Le Chemin De L'École, Partie 5

Tout à coup il a un mouvement de recul. D'abord je ne comprends pas, je me dis que je n'aurais pas du me jeter sur lui comme ça, et je réalise qu'il a remis le moteur en route. Il fait demi-tour et prend la direction de sa maison. Il se gare devant la porte, sort de la voiture et vient m'ouvrir la portière ( c'est dingue, mais même dans ce moment où tout ce que nous voulons c'est de nous sauter dessus, il reste galant, ça aussi c'est sexy. J'ai encore plus envie de lui !). A peine sortie de la voiture, il me plaque contre la portière arrière en m'embrassant. Il se colle à moi et je sens contre ma cuisse le désir monter en lui. Je passe ma main sous son t-shirt et apprécie ainsi chaque courbe de son torse musclé. Je finis par le lui ôter. Nous voilà en pleine rue, au beau milieu de la nuit, en train de nous embrasser et nous déshabiller.

Il passe ses mains sous mes fesses et me soulève contre lui, j'entoure sa taille de mes jambes et sa nuque de mes bras. Il avance vers la porte d'entrée qu'il ouvre sans cesser de m'embrasser. Il monte les escaliers qui mènent à l'espace nuit de sa maison et me pose sur son lit, m'allonge et me murmure de ne pas bouger en attendant son retour. Il sort de la pièce et revient très vite avec une bougie qu'il pose sur une commode à tiroir. Puis il revient se positionner au dessus de moi. Il m'embrasse dans le cou et jusqu'à la naissance de mes seins. Passant une main dans mon dos, il me redresse et m'ôte mon haut, laissant apparaître la dentelle noir enfermant ma poitrine. J'en profite pour admirer la musculature de son torse : ses abdominaux et pectoraux sont marqués juste ce qu'il faut. Il a le teint halé, il est sûrement rentré de vacances récemment. Une ligne de poils châtains se dessine de son nombril jusqu'à son plateau pelvien. Il s'approche à nouveau de moi et dégrafe mon soutien-gorge qu'il pose sur la chaise à côté du lit. Il avance sa bouche vers mes seins, les embrasse, puis prend mon téton droit entre ses lèvres et joue avec le gauche de ses doigt.

Je gémis alors il mordille mon téton plus fort. Je sens la chaleur monter dans mon intimité. Mes mains agrippent ses cheveux et sa langue tourne autour mon téton durci. J'ai envie de sentir son corps sur moi, qu'il me prenne maintenant. Mais il en a décidé autrement. Dans un geste brusque il me repousse en arrière et me retire ma jupe. Il constate avec un sourire que je ne porte rien dessous. Il s'allonge au dessus de moi, ses lèvres se posent sur mon front puis mes lèvres, glissent dans mon cou. J'en profite pour diriger mes mains vers le bouton de son jeans afin de l'ouvrir, mais il relève la tête et me fait signe que non. Je vais devoir attendre avant de pouvoir profiter de son sexe. Il reprend le cheminement de ses lèvres sur mon corps en commençant par mes seins, puis sa langue prend le relais. Il la fait glisser le long de mon ventre, contourne mon nombril et descend lentement jusqu'à mon pubis. Il embrasse mon clitoris avant de le prendre entre ses dents et de tirer délicatement dessus. Il le relâche et commence alors à donner de léger coups de langue sur mes lèvres intimes en remontant vers mon mont de Vénus. Ses gestes sont divins, je sens que je suis proche de l'extase. Il entre alors deux doigts en moi et presse les parois de mon vagin puis en rajoute un troisième. Ses coups de langue et ses doigts en moi me donnent un orgasme comme j'en ai rarement eu. Il se redresse et me sourit pas peu fier de sa performance. Il ouvre alors son jeans et le laisse glisser le long de ses jambes. Il fait un pas en avant pour s'en défaire, abandonnant au passage ses chaussettes. Il s'agenouille devant moi, en boxer, et retire mes chaussures. Il embrasse alors mes jambes puis il se lève et enlève son boxer. Il s'allonge sur moi et me pénètre lentement. Il entame un doux va et vient en plantant son regard dans le mien. Tout à coup, il se retire et entre à nouveau en moi. Il recommence ainsi de plus en plus fort jusqu'à me faire pousser de petits cris de plaisir puis il se colle à moi et nous fait rouler sur le côté de sorte que je me retrouve à califourchon sur lui.
Je me redresse et entame un mouvement ondulant frottant ainsi mon clitoris sur son plateau pénien faisant une nouvelle fois monter le plaisir en moi. Il att mes fesses en râlant de plaisir. Je sens son pénis grossir d'avantage en moi et je jouis encore une fois. Il m'attire à lui et me chuchote : " mets toi à quatre pattes, enfin si ça ne te dérange pas."

En guise de réponse, je me tourne , pose mes avants bras devant moi pour prendre appuie et lui offre ainsi une vue imprenable sur mon cul et ma chatte humide. Alors que je sens ses mains se poser sur le côté de mes fesses, je m'attends à ce qu'il me pénètre violemment, c'est en tout cas ce dont j'ai envie, qu'il me prenne de toutes ses forces, jusqu'à m'en faire hurler de plaisir. Mais c'est avec surprise que je sens glisser sa langue entre mes fesses jusqu'à mon anus. Il me lèche ainsi un long moment tout en m'enfonçant un objet froid dans le vagin puis il insère son index dans mon anus et le retire lentement et recommence :

- Tu aimes ou tu veux que j'arrête ?
- Je suis toute à toi ! Je te laisse disposer de mon corps, dis-je en gémissant.
- Je ne veux que ton plaisir. Alors si tu aimes l'anal, on pourra mettre ça au programme la prochaine fois...

Il songe déjà à la prochaine fois ? Mais je ne sais pas si il y aura une prochaine fois... J'aime Romain, et je ne vois ce moment que comme un égarement qui ne se reproduira pas... Il me ramène sur terre en enfonçant sa queue dans ma chatte d'un coup comme je le désirait tant. Je sens ses testicules taper mon cul à chaque coup de rein qu'il me donne. Il me tient immobile d'une main sur l'épaule gauche, et de l'autre sur ma hanche droite. Je n'en revient pas de son endurance : cela fait maintenant près d'une heure qu'il m'a pénétré pour la première fois et me baise à un rythme effréné, je viens de jouir pour la troisième fois et lui tient toujours une cadence de folie. Soudain il se retire et me met une fessée qui me fait pousser un petit cri.
Je ressens alors une vague de chaleur inonder ma fesse : dieu que c'est bon ! Il recommence sur l'autre fesse, un peu plus fort : deuxième cri de plaisir. Puis il s'approche de mon oreille et me dit :

- Dis moi si jamais je fais quelque chose que tu n'aimes pas, ne veux pas, trouve humiliant, ou quoique soit. Et n'hésite à me dire ce que tu veux que je fasse.

J'acquiesce d'un hochement de tête.

Il me fait signe de le suivre. M'entraînant par la main, il se dirige vers la salle de bains. C'est donc là qu'il est allé quand nous sommes arrivés : plusieurs bougies dégagent une douce lumière et une odeur envoûtante. Il fait couler l'eau dans la douche à l'italienne et m'y emmène. L'eau chaude me fait du bien et je retrouve un peu de courage : je le plaque contre le carrelage froid et me mets à genoux devant lui. Je commence par lécher sa verge avant de jouer avec son gland grâce au bout de ma langue. Puis j'entreprends de le sucer. J'essaie de mettre toute sa queue dans ma bouche, mais même en gorge profonde cela m'est impossible tant est elle grande. Je le suce ainsi jusqu'à ce qu'il pousse sous mon menton pour que je me relève. Il me prend dans ses bras et me soulève puis se tourne pour me coller au mur. Je le sens entrer en moi et il me pilonne de toutes forces : mon fantasme de l'autre soir prend vie. Nous jouissons de concert et finissons par nous embrasser tendrement.

En sortant de la douche, il me tend un peignoir banc tout doux dans lequel je m'emmitoufle. Il m'invite à le suivre dans la cuisine : c'est une belle pièce ouverte sur le salon. Elle dispose d'un bar à l'américaine et de meubles blancs aux lignes très épurées. Il me propose un café que j'accepte volontiers.

- Il faut que j'envoie un SMS à Romain pour qu'il ne s'inquiète pas...
- Tu veux le rassurer en lui disant que tu rentres bientôt ? me demande-t-il d'un ton un cynique.
- Non, monsieur je-joue-les-jaloux-alors-que-c'est-moi-l'amant, je vais lui dire que je ne rentrerai pas avant dimanche midi.
..
- Ça veut dire que j'ai le droit à une deuxième nuit avec toi ?
- Non, désolée de te décevoir, mais tu vas devoir te contenter d'une partie de la journée seulement, je passerai la soirée avec Sandrine et je dormirai chez elle...
- Deux filles dans un lit, ça devient intéressant !

Je ne peux m'empêcher de lui sourire de façon explicite, mais lui donne réponse qui lui chasseront toute imagine sexuelle de l'esprit :

- Oh tu sais, ce n'est pas si sexy que ça ! On va passer notre temps en pyjama, à manger du pop-corn et des bonbons, en buvant du vin et en critiquant les hommes. Et accessoirement, ça donnera plus de crédit à mon mensonge si Romain ne risque pas de croiser le chemin de Sandrine...

Je finis ma phrase sur un bâillement.

- Viens, tu as l'air épuisée. On va se coucher...

Je le suis jusque dans la chambre. Une fois allongée dans ses bras, je ne peux m'empêcher de parler de nos ébats :

- Tu sais, quand je te croisais dans les couloirs, je ne t'imaginais pas aussi libéré sexuellement...
- Tu te doutais bien que j'étais pas puceau ... Non plus sérieusement, j'aime le sexe et je ne m'en cache pas. Et tu sais, les femmes qui s'occupent de nos s sont ment source de fantasmes pour les hommes, mais plutôt dans le sens sage que dévergondée... Je m'attendais à plus de réticence de ta part du coup...

Mon pauvre ami, si tu savais ... me dis-je.

- Non, je ne t'imaginais pas puceau, loin de là, mais peut-être plutôt classique en matière de sexe, pas le genre à avoir des sex-toys et à utiliser la douce violence...
- Je m'attendais pas non plus à ce que tu aimes le sexe brutal... Et j'ai encore d'autres cordes à mon arc... Allez, maintenant faut que tu dormes, il est presque quatre heures du matin.

Il m'embrasse tendrement puis me serre contre lui. Les battements de son cœur me servent de berceuse et je m'endors rapidement.

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