Le Voyeur

Le soleil se couche doucement sur la 287 entre Jeffrey City et Rawlins. Seul le moteur de la Plymouth Baracuda coupait le silence des plaines et des montagnes. Oliver avalait les kilomètres, sans réellement sans rendre contre. Il fixait la route et les bandes jaunes qui défilaient de manières hypnotique. A ce moment là, sa femme Gena. Venait perturber ses pensées. Cela faisait 19 ans qu'ils s'étaient mariés et 25 ans de vie commune. 25 ans de hauts et de bas, comme dans tous les mariages. Ils s'entendaient sur beaucoup de choses. Seule leur vie sexuelle rencontrait certaines difficultés. Voilà maintenant une petite dizaine d'années qu'Oliver ressentait un manque, sans pour autant pouvoir l'expliquer. Alors cela lui arrivait d’essayer certains jeux avec Gena, mais elle n'y était pas spécialement réceptive, et agissait plus par devoir conjugal que par réel plaisir ou envie. Il aimait lui faire l'amour, sentir sa peau satinée sous ses doigts. La courbes de ses seins L'odeur de son sexe, excité par ses coups de langue. Et son souffle chaud quand il commence à la pénétrer. Mais par moment, une envie obscure de la bâillonner, la frapper, et la voir pleurer lui travers l'esprit sans qu'il comprenne pourquoi. Ça, il ne le lui avait jamais avoué, et leurs jeux, dans les moments les plus extrêmes s'arrêtent au poignets de Gena menottés au lit, ou à une sodomie en levrette un peu sauvage. Rien qui suffise à réellement combler ses envies.
Ce soir-là, juste après le dîner, Oliver avait décidé de prendre l'air et de rouler un peu, comme il le fait régulièrement. Gena n'y voyait là aucun problème. C'était le moment où son mari pouvait se retrouver seul avec lui-même et elle le comprenait parfaitement. Et pour ça, Oliver savait qu'il avait trouvé la femme parfaite. Après avoir roulé une petite demi-heure, il se retrouva devant le 3 Forks-Muddy, une station service, qui faisait aussi bar, principal refuge des routiers du Wyoming. Il est souvent passé devant ces néons criards même en pleine journée, sans s'y arrêter.


Mais là, un pressentiment lui intimait de se garer à l'écart du bâtiment principal. Chose qu'il fit. Il passa lentement devant un transporteur, en mission pour remplir un quelconque Walmart à l'autre bout de l'État. Le chauffeur devait être en train de siroter une bière au bar, car aucune vie ne semblait transparaître du camion. Oliver se gara plus loin, de manière à avoir la vue sur l'arrière du bâtiment. De là où il était il ne pouvait pas voir qui entrait ou sortait de la station. Il pouvait seulement voir les conteneurs à poubelles éclairés par intermittence par le néon « OPEN » qui clignote, perché en haut de son mâts, comme un phare, perdu dans cet océan de poussière.
Oliver serais incapable de dire depuis de temps il regardait le mur décrépit de la station service. La radio lui tenait compagnie avec une rediffusion de «The Howard Stern Show». Au moment où il se décide à partir, quelque chose au loin attira son attention. Une porte s’ouvrit brusquement et un jeune couple apparut. Au premier abord, Oliver pensa qu'ils étaient en train de se disputer. Mais en y regardant plus attentivement, cela lui semblait plus être des préliminaire, qu'une réelle dispute. Quand il vit la jeune fille s'agenouiller, il n'avait plus aucun doute. En l'espace de quelques secondes, elle se retrouva avec le sexe de son amant au fond de la gorge qui, semble-t-il, l'empêchait de respirer. Oliver n'en croyait pas ses yeux. Et une certaine chaleur commença à envahir son corps. Jusque dans son pantalon où il commençait à sentir son sexe gonfler. Un excitation totalement incontrolable qu'il n'avait encore jamais ressenti jusque là. La scène qu'il voyait à à peine 15m lui semblait irréelle. L'homme tenait de ses deux mains la chevelure de sa supposée compagne, et se servait de sa bouche comme dans vulgaire bout de viande. Agitant sa tête sur son membre sans ménagement. Oliver ne put s'empêcher de sortir son sexe tendue, pour commencer à se masturber. Il se cala sur le rythme des coups de reins que la jeune fille subissait.
En imaginant la bave de cette dernière coulant, dégoulinant sur chaque parties de son sexe. Le couple d'inconnus avait changé de position. Il lui martelait le cul, en levrette contre une des bennes à ordure, une main lui tirait les cheveux en arrière, pour la faire cambrer, tandis que l'autre l’empêchait de crier. Il ne fallut pas longtemps à Oliver pour que l'excitation de cette vue soit totalement intenable, il éjacula en imaginant se déverser dans le corps de cette inconnue soumise.
A partir de là, il ne fit même plus attention au couple, et il aurait été incapable de dire comment c'est terminé leurs ébats. Il n'eut qu'une seule chose en tête. Être à la place de cet homme...

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