La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 572)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode 569) -

Monsieur le Marquis d’Evans prend de suite a parole :

- Ah mon cher Walter, toujours à l’heure, parfait ! As-tu passé une bonne nuit ?
- Excellente Monsieur Le Marquis, excellente !
- Tu m’en voies ravi. Et Mes esclaves mâles récompensés ?
- Ils ont tous apprécié Votre cadeau. Pouvoir se soulager, se vider les couilles leur ont permis, à tous, de faire une bonne vidange, si vous me permettez l’expression !
- Et comment s’est comporté Mon cadeau ?
- Un comportement exemplaire, malgré un manque d’entrain, elle n’est plus vraiment en état de servir.
- Tu as, j’espère pour toi, tout de même pu prendre le temps de t’en servir ? s’inquiète Le Marquis. Sa bouche était pour toi dans le cas où elle parvenait à tenir la nuit complète !
- Oui Monsieur Le Marquis, merci, simplement je l’ai aidé à terminer.
- Hum je vois, merci mon ami, tu peux te retirer.
- Bien Monsieur Le Marquis, répond le Majordome en tournant les talons avec respect.

Le Maître des Lieux reste seul dans son bureau, debout très droit, la tête haute et les bras croisés, face à Vanessa à genoux, en position d’attente, la tête et les yeux baissés, il la regarde un instant sans bouger, Vanessa lutte pour ne pas fermer les yeux de fatigue.

- Bien, bien, bien… Je suis ravi de constater que tu as été obéissante et surtout endurante. Comment te sens-tu ? interroge Le Marquis pour laisser Vanessa lui faire part de son état de fatigue.
- Très bien Maître, répond humblement la jeune femme.
- Hum, parfait, je vais donc te faire préparer pour le reste de la journée, car je reçois quelques clients, qu’il faudra choyer en non-stop, toute la journée ! ment Le Noble pour tester la réaction de Vanessa.

Mais Vanessa ne dit rien, elle accepte les ordres de son Maître sans faillir, elle refuse de plier, elle veut se prouver qu’elle peut être une bonne soumise, et pour cela elle doit endurer tous ce qu’Il aura prévu pour elle.

Le Marquis d’Evans sourit, décidemment son ami avait raison, elle a un orgueil démesuré, orgueil qui pourrait bien causer sa perte, s’Il ne le lui fait pas ravaler rapidement.

- Mais en attendant qu’on vienne te chercher, tu vas patienter en me donnant une vue plus agréable. Relève tes fesses, juste assez pour les décoller de tes talons, et place tes mains derrière ta nuque mais sans les poser, et je te veux parfaitement immobile.

Vanessa obéis en tout point à ce qui lui est ordonné, mais dès les premières secondes, elle se rend compte que cette position tirant sur ses muscles va être difficile à supporter. Le Noble en a conscience, Il sait qu’ainsi elle ne pourra pas cacher longtemps sa fatigue. Et elle ne tarde pas à Lui donner raison, à peine a-t-Il tourné le dos pour retourner à son bureau qu’elle commence à trembler, ses muscles ne la suivent plus, la jeune femme est trop éreintée pour rester ainsi immobile. Le Maître s’assoit dans son fauteuil et fait mine de vaquer à ses occupations, tout en l’observant trembler de plus en plus. Après seulement quelques minutes à peine, son corps la trahit et ses muscles perdent un instant le contrôle, Vanessa reprend immédiatement la pose, mais ce mouvement n’a pas échappé au Marquis.

- Eh bien ! Est-ce si difficile de respecter un ordre simple ? accuse-t-il d’une voix résonnante.
- Non Maître, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, cela ne se reproduira plus.
- Pourquoi ce relâchement ?
- La fatigue de cette nuit, mais je vais me ressaisir Maître.
- Une simple nuit a eu raison de toi ? Je te pensais plus entraînée pour le pompier que tu es, dit-Il d’un air déçu piquant à vif l’orgueil de Vanessa.

- Pas une seule nuit Maître, ose-t-elle enfin avouer.
- Comment cela, pas une seule nuit ?
- La nuit précédente, a été une nuit blanche pour moi Maître.
- Et quand comptais-tu m’en faire part ? accuse-t-Il d’un ton fâché.

- Je ne voulais pas gâcher Vos plans, Maître.
- Tu n’as rien appris de la dernière leçon concernant le fait que tu dois toujours M’informer si ton état est incompatible avec ta soumission. Tu seras punie pour cela, mais ni par ma main, ni maintenant. Pour le moment tu dois récupérer, vas te coucher sur le tapis.

Sans demander son reste la jeune femme se déplace à quatre pattes presque en titubant sur ses membres supérieurs jusqu’au tapis et se couche vaincue par la forte fatigue, recroquevillée sur elle-même. Monsieur Le Marquis se saisit d’une couverture polaire posée sur un fauteuil et la recouvre délicatement, enfin au chaud, Vanessa s’endort en quelques secondes. Le Noble retourne à son bureau et décroche son téléphone.

- Bonjour Laurent comment allez-vous ?
- Bonjour Edouard, bien merci, il y a un problème ? s’inquiète immédiatement le commandant.
- Non, non n’ayez crainte votre protégée est en un seul morceau, s’amuse Le Marquis. Mais elle a dû passer une deuxième nuit blanche avant de m’avouer son état de fatigue.
- Je vois.
- Et donc je voulais savoir si je pouvais faire appel à vos services ?
- Evidemment, comme toujours vous le savez bien, c’est pour ?
- Pour le moment elle dort et vu son état de fatigue je pense qu’elle va dormir un bon moment. Je lui ai promis une sanction pour m’avoir caché son état, mais je veux que cette sanction vienne de vous, car vous l’aviez prévenue et elle ne vous a pas écouté, vous son éducateur. Elle doit vous faire confiance et apprendre à écouter vos conseils.
- Bien, vous avez tout à fait raison, c’est entendu je vais m’occuper de sa sanction. Vous avez des désirs particuliers ?
- Non, simplement qu’elle le regrette amèrement et que cette sanction soit suffisamment marquante pour qu’elle ne me cache plus rien.
- Bien, souhaitez-vous que je vienne la chercher à son réveil ?
- Non, Walter va vous l’amener immédiatement, vous la laisserez se reposer chez vous avant de sévir comme il se doit.

- Entendu, j’attends donc Walter.
- Merci très cher.
- Merci à vous.

Le Marquis repose son téléphone et enclenche un bouton sur son bureau. Le bip à la ceinture du Majordome sonne immédiatement, lui faisant comprendre qu’il doit rejoindre Le Maître des lieux. Il quitte donc ce qu’il était en train de faire (il corrigeait à la cravache un soumis mâle ayant fait tomber par inadvertance un pot de fleurs dans le hall d’entrée) et rejoint d’un pas pressé le bureau de Monsieur Le Marquis. Il frappe et entre sur ordre du Noble.

- Monsieur Le Marquis, vous m’avez appelé ?
- Oui Walter, tu vas raccompagner ma soumise, elle n’est pas en état de conduire et prends le soumis que tu voudras pour ramener son véhicule.
- Dans cet état ? s’inquiète Walter qui trouve peu prudent de la laisser seule chez elle.
- Oui, mais pas chez elle, tu vas la déposer chez mon ami le commandant.
- Bien Monsieur Le Marquis, autre chose ?
- Non, ce sera tout.
- Entendu, je vais préparer la voiture et je reviens la chercher.

Le Majordome quitte le bureau et revient quelques minutes plus tard, il s’approche de la jeune femme profondément endormie et la prend délicatement dans ses bras, faisant très attention de ne pas la blesser, enveloppée dans la couverture. Il la porte dans les couloirs du Château jusqu’au Perron où la voiture garée devant l’attend, porte arrière ouverte. Il dépose toujours avec délicatesse Vanessa sur la banquette arrière, sans qu’elle ne se réveille, et il s’assure qu’elle soit bien couverte avant de refermer la porte. Il se dirige vers la voiture de Vanessa qui est garée derrière avec à son bord un esclave mâle de Monsieur Le Marquis.

- Bien, tu me suis, je ne vais pas conduire vite, et tu respectes bien les distances.
- Oui Monsieur Walter.
- Arrivé chez le commandant tu gareras la voiture devant le garage qui a l’avantage d’être en retrait derrière sa maison et ainsi personne ne te verra et donc tu retireras tes vêtements et tu rejoindras ma voiture au plus vite laquelle sera à côté de celle de la soumise Vanessa.

- Bien Monsieur Walter.

Sans un mot de plus le Majordome prend le volant de la Rolls Royce et prend la grande allée du Château jusqu’au lourd portail de fer pour quitter le domaine. Il conduit prudemment, ne souhaitant pas secouer la jeune femme, et arrive après un bon quart d’heure devant la maison du commandant. Le portail s’ouvre, Walter avance dans l’allée jusqu’à l’entrée principale de la maison, tandis que l’esclave mâle qui conduit la voiture de Vanessa la gare devant le garage comme convenu. Le Majordome sort de la voiture et vient saluer le commandant qui ayant entendu arrivé les deux voitures est sorti par la porte de son garage… Il salue Walter d’un amical signe de la main …

(A suivre …)

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