Tu L'As Cherché 12

Tu l’as cherché 12

Étrange ! Gérard, notre P.D.G., père d’Alain mon époux, le directeur financier que j’assiste dans sa tâche quotidiennement, Gérard, mon beau-père donc, dont j’ai par hasard surpris les ébats avec ma mère en pleine nature il y a quelques années maintenant, me fait convoquer seule dans son bureau. Oui, c’est étrange : la règle veut habituellement que j’accompagne Alain lors de réunions de travail. Aurais-je commis une erreur ?

- Prends place, ma chère bru. Voilà…J’ai l’intention de visiter à partir de demain un certain nombre de nos clients les plus importants dans le but de les fidéliser. Je souhaite être accompagné par un cadre actif, bien au fait de nos affaires…

Gérard marque un temps d’arrêt, comme une interrogation, j’avance :

- J’en vois deux, Alain ou mon père, compte tenu de leurs fonctions

- J’y ai pensé effectivement, cela semble naturel. Mais je voudrais sortir des comportements traditionnels. Je les ai consultés séparément et tous deux ont désigné la même personne.

- Je sais qu’ils s’entendent bien. Il n’est pas étonnant de les voir partager la même analyse.

- Voilà pourquoi j’ai décidé de suivre leurs recommandations. Tu seras donc ma collaboratrice directe au cours de ce déplacement, si tu le veux. Ce sera pour toi un stage pratique de formation accélérée aux contacts avec d’autres entreprises et l’occasion de me montrer les rares et appréciables compétences acquises près d’ Alain, selon mon fils qui te couvre d‘éloges. Ton père a insisté sur l’intérêt d’une présence féminine dans les rapports, et avec lui je partage l’idée que ton charme naturel peut favoriser l’évolutions de négociations parfois ardues. Qu’en penses-tu ?

- C’est une véritable surprise. Comment pourrais-je rejeter pareille aubaine ! Je te remercie de cette marque de confiance.

- Très bien, affaire conclue, tu sais prendre des décisions rapides, j‘aime ça.

Tu peux aller prendre les dispositions nécessaires pour que tout se déroule parfaitement.

Gérard est on ne peut plus cordial. Son accolade est plus paternelle que patronale. J’ai fait preuve d’esprit de décision. Maintenant je m’accorde un moment de réflexion. Mon père m’a recommandée, il a bonne opinion de moi, et puis c’est mon père. Alain est sans doute sincère lorsqu’il fait valoir mes mérites. Mais ne vient-il pas de trouver le moyen de desserrer l’ étau, de m’envoyer au loin pendant environ une semaine afin de pouvoir s’envoyer en l’air avec sa salope de rouquine ?

Mon mari m’accueille dans son bureau avec un sourire radieux, me félicite pour cette désignation et se réjouit de voir sa chère femme grimper dans la hiérarchie. « Un jour nous serons les dirigeants de l’entreprise grâce à nos compétences réunies et non seulement par héritage. » Plus les compliments sont gros, disproportionnés, plus je ressens sa jubilation interne de m’avoir joué ce bon tour. Il n’a qu’à bien se tenir. Il ne perd rien pour attendre. Au premier faux pas il paiera cash.

S’attendait-il à ma réaction ? Oui, il était persuadé que j’accepterais la proposition présentée par son père. Je m’absenterai une bonne semaine. Soit . Mais ce soir je me montre intraitable. Il ne peut pas être question pour lui de ne pas me démontrer son amour à la veille de cette première grande séparation. Aucun prétexte ne le mettra à l’abri de la vengeance que je vais commencer à exercer sur le champ. Je l’entreprends hardiment dès la fin de sa journée de travail. Je fais valoir combien il va me manquer. Nos rapports sexuels si fréquents et si intenses vont brutalement cesser. J’y fais nettement allusion, je le pousse à reconnaître que je vais gravement lui manquer également. Ne pas exprimer cette crainte de la séparation physique trahirait ses arrière- pensées, ses plans d’adultère : il se fait tout doux, tendre, presque faux jeton :
- Si je n’avais pas eu en vue tes intérêts, jamais je n’aurais vanté tes qualités.
Soudain l’idée de cette séparation me désole. Je regrette de t’aimer et de t’apprécier autant puisque cela a pour conséquence de nous éloigner l’un de l’autre.

En réalité le naturel reprend le dessus, Alain se console vite :

- Heureusement, huit jours passent vite. A ton retour je serai un mari plus vaillant et je t’éblouirai par mes prouesses. Comme disent mes copains: « ptc mba «  Quoi, tu ne connais pas ? Laisse tomber. Dormons.

- Hé, ne crois pas que je vais attendre huit jours. Approche, enlève tout ça, je te veux ici, immédiatement, plus que nu, amoureux comme jamais. Tiens, vois voler ma culotte, embrasse mes seins déjà durcis. Allez, au lit. Quoi, ton oiseau fait le mort ? Pas de ça. Là, dans ma main, beau merle, je vais te ressusciter et tu as intérêt à siffler juste.

C’est difficile, je n’ai pas ménagé son sexe au cours des nuits passées, toujours soucieuse de le combler, occupée aussi à le rendre inapte à toute relation adultère. Mais pour cette dernière fois avant le périple professionnel, à force de persévérance, à force de masturbation et de succions, j’obtiens une verge presque tumescente. Avec cette quéquette timide Alain ne gagnerait aucun concours, mais grâce à des contorsions savantes dont j’ai le secret, je finis par le sentir passer le vestibule de mon vagin, entrer, glisser en moi y patauger Je l’exhorte à me fêter dignement dans ces circonstances exceptionnelles. Il peine, s’agite sans vraiment m’émouvoir. Il souffle, il peine, il éjacule enfin péniblement : il a versé plus de sueur que de sperme.

- Mon pauvre chéri, je me demande s’il est bien raisonnable de me séparer de toi alors que tu es si stressé. Ne vas-tu pas tomber malade ? J’ai des scrupules à t’abandonner dans cet état…

- C’est que tu es par bonheur une amante sans égale. Va, je me soignerai

Ah ! S’il n’y avait pas la menace de cette rouquine. Mais que lui apporte cette Martine ? Ni plus belle, ni plus jeune, tout à fait inutilisable dans mes fonctions : Serait-elle plus ardente ou aimante que moi ? Plus reposante que moi ? Surtout depuis que j’ai vu cette scène des baisers sur un trottoir et que je me montre intransigeante.
Ma stratégie d’épouse omniprésente, toujours en quête de baisers, de caresses, toujours prête à s’offrir, à réclamer des preuves d’amour, à étreindre mon mari, cette stratégie se retournerait-elle contre moi ? Alain se lasserait-il d’une vulve trop souvent visitée? Aspirerait-il à des rapports plus reposants ? Zut, il est trop tard : Ce n’est pas ce soir que je vais changer de plan. Je le suce jusqu’à plus soif.

Le lendemain matin, quand mon mari se réveille péniblement, sa queue est déjà prisonnière de mes lèvres et je ne libérerai pas avant de lui avoir asséché les testicules. Quand je veux un résultat, je l’obtiens, Alain le constate avec force gémissements, il craque :

-Lucie, je t’en supplie, je ne vais plus tenir debout. Oh! Ça vient …S’il te plaît, pitié. Arrête là, je suis fourbu.

Je l’ai mis sur les genoux pour une durée minimale de quarante-huit heures . Encore mon mari volage ne pourra-t-il pas éviter de paraître impuissant ou de bien piètre compagnie pendant trois jours. S’il se risque à entraîner Martine dans un lit avant d’avoir récupéré et rechargé « ses batteries », il risque le ridicule et Martine déçue pourrait lui bâtir une réputation de bon à rien, fort préjudiciable.

Par précaution j’ai demandé à Doris de surveiller ses faits et gestes et de me tenir au courant de sa conduite. Je peux compter sur son ressentiment pour obtenir des comptes-rendus fidèles et précis, le cas échéant. Une fille, à laquelle on a donné des espoirs et qu’on a bernée, dont on a usé sexuellement, en faisant miroiter une relation amoureuse durable et pourquoi pas la bague au doigt, cette fille qu’on a donc abusée, comme l’a fait Alain de Doris, si elle a de la mémoire, peut être rancunière. Je connais Doris. Elle en a gros sur le cœur, elle est rancunière.

Au soir de la première journée avec Gérard, je croule sous les compliments. Curieusement mes interlocuteurs m’ont semblés aussi intéressés par ce que cachait ma jupe légèrement relevée ou par mon décolleté osé que par le bleu de mes yeux.
Mon patron s’en est ouvertement félicité. J’ai eu une excellente influence sur les négociations. D’ailleurs Gérard lui-même a laissé errer des regards sur certains de mes atouts. Le presque sexagénaire se plaît en ma compagnie. Le bonhomme rêve-t-il, lui faudrait-il la fille après la mère. Le pauvre homme.

Après un bisou « paternel«  appuyé, je peux regagner ma chambre d’hôtel. Un s.m.s. de Doris m’annonce « r.a.s. ». Je vais dormir tranquille. Sauf que, ce soir, personne ne va me donner de plaisir. Ce soir, je ne recevrai même pas quelques gouttes de sperme parcimonieusement répandues. Je suis seule au lit, Alain n’est pas là, Alain ne tente pas de prolonger des préliminaires pour écourter la durée de l’accouplement. Et ça me manque, Alain me manque, j’ai tellement pris l’habitude de relations quotidiennes que mon vagin souffre d’être délaissé, de se sentir vide, inutile. Vivement la fin de la semaine. Je serre mon poing fermé entre mes cuisses contractées. Alain…!

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