La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°515)

L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode précédent N°501 -

Dans une partie de l’immense building de la Holding MDE appartenant à Monsieur le Marquis d’Evans, le sous-directeur administratif et juridique de la société s’occupe de préparer et de vêtir le chien-soumis compelled MDE suivant les ordres du Châtelain, non sans s’être octroyé quelques menus plaisirs jouissifs au passage en profitant de la bouche et de l’anus de l’esclave à disposition, si ravi quant à lui d’être utile et utilisé pour donner du plaisir sexuel et en prendre au passage. Pendant ce temps-là, non loin, mais dans un tout autre endroit du même immeuble de bureaux, la soumise Thaïs MDE, sous son nom d’emprunt professionnel d’Isabelle, est restée seule avec la businesswoman à qui l’on vient d’apporter des vêtements neufs, disons tout du moins une tenue « extérieure » car il n’y avait volontairement aucun sous-vêtement dans le paquet qui a été rapporté par la secrétaire de Direction.

A peine Emeline MDE a-t-elle fermé la porte, alors qu’Isabelle vient de commencer à déballer les habits neufs pliés dans du papier de soie, qu’Aurélie d’une voix quelque peu excédée rebondit sur le dernier message laissé en partant par la secrétaire-soumise qui les informait que Monsieur le Marquis d’Evans leur demandait de faire le plus vite possible car il attendait Madame D… dans la salle de réunion attenante à la salle à manger pour la reprise des négociations.

- Mais il se croit où, celui-là !!! Il pense peut-être que tout le monde doit être à sa botte avec ses titres pompeux de Marquis ou de Monsieur le Président Directeur Général, sans parler de celui de Maître Vénéré dont vous venez de l’affublez. Cela me fait bien rire, tous ces grands « M ». En voilà des manières de juste venir nous faire dire par une secrétaire à moitié dénudée qu’il nous demande de faire vite. Serait-il aussi Misogyne avec un grand M pour nous traiter comme quantité négligeable parce que nous sommes des femmes.

Je retournerai dans la salle de réunion quand je me sentirai prête et décidée, pas avant. Je ne suis pas à « SES » ordres, moi ! Et si « Moooosieur » doit m’attendre, cela ne lui fera que du bien. Il a un peu trop l’habitude de claquer des doigts avec tous Ses subalternes bien trop obséquieux.
- Madame D… , je vous en prie, ne dites pas cela ainsi, surtout sans savoir ce qu’il en est vraiment. Vous vous emportez sous le coup de la colère. Monsieur le Marquis d’Evans est très respectueux, tant envers les femmes qu’avec ses employés. Il est d’ailleurs apprécié de tous et de toutes. Mais c’est un homme d’affaires très occupé, il ne peut pas perdre son temps à attendre au-delà du raisonnable car son planning est plus chargé que celui d’un ministre. Vous avez beaucoup de chance qu’il daigne vous consacrez une partie de son précieux temps. D’ailleurs, j’ai cru comprendre pendant le repas que vous étiez venu avec l’idée de vendre un ensemble immobilier et un terrain. N’est-il pas dans votre propre intérêt que cette transaction se fasse et que les négociations reprennent au plus vite ?
- Oui, certes, mais pas à n’importe quel prix et pas dans n’importe quelle condition. J’ajouterais bien si je ne craignais pas de faire un jeu de mot déplacé, en tout cas pas « en y laissant ma culotte » au sens figuré cela s’entend, puisqu’au sens propre, cela est déjà fait. D’ailleurs, « Votre » Marquis ou Maître, mettez-y le nom qu’il vous plaira, aucun des deux ne me convient, aurait pu s’enquérir de savoir si je ne manquais de rien et si tout allait bien pour moi.
- « Maître » et « Marquis », les deux titres sont tout à fait adaptés et je les lui reconnais sans contestation, avec juste un petit bémol. Le « Votre » que Monsieur le Marquis d’Evans n’aurait pas apprécié, car si je Lui appartiens corps et âme, comme tous ceux qui font partie du cheptel MDE, le contraire n’est pas vrai, Le Maître Vénéré n’appartient à aucun de Ses esclaves. Mais, je ne voudrais pas vous faire perdre du temps avec ce qui pour vous reste peut-être de l’ordre du détail sémantique et futile, car vous n’appartenez pas à ce monde BDSM où le rituel fait aussi partie des pratiques relationnelles qui permettent à chacun de se sentir à la place qui lui convient, Dominant(e)s ou dominé(e)s, bien que certains restent switch, comme on les appelle dans notre jargon, appréciant de pouvoir jouer tantôt dans un camp, tantôt dans l’autre.


Isabelle att la veste, la jupe et le chemisier qu’elle pose sur ses avant-bras pour ne pas les froisser. Elle s’approche d’Aurélie et s’agenouille à nouveau devant elle pour lui présenter, les bras tendus et levés au-dessus de la tête, les trois vêtements neufs.

- Madame D…, permettez-moi de venir vous exprimer toutes mes plus sincères excuses pour le café que j’ai renversé sur votre tenue à la fin du repas.
- Isabelle, cela suffit ! Relevez-vous immédiatement ! Vous pouvez jouer à la soumise avec Monsieur d’Evans si cela vous chante, mais pas avec moi. Votre petit jeu d’implorante ne me fait aucun effet, en fait !

Isabelle, qui est de nature attentive, relève qu’Aurélie a presque laissé échapper un lapsus qui pourrait être révélateur car elle a prononcé « en fai » et non « en fai-te ». Elle se rend compte que la businesswoman est d’ailleurs très troublée par la situation car celle-ci a tourné la tête et une partie du corps volontairement pour ne pas apercevoir la soumise qui s’est agenouillée à ses pieds en lui demandant pardon. Isabelle est d’ailleurs très bien placée pour apercevoir Aurélie qui se tortille les genoux serrés tandis que ses jambes flageolent, langage du corps quand la bouche se tait et qui traduit un émoi flagrant et un corps qui exprime ce que la bouche se refuse de dire.

- Madame D…, je Vous en prie, daignez me pardonner, et accepter de vous vêtir avec ceci. Vous pourrez ainsi repartir comme si de rien n’était.
- Comme si de rien n’était !!! … Vous en avez de bonnes ! Mais, je serai nue dessous !
- Cela ne se verra pas. Et, vous savez de nos jours, cela est bien plus courant que vous ne pouvez l’imaginer. D’ailleurs, pendant des siècles, les femmes n’ont rien porté entre les cuisses sous leurs robes. La petite culotte, et le string à fortiori, restent des inventions récentes ; et encore au départ, il s’agissait plus de longues culottes bouffantes ouvertes à l’entrecuisse que les femmes portaient comme dessous.


Aurélie fini par se décider à se retourner parce qu’il lui faut bien sortir de cette impasse, prendre les vêtements et s’en vêtir, à défaut de mieux, se disant qu’elle veillera à serrer les cuisses pour la suite de la journée en attendant d’arriver au Château. Et puis cela lui permettra aussi de faire en sorte de pouvoir rendre à Isabelle son ensemble qu’elle avait enfilé temporairement, car elle a de plus en plus de mal a être retenue dans cette salle de bains par la force des choses (pour ne pas dire enfermée puisque la clef de la porte n’a pas été tournée, ni de l’intérieur, ni de l’extérieur), avec pour seul spectacle en face d’elle cette femme plantureuse nue si impudique. Cela en est arrivé à devenir une situation terriblement troublante et excitante, malgré le fait qu’elle est aussi en proie à une certaine contrariété. Mais si la première fois que la soumise MDE s’était agenouillée devant Aurélie pour lui demander pardon, elle était encore habillée en tenue civile, ne laissant rien paraître de son corps, cette fois-ci elle est nue totalement, et en se tenant agenouillée et courbée comme cela avait été ordonnée par Monsieur le Marquis d’Evans qui avait tout orchestré. Son dos et ses fesses sont plus que visibles, portant les zébrures et autres traces de la punition matinale. La businesswoman horrifiée a un mouvement de recul en l’apercevant ainsi.

- Qu’est-ce que tout cela sur votre dos et vos fesses ? On dirait des traces de coups ! Allez-vous bien Isabelle ? Vous savez, il existe des endroits pour aider les épouses et femmes battues à sortir du cercle vicieux dans lesquelles elles sont enfermées, car bien souvent les victimes n’ont pas la force de faire seule les démarches et elles en arrivent même à se sentir responsable de ce qui leur arrive.
- Mais Madame D…, je vous assure que je ne suis absolument pas une femme battue qui a besoin d’aide. Je ne suis pas une victime abusée, juste une soumise D/s consentante.
- Mais alors, vous pouvez m’expliquer quelles sont ces traces que vous portez sur le corps.

- Ce sont les marques laissées par la punition que j’ai acceptée et même implorée pour obtenir le pardon de Monsieur le Marquis d’Evans que j’avais offensé : 13 coups de cravache, 12 coups de canne anglaise et 9 coups de fouet. Je suis fière d’avoir supporté la sanction méritée sans rien dire et fière également de porter les marques du Maître Vénéré qui sont autant de signe de ma repentance et reconnaissance à Son égard.
- Vous êtes complètement malade ma pauvre fille ! C’est bien ce que je disais ! Il a dû vous envoûter pour vous faire perdre la tête, à moins que ce ne soit l’inverse. Il faut que vous soyez complètement dérangée pour accepter un pareil traitement, et masochiste, je suppose, comme tous ceux et celles qui ne peuvent prendre du plaisir sexuel que dans la douleur et l’humiliation.
- Non Madame D…, je ne suis ni malade, ni dérangée, ni même masochiste au sens psychanalytique, même si je ne nie pas que je peux prendre plaisir à certaines pratiques D/s avec volupté et désirs. J’ai accepté d’obéir en tous points au Dominant entre les mains de qui je me suis remise et j’ai accepté également d’être punie pour toutes mes maladresses ou défaillances dans le cadre de mon dressage car cela m’aide à prendre conscience de ma faute pour ne plus recommencer et à devenir une meilleure soumise capable d’apporter plus de satisfactions au Maître et surtout de moins risquer de le courroucer, ce qui me rend très triste chaque fois, car mon plaisir personnel est totalement dépendant du plaisir de Monsieur le Marquis d’Evans.
- Je ne comprends pas ce qui peut pousser une femme comme vous, intelligente et autonome, avec je me doute pas mal de caractère, à accepter de subir de telles choses.
- La soumission, Madame D…, ……………… le désir de soumission, tout simplement !
- Pfffffff !….. N’importe quoi !

Aurélie pousse un grand et long soupir. Elle est perturbée et excitée, mais elle ne veut surtout pas le laisser paraître. Elle rêverait presque de pouvoir être à la place d’Isabelle, mais elle se sent bien trop craintive et douillette pour faire autre chose que de laisser les fantasmes envahir son cerveau et lui procurer quelques frissons intérieurs. Elle att les vêtements et file se changer dans la douche pour ne pas se montrer nue. Le Marquis d’Evans a suivi toute la scène au fur et à mesure sur les écrans de contrôle de son ordinateur. Il est relativement comptant de la prestation de Son esclave-soumise Thaïs MDE qui a bien suivi Ses ordres et a su suffisamment manœuvrer avec finesse pour présenter brièvement ce que peut-être la D/s à cette businesswoman qui est encore sous le choc visuel des marques rougeoyantes qui parcourent le dos et les fesses de l’esclave-soumise MDE. C’est au moment précis où elle sort de la douche habillée de neuf, prête à rendre ses anciens habits à Isabelle, que Monsieur le Marquis d’Evans tape un seul coup sur la porte et entre sans attendre plus de deux secondes.

- Ah, Madame D…, comme je ne vous voyais pas encore arriver, je suis venue à votre rencontre pour savoir si tout était rentré dans l’ordre pour vous, regrettant encore ce déplorable incident qui nous a privés de votre présence après le repas.
- Monsieur d’Evans, en voilà de drôles de manières ! Ceci dit cela me surprend de moins en moins après tout ce que je viens d’entendre. Avez-vous toujours l’habitude de pénétrer ainsi dans les salles de bains des femmes ? C’est indécent ! Avez-vous songé un seul instant que j’aurais pu encore être nue ou non visible ?
- Madame D…, je me permettrais simplement de vous faire remarquer que ceci est l’une de mes salles de bains personnelles que j’ai fait mettre à votre disposition, et non la salle de bain d’une quelconque communauté féminine de vierges effarouchées. De plus, j’ai toqué avant d’entrer et mon associée n’aurait pas manqué de me prévenir avant que je n’ouvre la porte si cela avait pu être déplacé et inconvenant vis-à-vis de vous. Bien au contraire, je venais m’enquérir en personne de votre état par courtoisie et politesse, puisque vous êtes depuis ce matin mon hôte en Mes bureaux. Je suis vraiment désolé de voir que vous preniez mon geste pour ce qu’il n’est pas.

Le Noble affiche un ton serein, car tout se déroule comme il l’a prévu. Il sent le trouble dans la voie d’Aurélie, même si elle affiche encore des grands airs de femme d’affaires, très sûre d’elle, habituée à vivre dans le paraître, ne voulant pas céder de terrain. Il se doute qu’à l’instant même où il est entré son bas-ventre a dû la titiller car instinctivement elle a serré les genoux, comme si elle se devait de mettre un écran fictif à son intimité humide. Aurélie est effectivement émoustillée et excitée, car elle se doute que le Marquis d’Evans sait très bien qu’elle est nue sous sa jupe droite et son chemisier translucide, puisqu’il est presque évident que personne en ces lieux n’agit autrement que sous Ses ordres et qu’il a, inconsciemment ou tout à fait volontairement fait en sorte, que l’on ne ramène que des « sur-vêtements » pour qu’elle puisse se changer « en façade ».

A l’instant même où le Châtelain est entré dans la pièce, la soumise Thaïs MDE s’est agenouillée et prosternée, posant le front à même le carrelage. Tandis que le Maître s’approche, elle lui baise les pieds ostensiblement, sous le regard effaré d’Aurélie qui a de plus en plus l’impression qu’on se joue d’elle, car tout cela lui paraît d’un autre monde désuet et déconnecté des conventions sociales actuelles.

- Ah ! de mieux en mieux « Marquis ! », parce qu’en plus, vous avez besoin comme le dit l’expression qu’on vous « cire les pompes » au sens propre et pas rien qu’au sens figuré.
- « Monsieur le Marquis », ne vous en déplaise ; et même « Monsieur le Marquis d’Evans » si vous voulez être plus correcte en vous adressant à Moi ! Je me permets en outre de vous préciser que Mon esclave ne fait preuve d’aucune flagornerie en agissant ainsi conformément à sa condition servile et elle sait également que son seul désir est que je daigne lui garder toujours une petite place à Mes pieds. Je pense qu’après la gaucherie du déjeuner, elle ne doit pas avoir envie d’autre chose que de venir implorer votre pardon et bien évidemment le Mien, car elle m’a fait offense sous Mon propre toit. Elle sera d’ailleurs punie ce soir pendant le diner pour sa maladresse inqualifiable, je lui réserve une petite surprise qui sera tout à fait en rapport avec son acte, et encore heureusement qu’elle ne vous a pas brûlé au passage. Par chance, le café ne semblait pas trop chaud, il avait du refroidir dans la cafetière pendant que nous discutions.

Evidemment, Aurélie ignore encore tout du coup monté dont elle a été victime, et ce n’est pas l’esclave Thaïs MDE qui oserait l’informer des dispositions prises par le Maître Vénéré, dut-elle pour cela passer pour une maladroite…

(A suivre…)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!