D'Humeur Maussade

Quelques rues et un escalier plus tard, Sandy m'entraîne dans son appartement. A peine l'entrée passée, elle me plaque contre la porte et prend ma bouche avec fièvre.
L'excitation consume mon corps. Je lui réponds avec fougue. Elle m'enlève ma chemise alors que je lui retire son top brillant. Elle défait mon soutien gorge pendant que je lui ôte son jean. Rapidement nous sommes toutes les deux nues, à chercher le plus possible la chaleur de la peau de l'autre. Et dire que j'étais d'humeur maussade...

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Encore une semaine harassante, j’ai hâte de voir les vacances arriver… Je regarde distraitement la date sur mon téléphone, encore trois semaines.
Je rentre chez moi, prends une douche chaude et m’assoie dans mon canapé. Je ne tiens pas en place. Je décide d'aller me changer les idées dans un bar de la capitale.

Quelques fumeurs sont entassés devant l'entrée. Je rentre en même temps qu'une jolie brune athlétique qui semble encore hésiter. Je la remarque, sans chercher plus. J'ai envie d'un homme, ce soir. Envie de sexe sauvage et brutal. Envie d'une étreinte musclée.
Elle s'assoit au comptoir et commande un alcool fort. Je choisis le tabouret à sa suite et demande une boisson énergisante. J'observe rapidement la salle presqu'encore vide à cette heure. Aucun homme n'attire mon regard, en désespoir de cause, je me plonge dans ma boisson.

J'entends le brouhaha sans l'écouter, plongée dans mes réflexions. Un mouvement à ma droite me fait relever les yeux : ma voisine est en discussion houleuse avec un homme d'une trentaine d'années. Je soupire : pas mon type.
J'entends la jolie brune refuser les avances de l'homme, qui persévère avec lourdeur. Je reste un instant amusée par la situation et le joli regard bleu froid de ma voisine, avant de me décider à intervenir.

"Monsieur, elle vous a dit non. Arrêtez, ça suffit !"

Deux paires d'yeux se tournent vers moi.

Je lis le soulagement dans le regard de l'un, l'agacement dans le regard de l'autre.

" Ça va, c'est bon ! Pourquoi tu fais comme ci t'étais sa garde du corps ?!" me lance l'homme.
- Peut être parce que je le suis, je réponds d'une voix calme en le fixant dans les yeux, avec un haussement d'épaule."
L'homme me considère un instant, ne sachant plus sur quel pied danser. Il tergiverse, puis recule en grommelant "ok, c'est bon, je pars. T'façon, elle est même pas belle !"

L'individu éloigné, ma voisine me remercie en me demandant si j'étais vraiment garde du corps.
Je souris avant de répondre "quand une jolie fille a besoin d'aide à côté de moi, ça m'arrive..."
La jeune femme sourit à son tour en rougissant.

Devant sa gêne, j'éclate de rire.
"Je ne suis sans doute pas la première à te le dire !"
En ignorant ma remarque, la jeune femme poursuit :
"Qu'est ce que j'offre à boire à Super Woman ? Je suis Sandy.
- Super Woman va prendre un jus de fruit, elle est peut être encore en service, dis-je en riant, mais je préfère qu'on m'appelle Kim plutôt que Super Woman."

Et puis, nous continuons à discuter. Sa vie, beaucoup. La mienne, un peu. Les hommes, parfois. Son hésitation à faire des bars, seule, par peur des dragues agressives de certains d'entre eux. On sourit, nos mains se trouvent souvent. J'aime bien son sourire et ses faussettes quand elle sourit, ses yeux rieurs quand elle ri et le plissement de son front quand elle me raconte son travail de vendeuse dans une grande marque de vêtements.
J'en oublie même de regarder les hommes qui rentrent.

Subitement, alors que la conversation porte sur la dernière collection d'Eli Saab, présentée à la Fashion Week, Sandy m'interrompt en se mordant la lèvre inférieure.
" Kim, t'es lesbienne ?
- Pas vraiment, dis-je en reprenant brusquement conscience de ce pourquoi j'étais venue, pourquoi ?
- Je.
.. Je sais pas. La manière dont tu m'as aidée sans doute... Je... C'est rien, tu disais ?
- Tu préfères les femmes, toi ?
- Je, commence-t-elle alors que le rouge lui monte aux joues, ça importe peu...
- Au contraire ! Comme ça je saurais si j'ai une chance de t'emmener dans mon lit, ou si je dois me chercher une autre cible pour la soirée, dis-je en riant.
- Je... croyais que tu n'étais pas lesbienne ? Me demande Sandy, sceptique et surprise.
- Pas exclusivement ! C'est qu'une question de nuance !
- Alors, on va bien s'entendre ! Finis ton verre, j'habite à deux pas, me répond Sandy, un nouvel éclat dans le regard.
- Madame me donne des ordres ?! Questionnais-je dans un sourire, je te préviens, au lit je suis plutôt..."
Sandy ne me laisse pas le temps de finir ma phrase, sa bouche vient se coller contre la mienne dans un premier baiser.
Elle quitte le bar en m'attirant à sa suite. Finalement, je ne coucherai pas avec un homme ce soir !


Quelques rues et un escalier plus tard, Sandy m'entraîne dans son appartement. A peine l'entrée passée, elle me plaque contre la porte et prend ma bouche avec fièvre.
L'excitation consume mon corps. Je lui réponds avec fougue. Elle m'enlève ma chemise alors que je lui retire son top brillant. Elle défait mon soutien gorge pendant que je lui ôte son jean. Rapidement nous sommes toutes les deux nues, à chercher le plus possible la chaleur de la peau de l'autre.
A mon tour de la retourner. Je la soulève, la coince entre la porte et moi, à la recherche d'une zone de contact toujours plus grande.
Nos bouches ne se séparent plus, les langues se joignent, se touchent, s'enroulent et repartent. Je gémis doucement. Son sexe frotte contre ma peau en y laissant une trace humide et brûlante.
Je la lâche. Les pieds au sol, Sandy laisse ses mains partir à ma découverte. Ma gorge, mes seins, mon tatouage autour de la hanche droite, jusqu'à me serrer l'adducteur de ses doigts fins.
Je suis troublée par sa connaissance de mes zones érogènes.
A mon tour, mes mains se ballade sur son joli corps. Sa poitrine, ses tétons, son ventre, j'att ses fesses brutalement.

On gémit de concert. Je grogne doucement, je mords gentiment sa lèvre.
Sandy me pousse vers sa chambre en me soufflant : "ça fait longtemps que je n'ai pas été aussi excitée... Profites-en !
- Alors, j'espère que tu vas jouir comme jamais, ma belle !"

On échange un sourire complice et elle se laisse tomber sur le lit.
Je me jette à sa suite. J'enserre ses hanches de mes jambes. Mes mains se perdent contre ses flancs, sa gorge, sa poitrine. Les siennes s'égarent dans mon cou, dans mon dos, sur mes fesses.
Ses douces caresses me font tressaillir, mon bassin ondule contre son corps frottant nos poitrines l’une contre l’autre. Je gémis contre ses lèvres.
J’embrasse sa jugulaire, hume son parfum. Je souris en reconnaissant l’odeur que je portais hier. Ma langue se perd sur sa gorge et son sternum.
Je lui masse les seins, lèche les tétons. Sandy frémit, gémissante.
Je descends encore, trace une ligne imaginaire entre ses abdos marqués, les mains toujours sur sa poitrine.
J’arrive au dessus de son sexe humide d’excitation.
Je lèche doucement le clitoris puis me concentre sur son vagin. Son sexe est doux, son gout iodé. Je la pénètre de ma langue.
Je descends vers son périnée, glisse délicatement la première phalange de mon index dans son vagin. Elle gémit sans discontinuer.
J’entre un second doigt en elle, agace son clitoris. Je la fixe un instant. Elle me sourit puis rejette la tête en arrière. Sa main se perd dans mes cheveux m’obligeant à rester entre ses jambes, je la pénètre de trois doigts.
J’exerce un vas et viens continu, je sens Sandy se tendre. Elle bloque sa respiration un instant, puis hoquète de plaisir. Sa production de cyprine augmente, elle jouit bruyamment.
J’ôte mes doigts de son vagin, relâche son clitoris et remonte dans le lit à côté d’elle.
La jolie brune m’att le visage et m’embrasse doucement. Je la sens sourire contre mes lèvres.
Je laisse ma main reprendre possession de son sexe encore brulant. De quatre doigts, je joue avec son vagin, et d’un, avec son clitoris. Mon autre main parcourt son buste. Elle tremble et tressaute régulièrement.
Sa main gauche vient m’attr la nuque pour approfondir son baiser. Je suis bien dans ses bras.
Je sens Sandy proche de la jouissance, je ralentis un instant mes gestes : laisse mes doigts au plus profond de son intimité et suspend le mouvement que j’exerce sur son petit bouton. Elle râle de dépit.
Enfin, j’accélère, la libérant ainsi de toute la tension qui irradiait son être. Elle jouit longuement dans un cri rauque, bouche ouverte, cuisses tremblantes et chatte dégoulinante.

Je la laisse doucement reprendre son souffle, embrasse son coup et caresse son buste. Ses deux mains m’attnt, à quelques centimètres de mes lèvres, Sandy me chuchote « woooow, tu m’as emmené tellement loin, à mon tour maintenant ». Elle m’embrasse profondément puis me retourne sur le lit.
J’écarte les jambes, sa main descend tranquillement jusqu’à trouver mon sexe ouvert et poisseux. Sa bouche suit le trajet de ses caresses. Elle passe les abdos, s’arrête un instant sur mon nombril, puis plonge vers ma chatte qui ne demandait que ça.
Sandy prend mon sexe en bouche. Elle le parcourt rapidement, à la recherche de chaque coin et recoin. J’ai l’impression qu’elle a cinq langues et vingt doigts. Pas un seul millimètre de mon intimité n’est oublié.
Elle ralentit en prenant mon clitoris entre ses lèvres. Je gémis doucement.
Ses doigts se perdent en moi. Elle me pénètre sur un rythme très lent. Sa langue continue de lécher mon clitoris. Je me tends, je suis prête à jouir.
Longtemps, elle me maintient au bord de la jouissance. C’est à la fois trop bon et trop insatisfaisant. Elle retire sa langue un instant. Je réclame ce contact humide. Elle attend, le regard braqué dans mes yeux frustrés.
Elle joue. J’ai besoin de la sentir en moi. Elle le sait.
Je m’apprête à plaquer son beau visage contre mon intimité brulante quand, subitement, sa langue parcourt de nouveau mon sexe détrempé et ses mains caressent mes jambes tremblantes.
Trois doigts s’insèrent en moi, un autre joue doucement avec l’entrée de mon anus.
L’orgasme qui me saisit est monstrueux. Je me tends brutalement et retombe sur le lit. Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, je tremble. Un cri m’échappe.
Sandy continue de jouer avec mon sexe brulant.
Je pars une seconde fois, de manière encore plus brutale. Ma chatte expulse le produit de ma jouissance. Je m’entends crier. Je cherche mon souffle.
Je reste un instant abasourdie et inerte. Je sens la belle brune qui me rejoint, tête sur l’oreiller.
"C'est beau l'orgasme d'une femme" me chuchote-t-elle en me mordillant l'oreille. Je souris, les yeux clos, encore dans les vapeurs de ma jouissance.

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