La Queue De Mickey

Il faisait beau, il faisait chaud, un jour de début juillet comme je les aime.
Ce que j’aimais moins, c’était la foule, les attentes interminables à chaque attraction, mais voilà, mon fils voulait tout voir, et m’entraînait d’une attraction à l’autre, des plus calmes aux plus mouvementées : on était chez Mickey.

Après le Train de la mine et plus d’une heure d’attente pour 3 minutes de voyage, et trente minutes à grignoter du pop-corn plus tard il y avait eu la Maison hantée.

J’avais chaud malgré mon petit top léger qui collait à mon dos du contact du sac à dos chargé de nos vestes, bien inutiles, mais « on sait jamais, prenons-les ». J’avais mal aux pieds à force de piétiner et je résistais dans les allées du parc à mon fils qui me tirait par la main en riant.

Je voulais du calme, je l’ai convaincu de visiter la maison des poupées, petit voyage en barque qui nous reposerait à la fraîcheur de l’eau.
Là aussi il fallait patienter. Un panneau à l’entrée annonçait : « 30 minutes ».

Des petits, des grands, des couples, des familles, des poussettes, de petits pas en petits pas pour m’occuper je regardais, j’écoutais les mots échangés, anglais, espagnol, allemand, et juste devant nous un couple hollandais ou danois ? suédois ? norvégien ? échangeait quelques mots dans une de ces langues aux sonorités bizarres. Lui était grand joufflu le teint rose propre aux peaux pâles des gens du nord de l’Europe, le tshirt étiré sur son ventre qui disait 'j'aime la bière', à côté de lui un garçon tout blond-blanc l’air sérieux qui blottissait son ennui contre sa mère, toute blonde elle aussi. Jolie. Souriante. Et court vêtue … Et ... Et voilà !

Au bout d’un quart d’heure mon fils a sorti un sachet de bonbons de sa poche, de ses choses qui pétillent dans la bouche. Généreux, mon fils : il a tendu le sachet ouvert au petit blond devant lui.

Ce qui s’est passé après ? Tout vient de là, finalement ! D’un bonbon offert !
Non, j’exagère un peu … ça vient aussi du sourire d’une blonde, d’une jupe courte et des jolies jambes dessous …
Vous me connaissez ? Non ? Les filles, les femmes … j’aime plutôt … et celle-là j’ai vite compris qu’elle me trouvait à son goût !
On avait le temps, on a joué !

Les garçons faisaient les mêmes grimaces en suçant leurs bonbons.


Ce qu’a dit sa mère en lui secouant l’épaule ? Je serais tout aussi incapable de l’écrire que de le prononcer, mais le garçon a dit quelques mots d’une petite voix à mon fils. Même si c’était dans une langue improbable, je savais ce que la jeune femme avait dit : toutes les mères de tous les pays aiment la politesse et les mercis ! Elle me souriait, a ajouté quelques mots à mon intention d’une petite voix douce. Quoi ? Ben … j’ai souri en retour en hochant la tête.

Facile de lui sourire. Toute mignonne toute fraîche, cette fille du nord. Des joues rebondies et de grands yeux bleus, le teint frais et rose malgré les petites perles de transpiration qui collaient les mèches blondes sur ses tempes.
Avant ces sourires échangés en guise de politesse ...
… son tshirt de coton mouillé de transpiration sur les reins,
… la fine bretelle qui glissait sur son épaule et qu’elle redressait d’un doigt de temps en temps,
… la petite jupe courte portée bas sur la taille qui moulait le haut de ses hanches et s’évasait flottante après.
… le creux marqué du dos entre le tshirt et la taille de la jupe,
… le petit duvet blond sur les reins et les petits bourrelets des hanches serrés par la jupe, … les cuisses dorées haut découvertes sous les froufrous,
Avant les sourires j’avais déjà tout vu ! pensez-bien ! Alors lui sourire, c’était facile !

Et puis c’est pas que je me défile, du tout, mais c’est elle qui a commencé !

On était dans la même barque. Sur le même banc. Moi d’un côté, son grand viking de l’autre et elle au milieu. Son fils et le mien étaient assis sur le banc devant nous et faisait un sort au sachet de bonbons en riant. Ce qu’ils se disaient ? Mais si, ils causaient ! Riaient, faisaient des mimiques et des grimaces, hochaient la tête ! C’est facile à dix ans ! On comprend tout, on devine, on invente, et ça marche !

Si ! C'est elle qui a commencé ! Jugez vous-mêmes !

Elle avait passé un bras dans le dos de son homme, sa main sur le dossier du petit banc, et parce qu’on était bien serrés dans cette barque ? ouais … son autre bras derrière moi!
Pour voir les marionnettes qui dansaient, on se tournait à droite, à gauche … elle ? souvent à contretemps ! Sa cuisse contre la mienne, son bras dans mon dos, et ses doigts qui frôlaient mon bras .
.. par inadvertance ? Vous croyez ça ?

Cette attraction-là, si vous connaissez, c’est très calme, juste à un moment une descente plus rapide des barques, quelques éclaboussures : sa main fermée sur mon bras ! Pour se retenir ? Pfff ! Elle a dit quelques mots en me souriant, comme en excuse ? mais de quoi ? puisqu’elle a gardé sa main sur mon bras, pas très longtemps, mais quand même assez pour que je n’ai aucun doute… et cette langue-là, celle des mains, je la comprenais !

Message reçu, jolie dame !
Au moment de descendre de la barque, la caresse du dos d’un doigt sur sa cuisse nue, lui a fait mordre son sourire à belles dents !

Et puis, même quand on porte une minijupe, on sait se cacher si on le veut bien ! Elle, elle voulait pas ! Quand elle a enjambé le plat-bord de la barque pour regagner le quai, j’ai eu sous les yeux son petit slip jaune paille.
Pas fait exprès ? Bien sûr que si ! sinon pourquoi elle se serait retournée, un petit sourire aux lèvres et l’œil coquin.

Ça se reconnaît un œil coquin ! Mais si ! La petite lumière dedans, le petit pli au coin des yeux, et le bref haussement des sourcils juste avant le sourire qui étire les lèvres.
Et puis le corps parle lui aussi.
La main qui caresse la nuque, et soulève les cheveux, un petit déhanché, une cambrure, un étirement, ces mouvements qui disent « regarde, regarde-moi »!


A la sortie, un peu étourdis par la musiquette entêtante, c’était les deux garçons qu’il fallait suivre. Ils avaient tous les deux le dépliant du parc, et s’étaient suffisamment compris pour se mettre d’accord : ce serait 'Start Tours' et rien d’autre ! Ils ne demandaient pas : ils nous informaient de la suite ! On a suivi !

Vous connaissez Disney ? 'Star Tours', ça commence par une grande esplanade, plein soleil, pas d’arbre pas de mur pas d’ombre, des piquets plantés dans le béton et des cordes qui font de tours, des détours, et dedans des gens, pleins de gens qui avancent à petits pas et s’arrêtent, repartent, serrés les uns aux autres entre les cordes et les piquets.


Décourageant ! D’autant que le petit panneau à l’entrée de la file indiquait ‘1h30’.

La queue de Mickey, pas celle de la souris, la queue qu’il faut faire, qui dure, longtemps, pour quelques petites minutes d’attraction, c’est pas drôle, surtout quand on a envie de faire pipi !

On avait à peine progressé, deux longueurs de corde entre les piquets. J’ai donné le sac à dos à mon fils en lui expliquant mon souci. Elle a compris où j’allais ? Pipi ça se dit « pipi » aussi dans le grand Nord ? Elle parlait à son mari et il a soulevé la corde pour nous deux quand on a quitté la file pour chercher des toilettes.

Elle cherchait, moi je savais où se trouvaient les toilettes les plus proches. J’ai pris sa main pour la guider au milieu de la foule … non ! la foule c’était un prétexte, j’ai pris sa main parce que j’en avais envie ! Tout de suite elle a croisé ses doigts aux miens.

Devinez ! Là aussi il fallait faire la queue !
Impatiente ? Il faut croire ! Après quelques minutes, elle m’a pris par le bras pour m’entraîner vers les toilettes des hommes.
Nous n’étions pas les premières à ‘nous tromper’ de destination, et j’ai cru voir dans le regard de quelques-unes qui n’osaient pas un brin de jalousie.
Ma blonde riait.
Des urinoirs à gauche, deux cabines au fond, une qui s’ouvrait quand on s’est approchées et c’est une dame qui en sortait, qui nous a souri en nous croisant.
Elle a vu qu’on entrait toutes les deux ensemble ? J’en sais rien, et je m’en moque un peu.

Prémédité ? Pas du tout ! Juste j'avais pas lâché sa main, juste elle avait pas lâché la mienne !

Un peu bête ? Oui. Je flirtais avec cette fille depuis plus d’une heure, et là, en tête-à-tête avec elle, je me sentais toute bête.
Ce n’est pas très grand, une cabine de toilette … face-à-face, elle les jambes contre la lunette, moi dos à la porte, espace clos où se mélangeaint les odeurs piquantes de désinfectant et les odeurs d’urine … pas très romantique !

Ma jolie blonde riait en se cachant derrière ses mains, et puis a fait un pas vers moi, me plaquant de tout son corps contre la porte que j’avais refermée dans mon dos.

Elle riait, elle parlait, parlait, se pressait contre moi et brusquement s’est un peu écartée.

Drôles de filles, ces nordiques !
Moi je pensais ... un baiser ? Elle avait une autre idée !

Elle levait les bras haut au-dessus de sa tête : en invite, en attente, claire et toujours ses mots soufflés dans sa langue que je ne comprenais pas, mais était-ce bien utile ? Non, bien sûr !
J’ai soulevé son top, mais quoi en faire ? Je l’ai accroché à la poignée de la porte derrière moi, et déjà d’une main sur sa hanche elle baissait la fermeture éclair de sa minijupe, se baissait pour l’enjamber et me la tendait. Elle portait dessous un petit slip jaune paille en nylon fin. Je riais, j’attendais en regardant son ventre et en haussant les sourcils.
Elle riait, se mordait les lèvres en enlevant son petit slip. Elle me l’a tendu lui aussi.

Une première ! Jamais encore je n’avais rencontré une fille comme elle ! Qui montrait son désir brut, immédiat, exigeant.

Toutes les filles du Nord sont aussi délurées et directes ?

Je l’ai retournée dans mes bras, mes mains sur ses seins, mes mains qui descendaient sur son ventre et la fine toison blonde.
Nos petits jeux, la situation, le lieu … elle était toute mouillée, toute glissante sous la main glissée entre ses jambes : c’était bien là qu’elle m’attendait !

Elle a posé un pied sur la lunette des toilettes pour ouvrir ses jambes à ma main, se cambrait contre moi, d’une main dans son dos elle froissait ma jupe pour la relever serrait sa main sur ma cuisse, remontait haut sur mon ventre et plongeait sous ma culotte, brutale, pressée.

Une fille de feu venue des pays froids ! Une furie, une tornade !

Je l’ai caressée vite et fort, les doigts à plats ouvrant son sexe pour balayer fort son clito. Elle ne gémissait pas, elle feulait ! sa main fermée en poing crispé sur mon sexe, à la limite de la douleur, au-delà même quand elle a joui, reposant le pied au sol pour serrer les cuisses sur ma main, la taille pliée, penchée les fesses en arrière pour m’échapper.

Elle s’est redressée lentement, agitée de longs frissons. Elle avait les yeux mouillés et les joues cramoisies, un énorme sourire aux lèvres en passant ses bras autour de mon cou, ses joues brûlantes contre mes joues, et ses mots, ses mots murmurés, hâchés de sa respiration oppressée.

Mes bras autour d’elle, je caressais ses fesses, je plantais mes doigts comme elle avait planté les siens sur mon ventre, fort, et elle se dressait sur la pointe des pieds contre moi, le souffle court.
Je l’ai repoussée. Elle tendait la main vers ses affaires accrochées derrière moi à la poignée de la porte, mais je l’en ai empêchée. Elle en avait terminé de son désir ? Elle avait eu ce qu’elle voulait ? Pas d’accord !

J’étais vexée ? Un peu … Elle n’avait apparemment pas la douceur que j’aimais pour moi chez les filles, et se satisfaisait de mes caresses sans tenir compte de moi.

Je l’ai une nouvelle fois retournée dans mes bras et repoussée vers la lunette des toilettes, la forçant à se pencher d’une main dans son cou.
Elle protestait en riant. Elle parlait vite. Pour dire qu’elle voulait rejoindre son viking ? Qu’on n’avait plus le temps ? Qu’elle avait eu ce qu’elle voulait ?


Une main dans son dos, sur ses reins, un genou entre ses jambes. Elle a cédé, se penchait, les deux mains au bord de la lunette des toilettes, obéissant à mes mains sur ses hanches, les jambes ouvertes, les pieds collés à chacune des parois.

Elle a gémi quand je me suis penchée sur son dos pour prendre ses seins dans mes mains, que j’ai pincé ses tétons.
Elle a tourné la tête vers moi en se mordant les lèvres quand j’ai giflé ses seins. Elle n’essayait pas de s’échapper, restait en appui sur la porcelaine, a fermé les yeux quand je les ai giflés une deuxième fois, s’est cambrée en se reculant encore vers moi pour faire le dos plat quand j’ai claqué ses fesses, y laissant l’empreinte de mes doigts.
Elle ne protestait pas, ne cherchait pas à m’échapper, elle s’offrait, fesses levées, jambes tendues et tremblantes.

D’un bras autour de sa taille j’ai serré la main sur sa toison, moins fort qu’elle ne m’avait serrée quand je l’avais faite jouir.
Je lui en voulais un peu qu’elle ait pensé à en finir sans vraiment penser à moi, mais pas au point de vouloir lui faire mal … enfin pas trop, et puis elle avait l’air d’aimer.
De l’autre main entre ses jambes je caressais ses lèvres étirées de ma traction sur ses poils tout doux tout fins, la main enveloppante, que je retirais de temps en temps pour une claque sur ses fesses, un claque sur son sexe.

J’ai planté deux doigts dans son sexe, sans douceur, mon pouce contre les replis fripés de son anus exposé, tout rose tout mignon bien tentant, qui s’ouvrait se fermait à mon doigt.
Elle pliait les genoux. Pour s’échapper ? Sans vraie conviction m’a-t-il semblé, et j’ai entré mon pouce, sans prendre la précaution de le mouiller à son sexe avant, fort, mon pouce cherchant à travers la mince paroi mes doigts dans son vagin.
Malgré mon absence de précaution et de douceur, elle se cambrait, venait au-devant de ma caresse, râlait de plus en plus fort sans se soucier d’être entendue à travers les cloisons.
Pour la deuxième fois elle a joui. Elle tremblait, pliait les genoux et je la maintenais de mon bras autour de sa taille.

Quand je l’ai libérée elle est restée immobile un long moment avant de se redresser et de se tourner vers moi, les yeux humides et un sourire tremblant aux lèvres. Elle a posé une main sur ma joue et m’a embrassée, ses lèvres douces sur mes lèvres.

Je lui ai tendu son top et sa jupe. Elle attendait, inquiète. Elle n’a rien dit, pas une protestation en me voyant ranger dans mon sac à dos son petit slip jaune paille.

Elle s’est lavé les mains aux lavabos avant de sortir. Pas moi. Je gardais son parfum sur mes doigts.
En sortant elle tirait souvent sur sa jupe en me jetant des coups d’œil, faisant la moue mais me souriait et ses yeux brillaient en rejoignant son viking dans la queue de 'Star Tours'.

Les deux garçons à la sortie piochaient dans le même sachet de popcorn, tiraient le viking dans les allées, pour eux la suite c'était 'Autopia'.

On a attendu un peu avec eux, elle a dit quelques mots à son mari, a glissé son bras sous le mien et m’a entraînée avec elle dans les allées du Parc.

Quand on a retrouvé son mari et les s une heure plus tard, elle ne tirait plus sans arrêt sur sa minijupe. Elle ne craignait plus d’exposer sa nudité : elle portait sous sa minijupe un tanga blanc en dentelle avec un petit de satin à la taille qui lui faisait de très jolies fesses.

Moi j’étais nue sous le lin blanc de ma jupe longue.
Il faisait beau ce jour-là, ne vous inquiétez pas : je n’ai pas pris froid.

Misa – 01/2016

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