Conseils Avisés D'Un Jeune Amant À Une Femme Mariée


Mais je ne sais pas. Julie effrayée par mon apparition ou privée de son plaisir, ou honteuse d’être prise en flagrant délit, peut réagir violemment contre moi aussi bien que prendre conscience qu’elle enfreint toutes les règles de bienséance. Une honnête femme n’attire pas au domicile familial son amant du jour. Irait-elle jusqu’à accuser son séducteur de manœuvres et à le chasser? Je ne crois pas. Elle agit mal, à mes yeux, mais c’est de bonne foi, victime des ruses successives de son maître, prise dans ses filets, au bord d’un gouffre, incapable d’espérer un retour en arrière. J’ai entamé une procédure de divorce a-t-elle appris des cousines, ( J’ai fait courir le bruit pour donner plus de force à la menace qu’elle ne prenait pas au sérieux, pour la conduire à renoncer. Or force est de constater que j’ai échoué, car elle s’endurcit dans sa dérive ) Elle ne peut pas venir me prier d’annuler la démarche avec une perruque rousse sur la tête. Elle est coiffeuse, je suis de longue date habitué aux fantaisies capillaires de mon épouse. Elle aime changer de look, est parfois rémunérée pour des démonstrations par des marques ou par sa patronne.

Admettons que je passe sur la transformation récente et si , que je ne m’étonne pas de la longueur nouvelle et subite de ses mèches, que je n’essaie pas de soulever les boucles, par jeu, juste avant son envol pour Djerba et que je lui réclame des explications sur ses jours d’absence ou, pire, supposons que je veuille lui faire l’amour une toute dernière fois avant notre séparation. Quel ne serait pas son embarras de paraître devant moi, pubis, grandes lèvres et périnée dépourvus de poils, raie des fesses nette,sans poils follets, sexe exposé crûment à la lumière tamisée d’une lampe de chevet ? Quelle explication aurait-elle face à ma stupéfaction criante ? Elle ne m’a jamais vanté les primes d’un fabricant de rasoirs de barbier ( ou coupe-choux )pour une publicité de cette espèce.

En principe ces images de nus d’intimités féminines ne passent pas à la télé, hors certaines catégories de films spécialisés. Prétendrait-elle avoir créé sciemment la brouille, entre elle et moi, uniquement pour réussir à jouer dans un film pornographique ? Je ne lui connaissais pas ce penchant. Elle n’était pas foncièrement vicieuse, ni exagérément portée sur la pornographie. Il nous arrivait de tomber sur canal + sur un programme à ne pas montrer aux s. Mais en général Julie a toujours préféré la pratique à ces fictions truquées .

« Disposer librement de mon corps, avoir un corps modelé par l’aqua gym et la liposuccion, un corps à montrer, un corps désirable par les autres hommes, qui provoquerait des milliers de masturbations, ferait couler des hectolitres de sperme, écrire des lettres enflammées, des propositions mirobolantes d’autres films, et pourquoi pas, des demandes en mariage ou en concubinage venant de vedettes de cinéma et autres people célèbres » Qui lui aurait collé des rêves aussi crétins dans le cerveau ? Lui, le coach écouté, pour séduire plus facilement Oserait-elle avouer que c’est l’objet de son combat avec André contre moi ?

L’admettre serait se condamner à perdre le procès en attente. Les portes de secours sont cadenassées, la marche arrière impossible; il lui reste la fuite en avant, à la suite du gigolo qui gratte de l’index sa corde la plus sensible, son clitoris si réactif…Le cœur brisé, je dois attendre, je dois observer, chercher la faille. Le crime parfait n’existe pas , dit-on. L’enlèvement est le crime trop bien rôdé de ce ravisseur. Sa façon de faire tressauter le ventre nu de ma femme, d’obtenir des contre-ut exécrables en bout de course sur un point d’orgue, cet air souverain de champion mandoliniste laisse transparaître une touche d’amateurisme. L’animal est trop sûr de son coup. J’ai mal, je guette l’erreur. J’ai fait le plus gros du travail sur moi, j’ ouvrirai les bras à la femme aimante et repentante, si elle me revient.
SI…

Venue seule elle m’aurait trouvé dans les meilleures dispositions, prêt à passer l’éponge sur un moment d’égarement, comme des milliers d’autres cocus miséricordieux, trop contents de conserver une épouse parfois fantasque. Je l’ai aimée pour ce qu’elle était, pour ce qu’elle me donnait de meilleur. C’était mon trésor, mon bijou, ma perle rare, ma joie de vivre, ma raison de vivre. Je ne suis pas en concurrence avec André, je me moque de sortir vainqueur de cette bataille, je ne laisserai pas au voleur autre chose que le choix de déguerpir seul. Avec lui, je serai impitoyable. Julie m’a juré un amour sans fin. A la première occasion, elle apprendra que rien n’a plus d’importance qu’elle, pour moi. Je trouverai le moment propice. Sa voix, en vibrants tremolos excités freine l’allure de l’index musicien sur sa corde sensible. André lève les sourcils, prompt à obéir; résolu à ne pas mécontenter l’infidèle ces circonstances graves Ne regrette-t-il pas d’avoir accepté d ‘évoluer dans ce cadre trop familier à sa maîtresse. Il lève la main, tend l’oreille et entend :

- S’il te plaît, permets-moi d’aller à la salle de bain, j’ai besoin de me rafraîchir.

Il se soumet à contrecoeur, suce l’extrémité de son index parfumé en bordure de nymphes et flatte:

- Te rafraîchir ? Rien ne sent meilleur que le jus de ton vagin. J’aimerais le boire à la source.

- Pouha, ce n’est pas possible. Je me lave et ce sera plus ragoûtant après la douche. Tu as des goûts bizarres. Tu devras te faire aux règles d’hygiène que m’a inculquées ma mère. La tienne aurait négligé certains pans de ton éducation?

Julie a de la mémoire et une dose d’humour vache, c’est un renvoi aux moqueries de son compagnon à propos de la masturbation et de la fellation. Elle n’a pas oublié et d’un revers sec elle marque ce point. Cependant elle envisage toujours le futur avec André « Tu devras… »

Lui, demande:

-Où est la salle de bain?
- Derrière cette porte.
A bientôt.

Le contact physique est rompu. C’est important. Délaissé l’homme maintient son érection de la main gauche. Il se croit seul, se masturbe mollement et examine la pièce. Ma femme est absente, il se rabat sur mon Brouilly, allume un cigarillo et attend! Il se parle à voix haute.


- Bon Dieu, qu’est-ce qu’on serait bien ici. Mais avec un gamin tout fini, ce ne serait pas le paradis tous les jours.

Il me réjouit soudain quand je déniche un poil à gratter, la faille attendue.

-Hé, hé, hé. Jeune loup gourmand : Tu veux la mère ? Mais cela peut former un lot, mère et fils, deux pour le prix d’un ! L’idée de perdre la garde de Loïc est absurde. Mais il y a peut-être un filon à exploiter en théorie du moins. L’hypothèse soulevée pourrait -être utile, brouiller les amants opposés devant cette responsabilité. On n’a pas le droit de faire d’un innocent l’objet d’un infecte marchandage entre adultes. Voilà pourtant une perspective propre à faire baisser la passion de l’amant si la mère ne veut pas se séparer du fils.

André se lève, se défait de son pantalon, l’enjambe et se verse un verre de rouge bien plein. Il déambule la bite à la main et se branle tranquillement. Il s’impatiente

- Mais qu’est-ce qu ‘elle fout ? Hé, Julie, tu en as pour longtemps ?

Il s’arrête devant le cadre souvenir de notre mariage, se penche, cherche qui est ce marié au visage encadré d’un collier de barbe. A l’époque j’étais jeune et j ‘avais essayé de me vieillir pour sembler plus mature. André hoche la tête, se reprend en main.

- Putain elle était déjà bonne. Y a plus de temps à perdre. Ça nous ferait quelques belles années ici. Elle est canon et docile.

Il ouvre la porte de la salle de bain, y pénètre. Pour moi, c’est comme « The voice » à la télé, je ne vois pas les chanteurs, c’est une audition à l’aveugle. Les voix sont reconnaissables.

- C’est long… Grouille-toi.
A force de frotter, tu reluiras. Tu me voles mon boulot, c’est à moi de te faire reluire. Ça suffit, reviens près de moi. Tu es magnifique. Quand je vois ton dos je deviens dingue. Vite Ma bite te sauterait au cul tout de go. Hum, si je ne me retenais pas.

- Justement, retiens-toi, je vais tomber. Méfie-toi des feux de paille trop rapides et si vite éteints. Tu pourrais également te passer au savon et à l’eau.
- Je veux bien, à une condition, tu me suceras.
- Pourquoi ? C’est une manie. Tu as peur de ne plus pouvoir, comme l’autre fois ? Victoire n’est pas là pour t’aider. Il te faut toujours du soutien quand tu veux faire l’amour ? J’ai lu que certains sexologue recommandaient un implant pour garantir la raideur d’un sexe faiblard… Aie!… je blague. Ce que tu es soupe au lait.

- Mauvaise blague. J’avais beaucoup trop travaillé, j’ai été victime d’un stress incroyable dû à l’excès de zèle et aux exigences de la directrice de la piscine.

- Ça ne se reproduira plus, j’espère. Apprends à te ménager… savonne-toi… Je n’ai pas l’intention de quitter un mari en forme pour me marier avec un type trop stressé pour me faire jouir.

- N’exagère pas. Un accident ne peut pas être retenu à vie. Mais, mais, qui t’a parlé de mariage? Tu vas trop vite pour moi. Souviens-toi de ce que je t’ai dit et que tu dois t’enfoncer dans la tête. Je veux être clair. Agenouille-toi devant la baignoire, prends ma bite en bouche, fais la durcir et sous peu tu reconnaîtras ma supériorité sur le barbu de ta photo de mariage. Cesse de le croire mieux armé et meilleur baiseur que les autres. Quand je t’aurai embrochée, tu changeras d’avis. Suce, c’est bien, tu fais des progrès. Dans quelques jours tu seras la reine de la pipe. Tu as une question ?

- Quand je serai divorcée tu m’épouseras ou pas ?

- Ciel , tu y tiens vraiment ? A quoi ça sert ? Là, tu es mariée, tu te dis comblée par ton mari et tu rêves de divorcer pour te marier avec un autre. Le mariage suivant sera-t-il plus solide, plus durable, plus sincère ? Au nom de quelle règle ? Sacré hier, défait demain… Qui est ton deuxième amour ?

- Toi
- Ce n’est pas n’importe quel autre, d’accord. Beau gosse, belle queue et amant extraordinaire, comme tu le constateras vite. Oui, continue à sucer et remue tes doigts. Lèche la hampe de bas en haut. Oh; ma salope, que tu es bonne.

- C’est vrai, je fais de mon mieux et ça me plaît… Alors mariage ou pas ?
-Tu ne veux pas comprendre ? Je suis amoureux fou de toi. Arrange-toi pour préserver ton mariage, respecte ton serment prononcé solennellement devant Dieu, garde précieusement ton casse-croûte et prends-moi pour amant. Je suis partisan d’un concubinage solide. Calcule les avantages d’appartenir à deux hommes. C’est du plaisir assuré chaque jour. Un jour l’un te saute avec ardeur, le lendemain l’autre se défonce pour ton bonheur.

- Mais si le mari apprend qu’il fait partie d’un ménage à trois, alors qu’advient-il ?
- Il tremble de te perdre , la concurrence ravive les sentiments et le gonfle du désir de se montrer le plus gentil, le plus performant au lit, le plus tout, ton esclave
- Un amant et un mari ? Ça doit être vachement compliqué à vivre. Sans compter le surmenage sexuel et le trop plein de chemises à repasser. J’ai besoin de sécurité pour moi et pour mon fils.
- Tu as raison, d’où l’avantage d’un duo, de deux paires de couilles dont l’une se remplit pendant que l’autre se refait une santé.
- Je doute de pouvoir t’aimer et de pouvoir continuer à tromper mon mari, en faisant l’amour avec lui sans un minimum de respect et d’honnêteté.


-On verra. Rien ne nous empêchera de vivre ensemble et heureux hors mariage et pourquoi pas ici, si « Lui » veut absolument divorcer. Mieux vaut un bon concubinage qu’un mariage boiteux ou essoufflé qui fout le camp à la dérive
- Un mariage boiteux à la dérive? Mais cela n’allait pas si mal


- Applique-toi au lieu de bavarder. Sèche mon dos et allons nous mettre d’accord sur ton canapé. Cela ira tellement mieux pour nous deux.

Le divorce, l’incertitude du lendemain ça ne vaut pas un amour à toute épreuve. Je devrai peut-être bâtir sur ces pauvres fondations. Ils quittent la salle de bain. André en formation « bite au cul, serre Julie contre lui et se sert de ses seins comme d’un guidon pour la conduire au canapé où il l’allonge sur le dos. Il a soif, tord le cou à la bouteille de rouge, vide son verre et repart à l’assaut de la femme chauve qui passe une main pleine de délicatesse sur la tête rasée de son athlète.








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