Bastien - Chapitre 1 - Réunion (Partie3)

Partie 3

Ma main est restée sur sa peau. Et le temps s’étire. Je ne réfléchis plus, je suis subjugué par la beauté du jeune homme. D’un coup je réalise, je retire ma main rapidement, je recule.
« Je te plais ? »
Il m’a pris au dépourvu, je suis déconcerté. Je ne sais plus ce qui se passe. Je le regarde bien en face, il semble lui-même surpris par son culot.
« Heu …. Oui … tu es très beau. Tu le sais non ? »
« Merci »
Nos regards sont directs, profonds. Et mon cerveau va dans tous les sens. Mais qu’est-ce qu’il me fait là ? Il veut quoi ? On parle toujours de photos ou il serait près à plus. Je tente quelque chose au risque de me rétamer ? Les questions se succèdent dans ma tête. Je ne suis plus capable de faire un choix.
« J’aime bien quand ta main est sur moi »
Waaaa ! Là les choses deviennent claires. Il s’approche encore de moi jusqu’à me frôler. Aussi près je sens sa chaleur diffuse, son odeur musquée, virile et envoutante. Nous restons là presque collés l’un à l’autre, pendant un temps qui me semble une éternité. Tout va trop vite pour moi, je me pose tellement de questions, bloqué que je suis entre mes désirs et une réalité qui semble de moins en moins éloignée de mes envies de lui. Une voix peu assurée, presque chuchotée, me sort de ma rêverie.
« Je ne l’ai jamais fait avec un autre homme »
Je le regarde, il m’attendrit, il irradie et je fonds comme une glace au soleil.
« Et tu en as envie ? »
« … pas toi ? »
Oh que si ! Dans ma tête cela fait bien longtemps que je me suis jeté sur toi mon petit, déjà bien longtemps que nos bouches sont liées, nos corps emmêlés et nos plaisirs décuplés.
« Tu es si beau ! » et ma main vient se poser sur sa joue. Il profite de la caresse. Mon pouce termine la course près de ses lèvres. Il courbe la tête comme pour la poser sur ma main, il ferme les yeux et s’abandonne à la douceur de ma caresse. Ma seconde main se pose sur sa hanche et remonte doucement le long de ses côtes.

La peau réagit au fur-et-mesure telle une onde de plaisir. Je sens tout le velours de son corps et ça m’enivre de plus en plus.
Je regarde mes doigts effleurer son corps le long de son flanc gauche. Ses tétons pointent comme s’ils appelaient à de singulières caresses. Je le remarque et ma main droite vient à leur rencontre. Mon index se pose dans la corolle de son téton gauche et je le fais délicatement glisser accentuant encore un peu plus l’effet de dureté.
Sa langue sort de sa bouche et vient délicieusement déposer une légère humidité sur ses lèvres pulpeuses. Sa bouche ne se referme pas tout à fait. Il ouvre les yeux et me regarde intensément. Mon doigt tourne autour de sa pointe érigée. Il frissonne et se colle encore un peu plus à moi. La chaleur de son torse se fait plus présente.
D’un accord tacite, nos têtes s’approchent l’une de l’autre jusqu’à ce que nos lèvres se touchent. Nous les avons laissées collées quelques secondes, comme si le temps s’était figé. Nous goutions l’un et l’autre à la douceur de nos dermes. J’ai rompu le pacte pour mieux y revenir. J’ai juste replacé mon visage dans une position plus adéquate. Et dans un même élan, nos lèvres se sont jointes de nouveau. La pression a été plus forte et n’y tenant plus, la pointe de ma langue est venue découvrir un nouveau territoire. Sans opposer de résistance, Noah m’a laissé conquérir sa bouche et rapidement nos deux langues se sont lovées l’une contre l’autre, se caressant, se palpant.
Dans un même élan, nos corps se sont encore rapprochés et au moment où sa hanche est venue au contact de la mienne, j’ai senti une bosse proéminente toucher la mienne. Son excitation était toute aussi grande, sinon plus grande que la mienne. Et j’ai eu plaisir à le découvrir. J’ai alors fait bouger doucement de gauche à droite mes hanches, puis dans l’autre sens en prenant bien soin de laisser les tissus se frotter, s’accrocher.
Noah a posé ses mains sur ma chemise et la soulevant prestement, ses paumes sont entrées en contact avec la peau de mon dos.
Son étreinte s’est faite plus forte à un tel point que mon jeu de hanche s’est trouvé bloqué bosse contre bosse. Et je pouvais mentalement détailler la colonne de chair qui faisait pression sur mon sexe. Sa langue s’est faite plus inquisitrice et je l’ai senti prendre le dessus sur moi. Sa main gauche est remontée le long de ma colonne avant de redescendre immédiatement, provoquant chez moi un grand frisson et un rire.
« Je suis chatouilleux, surtout au niveau de la colonne »
« Désolé. Je sais ce que c’est … je le suis aussi » dit-il en souriant.
Il a alors commencé à déboutonner ma chemise du haut vers le bas, puis a écarté les pans de gauche et de droite. Les manches ont glissé le long de mes bras. Il a attrapé le vêtement et l’a posé sur le fauteuil du salon. Ses mains se sont posées sur mes épaules, puis ont glissées l’une vers l’omoplate et le dos, l’autre vers un téton qu’il est venu titiller insolemment. Sa tête s’est approchée de mon cou et il a déposé un tendre baiser dans le creux de mon cou, juste sous l’oreille. Délicatement il en a posé un second plus proche du menton puis est remonté en trois baisers vers mes lèvres. Nos langues ont repris leur jeu de découverte mutuelle, un véritable tango endiablé dans nos bouches liées.
Il a retiré ses lunettes à cadre noire et les a posé sur la table de salon. J’ai posé mes mains sur ses hanches puis revenant vers le fil de poils tendu au centre de son ventre, j’ai attrapé le bouton du jean et je l’ai défait. Il me laisse faire, je déboutonne un à un son pantalon et découvre entre les deux pièces de tissus un large élastique noir avec l’inscription de la marque de son boxer.
Mes yeux quittent l’étoffe pour rejoindre ses yeux pétillants. Il est en attente. Je devine son excitation. Je bande, je suis fou de désir et je nous sens à ce moment précis au diapason. Mes doigts écartent un peu plus les pans du jean, les tirent le bas. Je me refuse à un contact trop rapide avec la bosse de son entrejambe.
Je fais glisser le jean. Noah m’aide et att la ceinture du pantalon pour le descendre et l’enlever complètement. Il enlève chaussures et chaussettes.
Je le regarde faire, subjugué par chaque détail que je découvre de son corps. Il est L’homme, le corps parfait, celui de tous mes désirs. J’aime sa beauté simple, pas tape à l’œil, ses muscles finement dessinés, ses poils noirs qui recouvrent ses jambes, la joli forme de son nombril et de la ligne de poils qui descend vers son boxer. Il se redresse, ses yeux plantés dans les miens. Il s’approche de moi, ses mains se posent sur mes bras, glissent dans mon dos, sur mes fesses. Nos lèvres fusionnent, nos langues se caressent encore et font monter encore un peu plus la tension sexuelle et le désir.
Mes mains s’aventurent sur ses fesses, d’abord par-dessus le tissu de coton, puis une main glisse sous l’élastique et prend fermement le lobe charnu. Il n’est pas en reste et prestement s’occupe de ma ceinture, des boutons de mon pantalon qui quitte rapidement mon fessier, mes jambes et se retrouve aussi vite son jean sur le parquet. Sans quitter notre baiser, nous voilà de nouveau collés bosse contre bosse, tout les deux uniquement vêtu de notre boxer noir.
Mes lèvres sont allées gouter sa peau dans le cou, sur son torse, son ventre, son nombril, ses abdos, déposant ci et là de doux baisers, de petits coups de langue pour recueillir ce petit sel de peau que la sueur parfumée sait déposer par endroit. Je suis resté titiller ses tétons érigés, les suçant, les pinçant de mes lèvres, les léchant de la pointe de ma langue. Sa respiration s’est accélérée et quelques souffles appuyés m’ont encouragé dans la découverte de son corps et de son plaisir.
A genoux à ses pieds, mon bel éphèbe fait preuve d’une belle érection qui déforme maintenant son boxer. Mes mains parcourent encore son torse et descendent doucement vers l’élastique du boxer. Elles s’attardent sur les hanches, sans bouger, pendant que je viens humer l’odeur de mâle sui se dégage du tissu noir.
Je dépose alors de passionnés baisers à différents endroits de la bosse prometteuse, tantôt sur la couille gauche, sur le pubis, le pénis encore enveloppé, la cuisse droite puis la couille droite, avant d’embrasser le gland et de l’entourer de mes lèvres. Je le suçote pendant que mon bel homme soupire d’aise et de plaisir.
Mes mains repartent à l’assaut de ses fesses et par l’échancrure du boxer versant cuisse, je remonte sous le coton pour caresser les deux lobes. Je les prends bien en main tandis que ma bouche mouille le boxer à force de sucer le gland au travers de l’étoffe. Mon mâle est conquis, excité. De petits gémissements sortent de sa bouche au cœur de soupirs de plaisir.
Je m’empare de la ceinture élastique pour descendre le boxer. Je découvre d’abord les fesses, les hanches pour terminer par la pièce maitresse de mon désir. J’écarte largement le tissu pour laisser aisément sortir ce pénis tendu à l’extrême. Alors je fais glisser le sous-vêtement le long des magnifiques cuisses de mon bel éphèbe, et lui, soulevant un pied après l’autre, m’aide à lui ôter ce dernier rempart de vêtement. Mon regard s’attarde sur cette superbe queue dressée. Je la découvre longue, pas trop épaisse, veinée, bien dure, un gland bien rose tranchant avec la couleur chocolat de l’ensemble du corps de mon amant. En dessous, ces deux testicules paraissent bien lourds. Les poils noirs ne sont pas trop abondant et donnent plus de majesté à cet ensemble affriolant.
Je lève les yeux, Noah me regarde, il sourit.
« Je te plais toujours ? »
« Tu es magnifique. J’ai tellement envie de toi »
Je dépose de nouveaux baisers et je m’attarde particulièrement sur la hampe du pénis. Petit à petit je me dirige vers le gland. Ma course s’arrête par un coup de langue enveloppant ce gland turgescent. Je couvre de salive la pointe de cette queue à plusieurs reprises avant de la glisser au chaud dans ma bouche. Je ferme mes lèvres sur le gland et dans un mouvement de recul, je le ressors de ma bouche et je dépose un tendre baiser sur l’ouverture de l’urètre.
Mon homme chavire. Ces gémissements sont plus présents. Sa respiration est plus forte. Je sais que j’ai définitivement conquis mon amant quand il dépose sa main sur ma tête et me caresse les cheveux. Je lève mes yeux et je lis dans son regard des étincelles de désir intense, des éclairs de plaisir mais aussi une vague de respect et de tendresse. Mes lèvres enfournent sa queue dans ma bouche et je ne m’arrête que lorsque ses poils pubiens chatouillent mon nez. Il prend une longue respiration et relâche l’air dans un râle de satisfaction.

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