Le Refuge. (3/6)

Comment ce fait-il que Germain mon mari alors qu’il était alité dans la pièce à côté se retrouve présentement en train de me sodomiser alors que je venais de prendre Christophe, notre jeune guide de haute montagne comme amant ?
Me retrouver entre ces deux hommes qui me prennent simultanément la chatte et l’anus me procure une jouissance telle que je tourne de l’œil sous la puissance de l’assaut et de ces deux sexes enflammant mon corps.

L’orage semble s’éloigner de notre refuge et c’est par intermittence que j’aperçois l’un ou l’autre couché de chaque côté de moi continuant à bander. Je voudrais les sucer en même temps, mais pour le moment je me contente de prendre Germain dans ma bouche pendant que je masturbe Christophe de ma main proche de sa verge.

• Viens me baiser, tu m’as tellement manqué depuis des mois.
• Mets-toi en levrette.

Je me retourne et Germain comme il vient de me le demander pénètre ma chatte qui coule de plaisir. Je retrouve mon jeune amant dans ma bouche jusqu’au moment où dans mon délire, je les entends se mettre d’accord pour m’enfiler ensemble dans mon vagin. Ils se servent de moi comme ils pourraient le faire avec une poupée gonflable qui aurait le don de parole et qui en redemanderait toujours et toujours plus.

• Les garçons, continuez, je suis, votre salope, votre garce, votre pute, le garage de vos bites et vous pourrez toujours me défoncer quand et où vous le voudrez.

Ces mots, je pense les avoir dits, mais je me contente de...

• Les garçons, j’aime ce qu’endure mon corps.

C’est à ce moment que nos trois jouissances se confondent et que je reçois les jets simultanément de leur sperme qui en jaillissant m’entraîne dans un état second. Quelle heure peut-il être lorsque j’émerge, tout ce que je vois, c’est que par les fentes des volets qui cette nuit me montraient mes amants à chaque éclair, le jour est levé et nous allons pouvoir reprendre notre route après nous être habillés.

Christophe avec sa jeunesse est lui aussi réveillé et couché sur le côté me regarde intensément.

• Quelle nuit ma belle, l’orage nous a rendus fous tous les trois.
• Tu rigoles, comment mon mari qui était à l’agonie s’est retrouvé sur mon lit m’enculant pendant que tu me prenais par la chatte.
• Laisse-le dormir, il t’expliquera lorsqu’il aura récupéré, tu sais c'est fragile ces petites bêtes à cet âge-là.
Viens.

En évoquant notre nuit sa verge a retrouvé les proportions nécessaires pour me pénétrer sans que je m’en rende compte. Tranquillement il me la met bien profonde alors que je suis couchée sur le dos. Je souhaite qu’il reste en moi bien longtemps alors je noue mes jambes sur son dos lui montrant en même temps qu’il est bloqué que les petites bêtes de quarante ans ont toujours autant de souplesse et de vitalité. Bien enserré il peut à peine bouger et en le regardant intensément dans les yeux, il met longtemps à décharger me faisant récupérer une petite jouissance du matin de celle que j’appréciais tant pour commencer la journée dans les premiers mois de mon mariage avec Germain.

• Encore en train de te faire baiser, je vois que mon idée était la bonne.
• Attends Germain, tu vas tout lui raconter devant un bon café.
• Tu oublies que les réserves sont vides.
• Oui, mais pas dans mon sac à dos, j’avais prévu que si notre plan réussissait ce matin, nous aurions besoin d’un bon café pour nous remettre sur pied alors depuis le départ, j’ai une Thermos de café que je vais réchauffer.

Après, ces paroles et ne comprenant rien, contente de la verge qui me pourfend, Christophe encore plein de vigueur remplit mon con. Nous nous levons nus et après que Christophe ait réchauffé le café, j’attends leur explication. Nous avons le choix entre une tasse de café avec des raviolis ou du cassoulet, nous nous contentons du café.

• Bien les garçons, vous m’avez piégée et je vous remercie de l’avoir fait, j’ai passé la plus merveilleuse nuit depuis celle de mes noces avec cet entremetteur que j’ai devant moi.
Vos sexes en moi m’ont fait comprendre le degré de l’amour que j’ai pour toi Germain, alors dis-moi.
• Tout a commencé en mai lorsque je suis allé rencontrer le responsable de l’unité de fabrication de notre nouvelle presse plastique, j’avais rendez-vous à Albertville à 9 heures. Lorsque je suis arrivé la secrétaire s’est excusé, car elle avait essayé de me joindre pour me prévenir que notre rendez-vous était reporté de vingt-quatre heures, car son patron était bloqué à New York par une grève des contrôleurs aériens. J’avais donc une journée à avant de revenir le lendemain.
• Je me souviens lorsque tu m’as appelée, j’ai été jalouse croyant qu’une femme se cachait derrière ce retard de vingt-quatre heures.
• Sympa, je me morfondais et tu me voyais dans les bras d’une jolie fille. Pourquoi pas une escorte pendant que tu y es ?
• Pas de querelle de famille s’il vous plait.
• Christophe, tu as raison, je continue.
• Sans savoir pourquoi une idée m’est venue, retrouver la fosse à purin de ma jeunesse ou tout du moins la ferme où elle se trouvait. J’ai pris la direction de Peisey-Nancroix distant d’une cinquantaine de kilomètres. Il m’a été facile de retrouver la ferme des parents de Christophe en partant du centre où nous étions et que j’ai bien reconnu jusqu’à l’église. Dans ces années-là, nous allions à la messe.
• Tu allais à la messe étant petit pourquoi as-tu refusé de te marier avec moi à l’église ?
• Et les amoureux, si toutes les trente secondes, vous trouvez des moyens pour vous enguirlander, au dîner de nouveaux raviolis en boîte alors que je préfère une bonne charcuterie de montagne de la région avec des pommes de terre cuitent à l’eau et un bon beurre lui aussi de nos alpages.
• Je continue, la ferme a été facile à trouver malgré la neige qui avait fondu à cette époque et la fosse à purin modernisée pour être aux normes était encore là. Je me suis arrêté et un jeune homme est sorti.
• Je parie que c’était Christophe.

• Bien vu, je lui ai raconté mon histoire et il s’est souvenu que, lorsqu’il était petit, on racontait l’histoire d’un jeune garçon ayant fini dans la fosse à purin. Il m’a fait entrer ses parents étant en vacances et a ouvert une bouteille de blanc de Savoie et m’a demandé si j’étais marié. J’ai sorti la photo de nous prise pour nos quarante ans par notre fille Émilie. Il la regardait comme s’il était fasciné.
• Il a raison, ta photo m’a fasciné, car même si tu es différente par les traits, tu ressembles à la femme que j’ai aimée avant toi cette nuit. Je l’ai rencontrée lors de ma formation pour devenir guide, elle était de passage dans la région et a eu un accident de ski. Je l’ai réceptionné à la descente de l’hélico et j’ai fait le trajet jusqu’à l’hôpital avec elle. Elle m’avait pris la main et refusait de me la rendre, pour faire court et malgré le plâtre qui lui avait été posé, nous avons fait l’amour dans sa chambre d’hôtel où elle m’avait fait promettre de venir la voir.
Je suis resté quinze jours avec Sharon tout du moins tous les soirs et le week-end où j’étais dispo. J’espère qu’elle a fait de moi un bon amant, car elle m’a surtout appris la patience et que j’arrête d’être le jeune fou que j’avais été la première fois.
• Elle peut être fière de son élève, quand tu me baisais, je me suis fait la réflexion qu’un jeune homme comme toi avait dû avoir un bon professeur pour maîtriser ton corps comme tu l’as fait tant que le mien restait sur la crête du plaisir.
• Au bout de ces quinze jours des services sanitaires et son assurance l’ont rapatriée aux États-Unis où elle habite.
• Chérie, depuis quelques semaines je sentais que la flamme qui brûlait en nous depuis notre mariage avait plus que tendance à se ralentir. L’idée saugrenue au départ de te faire l’amour avec Christophe a germé en moi et devait m’aider à garder notre amour à travers lui. Je savais que je risquais de te perdre si mon idée te déplaisait, mais le plaisir que nous t’avons fait prendre cette nuit me prouve que j’ai bien fait de te monter se piège où tu es tombée prouvant que tu étais prête à des amours différents de nos simples baises vite fait comme nous le faisions depuis quelque temps.
J’ai préféré te donner à un autre que de m’apercevoir que tu me trompais dès que j’avais le dos tourné. Il restait à trouver où et comment.
• Tu as eu l’idée de notre périple annuel ici pour extrapoler ce stratagème.
• Non, c’est moi qui lui ai téléphoné un jour après qu’après la deuxième bouteille de blanc ce soir-là, il m’eut fait part de la mauvaise passe que votre couple traversait. Plusieurs choses sont vraies, j’ai bien fait une course pendant ma formation qui m’a conduit dans ce refuge en rénovation. Albert, votre guide habituel a bien eu un accident cardiaque, mais il y a trois mois et va bien mieux maintenant quoi qu’il ait dû renoncer à emmener des clients en montagne.
• Lorsque Christophe m’a proposé d’essayer de te conduire ici et voir ta réaction à ses sollicitations, je lui ai fait confiance et nous avons décidé de tenter l’expérience. J’ai bien rigolé lorsque nous montions et que je savais que dans mon dos, il te tripotait pour t’amener à un état d’excitation qui a permis après ma simulée mauvaise chute de t’amener à te donner à lui.
• Germain a été convaincu qu’il fallait aller au bout de notre idée lorsque nous avons entendu le plaisir que tu as donné à la jeune allemande le premier soir dans le premier relais. Tu étais prête à l’ouverture à d’autres pratiques sexuelles que celles pratiquées depuis votre mariage et qu’il fallait pimenter vos rapports.
• Vous avez bien calculé, car la deuxième nuit au milieu de tous ces hommes, j’étais à deux doigts de me comporter comme une salope et me donner à tous, seul le nombre m’a fait reculer.
• Oui, dommage, on verra plus tard ce que l’on peut faire pour satisfaire le fantasme des amours avec un grand nombre de partenaires.
• J’aurais mieux fait de ne rien dire, vos deux queues me satisfont pleinement.

Un blanc a suivi ces mots ouvrant des perspectives qu’ils nous étaient impossibles de voir où elles nous mèneraient.

• Bien sûr, ta cheville se porte bien.
• Oui, mais hier tu as failli tout faire capoté lorsque tu as reconnu la croix que nous avions bien vue, il y a quelques années. Nous étions bien passés auprès, mais en arrivant d’un autre côté. Nous avions pensé à bien des choses sauf que tu risquais de t’entêter à partir à droite vers le refuge ouvert où nous nous étions arrêtés la deuxième année. Pour notre plan, il fallait t’isoler pour que le charme de Christophe opère sur toi, même si ses attouchements semblaient t’avoir bien accroché.
• Germain, tu veux que je te fasse une confidence.
• Tu veux divorcer.
• Non, je t’aime, non je vous aime…

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