Surprises

On m'a offert une séance de massage et de hammam pour Noël. N'en voyant pas vraiment l'intérêt, j'ai mis plusieurs mois pour me décider. Je profite d'un jour ou une débauche précoce est possible pour m'y rendre dés la sortie du travail. Je suis accueillie par une rassurante jeune femme brune ronde qui me demande de me dévêtir entièrement dans une cabine et me remet un drap de bain blanc et la clef d'un casier pour y enfermer mes affaires. L'idée de soumettre mon corps au regard d'inconnus m'excite autant qu'il me fait peur. Dans la cabine, je me dévêts avec lenteur. Je vais exhiber mes cuisses larges, mes hanches généreuses, mon sexe velu, mon sein lourd à tous les usagers de la maison. J'en suis aussi excitée qu'angoissée. Je finis par sortir de mon antre soigneusement drapée dans la serviette et dépose mes affaires dans mon casier. J'en suspends la clef à mon cou.
Dans la salle de massage, trois des quatre tables de marbre sont occupées par des clients et clientes. Je m'approche de la quatrième ou un jeune homme athlétique en short et marcel m'accueille. Il m'aide à monter sur la pierre fraiche tout en escamotant le tissus qui me couvre. Je suis un instant troublée et me dépêche de me coucher sur le ventre. Le massage commence : épaules, dos, nuque, jambes... J'aime cette caresse légère ! Les mains descendent sur mes reins, puis écartent doucement mes jambes en agissant sur l'intérieur de ma cuisse. Je suis troublée et mes fesses se soulèvent malgré moi. Le massage inclut ma croupe et mon ventre se contracte. Mon pouls s’accélère et je commence à ventiler plus rapidement. La caresse reste très professionnelle même si, parfois, les deux mains du masseur écartent doucement mes fesses ou mes cuisses.
Il m'aide à me mettre sur le dos puis recouvre mon sexe d'une serviette chaude. J'en frémis ! De ce côté, il n'existe plus, hormis les mollets, de zone qui ne soit érogène. Lorsque les mains atteignent les seins, les tétons durcissent.

Au ventre, je commence à sentir mon entrejambe s'humidifier. Je me tortille et le masseur glisse sous la serviette pour me soulager. Je camoufle mon plaisir dans un hoquet. Mes reins se cabrent et la serviette glisse au sol. La caresse du masseur se fait plus apaisante. Puis il m'aide de la main à descendre de mon lieu de . Sa main libre pousse doucement sur mes reins.
J'arrive dans le hammam richement décoré à un niveau important de volupté. Mon corps enflammé me gène car il ne bouge plus naturellement. Personne ne me regarde et je peux m'asseoir au bord de la piscine sans attirer l'attention. La chaleur humide est intense et je luis rapidement de transpiration. Je me lève et vais un peu plus loin me coucher sur le côté au bord du bassin, la tète posée au creux de ma main. Je m'endors à demi dans l'ambiance ouatée ; seule mon entrejambe reste enflammée et mon esprit mobilisé sur elle.
Sans que j'en sois consciente, deux couples se sont rapprochés de moi. Sans un mot, huit mains s'emparent de mon anatomie. Je suis tout d'abord interloquée et émets un geste d'échappement avant de réaliser que c'est quasi impossible. Très vite, je commence à savourer les caresses prodiguées. Les mains jouent leurs gammes au point que je les ressens bien plus nombreuses qu'en réalité. Mes seins, mon dos, mes cuisses et mes fesses sont durement pétris. Mon clitoris, mon vagin et mon cul manipulés à des rythmes différents. Mes lèvres et ma langue sont excités par des doigts mobiles et avides. Sans que je le décide, mes reins se cabrent, ma tête se renverse et mes cuisses s'écartent largement. Je distingue mal les gestes des garçons de ceux des filles. Lorsque j'essaie d'ouvrir les yeux pour distinguer les acteurs, je ne vois dans la pénombre que des corps entremêlés.
Des langues envahissent ma bouche. Lorsque mon excitation est à son comble, un homme me couche face à face sur son ventre et pénètre mon sexe pendant qu'un autre entre en mon cul détrempé par les visites précédentes.
Je sens les deux vits masser mon périnée qui les sépare. Les mains sont moins nombreuses sur ma peau ; elles tiennent mes bras et mes jambes largement écartées. Celui qui me sodomise serre très fortement mes seins durcis. Je jouis bruyamment mais cela ne met nullement fin à nos ébats. Je suis encore longuement pétrie et transpercée sans ménagement. J'entends les rires de mes agresseurs qui finissent par abandonner mon corps indécemment écartelé.
Je me laisse glisser dans le bassin pour chasser les traces de l'assaut, saisis ma serviette jetée plus loin puis rampe jusqu'à une banquette placée dans un coin obscur de la pièce. Je regarde autour de moi et commence à distinguer des petits groupes ou des personnes isolées. Rares sont ceux dont la peau est cachée. Plusieurs groupes ou couples sont occupés à faire l'amour dans un relatif silence. J'imagine combien nombreux ont été les témoins de mon agression. Derrière moi, une voix féminine s’élève. « Tu ne demandais qu'à être traitée ainsi, n'est-ce-pas. Ils l'ont bien senti. Nous sommes tout ici pour chasser de nouvelles proies. C'est tellement agréable de les voir résister puis s'abandonner complètement ! » Je ne sais que répondre et me tais. Mon interlocutrice s'est levée et s'installe à mes côtés au point que je sens sa cuisse humide contre la mienne. Elle est mince et de petite taille. Sa poitrine à peine ébauchée et ses hanches étroites font penser à un garçonnet. Son visage ovale est finement dessiné et met en valeur ses grands yeux noisette.
Je la trouve belle et une nouvelle émotion me gagne. Je sens mon corps totalement livré lorsque sa main s'empare de la cuisse. Comme une aveugle elle commence à explorer tous les recoins de mon anatomie. Et mon corps s’enfièvre à nouveau, mon ventre se creuse, mon dos se cabre. La douce tiédeur humide devient chaleur et la détente, émotion. Dieu que sa peau est douce et sa gestuelle délicate. Son corps se colle contre le mien et commence à en ressentir les sensations .
Sa main frôler mon sexe comme ma main caresse le sien. Nos lèvres sont jointes et nos bouches s'effleurent. Nos seins se frottent entre eux au point que leurs pointe sont durcies. Nos doigts caressent nos culs. Il n'est nul besoin de se pénétrer pour se posséder. Lorsque le plaisir vient, nous nous serrons sans bruit l'une contre l'autre, totalement livrées au bonheur de l'instant.
Nous restons ainsi, un long moment, apaisées et sereines, soucieuses de ressentir la moindre sensation de l'autre. Juste vêtues de nos serviettes, nous nous rendons à la cafétéria pour faire connaissance. Nous nous livrons l'une à l'autre et racontons nos bonheurs et nos peines. Puis nous nous quittons en nous fixant rendez-vous le mois suivant au hammam. Par la suite nous allons nous retrouver à période régulière pour vivre des moments intenses avec des inconnus. A chaque fois, nous nous rejoignons ensuite pour de trop rares moments d'ivresse.
Au gré du temps, nous nous voyons en d'autres lieux puis à nos domiciles respectifs. Le plaisir de se retrouver est tel que la fréquence ne cesse d'augmenter jusqu'au jour ou j'emménage chez elle. Ce n'est pas un hasard que cela se fasse ainsi. Elle me domine et décide souvent pour moi et je finis par me reposer entièrement sur elle. Au lit, elle assume et imagine sans cesse de nouvelles sensations et postures au point que le kamasutra est rejeté au rang des lectures pour s. Elle m’entraîne dans les clubs échangistes que je fréquente surtout pour son plaisir. Elle ramène à la maison ses conquêtes et me demande de les aimer. Je le fais avec douceur, toujours en pensant à elle. Et les jours succèdent aux jours, avec leurs lots de surprises...

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