La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 505)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°504) -

La voiture s’arrête devant la maison du commandant, Walter ouvre la porte aux deux hommes qui sortent sans attendre.

- Walter, veux-tu bien t’occuper de Ma chienne avant de la mener dans le salon où nous l’attendons sans tarder, demande Le Noble en tendant la laisse au Majordome.
- Entendu Monsieur le Marquis, répond simplement le serviteur.

Sans un regard pour Vanessa, les deux hommes rejoignent la maison, la laissant seule aux mains du Majordome. Ce dernier la mène rapidement dans le fond du jardin l’obligeant à forcer son mouvement pour suivre le rythme. Puis il patiente devant un cerisier, certain que les mots ne sont pas nécessaires pour faire comprendre à la jeune femme ce qu’il attend d’elle. Et il a parfaitement raison, Vanessa a tout de suite compris ce qu’il voulait, aussi sans hésiter, elle s’accroupit et libère un jet doré qui envahit le sol. Vanessa s’attend à ce qu’il lui tende une lingette comme à son habitude, mais au lieu de cela il tire sur la laisse pour l’obliger à se mettre debout. Elle patiente les mains dans le dos ignorant ce qu’il attend d’elle mais désireuse de lui obéir rapidement, n’oubliant pas que son Maître l’attend. Walter se place derrière elle, son corps contre le sien, serrant d’une main son cou suffisamment pour l’obliger à rester immobile sans gêner sa respiration. Il passe sa main sous la robe de la jeune femme et d’un doigt vient ramasser la dernière goutte de son urine, puis il retire sa main et présente son doigt devant la bouche de Vanessa. Elle ne s’attendait pas à ce traitement, elle hésite un instant, mais tient à prouver à cet homme que dorénavant elle lui obéira comme à son Maître. Elle sort sa langue et lèche doucement le doigt du Majordome, elle ressent un goût âcre mais loin d’être aussi insupportable que ce qu’elle avait imaginé.

- Tu aimes ? interroge le Majordome.
- Pas vraiment, Monsieur, répond avec franchise la jeune femme.


- Tant mieux, ce ne sera que plus plaisant de t’observer lorsque ton Maître te fera découvrir ces pratiques, s’amuse Walter.

Puis il relâche la pression du cou de la jeune femme et passe ses deux mains sous sa robe pour se saisir de sa poitrine. Il cherche ses tétons dressés et les prends entre deux doigts pour les pincer et les tordre doucement jusqu’à obtenir la crispation du corps de la jeune femme.

- Et ça tu aimes ? continue le Majordome d’un ton pervers
- C’est douloureux Monsieur, mais ma satisfaction importe peu, répond la jeune femme dans un souffle pour ne pas plier devant cet homme.
- Bonne réponse, tu progresses, c’est bien.

Walter passe une main sous la robe de la jeune femme, effleure son intimité pour la découvrir trempée.

- Tu ne veux pas l’avouer, mais tu prends du plaisir à être traitée de la sorte, tu n’es qu’une chienne en chaleur qui embrasse enfin sa véritable nature, n’est-ce pas ?

Vanessa ne répond rien, trop honteuse de la réaction flagrante de son corps, et trop honteuse également de prendre effectivement du plaisir à être malmenée par le serviteur de son Maître.

- Je t’ai posé une question, s’impatiente la voix fâchée de Walter.
- Oui Monsieur, répond résignée la jeune femme.
- Oui quoi ?
- Oui je prends du plaisir à être traitée de la sorte.
- Et ?
- Je suis une chienne en chaleur, termine vaincue la jeune femme humiliée.
- Bien, bien, jubile le Majordome. Allons, à quatre pattes il est temps de rejoindre Le Maître, Il n’aime pas attendre.

La jeune femme reprend sa position et suit tant bien que mal Walter qui marche vite. Ils arrivent à la porte du salon, le domestique frappe et suite au ‘’Entrez’’ du Marquis d’Evans entre, suivit de Vanessa toujours à quatre pattes.

- Eh bien Walter, j’attendais, tu as trainé, que faisais-tu ? interroge Le Marquis d’un ton marquant l’impatience.
- Oui Monsieur le Marquis, je vous prie de bien vouloir m’en excuser, elle a tardé à exécuter mes ordres, elle manque encore de réactivité, mais je m’attacherai la prochaine fois à la presser d’avantage.
N’est-ce pas chienne termine le Majordome s’adressant à Vanessa.

Elle ne répond pas, reste immobile, les yeux rivés vers le sol, consciente qu’elle risque une sanction à cause du Majordome qui a décidé de profiter d’elle pour se dédouaner.

- Eh bien, il me semble que mon Majordome t’ait posé une question, s’impatiente Le Noble.
- Oui Maître, c’est entièrement ma faute, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses et je Vous assure que dorénavant j’obéirais plus rapidement.
- Je n’en doute pas, ponctue le Marquis. Walter, tu peux nous laisser et retourner au château, viens me chercher dans 2h.
- Bien Monsieur le Marquis, répond le Majordome en se retirant.

Le Marquis toujours assis dans le fauteuil regarde la jeune femme attentivement, Il se demande pourquoi elle a manqué l’occasion de se venger de son serviteur. Il connait bien Walter, Il sait qu’il a l’habitude d’user de Ses soumises dans les limites qu’Il a fixé avec lui. Et Il commence à bien connaître Vanessa, Il sait également qu’elle obéit promptement et qu’elle ne peut donc être responsable de ce retard. D’un claquement de doigt Il fait comprendre à la jeune femme qu’elle doit s’avancer jusqu’à lui. Le commandant est resté silencieux, il observe la scène, ayant fait la même analyse que son ami, il se doute de la suite des évènements et se surprend à ressentir une certaine excitation dans cette situation. La jeune femme est à genoux devant son Maître, elle patiente, ne se doutant pas un seul instant qu’Il puisse douter de la parole de son Majordome. Il fait glisser la fermeture de sa robe qui choit au sol, puis Il prend la laisse qu’Il entoure dans Sa main, prenant la jeune femme très serrée au collier et de Son autre main prend son menton pour lancer Son regard accusateur dans le fond des magnifiques yeux verts de Sa soumise.

- Raconte-moi les raisons précises de ce retard ? interroge Le Marquis souhaitant évaluer jusqu’à quel point elle est décidée à protéger Walter.

- Je n’arrivais pas à uriner, la situation me bloquait Maître, répond la jeune femme ne trouvant pas de meilleure excuse valable.
- Pourquoi me mentir, accuse-t-Il d’une voix très calme.
- Je…je…Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses Maître, répond paniquée la jeune femme, en baissant les yeux comme une prise la main dans la bonbonnière.
- Ah, certainement pas, Je ne vais pas accepter tes excuses comme ça, mentir à son Maître mérite une correction, une sévère correction même. Mais tu n’as pas répondu à ma question.
- Pour éviter une réprimande de Monsieur Walter, Maître.
- Après tout ce qu’il t’a fait subir, serais-Je passé à côté d’une facette masochiste de ta personnalité ?
- Non Maître, mais la faute est partagée dans un certain sens je suis coupable, car j’ai pris du plaisir à subir ce qu’il m’a fait tout en sachant que Vous m’attendiez. Et puis il est votre serviteur fidèle et dévouée, et je ne suis qu’une soumise qui aspire juste à en mériter le nom. J’ai jugé que je n’avais pas à le contredire.
- Lorsque ton capitaine te donne un ordre contraire à ton commandant, tu obéis auquel ?
- Au plus gradé, le commandant, Maître.
- Exacte, eh bien lorsqu’un homme auquel Je t’ai confié te demande de Me désobéir tu dois respecter la même règle simple, est-ce claire ?
- Oui Maître, j’avoue ne pas avoir su comment réagir, j’ai fait un mauvais choix, je suis désolée.
- Soit, Je peux comprendre, mais la sanction tombera quand même et comme tu souhaites protéger mon personnel, ta sanction sera double, pour recevoir celle qu’il aurait du avoir.

La jeune femme est surprise de cette dernière phrase, elle se demande si son Maître aurait réellement sanctionné son Majordome, et comment. Il relâche son emprise, détache la laisse du collier, la jeune femme baisse immédiatement la tête honteuse d’avoir une fois de plus déçu son Maître et qui plus est avec une faute si grave, et honteuse de l’avoir fait devant son ami le commandant.


- Vas te placer debout, jambes écartées, les mains sur la nuque, au centre de la pièce, ordonne Monsieur Le Marquis.

Il s’absente pour aller chercher du matériel, laissant la jeune femme immobile, humiliée devant son commandant. Elle aimerait qu’il ne soit pas là, elle aurait aimé lui montrer comment elle peut-être une soumise obéissante, et au lieu de cela elle lui montre ses pires défauts. Le Noble revient rapidement laissant penser à Vanessa qu’Il connait parfaitement la maison de Son ami.

- Bien cette cravache fera l’affaire pour te faire expier tes fautes, Je stopperai lorsque Je jugerai que tu as mérité Mon pardon. En attendant, tu restes immobile, et Je ne veux entendre aucun son.

La jeune femme respire profondément, elle sait que la douleur sera vive, et elle se refuse de plier devant son Maître et devant son commandant. Elle veut tenir, elle veut leur prouver qu’elle est digne d’appartenir à Monsieur Le Marquis d’Evans, et d’obtenir Son pardon. Le Noble démarre, Il alterne sur tout le corps de la jeune femme, n’oubliant aucune partie, afin de ne pas marquer trop vite un seul endroit de son corps et surtout de ne pas la blesser trop profondément. Le galbe de ses fesses, la ligne de ses seins, l’intérieur de ses cuisses…Vanessa ne bouge pas, elle est telle une statue de Son Château, si pâle, si immobile, si belle. Il accentue Ses coups sans pour autant obtenir de la jeune femme le moindre mouvement malgré les stries qui se forment sur l’ensemble de son corps. Pourtant c’est ce qu’Il recherche, découvrir les limites de Sa nouvelle soumise, la pousser dans ses retranchements, la faire flancher. Le commandant qui a compris les objectifs de son ami, sait que la jeune femme ne pliera pas, il regarde la scène amusée, et se dit que pour une fois il aurait du parier avec son ami. Le Noble continue de cravacher le corps de Sa soumise, les coups pleuvent, mais rien, pas un souffle, pas un mouvement, elle reste stoïque à tel point qu’on pourrait penser qu’Il frappe le corps d’une poupée de cire. La seule différence est que le corps de la jeune femme devient rouge, en contradiction avec la pâleur de son visage qui n’échappe pas au commandant qui la connait bien. Ce dernier se lève, et se place derrière la jeune femme juste à temps pour la retenir alors qu’elle s’évanouie.

- Vous avez manqué votre coup très cher, elle n’a pas plié, sourit le commandant en allongeant Vanessa au sol.
- Comment a-t-elle pu aller si loin, s’interroge Le Marquis surpris.
- L’orgueil, l’orgueil, Edouard, je vous avais prévenu qu’elle en avait beaucoup, vous l’aviez remarqué, mais vous ne l’aviez pas encore évalué. Vous avez su avec brio la faire plier à Votre Volonté, et on ne peut pas nier qu’elle a progressé à une vitesse fulgurante. Mais jamais elle ne montrera de faiblesse, elle s’y est toujours refusé dans le monde vanille, elle s’y refusera d’autant plus dans notre monde.
- Vous l’aviez prévu, pourquoi ne pas M’avoir arrêté, vous savez que Je refuse d’aller si loin avec Mes soumis, quelque soit leur faute, cela ne fait pas partie de Mes méthodes d’éducation, dit Le Noble une pointe d’inquiétude dans la voix.
- Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’un petit malaise, elle n’a pas mangé depuis ce matin, et elle a simplement puisé un peu trop loin dans ses réserves, d’ailleurs elle a du le sentir venir mais la connaissant elle a été trop fière pour l’avouer. Un peu d’eau et de sucre et elle sera sur pied, plus vite que vous ne l’imaginez, certainement à réclamer la fin de sa sanction, s’amuse le commandant. Et puis vous ne la connaissez pas, si j’étais intervenu, elle l’aurait pris comme un échec, et elle m’en aurait voulu.

Le commandant part à la cuisine et revient un verre d’eau sucré à la main et un linge humide. Il éponge doucement le visage de la jeune femme qui reprend ses esprits, puis il lui tend le verre d’eau qu’elle avale d’une traite.

- Ça va mieux ? interroge le commandant avec douceur.

Vanessa ouvre les yeux et réalise qu’elle a perdu connaissance durant la sanction, elle cherche son Maître du regard et Le voit patientant au-dessus d’elle. Aussitôt elle se redresse, s’agenouille devant Lui, les mains dans le dos, la tête baissée.

- Maître, je suis désolée d’avoir interrompue Votre sanction, je suis prête, Vous pouvez reprendre, dit-elle d’une voix déterminée.

Le Marquis sourit à cette réaction, Il comprend pourquoi Son ami est fasciné par cette femme, elle ne fléchit jamais. Elle seule pouvait lui faire baisser sa garde de la sorte, Il est maintenant persuadé que c’est elle qu’il lui faut, et Il espère qu’elle fera le bon choix quant à l’évolution de leurs relations.

- Non, cela suffit, tu as assez enduré, Je te pardonne, lui dit calmement Le Noble.

Sans dire un mot il lui prend la main pour la relever et la mène jusqu’au canapé pour la faire asseoir. Il s’assoit dans le fauteuil qui fait face et l’observe un instant. Vanessa est mal à l’aise d’être assise à la même hauteur que son Maître, elle a l’impression de bénéficier d’un traitement de faveur dû à son évanouissement, et elle s’y refuse.

- Comment vas-tu ? lui demande-t-Il soudain et inquiet.
- Bien Maître, je n’ai pas besoin d’être installée de la sorte, je peux retrouver ma place, je Vous l’assure.

Le commandant qui a repris sa place dans son fauteuil regarde la scène avec grand intérêt, sa fascination pour la jeune femme ne fait que grandir et même s’il sait que son ami ne se trompe jamais, il se demande si Vanessa l’aime de la même manière.

- Je te veux dans ce canapé car J’ai à te parler et Je te veux attentive à la discussion et non pas à ta condition. Sache que Je n’ai pas apprécié la tournure qu’a prise cette sanction. Je ne te reproche pas de t’être évanouie, Je te reproche de ne pas m’avoir fait savoir avant, que ton état physique n’était pas compatible avec une sanction, me comprends-tu ?
- Oui Maître, mais mon état physique était correct, j’ai juste faiblit, je Vous assure que cela ne se reproduira plus.
- Evidemment que cela se reproduira, les autres soumises pleurent, supplient, au moment d’atteindre leurs limites, les gémissements changent, les Maîtres peuvent ainsi définir le moment où s’arrêter, mais toi tu es impassible. Comment veux-tu qu’un Maître voit que ça ne va plus, à moins de te connaitre parfaitement ?
- Mais j’avais ordre de ne faire aucun son.
- Exact, et peu sont capable de respecter cet ordre jusqu’au bout. Donc dorénavant, même si tu as reçu un tel ordre, si tu sens que ça ne va plus, Je veux, J’exige que tu le dises, simplement une phrase courte et Je comprendrais. Et il en est de même avec les amis à qui Je pourrai te prêter, sauf Mon ami ici présent car à l’évidence il te connait suffisamment pour remarquer les signes avant-coureurs. Est-ce claire ?
- Très claire Maître, répond la jeune femme comprenant que son Maître est très soucieux de la santé de Ses soumises.
- Parfait, très cher, Je vous laisse la main, Je suis curieux de voir comment vous allez la faire progresser sur ce qui lui fait tant défaut, ponctue Le Marquis en s’adressant au commandant.
- Merci cher ami, répond le commandant. Chienne, aux pieds, ordonne-t-il à Vanessa.

La jeune femme supporte encore mal d’être traitée ainsi par son chef et ami. Elle sent un bref instant de rébellion la saisir, mais elle le réprime immédiatement, et sans tarder elle descend du canapé et vient à quatre pattes jusqu’aux pieds de son commandant…

(A suivre ...)

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