La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 504)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°495) -

La voiture stoppe devant un luxueux restaurant à la devanture agencée avec classe affichant les trois étoiles tant espérées par les grands chefs de renom. Le Marquis sort de sa poche le masque qui a servi plus d’une fois à cacher l’identité de Vanessa et le lui passe sans lui dire un seul mot.

- Vous comprenez très cher, nous allons en un lieu public, je ne veux pas risquer que des personnes extérieures à notre cercle puissent la reconnaitre, dit-Il s’adressant au commandant.
- Je reconnais là votre prudence, répond simplement le commandant heureux de savoir Vanessa entre les mains de son ami.

Les deux hommes sortent de la voiture, Vanessa suit son Maître qui a pris en main la laisse. Elle s’applique dans son déplacement quadrupède, tout en ondulant avec grâce son corps, pourtant les deux hommes l’ignorent comme si elle n’était pas présente derrière eux à les suivre tel un véritable petit toutou docile. Mais elle a pris l’habitude d’être invisible à leurs yeux, et sait qu’elle doit malgré tout honorer son appartenance à son Maître… Ils arrivent devant un comptoir à l’entrée où le responsable de salle les rejoint rapidement, faisant signe à la serveuse, curieuse de la scène, qui s’était approchée de retourner faire le service.

- Monsieur Le Marquis, bonjour, je ne savais pas que vous aviez réservé, dit-il embêté.
- Je n’avais pas réservé, confirme Le Noble.
- C’est que, le salon privé est déjà occupé, mais je vais m’arranger pour le faire libérer rapidement.
- Non, c’est inutile, je souhaitais simplement déjeuner avec mon ami dans la salle commune.
- Euh…oui…c’est que… cela ne vous dérange pas ? dit-il en désignant Vanessa toujours tenue en laisse par son Maître.
- Aucunement, elle ne fera aucun bruit ne vous inquiétez pas, répond Le Marquis en souriant tout en déposant un billet de 500 euros en pourboire sur le comptoir.


- Alors aucun souci, je vous remercie Monsieur le Marquis. Si vous voulez bien me suivre, dit le responsable en empochant rapidement le billet puis en cherchant la table qui conviendra le mieux pour installer le trio atypique.

Alors que les deux hommes s’avancent jusqu’à la table, la salle fait brusquement silence. Tous les regards sont tournés vers la jeune femme qui les suit docilement à quatre pattes. La plupart des femmes ont un regard dédaigneux, certaines semblent choquées, scandalisées par le fait que Vanessa accepte ainsi de dégrader la condition féminine, d’autres à contrario, même si elles le cachent, envient ce qu’elle ose faire. Quant aux hommes pour la plupart ils ont les yeux qui brillent d’envie à la vue de cette jeune femme offerte qui avance telle une panthère parfaitement dressée, même si ceux qui sont accompagnés tentent de le cacher tant bien que mal. Les deux amis s’installent à une table au calme d’une fontaine aux belles sculptures qui coule sans discontinuer alors que Vanessa prend immédiatement la position d’attente, sans que son Maître n’ait besoin de le lui ordonner. Le Marquis qui s’apprêtait à lui faire un signe sourit de contentement.

- Messieurs, que prendrez-vous en apéritif ? C’est la maison qui vous l’offre.
- Deux portos, s’il vous plait, et merci d’apporter une gamelle d’eau, répond Le Noble.
- Bien Monsieur, dit le responsable de la salle tout en s’éloignant.

Celui-ci se dirige vers la plus belle des serveuses du restaurant lui faisant signe de cesser tout ce qu’elle faisait.

- Tu vas servir la table 7, tu fais en sorte qu’ils ne manquent de rien, tu ne t’occupes que de cette table. C’est un très bon client avec des habitudes vraiment généreuses en pourboires, il est d’une Noble Famille, et un ami personnel du chef des pompiers. Fais en sorte qu’il soit satisfait du service dans les moindres détails. Et reste discrète, aucune allusion ni aucun regard pour la jeune femme qui les accompagne, compris ? ordonne-t-il en lui tendant le papier de la commande.

- Oui, Monsieur, dit simplement la jeune femme un peu surprise de la commande.

La serveuse part au bar du restaurant pour récupérer les apéritifs et revient un plateau à la main contenant les deux verres de porto ainsi que la gamelle d’eau. Elle s’approche de la table 7 un sourire sur son visage pour cacher sa gêne, elle sert les deux hommes qui continuent leur conversation, puis hésite sur ce qu’elle doit faire de la gamelle d’eau. Le commandant remarque la gêne de la serveuse et envoie un sourire amusé à son ami qui stoppe sa conversation pour regarder la jeune femme.

- Vous êtes nouvelle ici, non ? interroge Le Noble d’un ton solennel.
- Eh…oui…oui Monsieur, depuis 2 mois.
- Hum je vois, dit-il simplement en détaillant la jeune femme de la tête aux pieds.
- Où souhaitez-vous que je dépose l’eau, ose-t-elle.
- A votre avis, interroge amusé Le Marquis.

La jeune serveuse devient complètement écarlate, elle pose la gamelle d’eau au sol sans dire un mot en faisant bien attention à ne pas regarder Vanessa, puis elle se redresse.

- Puis-je prendre vos commandes ?
- Ce sera la spécialité du chef pour moi, et vous très cher ?
- Egalement, répond le commandant.

La jeune serveuse s’éloigne sans même noter, trop pressée de fuir la situation embarrassante. Elle revient quelques minutes plus tard avec les plats commandés, elle sert les deux hommes et se retire, restant attentive de loin à leurs besoins.

- Soumise, as-tu soif ? interroge soudain Le Noble.
- Oui Maître, répond la jeune femme sachant bien qu’un refus serait mal venu.
- Bien, je t’autorise donc à t’abreuver, lui dit-Il désignant la gamelle posée devant elle.

Sans un mot Vanessa se met à quatre pattes et lape le bord de l’eau. Le commandant se surprend à la trouver magnifique dans cette condition, il l’observe fasciné, à quatre pattes, imitant à la perfection l’animal, la queue sortant du plug terminant le tableau en toute beauté.
Une fois abreuvée, elle se redresse et reprend sa position, à genoux, les mains dans le dos, tête baissée. Alors que le repas touche à sa fin, un client de la salle s’approche des deux amis. Le Marquis regarde l’intrus avec circonspection.

- Bonjour Messieurs, excusez-moi de vous aborder ainsi, dit avec respect l’homme un peu intimidé.
- Bonjour, que pouvons-nous pour vous, répond Le Marquis faisant un clin d’œil à son ami.
- Eh bien, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer la jeune femme qui vous accompagne, et disons que…ça a toujours été un de mes fantasmes…vivre ce genre d’expérience, mais je n’ai jamais rencontré des personnes pratiquant ces choses. Aussi je me suis dit que vous auriez peut-être dans vos connaissances des amis hommes ou femmes qui accepteraient de me rencontrer.
- Nous ne faisons pas entrer n’importe qui dans notre cercle, répond Le Marquis d’un air sévère.
- Pouvez-vous, alors, me dire comment on y entre, insiste l’homme.
- En prouvant sa motivation, une totale motivation à toutes épreuves, répond simplement Le Noble.
- Je suis motivée, affirme-t-il.
- Motivé ? C’est plus facile à dire qu’à prouver ! Alors je vais vérifier cela tout de suite, à genoux, ordonne Le Marquis.
- Quoi ? Là ? maintenant ? J’ai dit que j’aimerai jouer à ces jeux, pas que je voulais le faire de suite, refuse l’homme.
- Vous êtes bien loin de vous douter de ce qu’implique d’entrer dans notre cercle. Ceci n’est surtout pas un jeu, c’est un mode de vie, un Art de vie 24h/24. Une implication totale.
- Evidemment ça fait partie du jeu de rôle, mais tout le monde sait que personne n’est assez idiot pour offrir réellement sa liberté entière à un autre.
- Sachez que Ma soumise est loin d’être idiote, et vos paroles sont un véritable manque de respect envers les choix qu’elle a fait… Mais je veux bien vous laisser une petite chance d’entrer dans notre univers, et ce sera la seule et unique et à vous de voir si vous souhaitez la saisir.
Très cher, pouvez-vous me rendre ce service, dit-Il se tournant vers son ami.

Le commandant sort un crayon de la poche intérieur de sa veste et se saisit de la main de l’homme, il y griffonne un numéro dans sa paume.

- Si vous souhaitez vraiment découvrir notre monde, envoyez un SMS disant « je suis prêt », vous recevrez alors des instructions. Mais si ce SMS comporte un seul mot de plus ou de moins, vous ne recevrez aucune réponse. Vous pouvez disposer, termine le commandant pour congédier l’individu.

L’homme quitte les deux amis en regardant le creux de sa main avec hésitation.

- Il vous contactera, j’en suis certain, s’avance Le Marquis.
- Je ne pense pas non, sinon il se serait déjà mis à genoux quand vous lui l’avez ordonné mais il nous aura au moins diverti, répond amusé le commandant.
- Hum… souhaitez-vous parier ? interroge Le Marquis d’un ton joueur.
- Edouard, il y a longtemps que j’ai compris qu’il ne valait mieux pas parier sur les choses de notre monde avec vous, je perds toujours face à votre lucidité de la nature et psychologie humaine.

Le Marquis sourit gentiment avec une grande fierté intérieure face à ce compliment de son ami, puis fait signe à la serveuse qui attend patiemment dans un coin.

- Mademoiselle, nous allons prendre le café dans le salon du sous-sol, pouvez-vous s’il vous plait, faire savoir au chef que nous aimerions le voir ? Et apportez trois tasses.
- Bien Monsieur.

Le Marquis prend la dragonne de la laisse et la glisse entre les dents de Vanessa. La jeune femme comprend et Le suit jusqu’au fond de la salle à l’escalier où elle progresse doucement pour ne pas manquer une marche. Elle découvre une salle magnifique, aux pierres apparentes, le plafond est voûté, certainement une ancienne cave aménagée avec luxe. De nombreux espaces détentes sont organisés, avec des fauteuils, poufs, canapés, les couleurs rouges et noires côtoient le violet avec goût. Le Marquis choisit un espace dépourvu de table basse et intime l’ordre à Vanessa de rester à quatre pattes entre les deux fauteuils des amis. Vanessa comprend qu’elle prend le rôle de meuble et s’applique dans sa position pour rester stable, mais la serveuse qui les rejoint quelques minutes plus tard se trouve une fois de plus déstabilisée lorsque Le Noble lui demande de déposer les tasses de café chaud sur le dos de la jeune femme. La serveuse est indignée par la situation, elle trouve cela dangereux, si elle bougeait, si le café se renversait, cette jeune femme serait brûlée. Mais consciente que cet homme est un ami du chef et de plus est un important VIP, elle ne dit rien et pose délicatement les tasses espérant qu’elles tiendront. Vanessa quant à elle ne craint pas la chaleur du café, elle connait les propriétés du cuir à protéger de la chaleur et sait qu’il n’y a aucun risque pour elle, toutefois elle s’applique à ne pas bouger.

- Monsieur Le Marquis, vous avez le don de redécorer les lieux avec classe, dit le chef qui vient d’arriver, en découvrant Vanessa.
- Très cher, votre cuisine est toujours aussi délicieuse, je vous dois bien ça. Avez-vous le temps de prendre le café avec nous ? dit le Marquis en serrant la poignée de main que lui tend le chef.
- Avec joie, comment allez-vous, et comment va mon ancienne commis ? répond le chef en s’asseyant dans un fauteuil.
- Marie va très bien, elle fait honneur chaque jour au chef qui l’a formé. Car avec vous, elle a été à la bonne école ! Si vous pouvez un soir quitter vos cuisines, vous pourrez participer à une de nos soirées et ainsi la revoir, elle en serait ravie.
- Je peux certainement programmer cela. Marie a toujours été très douée derrière les fourneaux. La revoir m’enchanterait également !
- Vous m’en voyez ravi.
- Et ce nouveau meuble, une nouvelle de vos recrues ?
- Oui, souhaitez-vous y goûter.
- Ce serait un honneur.
- Mais je dois vous prévenir, elle est encore à l’essai et peu habille de sa bouche, mon ami le commandant s’efforce de la faire travailler sur ce point.

Un claquement de doigt de son Maître suffit à Vanessa pour comprendre qu’elle doit avancer vers le Maître des lieux. Elle se met devant lui à genoux et attend les mains dans le dos que le cuisinier sorte son sexe pour le prendre en bouche.

- Utilise tes mains, lui ordonne le cuisinier.

Peu habituée, la jeune femme ouvre avec délicatesse le pantalon de l’homme, puis en sort son sexe qu’elle caresse avec une habileté déconcertante qui le fait rapidement durcir. Elle alterne entre ses mains, sa bouche, sa langue, et l’homme se met à gémir très rapidement.

- Sa bouche manque d’habileté certes, mais ses mains sont divines, commente le cuisinier.
- Vous me voyez ravi qu’elle vous plaise, répond Le Marquis surpris.

Le commandant, regarde lui aussi avec surprise son amie, seraient-ils passés à côté d’une compétence de la jeune soumise. Il réalise soudain qu’ils n’ont encore jamais laissé ses mains libres et qu’ils ne pouvaient donc pas se rendre compte de cette qualité. La jeune femme ne tarde pas à recevoir la semence du cuisinier et s’attache à en avaler la moindre goutte. Sa tâche accomplie elle reprend sa place, immobile, silencieuse, presque invisible, laissant les 3 convives discuter.

- Bien, nous allons prendre congé, je vous laisse me faire savoir quand vous pourriez être libre pour dîner au château et goûter la cuisine de Marie.
- Avec plaisir. Dites-moi Marie est toujours aussi, comment dire … aussi perverse !
- Oh oui ! Mais toujours avec discernement, sa perversité, son sadisme restent mesurés et jamais elle ne met en danger qui que ce soit. Mais son intransigeance, son autorité, sa sévérité naturelle font merveilles !

Les deux amis se lèvent et se dirigent vers la sortie du restaurant, la dragonne de la laisse tenue par Le Marquis. Ce dernier fait signe à la serveuse qui s’approche.

- Voici pour la note, le reste est pour vous, vous avez su répondre à mes demandes malgré votre incompréhension flagrante, merci pour votre respect, lui dit-il en lui tendant un gros billet, également de 500 euros, qu’elle n’a encore jamais vu.

Sans lui laisser le temps de répondre, il tourne les talons et rejoint la voiture garée devant, Walter leur ouvre la porte, les laisse prendre place Vanessa toujours à leurs pieds, et prend place derrière le volant pour les mener chez le commandant…

(A suivre …)

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