La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 508)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°505) -

Sans attendre, le commandant enfonce ses doigts entre les lèvres de la jeune femme et fait quelques va-et-vient. Puis il les laisse sans bouger faisant comprendre à Vanessa qu’elle doit les sucer. Elle s’applique, consciente que son Maître observe la scène et désireuse de ne plus faire aucun faux pas.

- Il parait que tes mains sans « divines », je souhaite vérifier cette information, vas-y ordonne–t-il à la jeune femme.

Vanessa a compris l’ordre, mais elle n’a encore jamais touché le sexe de son commandant et bizarrement malgré tout ce qu’il lui a fait subir, elle se sent gênée par cette demande. Doucement, elle sort les mains de son dos, puis les dirige vers le pantalon de son ami, ses mains sortent délicatement son vit en semi-érection et avec une pointe d’hésitation, elle commence à le caresser.

- Ne sois pas si hésitante, tu as choisis d’appartenir à mon ami, sache que j’userai et rai de toi encore de longs moments, il est donc temps que tu mettes de côté ton orgueil de petite vierge effarouchée, lui dit-il d’un ton sévère.

Vanessa se concentre pour faire abstraction de la situation, elle commence à user de caresses plus entreprenantes, et son commandant est surpris des compétences qui se trouvent entre ses doigts. Un simple regard vers son ami suffit pour lui confirmer qu’ils sont effectivement passés à côté de certaines qualités de la jeune femme.

- Bien, il y a peut-être un soupçon de potentiel, tu vas y ajouter ta bouche et répliquer avec tes lèvres et ta langue ce que tes doigts font, allez, ordonne-t-il à la jeune femme.

Vanessa approche alors ses lèvres, bien décidé à s’appliquer pour contenter l’ami de son Maître, et alterne entre sa bouche et ses mains. Sa bouche est encore bien maladroite, mais le concours de ses mains est si divin que la verge du commandant se met à durcir de façon spectaculaire pour devenir un bâton dressé et dur comme du bois.

Quelques petits mouvements de reins de l’homme pour bien prendre place en cette cavité buccale devenant plus accueillante. Les doigts de la soumise branlant avec dextérité le sexe épais et le commandant ne tarde pas à venir emplir la bouche de la jeune femme de longs jets de sperme chaud dans les râles de plaisirs jouissifs que l’homme ne peut réprimer.

- Garde tout en bouche et va le présenter à ton Maître, ordonne-t-il.

La jeune femme se retourne, avance jusqu’à son Maître telle une panthère, s’agenouille devant Lui et ouvre la bouche pour lui présenter le sperme de Son ami.

- Parfait avale tout, soumise, ordonne Le Marquis.

Vanessa avale le contenu de sa bouche et l’ouvre à nouveau pour prouver son obéissance.

- Très bien, Je vois que tu progresses, Je ne peux que t’en féliciter, mais tu devras être parfaite avant d’avoir l’honneur de toucher ainsi Mon sexe, j’espère que tu vas tout donner pour que ce moment arrive rapidement. Bien, Je vais prendre congé, des affaires m’attendent, Je te laisse entre les mains de Mon ami, n’oublie pas qu’il a tout pouvoir sur toi, et tente de ne pas Me décevoir pour une fois, termine-t-Il sur le ton du défi, sachant bien que l’orgueil de la jeune femme ne résistera pas à le relever.

Le Noble se lève et quitte la pièce suivit de Son ami, laissant la jeune femme seule, à genoux, le goût du sperme de son commandant encore présent dans sa bouche. Les deux amis arrivent devant la maison du commandant où la voiture du Noble conduite par Walter vient tout juste de se garer.

- Laurent, n’hésitez en rien, vous avez carte blanche, comme toujours, Je suis persuadé que bientôt vous en aurez fait une experte de la fellation.
- Merci Edouard pour votre confiance, n’ayez crainte vu sa volonté je ne doute pas un seul instant qu’elle aura vite le niveau de vos favorites.
- Renvoyez-la lorsque vous le jugerez bon et n’oubliez pas de profiter de la femme autant que de la soumise.
Au plaisir de vous retrouver.

Le Noble monte dans sa voiture fait un signe de main à Son ami et la voiture démarre.

- Walter, tu sais que J’apprécie ta perversité dans l’éducation de ceux qui m’appartiennent et que je te donne entière carte blanche, mais J’aimerai te rappeler que lorsque Je te laisse user de mes esclaves, c’est dans les limites de Ma volonté. Par conséquent, lorsque tu sais que J’attends, J’aimerai que tu t’abstiennes de me faire perdre mon temps, et que tu ne forces pas Mes esclaves à me mentir, est-ce claire entre nous, interroge d’une voix posée mais ferme Le Marquis à son Majordome mais aussi ami.
- Oui Monsieur Le Marquis, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, cela ne se reproduira plus, répond Walter un peu déstabilisé, comprenant que Vanessa l’a trahi.
- Sache que Je ne sanctionne pas pour cette fois car Ma chienne a désiré, Je ne sais pour quelle raison, te couvrir jusqu’au bout, elle a donc subi une double peine. Mais n’oublie jamais d’où tu viens et que Je peux décider que tu y retournes à tout moment.
- Oui Monsieur Le Marquis, Merci Monsieur Le Marquis, répond le Majordome surpris que la jeune femme l’ait couvert.

Pendant ce temps, le commandant retrouve Vanessa dans le salon toujours en position d’attente, parfaitement immobile. Il se place dans le fauteuil qui lui fait face et la regarde un instant sans dire un mot. A la vue des multiples marques laissées par la cravache sur l’ensemble de son corps, il culpabilise un instant. Il ressent le besoin de la soigner avant de continuer son éducation. Intérieurement il se dit que son ami lui dirait qu’elle a su l’amadouer, et il aurait raison, mais il aime cette femme et il ne peut se résoudre à la traiter aussi durement que les soumises qui lui sont confiées.

- Tu vas prendre le temps d’une douche, après avoir retiré ton plug, n’hésite pas à te servir de tout ce dont tu as besoin, je souhaite que tu te sentes ici comme chez toi.
Et au cas où tu te poserais la question, prends la chaude, dit-il en lui retirant son collier.
- Merci, répond-t-elle simplement en se levant et en se dirigeant vers la salle de bain.

Elle fait vite et ne trouvant pas ses affaires, elle se pare d’un peignoir pour le rejoindre dans le salon. Là elle voit une table de massage installée en plein milieu, et son ami qui l’attend en consultant sa tablette.

- C’est pourquoi ? Tu désires un massage ?, questionne-t-elle le sourire aux lèvres.
- Ecoute, si tu souhaites m’en faire un, j’accepterais avec joie. Mais pour le moment ce n’est pas moi qui vais m’y allonger, tu as quelques traces un peu plus profondes qui ont besoin d’être soignées.
- Non, ça ira merci, ne t’inquiètes pas, répond-t-elle poliment.
- Ecoute, soit la femme accepte ce soin, soit elle repasse son collier et la soumise n’aura pas le choix.
- C’est du chantage ça, relève Vanessa souriante.
- Tu m’y contraints, répond son ami sur le ton de l’humour.
- Allez, c’est entendu, la femme accepte.

Sans aucune pudeur Vanessa fait tomber le peignoir qui la couvrait et s’allonge sur le ventre sur la table de massage. Laurent se saisit d’un pot de crème cicatrisante qu’il a préparé sur la table basse et s’approche d’elle.

- Promis, je n’aurai aucun geste déplacé.
- Je te fais entièrement confiance, répond sereine Vanessa.

Il pose ses mains sur les épaules de la jeune femme commence à la masser en descendant vers le bas de son dos, insistant avec la crème sur les traces laissées par la cravache.

- Je peux te poser des questions, ose-t-elle.
- Evidemment tu es une femme libre, lui rappelle-t-il.
- Oui mais c’est sur le cercle fermé auquel on appartient.
- Vas-y, si je ne peux pas te donner toutes les réponses, je te ferais savoir que tu n’as pas à les connaitre.
- La sanction a été écourtée à cause de mon malaise, n’est-ce pas ?
- Non, à vrai dire elle a duré plus longtemps que prévu, ton Maître cherchait tes limites.

- Je L’ai déçu en m’évanouissant, dit contrariée la jeune femme.
- Je pense que tes mensonges l’ont beaucoup plus déçu que ton évanouissement, dit le commandant une pointe d’ironie dans la voix.
- Et toi, je t’ai déçue, ose-t-elle inquiète de sa réponse.
- J’avoue ne pas avoir compris ton choix, tu as la notion de la hiérarchie depuis bien longtemps, et tu me l’as prouvé plus d’une fois. Ce n’est pas ton genre de te faire piéger de la sorte, mais tu ne m’appartiens pas donc tu ne peux pas me décevoir, et tu feras d’autres erreurs « Miss parfaite », il va falloir que tu acceptes qu’on ne progresse pas sans erreurs.

Vanessa ne répond pas, elle ferme les yeux, songeuse à ce qu’elle vient de vivre. Les mains de son ami massent soigneusement ses fesses, se restreignant aux marques laissées par la cravache, sans jamais dévier. Elle apprécie ses gestes, elle apprécie également qu’il n’ pas de la situation, plus elle passe de temps avec lui plus elle a envie d’en passer. Elle repense à ce que son Maître lui a dit, qu’elle pouvait engager une relation plus sérieuse mais qu’en aucun cas elle ne devrait être la source d’une souffrance quelconque de Son ami. Elle se demande si une relation est possible entre eux, sans que son choix d’appartenir au Marquis d’Evans ne soit un frein.

- Penses-tu que cette situation va changer notre relation ? interroge-t-elle.
- Elle l’a déjà faite, les choses changent mais ce n’est pas ment négativement, répond-t-il d’un ton très sérieux tout en l’aidant à se retourner sur le dos pour masser les blessures de l’autre côté.
- Et pour nous deux, penses-tu qu’un jour nous puissions moins nous apprécier ?
- En général dans notre cercle, nos relations un peu particulières rapprochent, les émotions que l’on vit sont tellement fortes, et puis nous avons des connexions que le monde vanille ne peut comprendre. Après je ne suis pas devin, nous seuls détenons les clés de notre avenir. Pourquoi toutes ces questions ? Crois-tu que je pourrais rejeter ton amitié parce que tu as décidé d’appartenir à mon meilleur ami ? s’inquiète-t-il.
- Non, ce n’est pas ça, c’est que je suis bien avec toi, et j’ai peur de perdre tout ça en allant plus loin dans notre relation, se lance-t-elle.

Le Commandant ne répond pas, il retourne sa dernière phrase dans sa tête, ses mains se sont arrêtées, posées sur la poitrine zébrée de la jeune femme. Une fois de plus Le Marquis d’Evans avait vu juste dans les sentiments qui habitent Sa soumise. Il se ressaisit et reprend son massage tendrement, en faisant attention à chaque marque laissées sur le corps de celle qui le fascine tant.

- Je suis désolée, je ne voulais pas casser l’ambiance, oublie ce que je viens de dire, dit Vanessa troublée par le silence de son ami et anxieuse qu’il n’ait pas les mêmes sentiments pour elle.
- Hein…non…je ne peux pas oublier ce que j’attends depuis des semaines, depuis notre baiser à vrai dire, avoue enfin Le Commandant.

C’est au tour de la jeune femme d’être silencieuse, elle ne s’attendait pas à un tel aveu, elle revoit le moment de leur premier baiser, elle est troublée. Alors que le massage est terminé, elle se relève, passe son peignoir et va s’asseoir sur le fauteuil dans lequel son Maître était quelques heures plus tôt. Il la rejoint, pose un genou au sol et prends ses mains avant de la regarder droit dans les yeux.

- Je vais te dire la vérité, tu m’attires depuis le premier jour où je t’ai vu en action dans le groupe. Je me rappelle c’était une manœuvre assez compliquée et ta façon de la gérer, de t’imposer sans brusquer, tu m’as fasciné. Mais cette fascination était contrôlable jusqu’à ce que je te voie apparaitre en véritable Cendrillon à la soirée de Monsieur Le Marquis. Et tu m’as achevé lorsque j’ai découvert que tu Lui appartenais et avec quelle détermination tu voulais mériter d’être Sa soumise.
- Je ne sais pas si…
- Chut, la coupe-t-il en posant son doigt devant ses douces lèvres. Si c’est aussi ton désir, on peut tenter cette expérience, est-ce que notre relation pourrait tenir, je ne sais pas, je l’espère profondément. Dans tous les cas ce n’est pas ton appartenance à mon ami qui serait un frein, elle ne peut que la renforcer. C’est la partie vanille de notre vie qui est plus incertaine, comment on pourrait la gérer, je n’en ai aucune idée, on est tous les deux des célibataires aguerrit, comment va-t-on gérer le fait de perdre cette liberté. Il faut y aller doucement, passer du temps ensemble, puis de plus en plus souvent avant de nous décider. Serais-tu prête ?

Vanessa ne dit rien, elle lève les yeux sur son ami, il est toujours face à elle un genou au sol, elle trouve la situation assez cocasse, n’ayant jamais pensé qu’il puisse s’agenouiller devant elle un jour. Elle approche ses lèvres des siennes et l’embrasse avec volupté.

- Tu sais, je dois t’avouer, j’en ai parlé avec mon Maître avant.
- Je m’en serais douté, sourit Le Commandant.
- Il ne m’a pas influencé dans mes sentiments, mais je ne savais pas ce que j’avais le droit ou non dans ma vie vanille, et Il m’a rassuré, cependant Il tient beaucoup à toi et Il ne me pardonnerait jamais si je devais te faire souffrir.
- Tu as peur de nous perdre tous les deux, comprend-t-il.
- Oui.
- Ça n’arrivera pas, la rassure-t-il en lui rendant son baiser.
- Alors je veux bien essayer, répond-t-elle soulageant Le Commandant qui espérait cette réponse.

La jeune femme se lève, prenant la main de son ami pour qu’il fasse de même, puis un sourire pétillant dans les yeux elle lui annonce.

- Je veux bien te faire un massage, tu es toujours partant ?
- Sans répondre il se déshabille gardant son boxer et s’allonge sur la table. Vanessa commence par masser sa nuque et ses épaules, instantanément il ressent un bien être l’envahir, ses mains sont divines, lui qui a déjà profité des meilleures masseuses du Château, n’a jamais ressenti cela. Il se demande comment il a pu passer à côté de cette compétence, et se dit qu’il doit à tout prix en informer rapidement Le Marquis.
- Comment as-tu appris à masser ainsi ?
- J’ai fait des stages, et j’apprends vite, tu le sais bien, répond-t-elle sur un ton espiègle.
- Si tu es capable d’user ainsi de tes mains, je suis certain que tu sauras vite transférer cette compétence à ta bouche, il suffit que je te guide maintenant que je connais ce don.
- Je l’espère de tout mon cœur, souffle-t-elle sur un ton respirant la sincérité.

Le massage dure un long moment, Vanessa ne se lasse pas de passer ses mains sur le corps de l’homme à qui elle vient d’avouer ses sentiments. Il ferme les yeux et se laisse emporter dans une demi-inconscience, appréciant la douceur du moment. Après plus d’une heure, elle le réveille doucement, massant son visage, il ouvre les yeux et lui sourit.

- Très agréable, merci pour ce moment. Que souhaites-tu faire maintenant.
- Qu’avais-tu prévu si je ne t’avais pas avouer mes sentiments, ose la jeune femme bien consciente qu’elle a un pouvoir sur son ami et refusant d’oublier que son Maître lui a donné tous les pouvoirs sur elle.
- Je devais te repasser ton collier pour faire une nouvelle séance de pratique à la fellation, mais tu peux rester libre pour ce soir et on peut la faire demain, répond-t-il.
- Tu sais tout comme moi que je dois progresser dans cette pratique, je suis venue pour ça, et je refuse que tu changes tes plans dans mon éducation par amour. Ecoute, je ne tiens pas à ce que notre relation affecte le Maître que tu es, lorsque mon Maître te donne tout pouvoir sur moi, je veux que tu me traites comme n’importe quelle soumise.

Le commandant est stupéfait de voir avec quelle facilité elle est capable de faire la différence entre son statut de femme et celui de soumise. Il doit bien s’avouer qu’elle a entièrement raison, et qu’il ne doit pas laisser ses sentiments affaiblir le Maître qu’il est.

- Entendu, à genoux, ordonne-t-il en se levant de la table.

Elle s’exécute aussitôt, laissant choir le peignoir au sol, se retrouvant nue en position d’attente devant l’homme qu’elle aime, mais avant tout devant l’homme à qui son Maître l’a confié…

(A suivre …)

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