Dans Le Sérail D'Une Candidate À La Présidence De La République

Sébastien Moreau, sous la pression de ses copains, avait finalement accepté de se rendre au meeting électoral de Catherine Prince, candidate à la présidence de la République. Non sans réticence. Cette quinqua au look bcbg, toujours bien sapée, toujours bien coiffée, l'inspirait assez peu. Certes, certaines de ses idées lui paraissaient intéressantes mais la politique le laissait plutôt froid. Mais comme il n'avait rien à faire de sa soirée, va pour Catherine Prince. Le hasard l'avait mis près de l'estrade où pérorait la candidate, au troisième rang, presqu'en face d'elle, avec ses supporters dont ses propres copains. Il fallait le reconnaître, physiquement, elle n'était pas mal pour une quinqua. Yeux bleus sous d'épais cheveux bruns qui lui tombaient sur les épaules, silhouette mince de fausse maigre avec une paire de seins bien plantée, jambes nerveuses perchées sur deux escarpins et dévoilées par une jupe étroite, oui, une belle femme, il fallait en convenir. Pas très politique, tout ça, se disait Sébastien Moreau, qui écoutait l'oratrice d'une oreille distraite.
C'est alors qu'il remarqua que celle-ci parlait en le fixant du regard, comme pour essayer de le convaincre. Et plus elle parlait, plus son regard bleu se faisait intense, si bien qu'il n'osait détourner le sien et se surprenait à boire ses paroles. Il en fut ainsi pendant de longues minutes, jusqu'à ce qu'un autre orateur, venu en soutien, s'appropriât le micro, laissant la candidate souffler. Celle-ci s'adressa alors à l'oreille d'une autre femme, une petite blonde boulotte avec un décolleté généreux, qui était venue la retrouver au moment où elle s'était assise. Sébastien Moreau eut l'impression que toutes les deux le regardaient. Puis il répondit à un de ses potes qui lui proposait une boite de bière et quand il regarda à nouveau la scène, la candidate applaudissait à l'intervention de l'homme venu la soutenir.
Il sentit qu'on lui frappait l'épaule et se retourna.

C'était la femme qui, quelques minutes plus tôt, parlait à l'oreille de la candidate. Elle chuchota dans la sienne :
- Je suis l'attachée de communication de Mme Prince. Elle aimerait vous connaitre pour parler avec vous. Etes-vous d'accord pour la retrouver après le meeting dans sa chambre ? C'est l'hôtel X, chambre numéro Y. Demandez la clé à la réception, je les ai mis au courant. Et attention : en toute discrétion bien sûr, n'en parlez à personne.
Un peu décontenancé, Sébastien Moreau bredouilla quelques mots qui, aux oreilles de l'attachée de communication, valurent approbation, et elle lui sourit :
- Alors, bonne soirée, à tout à l'heure...
Le copain qui avait donné la boite de bière interrogea Sébastien :
- Elle voulait quoi, cette nana ? Un rencard ? Elle est pas mal, dis donc...
- Nnnon, non, elle voulait juste savoir ce que je pensais des discours...
- Ouais, que tu dis. C'est encore ta belle petite gueule qui a fait une touche. Avec les nibards qu'elle a, tu vas pas t'embêter.
Sébastien ne démentit pas. Il est vrai qu'il était toujours passé pour beau gosse et qu'il avait un certain succès auprès des filles de son âge, en début de vingtaine. L'attachée de com' devait avoir quelques années de plus à peine. Hélas, Priscilla, sa copine, était jalouse comme une tigresse. Heureusement qu'elle n'était pas là ce soir. Mais quand même, voir Catherine Prince dans sa chambre... Qu'est-ce qu'il y avait là-dessous ? Voilà justement qu'elle le regardait à nouveau... et qu'elle lui souriait tout en faisant semblant d'écouter un autre orateur. Il lui rendit son sourire par réflexe. Pas de doute, il avait la cote...

**********

Sébastien récupéra la clé comme convenu, entra dans la chambre et découvrit les lieux. Aucune affaire n'y avait été entreposée, à l'exception d'un préservatif très en vue sur la table de nuit. Il décida de s'installer sur le lit et de regarder la télé en attendant l'arrivée de la candidate.
Un quart d'heure plus tard, l'attachée de communication, précédée de ses deux obus, arriva avec une valise :
- Rebonjour, je m'appelle Nathalie. Merci d'être venu. Catherine arrive, elle répond juste à une interview. Voulez-vous quelque chose à boire ?
- Non, ça va. Mais dîtes-moi, qu'est-ce qu'elle me veut, votre patronne ?
- Elle vous le dira elle-même. Tiens, justement, la voilà !
Catherine Prince fit son entrée en soupirant :
- Pfouuu ! Ces journalistes, quelle plaie. Ah bonjour jeune homme, contente de vous voir. Vous vous appelez comment ?
Sébastien répondit à la question, et quelques autres en suivant sur son pedigree, vite expédié puisqu'il était étudiant en droit. Tout en l'écoutant, Catherine Prince s'était déchaussée, avait retiré ses bas sans aucune gêne, et évoluait entre la chambre et la salle de bains, rangeant ses affaires. Puis soudain, elle s'assit sur le lit et l'invita à faire de même à côté d'elle. Nathalie s'était éclipsée.
- Vous vous demandez sans doute pourquoi vous êtes là. Parlez-moi de mon intervention. Comment l'avez-vous reçue ?
Bien embarrassé, Sébastien Moreau énonça quelques banalités, sans grande conviction. Celle-ci, en l'écoutant, le regardait avec de plus en plus d'intensité :
- Mais... vous n'êtes pas membre de mon fan club ?
- Heu... non, je suis venu avec des copains.
- Bon, je vois que l'organisation a encore été très performante. Il va donc falloir que je sois convaincante avec vous. Mais ce n'est pas grave, vous êtes joli garçon, c'est l'essentiel. Vous avez une copine ?
- Euh, oui...
- Et elle n'est pas venue ?
- Euh, non, elle ne s'intéresse pas à la politique.
- Comme trop de jeunes filles hélas... J'aime beaucoup votre visage, poursuivit-elle en laissant un doigt courir sur sa joue. Comment me trouvez-vous ?
- Bien, très bien, vous êtes très belle...
- Merci. Je vous plais, alors ?
- Ben, euh, oui...
Et d'une voix un peu rauque, Catherine Prince lâcha :
- Ah ! Et vous pouvez me le prouver ?
- Euh, je ne sais pas, oui.
..


Et sur ces entrefaites, Catherine Prince prit la tête de Sébastien à deux mains et l'embrassa pleine bouche, toute langue dehors. Le garçon suffoqua à demi mais plus par réflexe que par conviction, rendit son baiser à la femme. Celle-ci le bascula alors sur le lit tout en l'embrassant avec voracité. Sébastien sentit sa main glisser le long de sa cuisse et se diriger jusqu'à son entre-jambes. Nom de Dieu ! Il était tombé dans les bras d'une dévoreuse ! Qui plus est peut-être une future présidente de la République ! Fallait pas faire d'erreur !
Catherine Prince libéra sa bouche et lui souffla :
- J'ai envie de toi. J'ai besoin d'évacuer mon stress. Tu ne seras pas perdant. Déshabille-toi et déshabille-moi.
Elle se leva pour éteindre la lumière mais pris d'une impulsion subite, Sébastien l'arrêta :
- Non, laissez allumé. Je veux vous voir nue.
- Tu es sûr ? Je ne suis sans doute pas aussi bien que ta copine.
- Peu importe. Et on va commencer par prendre une douche ensemble.
Catherine Prince sourit. "Voilà un jeune gars plein de détermination et de culot, j'aime ça", se dit-elle en se débarrassant de sa jupe et de son chemisier. Elle apparut en slip et soutien-gorge d'où débordaient deux mamelles bien en chair. Elle le regarda baisser son pantalon et son caleçon. Il bandait déjà et elle en fut toute retournée :
- Hou ! Je te fais de l'effet dis donc. Tu es drôlement équipé, ça va me changer des petites bites qui m'entourent.
Et de joindre le geste à la parole en se saisissant de son chibre pour l'astiquer lentement. Elle se baissa pour embrasser la poitrine musclée du jeune homme, lequel avait empaumé ses seins après les avoir prestement libérés avec une dextérité qui étonna leur propriétaire. Il la débarrassa également de son slip, dévoilant une épaisse toison brune soigneusement taillée en triangle. Puis il la dirigea vers la douche à l'italienne, régla l'eau chaude et l'attira à lui sous le jet, peau contre peau.
L'eau cascadait sur sa chevelure qu'elle rejeta en arrière et elle sembla se détendre d'un coup. Elle écrasa ses seins contre la poitrine du jeune homme dont la tige faisait maintenant comme une barre contre son abdomen. Le jeune homme lui saisit les fesses et les pétrit en les écartant, ce qui arracha un soupir à la femme :
- Tu me rends folle, murmura-t-elle.
Puis, toujours sous le jet, elle s'accroupit, lui prit délicatement les couilles, remonta le long de la hampe et porta le gland à sa bouche pour une longue succion. Cette fois, ce fut au tour de Sébastien de soupirer. Elle suçait divinement. Rien à voir avec les coups de langue un peu brutaux de sa copine. Sa queue avait pris un volume impressionnant et il ressentit un désir violent de pénétration. Catherine Prince, en experte, s'en aperçut :
- Tu as envie, hein ? Tu veux vraiment me baiser ?
- Oui... oui...
- J'en ai autant envie que toi. Mais ne sois pas pressé. Tu peux encore être plus dur, plus long. J'ai un faible pour les grands formats. Mets toi entre mes cuisses et lèche moi la chatte.
Elle se releva, posa ses mains contre le rebord de la douche, écarta les jambes et le jeune homme se plaça de telle manière à la satisfaire de sa langue en étant assis sous la douche. L'eau se mêlait à la cyprine et le mélange dégoulinait sur son museau. Catherine Prince le tenait d'une main par les cheveux et imposait son rythme de plaisir. Elle cria, manifestant ainsi son premier orgasme. Puis, encore frémissante, s'affaissa et vint s'accroupir contre le jeune homme assis, la vulve tout contre le gland. Alors, Sébastien décolla les fesses du bac à douche et la pénétra, d'un coup d'un seul. Pas complètement engagé mais suffisamment pour arracher un bruit de gorge à Catherine Prince aussitôt suivi d'un :
- Ouiii, vas-y, comme ça !
Sébastien n'eut guère besoin de s'activer. Sa partenaire, ondulant de la croupe et des hanches, imposait à nouveau son rythme en se tenant aux épaules de son amant dans un clapotis où le bruit de l'eau se mêlait à celui des deux sexes joints. Le jeune homme était fasciné par les deux nichons ruisselant comme les rochers d'une cascade et il y fourra son museau tout en décollant à nouveau ses fesses du bac à douche, menaçant de désarçonner sa partenaire. Celle-ci commençait à se fatiguer un peu et elle se redressa, non sans regret :
- Viens, on va continuer sur le lit, mais ne te sèche pas, tout mouillé, ce sera super...
A peine était-elle arrivée en travers du lit, toute ruisselante, qu'elle écartait les cuisses. Sébastien la prit par les chevilles et s'enfonça en elle illico presto, labourant ses chairs intimes de son gros chibre hyper tendu. Lentement d'abord, en cherchant les endroits sensibles puis de plus en plus vite, de plus en plus dur. Il avait complètement occulté le fait qu'il baisait une femme célèbre. Pour lui, ce n'était plus qu'une femelle en chaleur qui implorait sa bite. Plus il la malmenait, plus il la fouaillait, plus il l'assaisonnait de mots crus et plus elle exprimait bruyamment son plaisir. Elle obéissait sans se faire prier à ses injonctions, se retournant quand il voulait qu'elle se retourne pour se faire prendre en levrette, le suçant quand il voulait qu'elle le suce, le chevauchant quand il voulait qu'elle le chevauche. Elle était à sa merci et il savourait ce moment rare. Surtout ne pas éjaculer trop tôt. C'était d'ailleurs ce qu'elle lui demandait : continuer, continuer... Elle-même avait complètement oublié la différence d'âge, ses propres imperfections physiques et jouissait de l'hommage rendu par ce type au corps superbe et à la queue inépuisable. Dans un court moment de lucidité, elle se dit que c'était sans doute le privilège de son statut, qu'il ne serait sûrement pas en train de la baiser royalement si elle avait été une quinqua ordinaire. Elle le sentait de plus en plus pointu et comprit qu'il allait jouir. Alors, elle l'attira une nouvelle fois entre ses cuisses, rua à sa rencontre en couinant et le jeune homme grogna en éjaculant sur son ventre une épaisse giclée de sperme après avoir arraché la capote obligeamment fournie. Elle le garda un moment emprisonné dans l'étau de ses jambes pour profiter de cette phase ultime de leur jouissance commune, les yeux éperdus de reconnaissance...
- Tu es un magnifique amant, finit-elle par lui souffler.
- Et toi une partenaire sublime. Tu fais souvent l'amour comme ça ?
- Oh non ! J'aime le sexe, tu l'as compris, mais je suis souvent déçue. Les hommes ne savent pas attendre le plaisir d'une femme et ils viennent dans mon lit pour ce que je représente d'abord.
Puis le couple revint à la douche, cette fois pour des ablutions avec de simples caresses.
Après la toilette, revêtue d'une serviette de bain, Catherine Prince lâcha :
- Tu vas me quitter maintenant, rejoindre ta copine et tes potes. Est-ce que je pourrai te revoir ?
- Je ne sais pas. Peut-être, oui... Mais il y a mes études, je ne peux pas te suivre.
- En fin de semaine, il y a les vacances pour quinze jours. Accompagne-moi dans ma tournée. Je te paierai tes frais et même un peu plus si tu acceptes quelques services. Sois mon chauffeur. Le mien conduira quelqu'un d'autre.
Sébastien Moreau réfléchit quelques minutes, pendant que Catherine Prince se rhabillait. Il faudrait faire avaler ça à Priscilla, la copine. Mais après tout, l'expérience méritait d'être vécue et pas seulement sur le plan sexuel, ce que Priscilla n'avait pas à savoir. Une campagne électorale de l'intérieur, pourquoi pas ? Il donna son accord de principe. Catherine Prince l'embrassa pleine bouche. Et il s'esquiva.

*********

Comme l'avait prévu Sébastien, Priscilla apprécia modérément son escapade pour cause de campagne électorale.
- Tu vas te taper les groupies de la Prince, avait-elle rouspété.
- Mais non, je te serai fidèle, avait-il répliqué avec aplomb et la bonne conscience de celui qui ne fait pas exactement ce dont il est soupçonné.
Ses copains bavaient d'envie de son expérience et se demandaient pourquoi lui avait été choisi et pas eux alors qu'ils militaient pour Catherine Prince.
- C'est bien la peine de se défoncer à coller des affiches et distribuer des tracts ! avaient-ils clamé, un rien jaloux.
Sébastien s'intégra très vite dans l'équipe de campagne avec l'aide de l'attachée de com' Nathalie, avec laquelle il constituait la garde rapprochée de la candidate en compagnie d'un garde du corps prénommé Kevin, un type austère et froid avec lequel il ne sympathisa guère.
Les premiers déplacements se révélèrent fort positifs. La candidate était portée par des sondages favorables et rayonnait. Il faut dire que les prestations sexuelles de Sébastien y étaient pour beaucoup. Non seulement il partageait son lit à l'issue des meetings, mais il l'honorait parfois entre deux rendez-vous, souvent d'un simple cunni pendant qu'elle téléphonait. Elle-même ne dédaignait pas de lui tailler une petite pipe en passant "pour la détente". Catherine n'en finissait pas de célébrer ses prouesses sexuelles auprès de Nathalie, laquelle le regardait d'un oeil désormais différent, plus respectueux. Tout deux s'entendaient d'ailleurs parfaitement dans le travail. Sébastien aimait le sens de l'organisation de cette petite blonde toujours sexy avec ses décolletés profonds mettant ses seins lourds en valeur. Depuis qu'il l'avait entendue crier de plaisir sous les assauts du garde du corps Kevin dans la chambre voisine de la leur, il savait qu'elle était aussi portée sur le sexe que sa patronne. Parfois, comme pour le provoquer, elle lui mettait ses nichons littéralement sous le nez. Mais il avait bien assez à satisfaire la gourmande candidate.

Tout changea quand un journal à sensation publia les photos de Catherine Prince en bikini minimaliste sur une plage du sud de la France, l'été précédent. Elle était accompagnée d'un type qui n'était pas son mari, vu qu'elle était divorcée, mais dont la présence à ses côtés suscita une polémique : non parce qu'il était lui aussi en maillot de bain, mais parce qu'il avait trempé dans une affaire louche. La plastique impeccable de Catherine Prince suscita quelques commentaires flatteurs de la gent masculine, qui en oublia l'homme à côté d'elle. Les femmes, en revanche, suspectèrent une photo retouchée (il est vrai que parfois, elles souffraient de la comparaison) et déplorèrent des relations douteuses. Les sondages s'en ressentirent, l'humeur de la candidate aussi. Elle se défoulait de plus en plus souvent sur Sébastien, qui n'en pouvait mais. Il se retrouva éjecté de sa chambre. Cela ne porta pas bonheur à la candidate qui commit plusieurs bourdes en public.
Un peu désemparé, et tout proche de repartir chez lui, le chauffeur-baiseur s'en ouvrit à Nathalie.
- T'en fais pas, ça va passer, moi aussi j'en prends plein la tête, lui souffla-t-elle, rassurante.
Sébastien récupéra une chambre individuelle. Dans un sens, ce repos ne lui ferait pas trop de mal car il commençait à avoir les couilles en vrac. Mais ce repos fut de courte durée. Le lendemain soir, on frappa à sa porte. C'était Nathalie. Elle arrivait avec une bouteille de champagne et deux verres pour fêter son vingt-septième anniversaire, sa tunique largement déboutonnée sur le devant. Ils sirotèrent et devisèrent assis sur le lit pendant quelques minutes, jusqu'au moment où la jeune femme prit bouteille et verres pour les déposer sur la table et s'avança vers Sébastien, les seins en avant :
- Et maintenant, monsieur le roi des baiseurs va me fêter mon anniversaire à sa façon. Je veux savoir si Catherine en a rajouté ou pas.
Pris au dépourvu, Sébastien bredouilla et bafouilla. Mais la donzelle avait de la suite dans les idées. En un tournemain, elle se débarrassa de sa tunique et du soutif en dessous pour libérer une paire d'obus dont le jeune homme n'avait pour ainsi dire jamais vu l'équivalent de près et encore moins tenu en mains. Elle lui prit la tête et la plaqua entre ses deux mamelles. Ce contact charnel électrisa Sébastien qui se sentit durcir. La main coquine de Nathalie vérifia son état et en tira une légitime satisfaction :
- Je vois que je te fais de l'effet. Allez, on se met à poil et on s'amuse.

Nus de la tête au pied, les deux jeunes gens prirent le temps de se découvrir. Sébastien aima aussitôt le corps de Nathalie, tout en rondeurs : son visage lunaire, son ventre légèrement bombé, ses cuisses charnues, son cul aux deux globes bien séparés par une raie longue et profonde, ses pieds menus. Seuls ses seins agressifs, comme en suspension, rompaient l'harmonie... mais pour la bonne cause. Sébastien apprécia aussi le pubis brun et fourni, confirmant son impression que Nathalie était une fausse blonde. "Enfin une fille qui ne se rase pas à cet endroit", pensa-t-il, réjoui.
Quant à Nathalie, elle dévorait du regard le corps tout en angles de son partenaire de lit. Elle avait toujours aimé les garçons osseux et secs, aux membres longs, à commencer par leur pénis. Dès que Sébastien s'était libéré de son caleçon, elle avait vu surgir un dard magnifique, tendu et gonflé, légèrement recourbé, "une pine faite pour la baise" avait-elle pensé.
Tous deux n'avaient qu'une hâte : mélanger leurs corps différents mais ô combien complémentaires, l'un se régalant à l'avance de ces rondeurs pulpeuses quasi maternelles, l'autre de ces excroissances viriles.

Après s'être goûté la langue, les deux amants s'entendirent pour un 69, meilleur moyen à leurs yeux et le reste de se mettre en condition.
- Tu vas voir, je suis ouverte de partout, avait gloussé Nathalie.
Sébastien, tout en dégustant la vulve de sa partenaire, se réjouit de cette réflexion, qui annonçait un laisser-passer pour un enculage en bonne et due forme. Catherine Prince était en effet rétive à l'exercice et Priscilla ne l'acceptait que pour lui faire plaisir. Visiblement, Nathalie était sur une autre ligne avec son cul accueillant. La langue de Sébastien se déplaça un bref instant vers l'anus de la jeune femme et il sentit au frémissement de ses fesses qu'il pourrait explorer plus longuement l'endroit un peu plus tard. Pour l'heure, il se concentrait sur la vulve qui dégoulinait sur son menton, tout en savourant les coups de langue légers et précis de Nathalie sur son pénis, ainsi que les mouvements circulaires de sa main. Le contact de ses seins copieux sur son ventre ne faisaient qu'accen un peu plus son érection. Il faudrait conserver la maîtrise de son sperme le plus longtemps possible pour satisfaire ce bel appétit et cela s'annonçait délicat...
Mais Nathalie se redressa et fit face à Sébastien, les pointes de ses seins dressées :
- Allez chéri, on arrête les léchouilles, baise moi maintenant, je ne peux plus attendre...
- Tu veux que je te prenne par derrière ?
- Non, pas tout de suite. Je sais que tu as envie de m'enculer et j'en ai autant envie que toi mais tu vas attendre un peu. J'ai envie de te voir.
Après avoir saisi le latex que lui tendait Sébastien et l'avoir prestement capoté, elle lui attrapa le dard, bascula en arrière et l'attira en elle, de manière impérieuse, cuisses ouvertes. Le jeune homme fit mine de résister et elle gémit :
- S'il te plait... ne me fais pas languir...
Bras tendus, Sébastien guida son chibre au jugé en regardant Nathalie droit dans les yeux. Le gland trouva sans peine l'ouverture humide et béante et l'investit d'abord à petits coups puis d'une poussée profonde qui arracha un râle de satisfaction à la blonde pulpeuse, laquelle lui planta aussitôt les talons dans les reins. Unis par leur sexe, le couple partit pour une houle aqueuse qui fit tanguer le lit sur ses bases. A chaque coup de boutoir, les seins de Nathalie semblaient se détacher du buste si bien que leur propriétaire les prit à pleines mains, à la fois par plaisir et par nécessité. L'accouplement s'accomplissait en parfaite harmonie. Un observateur indiscret aurait apprécié cette union hétérogène d'un mâle tout en angles aigus et d'une femelle toute en courbes qui savouraient leurs dissemblances physiques comme la source de leur plaisir. Suite à une poussée encore plus profonde de son amant, Nathalie connut un premier orgasme qui la laissa au bord de la syncope. Sébastien se détacha d'elle pour la laisser récupérer :
- Quel pied ! Tu m'as déjà fait jouir, souffla-t-elle.
Puis après avoir repris son souffle :
- Couche-toi, j'ai envie de te mater.
Elle se positionna à cheval sur le pénis et s'empala d'un seul coup, les yeux au plafond, en soupirant. Puis elle laissa son cul et ses hanches suivre leur propre mouvement autonome, les mains en appui sur le torse musclé du jeune homme devenu passif. Elle ondulait, louvoyait en matant ses pectoraux, se mettait sur ses pieds pour renforcer la sensation du pal, s'agenouillait pour lui envoyer ses seins dans la figure qu'il suçait comme deux gros bonbons avant d'inverser sa position et de se placer à l'envers :
- Regarde mon cul maintenant.
De fait, Sébastien put mater à loisir les deux globes fermes, les empoigner, les écarter, glisser un doigt dans l'anus tout en levant de temps à autre ses fesses du lit pour lui renvoyer la balle.
- Maintenant, tu peux me prendre par derrière, lui dit-elle en se détachant et en se positionnant à quatre pattes au bord du lit.
Debout derrière elle, Sébastien savoura le moment. La croupe majestueuse lui faisait face, frémissante de désir. Il prit Nathalie en levrette, lui asséna plusieurs coups de bite, alternativement en la tenant par les hanches et en pétrissant ses lourdes mamelles qui balançaient en cadence, puis s'accroupit et cracha dans son anus tout rose :
- Vas-y doucement, tu es gros, chuchota-t-elle.
Au début, le gland buta sur une résistance mais il sentit qu'elle se relâchait peu à peu. Millimètre par millimètre, il gagna de l'espace et tout à coup, tel le sésame du conte oriental, le cul de Nathalie s'ouvrit. Leur râle de plaisir se confondit. La peau du ventre du garçon et celle des fesses de la fille se rencontrèrent dans une série de claquements secs.
- J'aime ça, j'aime ça ! répétait Nathalie.
Jamais Sébastien n'avait connu une fille aussi ardente du cul. Il intensifia sa fouille rectale, provoquant chez sa partenaire une éruption de chair de poule sur les flancs et les fesses et surtout une série de brames qui le prit au cervelet. Il se sentit partir, d'autant que Nathalie elle-même, complètement chamboulée par le battement des couilles sur sa chatte, décollait également vers le septième ciel. Sébastien connut l'extase anale pour la première fois de sa vie sexuelle tandis que sa partenaire s'affalait à plat ventre sur le lit en gémissant. La capote de Sébastien présentait désormais l'aspect d'un petit sac en plastique rempli d'un liquide visqueux et il s'en débarrassa pour offrir sa queue à la succion de la plantureuse blonde, laquelle débarbouilla le gland d'une langue experte.
- Eh ben, je comprends pourquoi la patronne grimpait aux rideaux avec toi, soupira-t-elle. Tu es vraiment né pour le cul.
- Et toi donc. Si j'avais su, je t'aurais draguée dès le début. Tu caches bien ton jeu. Je t'ai plus davantage que Kevin ?
- Oh lui, il prend son plaisir d'abord. Il ne sait pas faire jouir une femme. Je vais avec lui pour mes hormones, c'est tout.
- Je crois que de ce côté là, tu as eu ta dose, conclut Sébastien.
Nathalie gloussa et répondit :
- Je peux rester dormir avec toi ? Catherine va rentrer tard, elle a un dîner et elle sera encore de mauvais poil.
- D'accord. De toute façon, je m'en fous. C'est toi que je veux désormais.
- Fais gaffe. Il va falloir être discret si tu veux finir la campagne.
- Bof. Mes vacances se terminent et je vais retourner à la fac pour mes exams.
- Ah bon ? Dommage... Bon, allez on fait dodo, tu m'as tuée.
******
Le lendemain matin au petit déjeuner, Catherine Prince avait sa tête des mauvais jours. Elle interpella Sébastien :
- Tu étais où cette nuit ? Ta chambre ne répondait pas.
- Euh... Je suis sorti en boite.
- Tiens donc. Et tu te lèves déjà ? Tu me prends pour une conne ? Avec qui étais-tu ?
- Il était avec moi, lâcha Nathalie, qui déjeunait à la même table.
Un silence glacial envahit la tablée. Nathalie poursuivit :
- Eh oui, on a baisé ensemble, et bien baisé. Tu n'avais qu'à pas le jeter comme une merde. Quand on a un beau mec dans son lit, on le garde. On en a marre de tes caprices. On se défonce pour toi et tu nous traites comme de la valetaille. Maintenant, tu fais ce que tu veux. Si tu le vires, tu me vires aussi.
Le visage de Catherine Prince prit une teinte grise. Ces deux là venaient de lui donner un sacré coup de vieux. Elle se leva brusquement de table en jetant sa serviette par terre.
- Dans un quart d'heure dans le hall, lança-t-elle entre ses dents.
Catherine Prince ne vira personne, mais l'ambiance à couteaux tirés n'incita guère Sébastien à s'attarder, d'autant que les sondages continuaient de baisser. Il revint chez lui dès lendemain matin, abandonnant non sans regret Nathalie à son sort. Il suivit la campagne de loin et assista comme prévu à l'échec de Catherine Prince. Deux jours plus tard, il reçut un coup de téléphone. C'était Nathalie :
- Coucou ! Je suis de passage dans ta ville ? On peut se voir ?
- Ah quel plaisir ! Bien sûr !
- Tu es toujours avec ta copine ?
- Euh, non, elle m'a largué car elle a appris je ne sais pas qui que j'avais couché avec Catherine.
- Eh oui, c'est le phénomène des réseaux sociaux. Tout finit par se savoir.
Le soir même, ils forniquaient dans le même lit avec enthousiasme. Et aux dernières nouvelles, cette liaison de campagne électorale dure encore...

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