La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 520)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°519) -

Vanessa ne comprend pas pourquoi son commandant lui demande son avis, elle se sent mal à l’aise de devoir juger les qualités d’un Maître, aussi jeune soit-il.

- Oui Monsieur.
- Et pour quelles raisons d’après toi ?
- Pour la sanction ridicule, ose-t-elle avant de s’apercevoir que son terme est mal choisit.
- Ridicule à ce point ? s’amuse le commandant.
- Je…je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, je ne voulais pas vous offenser, je voulais dire que…que…
- Qu’elle a parlé avec son cœur en toute sincérité, termine le commandant amusé.
- Je vois, répond le jeune Maître.
- Y-avez-vous mis toutes vos forces ?
- Non évidemment, mais je pensais être au maximum de ce qu’il est possible d’endurer.
- Explique-nous ce que tu as ressentis lors de la sanction que mon ami t’a infligé, ordonne le commandant.
- Eh bien…je l’ai sentie, mais elle était très douce, si je dois la comparer à celle que mon Maître a daigné m’infliger hier, disons que… que sur une échelle de 1 à 10, celle de mon Maître était à 10, et celle-ci … heu… à 2, pour être très franche.
- En effet, c’est vraiment doux. Voyez-vous Adam, vous devez apprendre à observer les réactions du corps que vous sanctionnez, ce sont ces réactions qui vous diront si vous pourrez aller plus loin ou non.
- Je comprends, merci de m’en avoir parlé.
- Je vous propose de vous y exercer une prochaine fois, je vais prévoir ce qu’il faut.
- Merci beaucoup, commandant.
- Je vais vous raccompagner, Vanessa va se charger d’amener votre chien-soumis dans la grande propriété de son Maître, au fameux Château des Evans.
- Dites voir commandant, avant de vous quitter, j’aurai juste une petite question au sujet de ce Château, question que je me suis souvent posée !
- Mais je vous en prie, cher ami, je vous écoute, si je puis vous répondre, ce sera avec grand plaisir !
- Est-ce vrai ou est-ce tout simplement une légende que l’on dit, que le célèbre Marquis de Sade est venu séjourner dans ce Château ?
- Ce n’est pas une légende, cher ami, ça je peux vous l’assurer.

Monsieur le Marquis d’Evans m’a lui-même montré dans sa grande bibliothèque des authentiques manuscrits de l’époque soigneusement archivés. Le Marquis les a fait authentifier par des experts qui ont tous confirmé que c’était bien l’écriture originale de De Sade. Ce sont donc des écrits de la propre main du Marquis de Sade d’une grande valeur attestant à maintes reprises sa présence dans cette bâtisse ancestrale du Beaujolais. L’aïeul du Marquis de l’époque, le Marquis Charles-Edouard d’Evans était très ami avec De Sade et l’a accueilli et hébergé de très nombreux mois lorsque l’écrivain est sorti de prison en 1784 pour venir se réfugier dans le Domaine des Evans.
- Je suis impressionné, très impressionné commandant. Je me demande si mon chien-soumis se rend compte là où il va fouler les pieds … enfin, je veux dire les 4 pattes !
- Oui moi-même, j’avoue toujours être très impressionné à chaque fois quand je suis invité au Château. Tout est faste, si riche et harmonieux avec des tapisseries luxueuses et des objets de très grandes valeurs tels que les nombreux tableaux par exemple. Un véritable et immense musée rien que pour ce qui sert de décoration. Oui c’est une véritable chance d’être ami avec Monsieur le Marquis d’Evans, ami d’enfance de plus est !
- Oui, en effet vous avez beaucoup de chance, je vous envie ! dit le jeune Maître avec admiration et respect.

Les deux hommes quittent le salon, Vanessa qui a tout entendu de cette conversation, sans vouloir l’écouter, est encore plus fière d’appartenir à son Maître, elle se rend compte encore une fois que ce n’est pas n’importe quel Maître, que Celui-ci est issu d’une grande lignée de Marquis dont un parmi eux était ami personnel de De Sade. La jeune femme reste à genoux, patientant le retour de son commandant, surprise d’être missionnée pour mener cet homme au Château. Le commandant revient quelques minutes plus tard, un peignoir à la main, il le dépose sur les épaules de Vanessa, lui retire son collier et l’aide à se relever.
Il la prend dans ses bras et la mène vers le canapé pour s’y asseoir avec elle.

- Je suis fier de toi.

Vanessa ne répond rien, elle retourne cette phrase dans sa tête, heureuse d’avoir contenté l’éducateur auquel son Maître l’a confié, mais également son amant.

- Tu vois ta technique est nettement meilleure, et tu as su le mettre à jour et trouver les mots qui pouvaient le faire bander pour lui enfiler la capote, je t’en félicite.
- Oui, merci, merci de m’avoir fait progresser, j’espère que tu m’aideras à devenir encore meilleure.
- Ne t’en fais pas, ça va venir.
- Bien, ça te dit un goûter, ensuite on préparera tes affaires et tu pourras partir. Comme tu l’as compris, tu dois retourner au Château avant de rentrer chez toi, et je ne veux pas que tu rentres trop tard, tu prends ta garde tôt demain matin.
- D’accord, mais que dois-je faire au Château ?
- Tu te rendras directement par derrière le Château, au chenil près des écuries, là Walter t’y attendra, tu lui laisseras le soumis et il te laissera repartir. Pendant le trajet tu énuméreras les règles de bases pour que ce chien-soumis les connaissent.
- C’est entendu.
- Ne bouge pas, je vais chercher le goûter.

Vanessa s’amuse de voir son ami la servir alors que quelques minutes plus tôt, c’était son rôle. Il revient avec un gâteau et du jus de fruit. Ils mangent collé l’un à l’autre, profitant de ce moment d’intimité.

- Il est temps, je te laisse prendre une douche, préparer tes affaires, je vais rentrer ton chien dans sa cage de transport, on mettra le soumis dans le coffre à côté, je vais m’occuper de lui.
- Je dois m’habiller, comment, demande Vanessa sachant qu’elle retourne en la fameuse demeure de son Maître.
- En femme, sourit le commandant.

La jeune femme se retire, se prépare rapidement, et retrouve son ami dans le couloir de l’entrée. Il la prend dans ses bras, l’embrasse avec passion, puis l’accompagne jusqu’à sa voiture.


- Tu vas me manquer, lui souffle-t-il en commandant l’ouverture de son portail.

Elle ne répond pas, lui sourit simplement et démarre la voiture en direction du Château.

- Bien maintenant écoute-bien, et en silence, sois certain que je n’hésiterais pas à rapporter d’autres fautes de ta part. J’ai des consignes à te donner et il vaut mieux pour toi que tu les connaisses avant d’arriver, dans le cas contraire, ce ne sont pas mes fesses qui seront zébrées.

Vanessa a pris un ton très dominant, le jeune homme comprend qu’elle ne rigole pas, et que même si elle est soumise, il doit la craindre pour le moment.

- Je t’emmène à un endroit convenu entre ton Maître et le commandant et avec l’accord du Propriétaire de cet endroit. C’est un haut lieu chargé d’Histoire. Ce n’est pas à moi de te dire pourquoi, ni où il se trouve. Mais il faut que tu saches que c’est, pour toi, un immense privilège d’être emmené en cet illustre Lieu. Alors soit en conscient, vraiment, oui, n’oublie jamais que c’est un incroyable honneur pour toi de se rendre là où on va.

Vanessa dit ses mots avec solennité et forte émotion de fierté. Elle se reprend, souffle, avale sa salive pour continuer :

- Arrivé là-bas, je vais te confier à Monsieur Walter, c’est le bras droit du Maître où l’on va, tu lui dois obéissance comme à n’importe quel Dominant, dans le cas contraire tu subiras ses sanctions, et je puis t’assurer qu’elles sont dix fois plus importantes que celles de ton Maître. Tu devras obéir à la perfection, sans jamais le faire attendre, surtout ne lève jamais les yeux tant qu’on ne te l’ordonne pas, et n’émets aucun son. Tes supplications ne changeront rien à ce que tu pourras subir, la seule phrase qui pourra tout arrêter est « je veux quitter ce monde ». Si tu la prononces une seule fois, on te donnera des vêtements et on te ramènera chez toi, mais tu ne pourras plus jamais revenir dans notre communauté. Si tu respectes ces règles simples ton séjour devrait être supportable et initiatrices pour toi, sinon…

Vanessa ne juge pas nécessaire de développer, elle conduit prudemment, concentrée sur la route et fait abstraction de l’homme qui se trouve dans son coffre.
Elle arrive devant les lourdes grilles du Château, elles sont ouvertes, elle entre et conduit sur les allées impeccablement entretenues jusqu’à l’arrière du Château devant le chenil où elle aperçoit de suite le Majordome Walter qui l’attend…

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!