Le Joli Mois De Mai. 5Ème Partie

Le reste de notre route s’écoule tranquillement et nous arrivons à Royan pour prendre le bac et franchir la Gironde. De l’autre côté s’étend le Médoc. Je connais bien cette région pour y avoir des attaches familiales. Nous y avons passé en famille des vacances très agréables faites de gastronomie, de visites de caves et de châteaux.
Descendus du bac, nous filons en longeant l’estuaire et arrivons dans le village de Saint Jean de Médoc. Une place ombragée sous de majestueux platanes, une petite mairie comme il se doit en face de l’église néo-gothique. À droite après le monument aux morts, une route en zigzag épousant le relief vallonné de la région. Deux kilomètres cinq cents, puis « Vous êtes arrivés ! » annonce le GPS.
Au détour d’un virage : une maison typique, un portail de fer forgé entr’ouvert, une allée de gravier. Un joli parc arboré, une piscine, une terrasse, un salon de jardin design, un couple qui se lève et vient à notre rencontre.

- « Quel plaisir de vous revoir, soyez les bienvenus ! » lance Valérie.

En tenue très légère nos hôtes nous accueillent avec de beaux sourires. Valérie juchée sur des chaussures hautes nouées autour de la cheville me parait encore plus grande que dans mon souvenir. Il est vrai que c’est surtout dans une position allongée que nous avons fait connaissance. Vêtue d’un pantalon très fluide en lin blanc et d’un top moulant à bretelles très fines, elle s’approche avec délicatesse de Christelle, l’embrasse avec naturel sur la bouche et saisissant le poignet de ma femme se tourne vers son mari qui la suit en disant :

- « N’est-elle pas magnifique, mon chéri ! »

Celui-ci acquiesce et embrasse Christelle tout aussi naturellement sur les lèvres, puis se dirige vers moi resté quelques pas en retrait, en me tendant la main dans un grand geste accueillant :

- « Avez-vous fait bonne route ? »

- « Nous avons pris notre temps et nous sommes arrêtés aussi souvent que nécessaire… ».

Dis-je avec un air qui ne laisse aucun doute sur la nature de notre pause…
- « Je vois ! » me répond Nicolas en me serrant chaleureusement la main.
« Nous irons prendre vos bagages tout à l’heure, mais en attendant profitons du soleil et de la piscine. Rien de tel pour se détendre après toute cette route. »

- « Oh oui ! » ajoute Christelle, toujours enthousiaste à l’idée de piquer une tête dans l’eau.

Joignant le geste à la parole, elle se dirige vers le fond du jardin où se trouve une piscine conséquente, bordée de bains de soleil agrémentés de coussins. En la rattrapant Nicolas pose sa main gauche et sur ses hanches et commence à lui expliquer où se trouve la douche solaire en lui montrant le chemin.
Valérie me rejoint et m’embrasse avec douceur sur la bouche dans un grand sourire :

- « Tu nous suis dans la piscine ? »

Comment refuser une telle invitation ? De tout façon ce n’est pas vraiment une question et bien qu’assez peu porté sur les sports aquatiques, je me laisse tenter par l’eau fraîche et le regard de braise que me jette cette blonde incendiaire. Ma femme se trouve déjà en tenue d’Ève sous la douche et son corps aux formes harmonieuses me rappelle que nous ne sommes pas ici que pour goûter au plaisir de jeux d’eau. Elle met le feu en moi par la sensualité de ces gestes gracieux quand elle attache ses cheveux dégageant ainsi sa poitrine superbe. Ses aréoles brunes contrastent avec la blancheur des deux globes pleins de promesses érotiques.
À son tour, nu sous l’eau du jet, Nicolas suscite chez Christelle un regard de convoitise. Son corps entièrement bronzé est celui d’un sportif et, complètement épilé, il est sûrement très excitant pour elle. Devant moi Valérie déplace son corps comme s’il flottait tant il y a de grâce et de féminité en elle. Très grande, les hanches bien marquées, les fesses fermes et rebondies sur des jambes fuselées, elle offre une vision rêvée pour tout mâle hétéro qui se respecte.
Bronzée intégralement elle aussi, on devine juste entre ses cuisses son sexe rose nacré, dont le goût me revient en tête à cet instant. Cette femme superbe est en outre une amante merveilleuse et avec ma femme elles forment un duo qui enflamme mes sens. Vite à l’eau ! Son contact vivifiant devrait calmer mes ardeurs.
Nous passons tous les deux sous la douche qui nous oblige à un contact furtif mais électrique. J’aime cet instant qui précède celui de l’amour avec une femme. Le week-end dernier j’ai déjà ressenti ce frisson exquis avec Lisa lorsqu’elle me frôlait au début de notre soirée et nous avons ensuite vécu des moments d’une intensité érotique incroyable avec cette jolie brune. Sous mes yeux à quelques centimètres de moi c’est en ce moment une blonde qui, avec des gestes très naturels, renverse en arrière son visage et laisse l’eau glisser sur sa peau en suivant ses courbes divines. Dans un sourire elle me regarde et m’encourage à la suivre. Même la trace de ses pieds sur le teck du sol est gracieuse et je la regarde balancer ses fesses doucement en descendant l’escalier qui plonge dans la piscine. Je les rejoins tous les trois et nous entamons quelques longueurs. Christelle et moi en brasse, nos amis en crawl. Après quelques allers et retours, nous sommes débarrassés des tensions liées à notre route et nous retrouvons dans un espace de la piscine aménagé en sorte de coin de repos et de massage. Il n’y a là que quarante centimètres d’eau et nous nous délassons, massés par les puissants jets d’eau qui sortent de buses dans notre dos. Nous nous faisons face et nous parlons de tout et de rien pendant un certain temps. Valérie et Christelle, les bras le long du bord de la piscine nous dévoilent dans toute leur splendeur leurs seins. Tout aussi belle l’une que l’autre, elles ont un charme qui leur est propre. Ma femme plus fine expose des seins d’un beau 90B dont les pointes au ras de l’eau balancent au gré de ses mouvements. Notre hôtesse plus grande et athlétique défie la pesanteur avec des seins plus lourds entre lesquels j’ai joui avec force il y a moins d’une semaine.
Imperceptiblement leurs bras étendus se rejoignent et du bout des doigts elles se massent les mains dans des mouvements d’autant plus érotiques qu’ils sont spontanés. Nicolas me sort de mes pensées en nous proposant tout en sortant de l’eau de nous servir quelque chose.

- « Il est l’heure ! Champagne ? »

- « C’est un peu tôt pour l’apéritif, non ? » lui répond Christelle, mais je sais que le Champagne est un de ses péchés mignons et qu’elle ne refuse jamais une coupe.

Disparaissant avec une démarche féline, notre hôte me laisse seul avec ces deux très belles femmes. Je sais que nous allons bientôt faire l’amour et je suis très content d’être sous l’eau jusqu’à la taille. Mon trouble doit pourtant se voir car c’est Valérie qui lance le sujet sur notre nuit à Angers la semaine précédente.

- « Nous avons adoré faire l’amour avec vous quatre. Sébastien et Lisa sont adorables et nous avons beaucoup apprécié votre complicité. C’est rare de vivre ça avec des amis. Chez les couples libertins ne dit-on pas que l’on se fait des amis de ses amants mais pas des amants de ses amis ? »

- « Nous en avions envie depuis très longtemps en fait » Ajoute Christelle.
« Pascal fantasme depuis longtemps sur Lisa et j’ai toujours beaucoup aimé Sébastien sans pour autant l’envisager autrement qu’en ami. C’est l’occasion qui a fait le larron et notre amitié n’a pas été un obstacle car elle repose sur la confiance.»

- « J’espère que nous allons arriver à mériter votre confiance et vivre aussi cette complicité ensemble… »

Nicolas revient à cet instant avec quatre flûtes et une bouteille dans un seau à Champagne, en s’enquérant du sujet de notre conversation. À l’évocation de Lisa, lui revient un épisode qu’il évoque devant nous.
Alors que nous étions tous très occupés les uns avec les autres, Lisa lui avait fait une pipe délicieuse en gardant dans sa bouche une gorgée du Mumm Cordon rouge, pour le sucer.
Le contact à la fois brûlant de sa bouche et frais du Champagne, joint au picotement de l’alcool sur son gland lui laisse un souvenir impérissable. Alternant les sensations de chaud-froid et devant prendre son temps entre chaque gorgée de Champagne, les caresses de notre jeune amie l’avaient en douceur amené à jouir au plus profond de sa gorge.

- « Depuis nous avons essayé avec Valérie et je commence à y prendre goût.»

- « Moi aussi et comme j’adore le Champagne je ne recrache rien non plus, bien sûr !... » dit-elle en riant. « Si Christelle est d’accord, je te ferai découvrir comment je fais, Pascal. »

- « Heureusement que j’ai fait le plein de la cave cette semaine. » rajoute dans un rire Nicolas.

Nous poursuivons gentiment l’évocation de quelques moments ensemble ou non pendant un certain temps jusqu’à ce que Valérie nous interrompe en disant :

- «Chéri, nos verres sont vides... » signale Valérie.

- « D’accord !... Pascal, tu m’accompagnes. » me demande-t-il en se levant sans rien cacher de sa bite à moitié dressée.

Je me dresse à mon tour tout aussi excité et nous laissons les filles seules dans la piscine, pour aller faire le plein de bulles.
Nous revenons quelques minutes à peine plus tard et trouvons les filles en pleine séance de masturbation mutuelle. Ma femme et Valérie, assises sur le bord de la piscine, les pieds dans l’eau, sont en train de s’embrasser fougueusement. Leurs mains se promènent sur leurs seins dont les pointes sont maintenant bien dures sous les caresses savantes de ces femmes amoureuses. Les doigts de mon épouse explorent maintenant le sexe de son amie qui pour l’encourager écarte ses cuisses bronzées et guide ses gestes en lui chuchotant à l’oreille quelque chose que je n’entends pas. Leurs langues se mêlent en de savantes arabesques, se touchent, s’entortillent, saisissent les lèvres de leur partenaire en les aspirant, puis tels des sexes pénètrent leurs bouches offertes à tour de rôle. Leurs doigts continuent maintenant leur découverte mutuelle. Christelle fouille Valérie qui de son côté écarte les lèvres de ma femme et dégage son clitoris puis tourne autour à un rythme de plus en plus rapide, je sens que son plaisir monte quand je la vois se détacher de son amante en basculant sa tête en arrière et en respirant de plus en plus fort. Haletante, essoufflée, elle jouit en refermant ses cuisses sur la main de Valérie. De nouveau la pulpeuse blonde se penche dans le creux de l’oreille de ma jolie brune et lui chuchote quelque chose que cette fois je comprends quand je la vois s’allonger sur le dos et s’offrir à Christelle qui la fouille avec la langue. Quelques minutes suffisent à ma femme pour la faire jouir à son tour dans un long cri. Dans le silence de cette fin d’après-midi je me demande s’il y a des voisins, mais le parc autour de nous semble immense. Le soleil commence à se coucher derrière les hauts arbres, la température commence à devenir un peu fraîche dehors mais en moi je sens qu’elle monte en même temps que mon érection.

Nous rejoignons les filles aux joues empourprées et leur proposons de retourner sur la terrasse qui est encore au soleil. Nous y buvons la seconde bouteille de Champagne, alanguis sur les fauteuils bercés par le bruit du vent qui s’est levé. La lumière de la terrasse s’est allumée automatiquement avec l’obscurité naissante et nos verres finis sont comme un signal que nous attendons tous les quatre pour rentrer. Nicolas me propose d’aller chercher nos bagages dans la voiture pendant que Valérie montre à Christelle notre chambre.


Nous prenons nos aises dans une des chambres d’amis. Celle-ci est décorée dans un esprit résolument créole. Dans les matériaux et les couleurs, tout rappelle l’océan indien. Son nom « Mascareignes » est tout un programme. Un très grand lit fait pour l’amour, une salle de bain donnant directement dans la chambre, avec une baignoire émaillée, rouge, aux pieds de lion. De part et d’autre du lit, des miroirs subtilement inclinés donnent de la profondeur à la pièce mais sont nettement évocateurs de la destination de cette « chambre à coucher ».
Nous disposons dans la grande penderie nos affaires et ouvrons les tiroirs des chevets pour y ranger nos téléphones portables. J’y trouve toute une série de jouets coquins : godemichés simples ou doubles, objets vibrants, bandeaux et rubans de soie, boules de geisha… De quoi accomplir nos fantasmes les plus fous.

Dans la salle de bains, outre la baignoire immense se trouve une douche à l’italienne, que nous utilisons pour nous débarrasser des effluves chlorés de la piscine. Enfin habillés nous redescendons au salon retrouver nos amis. Christelle porte une jolie robe Manoukian en soie à motifs noirs et blancs, nouée à la taille par un fin cordon. Elle épouse parfaitement ses formes à chacun de ses mouvements et le contact de la soie, faible obstacle entre mes mains et ses formes, est un appel aux caresses. Elle porte en dessous un très bel ensemble de lingerie noir. Le soutien-gorge très fin, met sa poitrine en valeur en rapprochant ses deux seins et donne inévitablement envie d’y plonger. Un string complète sa tenue en soulignant ses fesses musclées. Des escarpins noirs finissent sa tenue. Elle ne porte aucun bijou à part quelques gouttes de Shalimar au creux des seins. Curieusement, elle a oublié son alliance à la maison, oubliée sur sa coiffeuse... Elle est tout simplement désirable, elle le sait et va allumer le feu chez Nicolas et moi. Je ne porte qu’une chemise blanche sur un pantalon léger en toile sans rien d’autre pour être plus libre de mes mouvements.
Nicolas est assis au fond d’un canapé d’angle, sirotant toujours une coupe de Champagne. Il se lève pour nous accueillir en complimentant Christelle sur sa beauté et en précisant que sa femme arrive tout de suite. En l’attendant nous sommes invités à le rejoindre dans le canapé et déjà deux verres sont remplis. Bien sûr Christelle s’installe à côté de lui et portant le breuvage à ses lèvres pose sa main sur la cuisse de notre ami. Valérie arrive au même instant, je me lève pour l’accueillir à mon tour avec son mari. Elle arbore une longue robe noire au décolleté vertigineux, tant devant que dans le dos, coupée dans tissu très fluide qui glisse sur elle quand elle marche avec grâce vers nous. Ses cheveux blonds sont ramassés en une queue de cheval qui dégage sa nuque. Elle aussi porte des chaussures à talons juste assez hauts pour cambrer encore plus son dos lorsqu’elle avance. Tout aussi naturellement que ma femme tout à l’heure, elle trouve sa place en se posant tout contre moi.
Je la complimente à mon tour pour son élégance et sa beauté en lui servant un verre. Portant un toast, elle lève son verre en plantant ses yeux dans les miens :

- « À l’amour !»

Je me joins à elle en y ajoutant :

- « Aux plaisirs. »

Entre deux gorgées nous échangeons sur le programme du week-end. Nos hôtes nous demandent de leur faire confiance pour que leurs surprises soient les plus totales. Comme Christelle, je ne demande que ça car leur expérience des jeux amoureux est bien plus grande que la nôtre.
Pour commencer ils nous proposent de mieux faire connaissance autour du sexe avec un jeu de l’oie coquin. Chacun devant effec des gages à chaque fois différents : se défaire d’un vêtement ou faire « subir » des caresses à un partenaire désigné sans pour autant franchir le stade des préliminaires. À ce petit jeu, nous finissons très rapidement presque nus. Chacune des deux femmes bénéficie les yeux bandés des caresses des deux messieurs à tour de rôle, Les goûts différents de ma femme et de Valérie se mélangent sur mes lèvres et leurs parfums les plus intimes embaument mes narines. Je sens taper dans mon sexe en érection chaque pulsation de mon cœur mais le temps donné à chaque gage nous permet de ne pas succomber trop vite aux langues expertes, aux mains agiles et aux doigts de nos partenaires. Nous passons un temps délicieux à mieux nous connaître loin de la fièvre qui nous habitait lors de notre folle nuit avec Sébastien et Lisa. Tout en douceur, j’apprends à mieux connaître cette amoureuse extraordinaire qu’est Valérie et Christelle découvre d’autres aspects des talents de Nicolas. J’éprouve encore lors de ces minutes exquises un immense plaisir à voir ma femme se cambrer quand son partenaire l’amène au bord du plaisir sans la laisser jamais aller au-delà de cette frontière invisible entre le plaisir et l’orgasme. Parfois elle me regarde furtivement et dans ses yeux je vois qu’elle aime ce qu’il lui fait. Quand lui aussi bénéficie des caresses de ma femme je comprends à son regard gourmand qu’il la trouve à son goût. C’est maintenant au tour de notre hôtesse de s’occuper de ma femme. Le sort s’acharne sur elle et Valérie doit cette fois en caresser les seins sans la dévêtir. Dans ses sous-vêtements elle est très désirable, nous montrant plus ses charmes qu’elle ne les cache avec ses seins sortis du balconnet de son soutien-gorge par les doigts experts de Valérie. Cette scène est d’une puissance érotique folle lorsque je vois les lèvres de cette femme se refermer sur les mamelons de Christelle pour les aspirer et les mordiller en même temps. Je connais bien sa sensibilité à cet endroit et il faut toute l’expérience de notre hôtesse pour ne pas la faire jouir. Amante et femme, elle sait être à l’écoute du langage du corps de mon épouse, sentant en elle les vagues monter, reconnaissant à chaque souffle celui qui va finir en gémissement ou en prière qui signifie : « c’est bon ! ... »

Quand revient mon tour de passer entre les mains de Valérie, je dois avouer que je n’ai jamais connu plus subtile. Sans aucun autre contact que sa langue sur ma peau elle doit m’amener le plus loin possible dans le plaisir. Debout, face à elle, les yeux fermés et le sexe bandé à me faire mal, je dois la deviner sans la toucher, poser le bout de sa langue sur chaque centimètre carré de ma peau. Elle transforme des parties entières de mon corps en zones érogènes, partant de mon front, elle descend poser ses lèvres sur mes paupières puis mes tempes, léchant au passage la sueur qui commence à m’envahir. Elle tourne autour du pavillon de mon oreille et lorsqu’elle passe derrière moi immisce sa langue curieuse le long de ma nuque parcourue de frissons. À peine frôlé par ses cheveux, je la sens repasser devant moi, se baisser jusqu’à mon téton et l’enrouler de ses caresses. Frénétique puis lascive sa langue génère chez moi de petites décharges électriques dans mon ventre. Je la devine maintenant à genoux. Elle s’immisce dans mon nombril et dans un va et vient savant descend entre lui et la base de ma verge tendue. Je la sens ensuite qui s’accroupit et entre mes cuisses son dard entame une folle danse autour de mes bourses en passant de l’une à l’autre en les faisant rouler dans un mouvement délicieux.
Lorsque la voix de ma femme retentit pour annoncer la fin du gage je suis au bord de la syncope. J’ouvre les yeux et mon regard croise celui amusé de Valérie.
- « J’adore ce jeu en général, mais avec toi c’est encore meilleur… Tu es très…réceptif… » me dit-elle.

- « Comment ne pas l’être avec toi ma chérie. Tu es une véritable experte à ce petit jeu. » ajoute Nicolas.

Valérie se relève et je saisis son visage entre mes mains pour poser sur sa bouche un baiser en guise de remerciement.

- « Je dois avouer qu’à deux secondes près, j’explosais ! » lui dis-je.

- « C’est là qu’elle est exceptionnelle. Elle sait jusqu’où aller pour t’amener là où elle veut tout en gardant la maîtrise totale de ton corps. Ma femme est une véritable professionnelle des jeux de langue. »

Puis se tournant vers Christelle, qui sirotait son Champagne, lascive :

- « Que penses-tu de cet apéritif, Christelle ? »

- « Il est parfait pour ouvrir l’appétit, mais je passerai bien au dessert tout de suite, mon cher Nicolas ! »

- « Et bien suis moi ! Valérie, tu t’occupes de Pascal ! ». Lui répond-t-il en accompagnant ses mots d’un geste d’invitation vers le couloir qui mène à la partie nuit de la maison.

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