Affaires Africaines

J'étais patron d'un hedge fund dans le Connecticut quand toute cette histoire a commence.
A 43 ans, on pouvait dire que j'avais plutôt bien réussi pour un immigrant Africain.
J'étais arrivé a 18 ans, et m'étais marie très jeune a une jolie Américaine. Nous avions deux s.
Apres Wharton en Pennsylvanie, comme tous les ambitieux, j'étais parti pour New York, et avait travaille pour plusieurs banques internationales a Manhattan. Je gagnais bien ma vie.
Une bourse universitaire m'avait mis le pied a l'étrier des mon arrivée du Congo, et je n'avais jamais regarde en arrière. Tout au moins jusqu'ici.
Mais...tout le monde a un passe en Amérique.

Le téléphone sonna vers 14 heures, 20 heures de Paris.
" Monsieur Jean-Marc Diallo ? "
" Oui. C'est moi même. "
" Fréderic Alexandre, du cabinet Ranelagh a Paris."
" Oui. Je vous écoute..."
" Bon, c'est un peu complique, mais je vais vous essayer de vous expliquer assez vite..."
" Faites..."
" Monsieur Robert Martin..." commença t-il.
Le nom faillit me donner un infarctus.
" Vous m'entendez ? "
" Oui, je vous écoute."
" Monsieur Robert Martin vient de décéder a Lyon a l'âge de 83 ans. "
Robert Martin avait été un père pour moi, durant ma jeunesse en Afrique.
" Dans la donation partage, sont cites: Marie-France Martin, 68 ans, son épouse. Antoine Martin, 25 ans, son fils.
Sandra Martin, 40 ans, sa fille. Et vous même. J'ai le document en main, et je peux vous dire que ce n'a pas été facile de vous retrouver."

En effet, les hedges funds, et surtout leurs propriétaires sont très discrets, voire paranos pour ce genre de truc.
La gorge sèche, je continuais a écouter l'avocat. " Votre présence est requise, ainsi que celle de tous les intéresses pour la signature. Impossible de procéder par correspondance Monsieur."
" Bien. Je vous suis."
" Ca ne va pas être facile Monsieur Diallo.

Les s ne semblent pas vous connaitre, je leur ai parle, et Madame Martin non plus. Elle semble assez secouée par l'événement me semble-t-il.
Si vous pouviez venir a Paris pour aider la situation nous en serions reconnaissants."
" Je vais faire en sorte, Maitre Alexandre. Je vous contacte des que je suis sur Paris, laissez moi vos coordonnées."

Durant le vol de nuit New York - Paris, je revis toute une partie de ma vie, mon enfance au Congo surtout.
Je me rappelais comment a sept ans, Robert Martin m'avait adopte. Grand amateur de chasse, il avait campe dans notre village lors d'un safari. Il aimait beaucoup ma famille, et s'était quelque part apitoyé sur le sort de toute la tribu. Un vrai blanc. Un bon blanc. Alors, il avait propose a mes parents de m'emmener a la ville, de me donner une éducation a l'Européenne. Ils m'apprendraient le Français.
En échange, contre le loger nourri blanchi, je devrais contribuer aux taches du foyer.
Sa femme n'avait pas du tout apprécie son initiative. Plutôt raciste, elle préférait s'enfermer dans leur somptueuse villa du bord de mer, et s'adonner a d'autres plaisirs. L'arrivée d'un gosse de 7 ans, ne lui facilitait pas la tache.

Au Grand Hôtel a Paris, j'avais réservé une suite, prévoyant visites, négociations, voire thérapie de groupe.
Antoine et Sandra étaient venus en éclaireurs. Lui vingt cinq ans, tout droit sorti d'école de commerce, il était ne en France, juste après le retour d'Afrique des parents. Elle, 40 ans passes, blonde, ressemblant a sa mère comme une goutte d'eau. Elle était née en France aussi, quinze ans avant Antoine.
Mais ils s'entendaient bien. Frère et sœur, ils avaient su soutenir la mère, encore sous le choc.
" Elle nous reconnait tous les deux " entama Antoine, " mais c'est a peu près tout "
" On lui a donne votre nom" poursuivit Sandra, " et ca ne lui a dit rien du tout."
Ca nous embête, parce que vous comprenez.
..pour la signature..."
" Peut-être que si vous lui parlez d'Afrique..." poursuivit poliment Antoine.
J'étais comme un chien dans un jeu de quilles. Il me fallait recoller les morceaux. J'étais leur frère aine, quelque part.
Tout cela était assez gênant. En Amérique personne ne m'avait jamais pose de questions précises sur mon passe.

Autour de la table de conférence, en bas, avec les notaires, Marie-France Martin était restée de marbre.
Elle ne m'avait visiblement pas reconnu. Moi oui. Je revoyais très bien la maitresse de maison, nue, au bord de sa piscine, un quart de siècle plus tot. Sévère mais attirante, elle n'avait pratiquement pas change.
" Bon. Je ne connais pas ce Monsieur. Allons nous en." déclara-t-elle.
" Mais, Maman, fais un effort..." insista Sandra.
" Bien alors laissez nous tous seuls. La séance est ajournée jusqu'a lundi midi." ordonna-t-elle.

Tout le monde plia bagage, a commencer par Antoine et Sandra qui habitaient tous les deux en banlieue.
Puis les notaires, puis les avocats, me laissant un peu scotche dans la pénombre luxueuse du sous sol de l'hôtel avec l'amnésique sexagénaire. Et puis, s'assurant que la porte en noyer était fermée de l'intérieur, elle était venue vers moi.

Elle me dit que c'était comme avant. Qu'elle n'avait rien oublie.
Qu'elle se sentait si seule, et que les papiers n'avaient été qu'un prétexte pour me revoir.
Qu'elle n'était bien qu'en compagnie de son petit page noir qui avait grandi.
Que j'avais si peu change depuis ce soir de mes seize ans, ou elle avait pris en main mon éducation sentimentale.
Elle, suant et suintant de tout son corps de brune, a poil, dans la cuisine de la villa, alors que Robert Martin était de sortie pour un cocktail " entre hommes " a l'ambassade. Comment elle s'était approchée, déesse blanche a la poitrine de lait.
Elle, que j'avais appelée " Maman " comme on dit la bas, toute mon enfance.
Elle avait approche son sein au téton dilate comme pour me nourrir de ma faim d'elle. Elle avait bien senti, toutes ces années de puberté, que je la regardais derrière les bougainvilliers lorsqu'elle bronzait. Elle avait menti a son mari des le premier jour.
Elle avait d'abord aime mon sourire d', et puis, au fil des années, elle avait vu l'homme grandir en moi.

Dans la chaleur torride de la cuisine, j'avais commence a la téter tendrement ce soir la.
Elle avait pris mes mains, les guidant vers ses grasses cuisses mates mais dont le grain était si fin.
Ses grains de beauté aussi. Magiques petits boutons marrons qui préparaient l'entrée de sa chatte visqueuse.
Nous respirions fort, tous les deux, comme deux amants enfin réunis. J'avais enfin atteint l'âge pour.
Mon sexe que je mesurais régulièrement en pleine érection afin de le comparer officiellement avec ceux des autres garçons du lycée Français, avait atteint vingt quatre glorieux centimètres. Ils ne me croyaient pas, elle oui.
Alors, elle l'avait pris dans sa bouche. Juste le gland d'abord, pour en sucer le contour, plus persistant encore, que le reste. Je n'étais plus vierge; J'avais récemment rencontre une autre femme blanche, plus âgée qu'elle, une touriste.
Mais avec Maman Martin, comme on l'appelait dans la rue, c'était ma première fois. Notre première fois.

Les mains plantées sur le carrelage du comptoir, elle s'était penchée en avant sur sa sucette noire.
L'humectant tout le long. Jusqu'a sa base. Le sac sombre et imposant dont elle su aussi prendre soin.
Elle voyait bien perler les premières gouttes d'impatience, tout en haut, mais elle voulut temporiser toute l'ardeur de son adolescent noir. Elle replia ses genoux vers elle, et attira, très lentement, mon visage vers sa vulve rose. " Lèche moi, petit page noir...lèche moi..."
Elle m'avait donne ce nom en l'absence de son mari.

Front contre front, perlant tous les deux de sueur, nous regardions plus bas, ensemble, la tete chercheuse écarlate, qui taquinait la chair gonflée du clitoris.
Et puis elle m'avait embrasse, goulument, non pas comme une mère, mais comme une amante, d'égal a égal, enfin.
J'étais entré en elle, précautionneusement, millimètre par millimètre. Nous avions tout notre temps.
Elle m'accueillit, les yeux dans le vague, braques sur le ventilo éteint. Elle ne voulait plus regarder.
Elle voulait sentir. Vibrer en elle cette épaisseur si douce et si dure a la fois.
Elle râla enfin, blanche a black confirmée, pour la première fois. Mon jus brulant rencontrant le sien, la faisant jouir d'avantage, jusqu'a l'extase abrutissante, saoulant notre plaisir nouveau.

Notre relation dura deux longues années. Mes années de première et de terminale. De seize a dix-huit ans.
Dans toutes les pièces, et plusieurs fois par semaines. Nous trouvions toujours un moment pour nous aimer.

Et la, vingt cinq ans plus tard, sous les abat-jours feutres du salon adjacent, toujours en sous-sol, elle avait commence a déboutonner sa robe noire de veuve. Les collants noirs aussi, montant jusqu'aux cuisses.
Rien d'autre. Elle s'était calée dans un fauteuil moelleux, chatte a l'air, comme elle le faisait autrefois sur la véranda.
Et puis elle l'avait dit: " Il faut qu'on parle, petit page. Il faut que tu comprennes pourquoi je me suis opposée a ce que tu nous suives en France, malgré l'insistance de papa Robert."
Je bandais déjà pour elle. Le flashback m'avait bouleverse. Et puis, cette question, cet abandon soudain, au moment de leur départ d'Afrique. Me laissant seul, a me débrouiller avec l'immigration Américaine après mon bac.

" Antoine..." lâcha-t-elle avec un sourire complice.

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