La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 495)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°486) -

Vanessa arrive chez elle, file dans la salle de bain. Puis en se déshabillant, elle aperçoit les marques sur son corps laissées par Walter, que le grand miroir lui renvoie. Elle repense à cette sanction, elle espère qu’elle n’aura plus jamais à décevoir son Maître, mais elle a bien conscience que beaucoup d’autres épreuves suivront, toutefois elle est certaine de ne plus vouloir reculer, elle veut Lui appartenir et devenir celle qu’Il désire. Sa douche terminée, elle s’assoit à son bureau pour Lui écrire un mail. Les mots peinent à venir, elle cherche comment exprimer ses pensées, avec en tête le conseil de son ami : « être sincère ». Après plus d’une heure elle termine enfin son écrit, elle relit, hésite un instant, puis clique sur envoyer en espérant que ses mots seront à la hauteur des attentes de son Maître. Il se fait tard, le weekend éprouvant physiquement et psychologiquement a eu raison d’elle, elle a besoin de se reposer et décide donc d’aller se coucher… Monsieur Le Marquis d’Evans est à son bureau pour traiter des dossiers d’affaires courantes, il voit l’écran de son ordinateur clignoter pour lui signifier qu’il a reçu du courriel, Il l’ouvre pour découvrir le mail de sa nouvelle recrue.

« Maître, daignez le lire, je viens par ce mail vous faire part de mon ressenti sur ce weekend riche en nouvelles expériences et en émotions. Je souhaite tout d’abord Vous remercier pour m’avoir guidée un peu plus sur cette voie que j’ai voulu découvrir. J’avoue ne pas trop savoir par quoi continuer, ces deux jours ont été très intenses, et il y a eu tellement de sentiments différents qui m’ont submergés. Si je dois commencer par ce que j’ai préféré, je dois parler du moment où Vous m’avez honoré de Votre vit. Je dois avouer que ce moment a été un honneur pour moi, mais je ne saurai décrire ce que j’ai ressenti, je ne pensais pas que ce moment serait si intense. Et je dois avouer que j’ai hâte de sentir à nouveau cette sensation, mais je sais que ce ne sera que lorsque Vous le déciderez, et je patienterai de le mériter.

»

A la lecture de ces premiers mots Le Noble sourit, Il a pris beaucoup de plaisir à la posséder ainsi, mais Il sait que s’Il veut réellement la posséder Il doit la livrer plus qu’Il ne la possède, pour qu’elle prenne conscience que Le recevoir au plus profond de son corps reste un privilège qu’elle devra mériter. Il reprend sa lecture.

« Ensuite, je ne serais pas complètement sincère si je ne Vous parlais pas de ce que j’ai ressentis auprès de Votre ami. J’ai apprécié qu’il n’ pas de la situation pour me posséder et qu’il se restreigne à son rôle d’éducateur, mais quelque chose au fond de moi regrette qu’il ne soit pas allé plus loin. J’ai des sentiments pour lui, je pensais qu’ils n’étaient qu’amicaux, mais je suis e de reconnaitre qu’ils sont beaucoup plus. Maître, je sais que je Vous appartiens, et je Vous assure que je saurai faire taire ces sentiments pour devenir ce que Vous attendez de moi. »

Il ne s’était pas trompé sur les sentiments qu’elle avait pour Son ami, Il doit maintenant l’orienter pour l’encourager dans cette voie, car Il est persuadé qu’elle saura rendre Son ami heureux, et Il souhaite qu’il en soit ainsi.

« Ce qui a été le plus difficile à accepter, c’est d’être humiliée par d’autres que Vous, comme Monsieur Walter, Madame Marie, et surtout Mon Commandant. Je dois avouer qu’il m’est difficile de recevoir des ordres d’autres, encore plus difficile d’être rabaissée comme je l’ai été, je suis parfaitement consciente que je dois assimiler ces choses comme naturelles, et je ferai tout pour l’intégrer rapidement. »

Le Marquis n’est pas étonné de lire ces phrases, il a remarqué l’orgueil qui l’habitait et Il sait qu’elle devra subir encore un bon nombre d’humiliations pour le combattre.

« Paradoxalement, je pensais qu’il me serait difficile d’accepter l’éducation de Mon Commandant, mais malgré les douleurs de ma mâchoire, je n’ai pas trouvé cela insurmontable, j’ai même apprécié qu’il prenne de son temps pour m’aider à devenir ce que Vous souhaitez, je l’ai vécu comme un honneur.
Toutefois j’ai honte de lui avoir manqué de respect et par la même occasion d’avoir eu un comportement indigne d’une soumise de Votre Cheptel. Maître, je sais que ce comportement devra être sanctionné, et je me plierai à Votre décision. J’aimerais Vous promettre que Vous n’aurez plus à être déçu de moi, mais je me rends compte que je suis loin d’être une soumise parfaite, et j’ai bien peur de faire encore un grand nombre d’erreurs avant d’y parvenir. J’espère simplement que Vous aurez la patience de supporter mes fautes pour m’apprendre à devenir ce que Vous attendez de moi. »

Le Noble est impressionné par sa capacité à analyser avec exactitude sa situation, elle sait avoir un jugement objectif, et cette qualité lui permettra sans nul doute d’atteindre un haut niveau de soumission.

« Maître, je souhaite encore une fois Vous remercier pour ce weekend et j’espère avoir la chance d’être bientôt à Vos pieds. »

Alors qu’Il termine la lecture de ce mail, son Smartphone sonne affichant le nom de son ami.

- Laurent, avez-vous passé un bon weekend ?
- Evidemment Edouard, comment pourrait-il en être autrement avec la belle surprise que vous m’avez faite.
- Je vois avec plaisir que ce fut donc une bonne surprise.
- Excellente, même si je dois bien avouer avoir été déstabilisé en la découvrant.
- Vous m’appelez pour faire un bilan de l’avancée de votre travail avec elle ?
- Non, je suis certain que vous n’avez raté aucune miette de sa journée.
- Effectivement, dit Le Noble en souriant. D’ailleurs j’ai apprécié l’originalité de votre sanction, était-ce pour éviter de devoir lui infliger un châtiment corporel de votre main ? soupçonne Le Marquis n’oubliant pas les sentiments que son ami a pour la jeune femme.
- N’ayez crainte, je saurai faire la part des choses et sanctionner lorsque cela sera nécessaire. Mais je la connais, elle est entraînée, et elle a appris à endurer, je ne dis pas qu’elle ne ressent pas la douleur, mais elle peut la supporter bien au-delà du raisonnable, l’humiliation est une sanction beaucoup plus efficace dans son cas.

- Hum, je vous fais confiance sur ce fait, vous la connaissez mieux que moi pour le moment, donc pour quelle raison m’appeliez-vous ?
- Pour vous demander l’autorisation de la prendre chez moi pendant ses 48h de repos.
- Vous souhaitez accueillir la femme ou la soumise ? demande d’un ton malicieux Le Marquis.
- Je dois avouer que je préfèrerais la femme, mais elle m’a demandé elle-même de poursuivre son éducation.
- Ah ?
- Oui, elle veut vous satisfaire le plus rapidement possible.
- Bien, je ne peux que m’en réjouir, mais je veux qu’elle prenne le temps d’assimiler tous ce qui change dans sa vie. Je veux bien qu’elle vienne chez vous, mais ne la soumettez pas en continu, le reste du temps profitez de la femme à votre grès sans aucune limite. Cela vous convient-il ?
- Parfait, merci pour votre générosité.
- Je vous laisse lui annoncer la nouvelle, dites-lui simplement qu’elle aura des consignes à respecter et qu’elle les recevra en rentrant chez elle après sa garde.
- Entendu.
- Sur ce, je vais vous laisser j’ai encore beaucoup de travail.
- Bonne fin de soirée.

Le lendemain matin Vanessa découvre un SMS de son ami en se réveillant :

« Ton Maître accepte que tu passes tes 48h de repos à la maison, il te fera parvenir des consignes lorsque tu rentreras de ta garde, amènes ton chien, il y a de la place à la maison ».

La jeune femme prend note de cette information et va au travail, sa garde de 24h se passe sans encombre au fil des interventions, elle voit son commandant mais il ne fait aucune allusion au weekend passé et se restreint à une relation strictement professionnelle…. Le lendemain elle rentre chez elle, prends une douche et prépare ses affaires et celles de son chien pour les deux jours à venir, les charge dans la voiture et fais monter son chien dans le coffre. Elle vérifie ses mails avant de partir afin de découvrir les consignes de son Maître, et s’étonne de ne rien avoir reçu, lorsqu’on sonne à la porte.
Elle regarde l’heure, il est 10h30, « certainement des démarcheurs » pense-t-elle, agacée, elle va ouvrir la porte.

- Je ne suis pas intéressée, dit-elle avant de s’apercevoir que son Maître en personne se tient devant elle. Maître…euh…je…je suis désolée…enfin je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses… balbutie-t-elle en s’agenouillant.
- Hum, effectivement je ne m’attendais pas à être accueillit de la sorte, répond amusé Le Marquis.
- Je…j’ai cru que…que c’était des démarcheurs, se justifie la jeune femme.
- J’avais compris, allez relève-toi et mène-moi au salon j’ai à te parler, ordonne-t-il d’un ton très doux.

La jeune femme devance son Maître à travers la maison, il découvre une habitation un peu petite mais décorée avec goût et très bien entretenue. Arrivés au salon, Il fait signe à la jeune femme de s’agenouiller devant lui alors qu’Il s’installe dans le canapé.

- Bien, je suis venu te parler de ton mail, annonce Le Noble d’une voix énigmatique.

Vanessa sent le stress monter en elle, elle se demande ce qu’elle a mal écrit pour qu’Il se donne la peine de venir en personne au lieu de la contacter par mail.

- Je crois que tu n’as pas bien compris toutes les règles.

Il fait une pause, laissant le stress de la jeune femme monter un cran au-dessus. Elle cherche à quoi il peut bien faire allusion, mais elle ne trouve rien.

- Sache tout d’abord que lorsqu’un autre Maître te punit pour un manque de respect, je ne sanctionne pas d’avantage, sauf si je considère que la sanction n’était pas appropriée, ce qui ne peut arriver avec mon ami ton commandant, car il est très doué pour trouver des sanctions appropriées, et il l’a démontré encore ce weekend. Donc j’ai pris note de ta faute, évidemment j’ai été déçu de ce comportement, j’ai vu les images de ta punition qui me convient parfaitement, je ne sanctionnerai donc pas d’avantage. As-tu compris ?
- Oui, Maître, merci, répond la jeune femme d’une faible voix.
- La seconde chose, et la plus importante dont je voulais m’entretenir avec toi, ce sont tes sentiments envers le commandant. A quel point tu l’aimes ?
- Maître, je ne voulais pas Vous ennuyer avec cela, c’était simplement pour ne rien Vous cacher, mais je saurai sans difficulté faire taire ces envies.
- Je ne te demande pas de faire taire ces envies, je veux que tu répondes à ma question, accuse-t-il d’un ton agacé.
- Je…je l’aime au point d’avoir le cœur serré lorsque je me dis que je dois taire ces envies, avoue-t-elle.
- Même si tu dois m’appartenir, je tiens à ce que tu restes une femme en dehors des moments où Je te décide soumise. Tu es compétente dans ton travail et il est important pour moi que tu continues ton activité professionnelle et donc ta vie vanille. Cela implique que tu as le droit de rencontrer d’autres hommes et même te mettre en couple, tant que tu ne te soumets pas à eux. As-tu bien compris ?
- Oui Maître, mais avec Le Commandant c’est autre chose, il est un Maître également et je suis à Vous.
- Il est un Maître, mais il vivrait sans difficulté une relation vanille, ce serait possible avec toi, il n’aurait pas besoin de cacher sa nature à sa compagne. Et si tu le souhaites je te permets de lui faire part de tes sentiments, mais sois bien certaine de toi avant, car si tu devais le blesser en faisant marche arrière, aucune sanction ne serait assez grande pour que Je puisse te le pardonner. Est-ce bien claire ?
- Parfaitement claire Maître, répond Vanessa d’une voix rassurée.
- Bien, je l’ai invité à déjeuner dans un restaurant que je fréquente régulièrement, tu vas nous y accompagner avant de passer le reste de ces deux jours avec lui. Walter va se charger de te préparer et de te conduire chez lui, je prends ta voiture pour y amener tes affaires et ton chien.

Sans dire un mot de plus Le Noble se lève, quitte les lieux et laisse Vanessa seule à genoux au milieu de son salon.

- Eh bien, est-ce une tenue pour une chienne, commente soudain Walter qui arrive derrière elle. Allons lève-toi et enfile ça, lui dit-il en jetant une tenue de cuir sur le fauteuil qui lui fait face.

Vanessa se redresse et se déshabille entièrement sans aucune pudeur devant le serviteur de Monsieur Le Marquis qu’elle reconnait désormais comme un homme qui a tout pouvoir sur elle en l’absence de son Maître. Elle prend la tenue et la regarde un instant pour comprendre comment la passer. C’est une robe de cuir très courte, avec un décolleté plongeant jusqu’au nombril. La taille est parfaite et épouse avec volupté les formes de la jeune femme. Une fois ajustée, la jeune femme se retourne et s’agenouille face au Majordome. Sans dire un mot, il s’approche d’elle et lui passe un collier de cuir noir, puis il se saisit d’un plug munit d’une queue et le présente à la jeune femme, elle comprend et se met à quatre pattes pour faciliter l’accès au Majordome qui l’introduit dans son fondement.

- Parfait, une vraie chienne, es-tu prête ?
- Oui Monsieur, merci pour tout, répond humblement la jeune femme.
- Tout quoi ? insiste le Majordome amusé.
- Pour prendre de votre temps pour me préparer, pour avoir pris le temps samedi de m’infliger la sanction que je méritai pour vous avoir manqué de respect, j’espère qu’un jour vous me pardonnerez mes fautes.
- Cela te tient tant à cœur que je te pardonne ?, interroge surpris le Majordome.
- Oui Monsieur, je veux être une véritable soumise qui mérite ce titre et je veux l’être également aux yeux de celui qui sert mon Maître avec tant de dévotion.

Walter sourit, il est fasciné par ce que son Maître est capable d’obtenir des femmes qu’Il prend sous Son Joug, il attache une laisse au collier de Vanessa et lui fait rejoindre le garage où il a garé la voiture de Monsieur Le Marquis pour ne pas attirer l’attention des voisins. Il fait monter la jeune femme à l’arrière, la laissant au sol entre les sièges, puis prend place au volant. La voiture arrive chez le Commandant, les portes arrière s’ouvrent et Le Marquis d’Evans et son ami prennent place dans la voiture qui repart immédiatement. Les deux hommes conversent agréablement sans porter une seule attention à Vanessa qui reste sans bouger à quatre pattes à leurs pieds…

(A suivre …)

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