L'Esclave

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Je m’appelle Marguerite de Frontignan, ou plutôt c’était le nom que je portais lorsque je vivais dans mon beau pays au nord des Pyrénées. Aujourd’hui, je ne sais même plus si j’ai un nom, tant j’ai vécu de malheurs. Mon histoire commence en l’an de grâce 1680. Je vivais heureuse dans le manoir familial, entourée de mon père, de mes frères aînés et de ma jeune sœur. Ma mère était morte en mettant ma sœur au monde. A l’âge de 17 ans, mon père décida de me marier. L’élu était un lointain cousin, vivant en République de Gênes. D’après les renseignements que j’avais de mon futur mari, je ne pouvais que me féliciter du choix de mon père. Il était jeune, beau et riche. Nous nous embarquâmes donc un matin de juin 1680 au port de Marseille. Mon père, ma sœur et deux dames d’honneur étaient du voyage. Mes frères gardaient le domaine familial.
Le bateau voguait allègrement lorsque, à la hauteur de Nice, la vigie signala une voile qui se dirigeait vers nous à grande vitesse. Le capitaine était inquiet ; les Barbaresques écumaient la région. Hélas c’étaient bien d’eux qu’ils s’agissaient et l’équipage se prépara au combat. Le capitaine nous mena dans sa cabine en nous recommandant de n’ouvrir à personne, si ce n’était à lui seul.
L’abordage fut suivi d’un tumulte inouï qui dura près d’une heure, puis le silence se fit, un silence de mort. Ne sachant pas qui l’avait emporté, nous étions mortes de peur, nous serrant les unes contre les autres. Des coups furent frappés sur la porte qui s’ouvrit sous la poussée. Un hurlement de joie retentit à notre vue. Celui qui semblait être le chef domina le tumulte et dit : « celle-là (c’était de moi qu’il s’agissait), je la garde pour moi ; les autres sont à vous.
Aussitôt une bande de brutes s’abattit sur ma sœur et mes amies et les traînèrent en dehors de la cabine qui se referma sur moi. Par une des ouvertures qui donnait sur le pont, je puis voir les horribles sévices dont furent victimes mes compagnes.


Leurs vêtements leur furent promptement arrachés et elles se retrouvèrent nues au milieu de ces sauvages. Les rires gras ponctuaient les gestes obscènes qui préludaient aux multiples viols dont furent victimes mes amies. Ma sœur hurla lorsqu’un pirate l’embrocha littéralement sur son énorme sexe tandis qu’un autre lui forçait la bouche. Une de mes dames d’honneur qui avait voulu résister fut attachée à une vergue et fouettée à sang. Ses hurlements de douleur me remplissaient d’horreur. L’autre fut couchée sur le dos, maintenue par une de ces brutes tandis qu’à tour de rôle les autres la transperçaient presque de part en part, qui par devant, qui par derrière. Lorsqu’enfin, ils la laissèrent pour s’occuper de ma sœur et de celle qui était fouettée, un liquide blanc, tâché de sang sortait de son sexe ; j’appris ainsi l’existence de la semence masculine.
Après une heure de ce traitement barbare, ma sœur et les autres furent ligotées au mat et jusqu’à notre arrivée dans un port qui devait être celui d’Alger, elles furent l’objet d’attouchements immondes. Je me demandais pourquoi j’avais été préservée. Je ne tardai pas à le savoir. On m’arracha les vêtements comme aux autres et nous fûmes débarquées, attachées, entièrement nues et promenées sous les sarcasmes de la population masculine jusqu’à une place où se trouvait une estrade. On nous fit monter les marches et nous fûmes ainsi exposées à la populace. Les traces sanguinolentes du fouet semblaient en exciter quelques-uns. Le brouhaha se calma et malgré ma méconnaissance de la langue, je compris que nous étions dans un marché d’esclaves.
Comme lors d’un marché aux bestiaux, un tas d’hommes d’âge variable nous jaugeait, nous tâtait partout, soupesant nos seins, pénétrant sans aucune retenue nos sexes dénudés. Je semblais particulièrement appréciée ; la blondeur de mes cheveux et du duvet qui entourait mon sexe, attirait bon nombre d’acheteur et les offres s’accumulaient. Le pirate qui m’avait enlevée leur signifia que je n’étais pas à vendre.
Un gros homme libidineux s’approcha de ma sœur, lui fit ouvrir la bouche pour voir ses dents, lui tordit les tétons jusqu’à la faire crier, puis enfonça son gros doigt dans le sexe encore douloureux des sévices encourus sur le bateau. Satisfait, il fit une offre au marchand et après un sordide marchandage l’accord sembla réalisé. Ma pauvre sœur se précipita sur moi et me serra très fort. Il fallut deux hommes et quelques coups de cravache pour la faire lâcher prise. Moi aussi, je pleurais, suppliant le marchand de ne pas nous séparer mais, soit qu’il ne comprenait pas ce que je criais, soit qu’il n’en avait cure, il me repoussa violemment. Tirée par les cheveux, ma sœur fut emmenée par son acheteur. Je ne devais plus jamais la revoir.
Tout occupée à me lamenter sur le funeste destin de ma sœur, je n’avais pas vu le sort réservée à mes amis ; elles aussi furent vendues comme esclaves.
Que me réservait-on à moi, puisque je n’étais pas à vendre ? On me fit revêtir une courte tunique qui cachait à peine ma nudité. Je fus ainsi traînée à travers la ville jusqu’à un grand palais situé à l’extrémité de celle-ci.
Le pirate me remit entre les mains de deux vieilles femmes qui me mirent nue et me lavèrent des pieds à la tête, puis je fus parfumée et coiffée. Le pirate revint me chercher et je fus menée par de longs couloirs jusqu’à une pièce somptueuse où se tenait un homme vautré sur un sofa. Je ne compris rien du dialogue des deux hommes, mais je compris que j’étais offerte en cadeau au puissant personnage devant qui je me trouvais. Le pirate fut récompensé et je me retrouvai seule devant cet homme. Il me dit dans un français approximatif.
- Prosterne-toi devant ton Maître, esclave.
Il sortit son sexe et me fit signe de le prendre dans ma bouche.
Comme je ne bougeais pas, il me frappa violemment avec une cravache. J’avais peur, mais mon orgueil refusait de faire des actes que ma conscience réprouvait.
Un deuxième coup de cravache me cingla le visage.
Je restai stoïque et sans réaction.
Il frappa dans ses mains et donna un ordre à un garde.
Quelques instants après, un moine entra dans la pièce. Je me crus sauvée ; il allait me protéger, peut-être me faire libérer. Je me jetai à ses pieds.
- Mon Père, je vous en supplie, ayez pitié de moi.
- Eh là catin ! Ce n’est pas parce que je porte cet habit que je vais prendre ta défense. Son Excellence que tu refuses d’honorer m’a pris comme conseiller et m’a fait connaître des plaisirs que dix ans de monastère ne m’avaient pas procurés. Alors ou tu exécutes ses ordres ou je suis chargé de te faire fouetter.
- Je ne peux pas, mon Père, la décence m’empêche d’accomplir ce qu’on me demande.
- Tu vas voir ce que c’est que la décence.
A son tour, il frappa dans les mains et un garde apparut, muni d’un long fouet. Malgré mes pleurs et mes supplications, je fus suspendue à une sorte de poulie, mes pieds ne touchant plus le sol.
- Dix coups pour commencer et on verra si tu refuses encore les bienfaits qu’on veut te donner.
Le fouet s’abattit sur moi et je sentis des brûlures intolérables ; mais j’avais décidé de ne rien laisser paraître et je me mordais les lèvres pour ne pas crier. Je sentais la chaire de mon dos et de mes fesses qui se déchirait mais je restai muette.
- Alors tu es calmée…tu vas honorer ton Maître ?
- Jamais, plutôt mourir.
- Achmed, dix coups de plus et par devant cette fois.
Le premier coup se perdit sur mes seins ; le deuxième visa mon sexe et une douleur fulgurante me traversa ; le fouet avait touché mon clitoris et malgré moi, je hurlai.
- Pitié, pitié, arrêtez ; je ferai tout ce que vous voudrez.
- Ecoutes bien catin, à la moindre désobéissance, ce sera cinquante coups sur le point sensible que tu connais désormais.
On me détacha et on me jeta au pied de celui que je devais appeler « Maître ».
Son sexe avait un goût acre, désagréable, mais la peur du fouet me stimulait.
Malgré mon inexpérience, je fis de mon mieux et très vite, je sentis un liquide bizarre envahir ma bouche. Je l’avalai, angoissée par la réaction du Maître si je recrachais sa semence. Je subis durant plus d’une heure des attouchements immondes, des doigts qui me fouillèrent partout ; je dus reprendre en bouche un sexe mou et faire en sorte de lui redonner vigueur sous peine de punition sévère. Finalement, c’est sur mon visage que le Maître déchargea.
Le moine revint à l’appel du Maître.
- Puisque tu as fait ta mijaurée, je suis obligé de te punir. Tu as maintenant droit au repos. Tu vas passer la meilleure nuit de ta vie et j’espère que cela te servira de leçon.
Il me fit descendre dans les caves du palais et me fit entrer dans une cellule, plutôt un réduit. On m’attacha un collier de fer au cou, fixé par une chaîne au mur. La chaîne fut réglée pour que je ne puisse ni me tenir debout, ni couchée.
Toujours nue, je fus vite envahie par le froid et l’engourdissement. Le supplice de devoir rester accroupie ou reposée sur les genoux était atroce. Je ne pouvais cependant m’empêcher de me demander ce que demain me réserverait.
La suite à plus tard…

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