La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 465)

L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré – Suite de l'épisode précédent N°464 -

La soumise rougit aussi sec en baissant la tête attristée des propos du Maître Vénéré qu’elle prend comme un reproche culpabilisant dans le contexte de ce qui devait être un châtiment corporel, donc bel et bien seulement une leçon punitive qui était là pour lui faire prendre conscience de ses manquements et non lui procurer un quelconque stimulus sensoriel plus jouissif. Elle se sent honteuse d’être dans cet état d’excitation humide qu’elle ne peut cacher, tout autant qu’elle reste malgré tout craintive au fond d’elle, même si elle est aussi désireuse de pouvoir recevoir de la main du Maître en personne ses tous premiers coups de fouet de sa vie d’esclave D/s librement asservie. Tout ce chaos qui fuse dans sa tête fait beaucoup d’émotions contradictoires et/ou complémentaires qui font couler ses premières larmes alors même que la fustigation n’a pas encore commencé, dont personne, même pas elle, ne pourrait dire si ce sont des larmes de douleur ou des larmes de joie, mais bien le signe d’une intense agitation cérébrale émouvante. Le Marquis d’Evans fait claquer violemment le premier coup en l’air pour donner le signal de départ. Le suivant beaucoup plus mesuré vient s’abattre sur le dos de Thaïs MDE qui ne peut s’empêcher de pousser un cri qui est bien moins dû à la douleur de l’impact resté modéré qu’au fait qu’elle relâche l’appréhension qu’elle retenait au fond de sa poitrine depuis de longues minutes.

- Uuuunnnn, …. Meeeerrrrr …. Mer ci Maî tre Vé né ré (d’une voix très tremblante et saccadée)

Le deuxième coup plus sec vient à nouveau zébrer le dos de l’esclave qui a du mal cette fois à reprendre sa respiration et à annoncer sans ânonner :

- Deux,…. Merci Maître Vénéré (faiblement entre larmes et soupirs)

Le Marquis d’Evans regarde avec attention sa soumise qui s’agrippe à l’anneau de métal, contractant ses mains et ses doigts.

Le corps frissonnant de ne pas pouvoir anticiper le coup, ne sachant ni quand, ni où il va tomber. IL vise à nouveau le dos, puis les cuisses à trois reprises voulant marquer le corps de son esclave à de multiples endroits.

- …. Six …. Merci Maître Vénéré (avec des larmes dans les yeux mais déjà plus de vigueur dans la voix)

Thaïs MDE voulait depuis longtemps savoir et connaître le ressenti de l’impact. Elle a encore du mal à imaginer qu’elle pourrait trouver cela très plaisant, capable de la faire vibrer dans des plaisirs masochistes intenses avec la libération des endorphines, qui se trouvent être les mêmes que celles de la montée du plaisir sexuel. D’un autre côté, elle éprouve une réelle force qui se développe en elle avec puissance et une fierté de savoir qu’elle est capable de résister sans bouger malgré la douleur éprouvée. Ses craintes ont disparu pour laisser la place à plus d’assurance sur le bien-fondé de sa punition méritée, sur son désir renouvelé de sa soumission, sur le réel bonheur éprouvé lorsqu’elle a la chance de pouvoir être aux pieds du Maître Vénéré et à sa totale disposition, sur son désir d’Appartenance qui transcende tout ce qu’elle est et désire être au plus profond de son âme.

- Whoooooooh ! …. (Le souffle encore coupé malgré un long soupir) ……. Sept …. Merci ….. Maître Vénéré.

La soumise n’a pu retenir son cri car le fouet est venu volontairement s’abattre sur ses fesses déjà en feu. La douleur en est d’autant plus cuisante. Mais presque rassurée de savoir que le compte à rebours est bien enclenché, Thaïs MDE s’est reprise à temps pour arriver à remercier le Maître avant que ce dernier ne constate sa défaillance et ne se résigne très courroucé à recommencer à zéro toute la flagellation. Elle veut puiser sa force de supporter dans son désir de satisfaire le Maître et serrant les lèvres à s’en mordre presque jusqu’au sang pour ne plus crier, elle endure avec résignation et malgré tout satisfaction les deux derniers coups donnés volontairement plus forts sur sa croupe qui arbore maintenant des couleurs bariolées aux formes diverses si caractéristiques des instruments D/s cinglants.


- Huit ! Merci Maître Vénéré.

La douleur lui semble prégnante, mais à cet instant le plaisir personnel d’avoir supporté l’épreuve, relativement bien malgré ses cris et ses pleurs, l’emporte sur tout autre sentiment. Elle repense à cette citation de Nietzsche, mais que Goethe faisait également sienne, « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort ».

- Neuf ! Merci Maître Vénéré, Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, Merci, Merci.

C’est donc avec une réelle conviction et une gratitude des plus sincères qu’elle termine avec non seulement la formule exigée de « Merci Maître Vénéré » précédée du chiffre afférent, mais qu’elle embraye aussi sec avec autant de mercis que de coups reçus comptant dans sa tête et se remémorant en simultané chacun des impacts sur son dos, ses cuisses, ses fesses, pas mécontente cependant de savoir qu’il n’y avait eu que neuf coups de fouet sur les 33 du départ et qu’elle avait échappé à bien pire, grâce à la très grande magnanimité du Maître Vénéré qui avait scindé la punition par degré de gravité.

- Ma chienne sanctionnée parce que tu l’avais mérité, mais aussi parce que cela fait partie de ton dressage progressif, il est presque temps que je parte pour Mon rendez-vous, mais je pense que tu as quelque chose à me dire avant Mon départ. Je t’autorise à venir à genoux à mes pieds. Je t’écoute !

Thaïs MDE lâche l’anneau sur lequel ses doigts s’étaient agrippés, presque étonnée de pouvoir le faire toute seule, car elle avait presque eu le sentiment que ses mains avaient été attachées par une entrave invisible, bien plus puissante que n’importe quel cordage lorsque la volonté en est le lien indéfectible. Elle s’empresse de venir s’agenouiller devant le Maître Vénéré ne voulant pas lui faire perdre de temps et risquer de le mettre en retard, ce qu’IL n’apprécie pas le moins du monde en tant que Président Directeur Général qui tient à être ponctuel tout autant que droit et ferme.


- Maître Vénéré, daignez écouter les remerciements et la supplique de Votre esclave-soumise agenouillée à Vos pieds. Je Vous remercie très sincèrement pour le temps que Vous avez consacré à châtier Votre soumise-associée peu performante et à la mémoire défaillante. Je Vous remercie pour le choix de cette punition largement méritée, progressive et adaptée à mes manquements. Je Vous remercie pour les 13 coups de cravache, les 11 coups de canne plus un par ma faute et les 9 coups de fouet. Je Vous remercie également pour ce qu’il me reste à exécuter de ma punition avec les 900 lignes à recopier qui me permettront d’apprendre définitivement les éléments qui m’avaient défaut ce matin. Je Vous remercie encore de tout ce que j’ai compris, appris et ressenti grâce à Vous, Maître Vénéré, qui avait pris en charge mon dressage de chienne-soumise.

L’esclave se courbe et dépose sur les pieds du Maître deux humbles baisers pour clôturer sa liste de remerciements, espérant qu’elle n’a rien oublié dans l’émotion et la culpabilité qui reste la sienne chaque fois qu’elle doit venir implorer le pardon du Maître Vénéré. Elle se prosterne posant son front au sol, entre les deux pieds du Marquis d’Evans qui la toise de son regard Dominant bien que toujours protecteur, ravi de constater la bonne évolution de Sa dominée qu’IL a su faire plier sous son Joug de Maître D/s tout autant que de Président Directeur Général. IL en est presque à admirer son « chef d’œuvre » en observant le dos, les cuisses et les fesses zébrées de sa soumise car cela était aussi conforme à ses projets, puisqu’IL a dans l’intention à la fin du repas d’affaires, ou plus exactement au moment qu’IL jugera opportun pour affirmer son pouvoir et frapper l’esprit de ses deux interlocuteurs, de dévoiler la nature profonde de son associée « Isabelle » et d’exposer nue celle qui n’est en tout premier lieu que Son esclave qui portent dans sa chair les signes visibles de sa condition servile, marques attestées de l’emprise du Dominant mais qui restent superficielles car Le Marquis d’Evans est un Maître D/s et sûrement pas un « bourreau sadique ».
Prosternée, tête au sol, sans se redresser, d’une voix humble, douce et suppliante, qui n’est pas feinte, Thaïs MDE se lance. Un moment toujours éprouvant et culpabilisant pour l’esclave repentante car elle sait combien le Maître Vénéré d’une part n’apprécie pas d’avoir à punir les esclaves du cheptel MDE et d’autre part n’aime pas du tout que l’un ou l’une d’entre eux lui désobéisse ou soit source de déplaisir, ou pire de courroux, alors qu’ils/elles ne devraient être uniquement qu’objet de plaisirs à chaque instant.

- Maître Vénéré, permettez à Votre humble esclave-soumise de venir à Vos pieds implorer Votre Divin Pardon pour Vous avoir offensé, pour n’avoir pas su être à la hauteur de Vos espérances ce matin lors de la réunion professionnelle, pour avoir laissé retentir le gong trop de fois ce qui est venu irriter Vos oreilles par ce bruit assourdissant, pour ne pas avoir su répondre à toutes les interrogations et pour ne pas avoir su garder en mémoire toutes les réponses. J’ai conscience que cela fait beaucoup de raisons de Vous avoir mécontenté et beaucoup de « pour » dans ma supplique, ce qui me rend particulièrement triste. Je ne sais si je mérite toute Votre magnanimité pour tous mes manquements, mais je Vous supplie de regarder avec bienveillance l’esclave repentante prosternée à Vos pieds qui Vous doit tout et qui ne saura jamais Vous exprimer assez fort sa gratitude et sa dévotion, à la hauteur de ce qu’un Grand Maître D/s comme Vous être en droit d’attendre de l’insigne créature servile que je reste, qui ne cherche qu’à le satisfaire en tous points, mais encore si mal parfois.

Le Marquis d’Evans d’une voix ferme et posé lui répond.

- Ma chienne-esclave, et soumise-associée de surcroît, je daigne consentir à t’accorder Mon Pardon. Fais-en sorte de ne pas me décevoir à l’avenir, car je ne me montrerai pas toujours aussi magnanime et je deviendrai de plus en plus exigeant, y compris dans le contexte professionnel, car tu ne dois jamais oublier que tu es là de ton plein gré pour n’avoir comme seul but de satisfaire le moindre de Mes désirs, et également pour servir Mes intérêts et Ma gloire.

- Merci Maître Vénéré, Merci beaucoup, je Vous promets d’essayer de m’améliorer jour après jour.

- Ma chienne, je vais te reprendre, mais tu ne seras pas punie pour ton écart de langage. Tu ne dois pas promettre d’essayer seulement, tu dois promettre de le faire tout simplement. Tu comprends toute la différence, il ne faut pas que tu te contentes d’essayer en gardant à l’esprit la possibilité de faillir, il est impératif que tu te fixes comme objectif d’y arriver. Et pour cela, il est aussi de Mon devoir de t’aider dans ton dressage et dans ta progression dans la soumission, car ceci est le pendant du rôle de Dominant D/s en réponse à ton désir de devenir Mienne.

- Oui, Maître Vénéré, je comprends la subtilité et je Vous remercie. Alors, je Vous promets de devenir de jour en jour une meilleure esclave-soumise capable d’honorer le Maître, de le respecter, de lui obéir sans faille, de le servir et de veiller à le satisfaire en tous points, car c’est l'engagement que j'ai pris officiellement devant tous, mais en tout premier lieu humblement aux pieds du Maître en lui prêtant mon serment d'allégeance et en lui faisant don de ma vie d'esclave-soumise MDE.

Le Marquis d’Evans d’une voix qui s’est radoucie exige que Thaïs MDE se mette debout, ce qu’elle fait sans attendre, tout en gardant la tête humblement baissée. Le Châtelain lui relève le menton pour l’obliger à croiser son regard, et tandis que leurs quatre yeux bleus se croisent avec beaucoup d’affection, de Dominance pour l’Un et de soumission pour l’autre, avec un grand sourire aux coins des lèvres qui fait irradier le visage de la soumise, qui pleure cette fois d’émotion pure et de ravissement, IL lui annonce.

- Ma chienne pardonnée, sache que je suis fier de Ma soumise Thaïs MDE qui a su accepter et endurer sa punition jusqu’au bout. Je suis fier de Mon esclave qui porte avec fierté sur son corps les marques apposées par Le Maître. Je suis fier de la fidélité et de la Dévotion sans faille de Ma chienne qui M’a fait don de sa vie, de son corps, de son âme. Alors, reçois comme un grand honneur les mots du Maître. Tu verras à la fin du repas, tu ressentiras encore plus intensément la fierté d’être ce que tu es et pour qui tu l’es, en particulier lorsque je t’exposerai avec les marques de ta condition servile sur ton corps devant mes deux invités.

Le Marquis d’Evans dépose sur les lèvres de Thaïs MDE un doux baiser, lui faisant également comprendre par ce geste qu’elle ne doit plus parler et qu’il n’y a plus rien à ajouter. La soumise est aux anges à cet instant, elle en a presque oublié tous les moments plus difficiles ou douloureux qu’elle a traversé, car rien ne compte plus pour elle que d’avoir aperçu le visage radieux du Maître Vénéré lui dire combien, nonobstant ses fautes et ses défaillances, IL reste fier d’elle. Elle garde le souvenir sur ses lèvres du précieux contact de Celui à qui elle appartient, qui fait battre son cœur et frémir son corps.

Le Marquis d’Evans sans plus s’occuper de sa chienne qui attend sans bouger l’ordre suivant appuie sur le bouton interne de communication interne qui se trouve sur le central téléphonique de son bureau afin de biper sa secrétaire-soumise. Emeline MDE entre immédiatement, à croire qu’elle attendait derrière la porte le feu vert ayant anticipé les ordres du Maître et Patron qu’elle sert fidèlement et assiste tout au long de la journée de travail pour quelque tâche que ce soit qu’IL exigerait d’elle, que ce soit d’ordre professionnel, personnel, sexuel ou D/s, car elle reste en tout premier lieu une esclave MDE qui ne fait plus partie du cheptel à demeure au Légendaire Château, mais qui a été affectée sur ordre du Marquis d’Evans dans Son entreprise pour continuer de Le servir, ce dont elle reste très fière et reconnaissante, puisqu’elle a la possibilité d’être très souvent physiquement auprès du Maître, même si elle n’en oublie pas pour autant son travail quotidien qu’elle accompli avec minutie et conscience professionnelle, au-delà de sa dévotion totale.

- Veille à n’oublier aucune de mes recommandations, je devrais dire plus précisément aucun de mes ordres. Je te confie Ma chienne Thaïs MDE dont tu dois t’occuper sans tarder pour qu’elle soit prête comme je l’ai exigé avant l’heure du déjeuner. Tu pourras lui passer un peu de crème calmante sur toutes les marques encore très enflammées car elle est restée courageuse dans l’épreuve. Je veux au départ voir apparaître une « Isabelle » très classe et professionnelle dans son apparence autant que dans sa tête.

Emeline MDE s’approche de Thaïs MDE, elle accroche une laisse en cuir à son collier et lui appuie sur l’épaule pour lui faire comprendre qu’elle doit se remettre à quatre pattes pour pouvoir être autorisée à quitter le bureau personnel de Monsieur le Marquis d’Evans qui est déjà reparti devant son grand bureau le temps de feuilleter son dossier de travail avant de s’en aller retrouver ses interlocuteurs.

- Ah, Oui, j’ai oublié de te demander. As-tu des nouvelles du Château ? Walter a-t-il bien fait le nécessaire pour préparer Mon nouveau chien soumis compelled MDE suivant mes exigences.

- Oui, Maître. Tout a été fait comme Vous l’avez exigé. Un chauffeur vient de partir sur l’heure chercher au Château Votre chien-mâle pour le ramener ici. Je vais avoir le plaisir de pouvoir faire la connaissance du petit dernier auquel Vous avez accordé un des cachots du Château. Il sera prêt à l’heure, entièrement à votre disposition dans la pièce attenante à la salle à manger et attendra comme il se doit Votre bon plaisir de le voir paraître à Votre convenance...

(A suivre…..)

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