Fiction. La Saga De L'Ascenseur. Partie 2. Le Cadre Et L'Intérimaire (Brève Suite).

Le lendemain et les jours suivants.

Alice raconte :

Le vendredi matin, je téléphone à Véronique pour la prévenir que je serais en retard. J’invoque un prétexte (voiture récalcitrante) et j’arrive au bureau vers 11 heures et Véronique me dit aussitôt :
• Monsieur M… t’a appelée il y a cinq minutes ! Il est monté immédiatement à son bureau. Il ne semble pas de bonne humeur.

Je prends mon bloc notes et monte aussi vite que possible.
• Entrez !

Ce mot claque sèchement à travers la porte. J’entre.
• Ah c’est vous Alice ! Mon assistante est absente, nous allons faire des corrections au dossier.

Je retrouve la voix chaude et caressante de Lucas. Il n’y a aucune trace de mauvaise humeur. Bien au contraire, il plaisante :
• Alors, dis-moi, t’as eu ce que tu voulais ?

A ces mots, je me sens rougir jusqu’au bout des oreilles. Puis il détend un peu l’ambiance et le travail « sérieux » reprend jusqu’aux environs de midi.
• Va vite déjeuner, j’aimerais que tu m’accompagnes à la réunion. Tu sais où elle se tiendra ! Passe prendre le dossier juste avant. Nous monterons ensemble.

A l’heure dite, je m’installe aux côtés de Lucas dans la salle de réunion. Le P.D.G. et tous les directeurs adjoints sont là avec leurs assistants.

Nous sommes une trentaine de personnes autour de la table. Peu avant 16 heures, la réunion se termine. Je redescends avec Lucas dans l’ascenseur. Nous ne sommes pas seuls. Je repense à ce que nous avons vécu tous les deux la veille et comment cet ascenseur nous a emmenés au septième ciel !

Çà fait plaisir d’y penser même étant entourés d’autres gens, je trouve cet exercice mental très excitant. A un certain moment je crois même mouiller en ramenant dans ma tête toutes ces images coquines, sensuelles au plus haut point.

Ensuite, j’accompagne Lucas jusqu’à son bureau et lui remets le dossier et les notes prises au cours de la séance de travail.

Nos regards se croisent, en silence, deux ou trois fois avant que je fasse demi-tour pour repartir.

Soudain, il laisse tomber en toute hâte, comme s’il avait longtemps hésité avant de se lancer.
• Viens, Alice, j’ai quelque chose pour toi !

Il me tend un étui que j’ouvre aussitôt. Deux stylos magnifiques d’une grande marque sont rangés dedans.
• Oh, merci ! Il ne fallait pas ! C’était tellement bon hier soir…
• Oui, c’était très bon ! T’es une fille magnifique, tu sais….

Le reste de la journée se déroule comme dans un rêve. C’est la tête pleine de souvenirs merveilleux que je rentre chez moi en fin de journée. Je suis seule ce weekend. Je vais pouvoir revivre la soirée de jeudi et me caresser comme une folle… en pensant que d’autres soirées torrides suivront cette première expérience inattendue entre lui et moi.






Les semaines passent. Une amitié tendre et complice unit Lucas et Alice et des allusions discrètes commencent à circuler malgré leur prudence. Quelques intermèdes coquins ont eu lieu dans une des suites du dernier étage de la tour.

A chaque fois, cela avait lieu après un après-midi prolongé de quelques heures supplémentaires de travail. C’était comme une sorte de récompense après des heures de boulot épuisantes où leur complicité ne faisait que s’accroitre avec les jours.

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