La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 497)

L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°494 -

Madame D…. est un peu exaspérée. Elle vient certes de récupérer des vêtements neufs ce qui va lui permettre de pouvoir se vêtir, mais elle est va être contrainte de le faire sans sous-vêtements, car personne n’a songé à lui en acheter ce qui lui paraissait pourtant un des b.a.ba indispensables dans une tenue, histoire ne serait-ce que pour protéger sa vulve et éventuellement absorber les sucs féminins que l’excitation peut faire naître au cours d’une journée. Mais visiblement, cela n’est venu à l’esprit de personne dans cette entreprise plus que particulière où il semble que la tenue réglementaire des soumises MDE soient d’être nues sous leurs ensembles, toujours librement accessibles et à disposition du Maître. Disons plus exactement que cela est bien venu à l’idée de tous, du Président Directeur Général en tout premier lieu, mais qu’IL a tout fait pour qu’il en soit ainsi, persuadé également que la businesswoman qui n’est pas du genre à découcher tous les soirs à l’impromptu, ne devait pas avoir en permanence un string de rechange dans son élégante mallette de travail en cuir qui lui tient lieu également de grand sac à main.

La secrétaire-soumise Emeline MDE vient de laisser Isabelle après lui avoir fait remarquer que Monsieur le Marquis d’Evans attendait le plus vite possible Madame D… dans la salle de réunion attenante à la salle à manger pour la reprise des négociations. La soumise s’empresse alors de descendre au sous-sol où elle doit rejoindre le chauffeur de l’entreprise car2MDE qui ne doit pas tarder à arriver du Château avec le chien-soumis compelled MDE, solidement arrimé dans la voiture de luxe.

Pendant tout le trajet, compelled MDE n’a cessé de penser à sa condition d’esclave librement assujetti, n’ayant rien d’autre à faire puisqu’il est privé de la vue et de tous mouvements autre que quelques secousses et ballotements lorsque la voiture avait commencé par rouler sur les petites routes du Pays de Beaujolais, en particulier dans les virages serrés qui le faisaient basculer tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche.

Le long plug en métal que Walter, le Majordome, lui a enfoncé dans le cul a maintenu une excitation anale permanente, rene par l’impact des propos qui lui ont été adressés. De plus la situation, laquelle il se trouve, l’excite au plus profond de son âme. :

- « Voilà de quoi te garnir jusqu’à ce que tu puisses servir à quelque chose d’utile ».

Le chien-soumis aurait bien aimé cependant que quelqu’un songe à lui garnir aussi le ventre par le haut, car il n’a rien mangé depuis la veille, une simple petite gamelle de soupe transparente avec quelques bouchées de pain trempé avalé à quatre pattes avant d’être cadenassé dans son cachot N°4. Il voudrait aussi pouvoir laper un peu d’eau pour étancher sa soif, mais il est évident qu’il n’a pu songer à réclamer quoique ce soit à quiconque, au risque de se voir rabrouer avec punition à la clef, car un esclave ne demande pas, tout au plus peut-il parfois oser implorer si Le Maître l’y autorise, mais sans aucune garantie sur la finalité de la supplique qui dépend du seul bon vouloir du Dominant.

compelled MDE a compris depuis longtemps que la voiture qui avait pendant un certain temps roulé sur des routes autoroutes à la chaussée plus plane, vient d’arriver dans un endroit plus urbain, avec de nombreux feux ou ralentissements divers, coups de freins à l’appui. Il est content d’avoir eu le temps d’apercevoir avant que le Majordome lui mette le bandeau sur les yeux que les vitres étaient teintées, si bien que personne à l’extérieur ne peut voir qu’il est totalement dévêtu et attaché dans la voiture au niveau des pieds, des mains et du thorax par de nombreuses sangles, outre les deux ceintures de sécurité des places extérieures qui le plaquent contre le siège en cuir du véhicule. Mais cela ne l’empêche pas d’être malgré tout inquiet de se trouver ainsi nu en pleine ville, espérant que le véhicule n’aura aucun accident ou accrochage dans ce qui lui paraît être une circulation dense, pas plus qu’il ne se trouvera confronté à un contrôle de police, ce qui dans un cas comme dans l’autre le mettrait dans une situation des plus humiliantes si quelqu’un ouvrait la portière tandis qu’il est écartelé, ses cuisses largement ouvertes avec au centre ses couilles pendantes et sa cage de chasteté qui maintient sa nouille dans son état le plus compressé possible.


L’esclave ignore tout de sa destination et de ce qui va advenir de lui. Il n’était pas envisageable pour lui de poser des questions, n’étant pas autorisé à parler sauf quand il doit répondre à une question qui lui serait posée. Monsieur Walter à parler avec le chauffeur qui est visiblement un soumis appartenant à Monsieur le Marquis d’Evans, vu son nom de car2MDE en lui disant qu’il ne devait pas échanger pendant tout le trajet avec le « colis » et il avait même précisé juste avant pour reprendre ses propres termes que le « chargement » était bien arrimé. compelled MDE s’est senti dégradé par ces qualificatifs, ramené à un simple objet ou une marchandise que l’on doit livrer quelque part, personne n’ayant évoqué son retour. Il avait éprouvé beaucoup d’honneur quelques temps auparavant en se voyant gratifié par le Maître d’une place dans l’un des 10 cachots individuels des soubassements du Château, mais voilà qu’il ne savait même pas s’il pourrait réintégrer sa cellule. Le Châtelain avait-IL déjà décidé de l’offrir pour quelques heures, pour un jour, pour toujours, sans même daigner s’abaisser à le prévenir, considérant qu’un esclave devait juste se contenter d’obéir, n’ayant pas voix au chapitre ?

Mais n’était-ce pas cela qu’il avait désiré très fort, être un slave obéissant qui aurait perdu tout contrôle sur sa propre existence au quotidien et pour l’avenir ? compelled MDE sent un trouble l’envahir qui le serre à la gorge, sera-t-il toujours à la hauteur de toutes les exigences de Monsieur le Marquis d’Evans ? Et qu’en sera-t-il si ces exigences sont poussées à l’extrême, pouvant même aller jusqu’à décider de céder ou de vendre l’esclave qui n’est déjà plus considéré que comme un simple colis que l’on expédie ailleurs ? Pourra t-il vivre loin du Maître Vénéré en qui il a mis toute sa confiance et qui lui apporte ce souffle toujours renouvelé de plaisirs D/s dont il a besoin autant qu’envie ? Le silence dans la voiture lui semble pesant, d’autant plus qu’il a perdu la notion du temps.
Il essaye de se calmer et de rassurer en se disant que le matin même, Monsieur Walter l’a puni en le privant de sa paillasse qu’il a prévu de remplacer par un simple carton posé à même le sol et tout d’un coup il se souvient même qu’il lui a annoncé qu’il serait puni à son retour pour avoir cru qu’il pouvait rester allongé toute la matinée en attendant les ordres ou qu’on vienne le chercher.

L’esclave se réconforte, chassant ses doutes et ses interrogations, en se disant qu’il est donc bien prévu qu’il pourra revenir au Château. Jamais il n’a autant désiré une punition que celle que lui administrera Walter à son retour. L’excitation s’empare de lui après ces palpitations d’angoisses et ses pensées s’enflamment tandis que sa queue cherche à gonfler désespérément, tant le plaisir cérébral du chien-soumis s’est réveillé, avec comme seul désir d’obéir de son mieux à tout ce qui sera exigé de lui, pour que le Maître Vénéré reste fier de celui qu’IL a daigné accepter à ses pieds et n’ait comme seul désir de garder celui qui lui appartient désormais corps et âme. Sa peau se met à frissonner et naturellement, il baisse la tête sentant (virtuellement) le poids de la Domination du Maître Vénéré qui pèse sur ses épaules, comme s’IL était déjà là en train de l’examiner de son regard bleu profond si Dominant. Un plaisir indicible d’être devenu un esclave MDE irradie dans son corps et son cerveau en ébullition.

La voiture s’arrête et le contact est coupé. L’esclave pense qu’il a dû arriver à destination car il entend le chauffeur qui ouvre la porte avant et descend de voiture. Il y a du monde à l’extérieur visiblement car le soumis peut entendre un petit fond sonore de conversation, mais il est incapable de distinguer ce qui se dit. Les doubles vitrages du véhicule de luxe en font une zone à l’abri des regards indiscrets pratiquement insonorisée, autant pour ne pas déranger le confort des passagers avec les divers bruits de la rue que par souci de discrétion, car les discussions internes ne doivent pas filtrer vers l’extérieur ou même à l’intérieur du véhicule lorsque la vitre intérieure est close entre la zone VIP et l’avant où se tient le chauffeur

- La route s’est bien passée, car2MDE.

- Oui, Emeline MDE, mais j’ai mis plus de temps à cette heure à cause des embouteillages à l’arrivée.
- Il parait que tu as encore fait des tiennes au Château car Monsieur Walter a envoyé un rapport salé te concernant, d’autant plus qu’il semble que tu aies cherché à le soudoyer pour qu’il ne parle pas afin que tu ne sois pas puni.
- C’est parce que j’ai osé faire une remarque puisque cela faisait la deuxième fois que j’allais au Château de la matinée et que j’aurais pu faire un seul voyage au lieu de deux, ce qui aurait été plus économique.
- Je ne veux rien savoir du pourquoi et du comment ! Ce n’est pas à moi de décider de la punition que tu vas récolter, ce dont tu devais bien te douter avant d’ouvrir ton clapet. Il ne nous appartient jamais de remettre en cause les ordres que nous recevons. Lorsque tu auras parqué la voiture au bon endroit tu te présenteras au bureau du responsable des soumis et soumises MDE pour y recevoir tes nouveaux ordres et aussi connaître la sanction qui va t’être imposée.
- Oui, Emeline MDE.
- Tâche de ne pas traîner en route, car tu connais depuis longtemps la règle valable pour tous les esclaves. Lorsque ce dernier cherche à échapper à une punition méritée, il est clair qu’il en récolte le double, car Monsieur le Marquis d’Evans, a pour devise qu’une faute ne peut être pardonnable que si celui qui l’a commise la reconnaît humblement et cherche à s’amender avec repentance et volonté de ne pas recommencer, au lieu de s’en défendre dans le déni et de se révolter verbalement en se retranchant derrière tout un tas de fausses justifications bien inutiles.

Le chauffeur baisse la tête, honteux et pensif, espérant qu’il ne perdra pas sa place de chauffeur au sein de l’entreprise pour quelques mots de trop, même s’il est conscient qu’il aurait mieux fait de se taire et surtout d’agir autrement lorsqu’il s’est fait amender par le Majordome, en présentant ses excuses tout simplement au lieu de chercher à éviter une punition qui aurait été bien légère au départ pour un simple avis émis alors qu’on ne lui demandait rien mais qui n’était pas dénué d’un certain sens pratique et économique. La sanction risque maintenant de devenir plus conséquente car il connaît le comportement pervers de Monsieur Walter qui ne mâche pas ses mots quand il a une remontrance à faire. L’assistante personnelle de Monsieur le Marquis d’Evans s’approche du véhicule et ouvre la porte, y découvrant enfin le nouveau soumis-chien du Maître Vénéré, compelled MDE qui attend sagement à l’intérieur la tête baissée, et la cervelle remplie d’interrogations qui risquent fort de rester sans réponse « Où est-il ? Qui va le prendre en main ? Que va-t-on exiger de lui ? » Il n’en sait rien, il sait juste, ce qui est déjà pas mal, qui il est (soumis compelled MDE), ce qu’il est (un chien-esclave) et pour Qui il l’est (Monsieur le Marquis d’Evans). Soumise Emeline MDE prend la parole en s’adressant au chauffeur, comme s’il n’existait pas réellement en tant qu’être humain, fut-il soumis D/s.

- Et au moins le chien a-t-il été sage pendant tout le trajet ?
- Le chien n’a pas ouvert la bouche, même pas le plus petit aboiement. Et puis, il n’a pas bougé d’un pouce car Monsieur Walter l’avait bien arrimé.
- Alors défait ces sangles sans attendre. Je n’ai pas de temps à perdre.
- Quant à toi, le chien MDE, tu n’auras nullement le droit d’ouvrir la bouche pendant tout le temps de ton séjour ici. Tu ne pourras tout au plus répondre qu’en remuant la tête si quelqu’un t’interroge, en agrémentant ton geste de quelques aboiements si tu en as la capacité quand ta bouche ne sera pas occupée ou close par une contrainte quelconque…

soumis compelled MDE est encore et plus que jamais, si heureux et tout excité d’être traité ainsi …

(A suivre …)

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