il aime à être l’instigateur lorsque les corps se mêlent et se fondent sans dessus dessous pour n’être plus qu’un amas de chair en transe à la recherche de plaisirs sensuels jouissifs culminants.

Je suppose donc que ce dernier doit se trouver au centre du monticule de bras, de jambes et de tête que j’aperçois à ma droite sur le large matelas posé à même le sol, et que Votre esclave N°34MDE doit aussi se trouver comme faisant partie du lot, utilisée à bon escient pour le plaisir d’un ou plusieurs Dominants.

Le Marquis d’Evans se retourne pour constater effectivement un amas de corps humains, parmi lesquels il est bien difficile de loin de distinguer qui est qui.

- Vous me rassurez, Cher XMaster XL. Je n’aurai pas tolérer une seule seconde que mon esclave ait pu manquer à ses obligations. Mais si sa présence vous manque tant soit peu, je peux vous en faire attribuer un ou une autre sur le champ pour le restant de la soirée, car je ne saurai pas plus priver ce cher Mast-er-os , membré et baiseur comme je le connais, d’un seul de ses jouets, sachant combien il apprécie les orifices et les langues des chiennes-femelles pour le plaisir qu’il en retire.
- Monsieur le Marquis d’Evans, je vous remercie de Votre sollicitation. Mais pour l’heure, je tiens personnellement à m’occuper de mon élève. Il est temps d’ailleurs que je lui retire les cordages, car je pense qu’elle doit avoir les bras suffisamment endoloris pour avoir compris ce que je voulais qu’elle ressente au plus profond de son corps et de son esprit. Me permettez-vous de m’affairer auprès de mon L-ève pour la libérer sans plus tarder et lui permettre de venir implorer mon pardon à genoux à mes pieds, comme il se doit.
- Faites, cher XMaster XL comme il vous semble bon. Je dois d’ailleurs vous laisser car j’ai encore beaucoup d’invités que je tiens à saluer personnellement. Je vous souhaite une très bonne fin de nuitée et j’espère que votre soumise ne vous donnera plus de « fil à retordre » à l’avenir, ayant emmagasiné dans sa tête et dans son corps les conséquences de ses gestes belliqueux.
- C’est moi, Monsieur le Marquis d’Evans, qui Vous remercie encore chaleureusement de cette merveilleuse soirée.
Je vous souhaite en tout premier lieu une bonne fin de nuitée anniversaire et également 365 jours de parfaite Dominance, entouré de Votre sublime cheptel qui Vous est si fidèlement dévoué, ce qui est tout à Votre honneur de Maître de grand renom.

Le Marquis d’Evans donne un petit coup de pied léger sur le menton de Sa soumise Holly MDE pour lui faire comprendre qu’elle doit interrompre sa partie de léchage. Il se retourne se dirigeant vers le groupe en train de copuler joyeusement, duquel s’échappent des soupirs, des gémissements, et des râles de plaisirs dont il serait bien difficile de pouvoir en identifier l’auteur, tant les corps se sont mélangés dans des pénétrations multiples et plurielles, sans parler des mains baladeuses caressantes qui s’attardent sur un téton pour le faire rouler entre deux doigts, ou plus cinglantes venant s’abattre sur une croupe affriolante disponible. Les râles bestiaux des mâles viennent donner la réplique aux gémissements plus caractéristiques des femelles prêtes à jouir. Le Châtelain regarde avec délices ces ébats orgiaques mais il décide que le moment est mal choisi pour avoir dans l’idée de pouvoir engager à court terme la conversation avec le moindre de ses trois amis Dominants qu’il a fini par distinguer au milieu de la masse de corps dénudés de soumises affairées, les voyant tous les trois bien trop agréablement occupés à jouer de la queue autant que des mains ou de la bouche sur un nombre de femelles qu’il a encore du mal à dénombrer.

Le Châtelain fait donc demi-tour, sans se soucier une seconde de la chienne qu’il tire en laisse qui s’écarte au dernier moment en toute hâte pour se tourner à son tour et reprendre sa marche à quatre pattes dans les pas du Maître Vénéré qui poursuit en direction de la salle à manger, attiré par le bruit de la musique orientale qu’il entend. Le Marquis d’Evans est un peu étonné de ce changement d’ambiance musicale car l’orchestre jusqu’à présent était plutôt occupé à jouer, tantôt des musiques de danse de salon pour les rares couples qui voulaient venir sur la piste partager quelques pas de tangos lascivement ou de slows délicieusement enlacés, tantôt en l’absence de danseurs, des musiques douces plus classiques en fond sonore qui venait se fondre dans une douce mélodie avec les bruits de la pièce voisine transformée en donjon de circonstance d’où émanait en début de soirée surtout les claquements plus cinglants des accessoires D/s qui petit à petit avaient fini par laisser la place à de plus en plus de râles jouissifs et autres soupirs d’extase.


Pressant le pas pour voir ce qu’il en est de cette mélodie envoutante qui fleure sans nul doute l’orient et ses parfums enivrants, le Maître des Lieux découvrent plusieurs de ses invités qui se sont regroupés autour de la piste de danse, les uns debout, les autres alanguis dans des fauteuils déjà fatigués de la nuit qui s’est avancée, ayant très souvent leur soumis ou soumises à leurs pieds ou encore affairés à sucer, à lécher des queues de Dominant ou des chattes de Domina qui tiennent à profiter jusqu’à la lie de la nuitée orgiaque tout en se repaissant du spectacle offert par Sharzad, la soumise de Amir Shariar.

L’esclave-soumise Sharzad ainsi dénommée par le Dominant auquel elle appartient corps et âme n’a rien dans les gênes de la Shéhérazade orientale dont elle tire pourtant son nom. Ses origines auvergnates l’aurait plutôt destinée à danser la quadrette ou la bourrée portant aux pieds les sabots de bois qui font partie du costume folklorique de son pays d’origine, bien moins sexy avec de longues jupes noires de toile épaisse qui descendaient jusqu’au sol. Mais, depuis sa tendre enfance, elle a suivi des cours, de danse classique dans un premier temps, puis de plus en plus de danse moderne en grandissant. Elle y a appris l’art de mettre en valeur son corps gracieux et élancé, et de savoir bouger et onduler avec souplesse et élégance, mais tout autant la connaissance de la musique et des tempos qui marquent les rythmes et les pas. Son goût pour les musiques et les danses orientales s’est vite transformé en une passion fulgurante qu’elle a développée avec suavité et sensualité, sachant mettre à profit tous les avantages de ce qui reste fascinant dans l’orientalisme tel que nous l’avions imaginé en occident dès le XIX° siècle, et même bien avant avec les turqueries très prisées du temps du siècle des lumières, un imaginaire collectif fantasmé qui a été ren dès le début par la littérature et les peintures pas toujours réalistes mais qui nous apportaient ce vent d’exotisme coloré (bien loin de la réalité actuelle de ces pays, nettement moins attirants dans leur intolérance manifeste surtout vis-à-vis des femmes et du monde extérieur).


C’est aussi son attrait pour la vie dans les harems qui la faisait fantasmer lorsqu’elle lisait les récits des mille et une nuits, ce conte millénaire qui avait marqué son adolescence de tant de rêves fabuleux idéalisés, ou lorsqu’elle regardait des heures durant des images de ces très belles odalisques lascives, superbes esclaves presque dénudées ou couvertes de simples voiles transparents, qui semblaient dans l’iconographie passer leur temps à attendre allongée en se prélassant sur des tas de coussins moelleux, sans avoir rien de plus à faire que d’être toujours à la disposition du sultan ou du cheik à qui elles appartenaient. La jeune fille, devenue femme, s’imaginait souvent dans ses songes éveillés qu’elle aurait bien aimé être cette Shéhérazade (Sharzad en persan) qui avait su envoûter le Sultan par sa beauté, son intelligence, et aussi sa finesse d’esprit d’avoir su trouver le moyen d’échapper à la fin fatale que ce dernier réservait à toutes ces vierges qu’il déflorait nuit après nuit, les faisant dès le lendemain, restant intimement persuadé de l’infidélité des femmes, ce qu’il ne pouvait tolérer au risque entre autres de les voir engendrer un héritier qui ne serait pas de sa lignée. De là, il lui était venu un attrait qu’elle ressentait au plus profond de son âme pour la soumission D/s, sans y avoir mis ce terme qui ne faisait pas partie de son vocabulaire, un besoin d’appartenance presque inhérent à sa nature féminine, mais qu’elle ne pouvait pas imaginer comme étant transposable dans sa réalité du XXI° siècle de femme autonome et active. En tout cas, il en était ainsi avant qu’elle ne tombe par hasard sur le net sur des sites qui parlaient de BDSM, un terme qu’elle découvrait avec tout ce qu’il recouvrait. Certes, tout ce qu’elle lisait ne l’attirait pas car elle n’était pas du tout portée sur le sadomasochisme et sur les pratiques cinglantes ou contraignantes qui habituellement accompagnent les relations D/s, mais curieuse de nature, elle avait poursuivi ses recherches avant de se décider un beau jour à s’inscrire sur un forum sous le pseudo caractéristique de Sharzad, en se disant que peut-être, si le destin le voulait bien, elle trouverait là, au détour d’une connexion, l’âme sœur qui pourrait partager sa vie autant que ses fantasmes, celui qu’elle pourrait aimer autant que servir de toute son âme avec respect et fidélité, mais aussi désir et sensualité.

Son avatar qui n’était autre que le célèbre tableau de la « Grande Odalisque » d’Ingres et son pseudo de Sharzad qui porte en lui tout l’attrait de ces femmes envoutantes, danseuses du ventre dénudées qui savent onduler du bassin et des seins pour faire rayonner leurs courbes féminines, avait attiré bien vite des mâles, brutes souvent mal dégrossies, en quête d’un peu d’exotisme dans leur désir de sexe. Mais aucun n’avait vraiment retenu son attention, car très rapidement ils se révélaient comme de bien petits pseudo-maîtres voulant juste faire acte de possession en voulant mettre en œuvre leurs fantasmes de pouvoirs de ceux qui aiment jouer de la cravache à pourfendre pour se donner de la contenance car ils n’ont aucun pouvoir naturel de Domination. Mais un jour, courtoisement et sans la moindre violence verbale, mais une assurance certaine dans le discours et dans la Maîtrise affirmée, elle avait chatté avec un inconnu qui très vite lui avait inspiré une totale confiance, elle qui pourtant était de nature prudente avant de se libérer. Leurs conversations avaient vite été plus régulières, puis quotidiennes et elle s’était dévoilée de plus en plus intimement racontant sa vie, ses passions, ses désirs, ses fantasmes, et son attrait pour certains aspects de ce monde D/s, se sentant écoutée et comprise.

Leur relation prenait corps petit à petit, virtuellement dans un premier temps avant de devenir plus réelle. Le Maître, car il pouvait déjà bien se qualifier ainsi, la laissa venir à lui petit à petit, doucement mais assurément, finissant par prendre goût de son côté à tout ce qu’elle lui racontait, même s’il était conscient de se laisser quelque peu envoûter par son charme indéniable, sans toutefois se laisser manipuler au-delà de ce qu’il désirait concéder de sa Dominance et de sa Guidance. Le Maître encore sans nom autre que son nom civil avait décidé de conserver le nom de Sharzad pour celle qui était devenu sa soumise. Par analogie, le jour où elle avait demandé de sa propre initiative à pouvoir l’appeler Maître et non plus Monsieur, il avait décidé de s’attribuer plutôt le qualificatif D/s de Amir Shariar (Amir voulant dire « celui qui donne des ordres » et Shariar n’étant autre que la transposition du roi de Perse, Shahryar, celui-là même qui ayant fait exécuter son épouse légitime pour cause d’adultère, était à l’origine du conte des Mille et une nuits, ces histoires captivantes sans fin que la belle Shéhérazade écrivait dans la journée et venait lui conter chaque nuit dans la couche royale). Sharzad avait été ravie de ce choix au delà du possible, car c’était la réalisation la plus concrète de ses rêves, de ses désirs, de ses fantasmes. Elle lui vouait une passion, une admiration et une soumission sans bornes, qui était bien de la D/s même s’ils n’avaient entre eux pas besoin de tous les accessoires modernes de contrainte (menottes ou chaines) pour profiter ensemble de leurs jeux de rôle orientalisés, où elle tenait toujours la place de l’esclave favorite du Harem (d’autant plus favorite qu’elle était la seule et qu’elle savait qu’il en serait toujours ainsi de la part de celui qui l’avait prise en mains), mais où il s’octroyait la place incontestée de l’Amir Shariar, unique propriétaire de son esclave-soumise Sharzad prête à tout pour le bon plaisir de son Seigneur et Maître incontesté.

En s’approchant plus près, le Marquis d’Evans reconnaît bien vite sur la piste de danse la belle Sharzad qui ondule au son de la musique et tous les regards envoutés qui la regardent se déhancher jouant de ces voiles tandis que les queues des mâles qui ne peuvent rester de marbre se tendent malgré l’heure tardive et les jouissances antérieures qui ont déjà vidé bien des couilles. Il s’approche pour aller à la rencontre en tout premier de son cher Ami, Amir Shariar, qui est venu déguisé en tenue de soirée à l’oriental, et qui regarde avec plaisir et une très grande fierté sa belle esclave qui danse et attire pour l’instant tous les regards, puisque personne n’a remarqué l’arrivée du Noble Maître des Lieux.

(A suivre ….)

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