La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N° 623)

Eriliel au Château - (Histoire écrite par Eriliel et texte amélioré par MDE) - L’arrivée d’Eriliel au Château -

Ce matin-là le réveil sonna. Je me levai, toute excitée et je me préparai en souriant. Aujourd’hui, j’avais rendez-vous. En effet, cela faisait une semaine que je visitais des châteaux et leurs bibliothèques souvent très fournies dans le cadre de mes études. Les professeurs nous ayant laissé carte blanche, j’avais décidé de choisir un thème autour de ce qui me fascinait, l’architecture et les livres. J’avais donc pris rendez-vous, plus ou moins facilement, dans plusieurs châteaux, et celui que j’allais visiter aujourd’hui fût le rendez-vous le plus difficile à obtenir car il me fallut insister, persévérer par de multiples coups de fil pour enfin que l’on me propose un accès à ce château privé. Je pris donc mon petit déjeuné en vitesse et mis une de mes robes préférées, c’était une belle robe d’été bleue marine avec des pois blanc, près de corps jusqu’à ma taille, marquant ainsi ma poitrine généreuse d’un décolleté élégant, le bas de la robe volant jusqu’à mes genoux. Je me regardai dans mon miroir et sourit à mon reflet. Moi un petit bout de femme, d’à peine 1m60, des formes généreuses sans être trop ronde, je trouvais que cette robe m’allait à ravir. J’allai jusqu’à la salle de bain et entrepris de me maquiller légèrement les yeux et la bouche une rouge mat, qui s’accordait parfaitement avec mes dents du bonheur, et donnant à mon visage un air un peu moins in. Une fois fait, je tressai une partie de mes longs cheveux châtains. Je fus très contente du résultat. Je mis mes talons compensés, refermai la jolie boucle de ceux-ci sur ma cheville. Puis, je pris mes affaires, vérifiant une dernière fois si j’avais rien oublié et regardant mon itinéraire pour me rassurer. Je descendis de chez moi, monta dans ma voiture et parti.

Après une bonne heure de route et les nombreuses fois où je m’étais égarée, j’arrivai enfin dans le village du château en question et j’aperçus un panneau fléché et touristique indiquant ‘’Château des Evans - 4,5 km’’ Je pris donc la petite route départementale indiquée pour arriver dix minutes plus tard devant un immense et haut portail à l’impressionnant ouvrage de ferronnerie ciselé absolument magnifique.

Je sonnai sans tarder à l’interphone et une femme me répondit. Après un échange où elle me demanda pourquoi je venais, elle m’ouvrit électriquement et à distance le portail. Je décidai de laisser ma voiture sur le côté à l’extérieur de l’enceinte de l’imposante propriété afin de marcher un peu sur cette allée parfaitement entretenue, aux graviers rouges, et cernée par d’impeccables pelouses verdoyantes qui s’offraient à moi. J’appréciai de me trouver sous le soleil et la brise légère, afin de me repaitre de ce beau paysage qui s’ouvrait devant mon regard ébloui. Je souris de plaisir en voyant au fond de cette belle allée, le magnifique Château s’ouvrir face à mes yeux émerveillés. Une femme assez forte m’attendait au pied des marches, sûrement celle qui m’avait répondu plus tôt. Malgré son air sévère, elle me sourit et me souhaita la bienvenue au Château du Marquis d’Evans :

- Bienvenue mademoiselle, Je me présente, je suis Marie, la cuisinière du Château… Veuillez me suivre, s’il vous plait, Monsieur le Marquis d’Evans vous attends à l’intérieur.

Je la suivis en détaillant l’architecture remarquable du Château. Il était beau, c’était le moins que l’on puisse dire et je fus très heureuse à ce moment-là d’avoir autant insisté pour venir. Les couloirs étaient luxueusement décorés à l’ancienne, par des tapisseries, tentures et tableaux en nombre. Elle m’accompagna jusqu’à un salon fort joliment aménagé de meubles d’époque. Elle me fit asseoir dans un fauteuil, afin d’attendre l’arrivée de Monsieur le Marquis. Elle se retira me laissant à la contemplation du lieu et je commençai à prendre quelques notes sur ce que j’avais vu du domaine. Je n’ai donc pas vu arriver Monsieur le Marquis qui me regarda avec un sourire amusé, attendant que je l’aperçoive, ce qui ne tarda pas. Je relevai la tête et le vis, grand, impressionnant par se prestance et l’intensité de son regard. Il était là devant moi, je ne savais depuis combien de temps et cela me fis rougir.
Son charisme m’impressionna de suite. Je me levai pour le saluer lorsqu’il s’avança également avec un geste d’une politesse exemplaire en me tendant la main avec élégance.

- Bonjour Mademoiselle, j’espère n’avoir pas été trop long, dit-il, sourire aux lèvres. Je suis Monsieur le Marquis d’Evans…
- Bonjour Monsieur le Marquis, je m’appelle Océane. C’est moi qui vous ai appelé pour un projet qui est en cours dans le cadre de mes études. Je suis désolée d’avoir autant insisté pour venir, mais merci de me recevoir, dis-je d’une voix que je voulais assurée.

Je lui tendis la main pour répondre à la sienne tendue, main qu’il prit de longues secondes tout en me regardant droit dans les yeux, ce qui me déstabilisa légèrement, même si j’essayai de ne pas le montrer. Puis il me lâcha la main et m’enjoint à me rasseoir lorsqu’il prit place dans le fauteuil en face du mien. Il me demanda la nature de mon projet et j’essayai de mon mieux de lui expliquer. Je parlais en le regardant dans les yeux, car l’inverse pour moi est un manque de respect. Plus je le regardais et plus un trouble en moi grandissait. Il m’impressionnait, c’était indéniable. Jamais son regard ne se détourna du mien, comme s’il cherchait à m’hypnotiser. Un regard profond, d’un bleu inouï, un regard que l’on n’oublie pas tant il peut être déstabilisant. Une fois mes explications finies, je lui demandai des précisions sur la construction de son Château et il m’en donna une partie avant de me proposer de continuer dans sa Grande Bibliothèque car j’y trouverai un grand nombre d’informations et aussi parce que j’étais venue exprès pour la voir.

Il se leva toujours avec une certaine élégance, tous ses gestes étaient dans le raffinement parfait. Et je le suivis, avec un peu de difficulté, car, certes, il ne marchait pas si vite que ça, mais ce n’était pas mon cas. En effet, je marchais au ralenti, admirant l’architecture des couloirs, les œuvres et tentures qui recouvraient les murs.
Voyant cela, Monsieur le Marquis s’était arrêté et me regardait. Mais, je ne le voyais pas, trop absorbée par une toile qui me troubla et me fascina à la fois où un homme et une femme tenant par des brides d’autres hommes et femmes à quatre pattes et nus. Oui, j’étais vraiment fascinée autant par ces Maitres à la mine altiers que par leurs esclaves à leurs pieds. Je tournais la tête penaude vers Monsieur le Marquis quand j’eu réalisé que je m’étais arrêtée, le forçant également à s’arrêter et surtout constatant qu’il m’observait avec attention. Il me regarda d’une façon différente, sans toutefois dire un mot. Je me mis à rougir en pensant qu’il devait me trouver un tantinet attiré par cela. Certes cela avait éveillé quelque chose en moi, mais j’étais bien incapable de dire quoi. Je le rejoignis en m’excusant et nous nous remîmes en route. Je pris sur moi-même pour ne plus y penser et avança à même allure que le Marquis. Nous arrivâmes vite à la Grande Bibliothèque…

Monsieur le Marquis se retourna vers moi, ouvrit la porte et entra en scrutant ma réaction devant sa si Grande Bibliothèque. J’étais vraiment heureuse d’être venue, j’oubliai totalement la toile et son effet sur moi, et je me mis à sourire de plaisir de voir autant de livres sur tant d’étagères très fournies qui recouvraient la totalité des quatre murs et qui montaient jusqu’aux plafond à la française flanqué au milieu d’un immense lustre de cristal d’un autre siècle. Il y avait là des collections entières de vieux livres de tout siècle, une véritable caverne d’Ali Baba qui ferait plus d’un envieux parmi les bibliothécaires du monde entier. J’entrai à la suite du Marquis qui m’indiqua un endroit où poser mes affaires et m’asseoir près d’une table en chêne massif et vernie. Il s’assit en face de moi.

- Voici donc une partie de ma Bibliothèque, énonça-t-il dans l’autre partie, plus petite, il y a mes pièces de collection dites rares, de vieux livres et manuscrits qu’il ne faudrait surtout pas abimer, comme les lettres d’amitié écrites de la main même du Marquis de Sade à mon aïeul ou des Lettres Royales écrites par Louis XVI lui-même avant la Révolution Française à mon aïeul également.
Je vous les montrerai plus tard si cela vous intéresse. Je vais travailler ici cet après-midi. Je laisse quartier libre dans cet endroit à condition que vous n’abimiez rien…

- Merci beaucoup, je ferai très attention, dis-je en regardant autour de moi tous ces trésors, ce patrimoine culturel.

Cet endroit était vraiment magnifique et exceptionnel. Je me levai sous les yeux du Marquis et commençai à me balader entre les livres des étagères sans n’en prendre aucun. Puis je me décidai. Je retournai chercher mon calepin et un crayon à papier. Monsieur le Marquis s’était mis à son bureau et travaillait déjà, penché sur un vieux livre, lequel je pus apercevoir le titre ‘’ Œuvres originales des Poésies de Jean Nicolas Arthur Rimbaud, dit Arthur Rimbaud – Edition limitée année1880’’. Je reparti vers un endroit où j’avais vu une impressionnante collection d’herbiers et d’encyclopédies. Je les pris doucement et les emmenai vers une table proche de mes affaires afin de les étudier. Ces livres étaient absolument magnifiques, fins et ouvragés, unique pour les herbiers et très rares pour les encyclopédies. Toute excitée, je ne me mis pas tout de suite au travaille, préférant d’abord admirer ces ouvrages, leurs reliures en relief et dorées et ornées de filets d’or. Puis je commençai à prendre des notes sur mon carnet… Au bout d’une heure, je me rappelai que j’avais emporté mes appareils photos, l’un était un beau polaroïd, l’autre un numérique. J’allai les chercher, puis me retourna vers Monsieur le Marquis pour lui demander l’autorisation de prendre quelques photos.

- J’accepte seulement que vous ne photographiez que les livres et exclusivement les livres, mademoiselle, dit-il en me regardant de son regard si particulier et fixant droit dans mes yeux.

J’hochai la tête en le regardant aussi dans les yeux, un léger sourire sur les lèvres. Je pris d’abord en photo, avec mon numérique les herbiers, que je trouvais fascinant, puis quelques clichés de certaines encyclopédies. Puis, avec mon polaroïd je pris seulement trois photos sur les plus belles pages des herbiers. J’allai ensuite reposer les livres où je les avais pris. Je me baladai un peu ensuite, bloc note à la main, regardant les tranches des livres, ouvrant ce qui attirai le plus mon regard. Je continuai à prendre des notes ici et là sur certains livres. Au bout d’un moment, je fini par tomber sur un livre différent des autres qui était mis en évidence car il n’était pas enfoncé à fond dans son emplacement et donc comme il dépassait de l’alignement des autres livres, il attira mon attention, ce qui fit naître en moi la même impression que le tableau plus tôt. En effet, c’était un livre illustré, assez ancien, et son contenu était pour le moins particulier, pensai-je à ce moment. Il parlait de Domination et de soumission, choses qui pour moi est quasiment inconnue. Je le pris en main et lisais et tournai les pages sans vraiment prêter attention à la pièce. Debout, le rose au joue, me sentant intriguée, gênée et excitée à la fois, je n’entendis pas le Marquis arriver derrière moi.

- Je crois que ce livre ne plaira pas à vos professeurs, mademoiselle, dit-il, amusé de me voir aussi gêné, mais intrigué par mon excitation qu’il devait certainement deviner.

Je sursautai à sa phrase, le livre me tomba des mains et je me baissai précipitamment afin de le ramasser, me cognant au passage la tête contre l’angle de l’étagère. A moitié sonnée, je ramassai le livre et je fis face au Marquis, honteuse. Il fronçait les sourcils, me regardant les bras croisés. Instinctivement, je baissai la tête, avant de la relever afin de lui faire correctement des excuses.

- Je suis vraiment désolée Monsieur le Marquis, je ne comptais pas le lâcher, vous m’avez surprise et il m’a glissé… tentai-je de m’excuser.
- Je vous avais dit de faire attention mademoiselle. Ce livre est très ancien et donc fragile, c’est une œuvre rare laquelle je tiens beaucoup, encore hier soir je le relisais … Sachez Mademoiselle, ce que vous avez fait mérite punition, me coupa-t-il sur un ton sévère et froid.

Interloquée, je le regardai, muette suite à sa phrase tombée comme un couperet dans mon esprit. Je ne savais si c’était le coup sur ma tête qui me faisait délirer. Voyant mon manque de réaction, ou s’en amusant, il prit mon poignet, de son autre main il rangea le livre dans son emplacement, puis il m’emmena derrière lui vers son fauteuil où il s’assit. En tirant sur mon bras, il me fit mettre à travers ses genoux.

- Je vous préviens, si vous bougez ce sera pire qu’une fessé, est-ce clair ? Dit-il avant que je ne me débatte.

J’hochai la tête, incapable du moindre son. Il releva ma robe et il vit ma légère culotte blanche toute en dentelle qui ornait un cul rond et pulpeux et cachait mon sexe qui était déjà humide suite à la lecture du livre. Le Marquis regarda mon cul pendant un moment, et les lèvres à travers le fin tissu, puis la descendit sans ménagement. Je respirai fort, monstrueusement gênée qu’un homme que je venais de rencontrer vois mon intimité. Toutefois, je n’arrivais pas à comprendre cette sensation dans le bas de mon ventre, comme si j’attendais que cette punition commence, comme si je la souhaitais... Tout à coup, sans que j’y sois préparée la première fessée tomba. Je poussai un petit cri et me mordis la lèvre inférieure. Une décharge agréable s’était abattue sur moi lorsque je sentis sa paume la première fois. Elle revient lors de la deuxième fessée. Je ne poussai pas de cri, mais ma respiration s’accéléra, je regardai le sol devant moi sans le voir, obnubilée par les sensations et les pensées contradictoires. Je me sentais humide, de plus en plus et cela accroissait mon trouble. C’était mal et j’avais peur d’aimer ça, mais je dois l’avouer, j’aimais ça !

Les autres fessés vinrent, augmentant la tempête dans ma tête. Trois, quatre… Je ne les comptais plus, trop perdue par la sensation de douleur, intrigante mais ô combien excitante, qui faisait monter un plaisir inconnu alors en moi. Je ressentais un trouble immense m’envahir et à la huitième claques, je vacillai dans l’inconscient…

(A suivre …)

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