La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°668)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°667) -

Le Commandant la laisse récupérer, puis se savonne à son tour, se rince, sort et lui tend une serviette tout en l’embrassant…

- Je peux te poser une question ? hésite-t-il de peur de la vexer.
- Evidemment tu es un homme libre, s’amuse-t-elle.
- Sans vouloir douter de ta soumission envers ton Maître, combien d’orgasmes t’a-t-il autorisé ?
- A souhaits durant 24h
- Rien que ça !
- Oui je sais, j’ai beaucoup de chance.
- Non tu le mérites, il n’offre jamais rien qui ne soit pas mérité.

Vanessa ne lui répond pas, se contente de l’embrasser et de lui sourire. Ils se rhabillent et vont dans la cuisine préparer le repas. Alors qu’ils s’affairent en cuisine, Georges, le jardinier fait son apparition.

- Monsieur, veuillez m’excuser de vous importuner, simplement pour vous faire savoir que j’ai terminé et que si vous n’avez pas d’autres tâches à me confier, je vais rentrer au Château.
- Oh, c’est parfait, merci beaucoup Georges, vous pouvez disposer et remerciez encore Monsieur le Marquis de votre aide précieuse.
- Bien, Monsieur, je le ferai sans tarder… Madame, Monsieur, au plaisir, ponctue-t-il en tournant les talons.

Vanessa répond par un signe de tête et regarde le jardinier partir, puis elle lance un regard interrogateur vers son amant.

- Qu’il y a-t-il ?
- Rien, je me demandais seulement combien d’employés serviteurs et soumis Monsieur Le Marquis te prêtait régulièrement…
- J’avoue m’occuper rarement du jardin ou de certaines tâches ménagères, sourit le commandant.
- Et que fais-tu en contrepartie ?
- Nous sommes amis, nous n’attendons pas de contrepartie lorsque nous nous rendons service.
- Mais quel service lui rends-tu ?
- Nous sommes là l’un pour l’autre en fonction de nos moyens, il est certain qu’il en a plus que moi, et mes services sont moins mesurables, mais dès qu’il a besoin de moi, je réponds présent…
- Et ma présence ici, c’est Sa volonté ?
- C’est la mienne, et la tienne je l’espère, Il est heureux de cette situation parce qu’Il m’apprécie, mais jamais Il ne t’aurait e à venir dans mes bras, ni moi à te prendre comme compagne.


- Tu n’as pas peur toi que cette situation soit difficile à gérer pour nous deux ?
- Tu te poses des questions, c’est normal, tu découvres notre monde, mais moi j’évolue dedans depuis un moment maintenant, et je sais à quel point une relation de ce type est équilibrée. La plupart des personnes qui vivent dans le milieu D/s sont plus épanouies dans leur couple vanille, car elles vivent leurs fantasmes sans honte, sans être jugées et sans devoir se cacher.
- J’ai peur de perdre tout ça, toi, ce monde qui m’attire, je me sens tellement plus épanouie depuis quelques temps, je ne veux pas tout gâcher.
- C’est en te posant trop de questions que tu risques de tout gâcher, laisse-toi porter, mais heureusement tu ne les gardes pas pour toi, continue ainsi, je serai toujours présent pour y répondre…

Vanessa ne répond rien, elle sourit reprenant la cuisine, s’afférant pour terminer le repas, avec une aisance comme si elle avait toujours vécue ici, ce qui ravit Laurent… Durant les heures qui suivirent et seulement dans les 24 heures autorisées, Vanessa et le Commandant ont fait de très nombreuses fois l’amour et ainsi en multipliant les orgasmes forts en intensité, surtout en passant une nuit de sexe et d’amour quasi blanche. Quand Laurent était épuisé par une verge molle, à force de baiser, il l’a faisait jouir par son doigté, par sa bouche et langue, et même par des pénétrations de divers godes… Vanessa semblait insatiable, comme une femelle en chaleur ! A l’issue de ces 24 heures, ils étaient tous les deux vraiment exténués par leurs nombreux orgasmes. Vanessa a donc bien su profiter du cadeau du Maître et ressentait une profonde reconnaissance envers Monsieur le Marquis d’Evans…

Les jours suivants, la vie se passe au rythme de leur travail et de leurs jours de congés. Ils continuent de prendre chacun leur voiture pour aller travailler, afin de n’éveiller aucun soupçon, mais Vanessa sait que cela ne pourra pas durer et craint que l’annonce officielle de leur couple puisse nuire à l’un ou à l’autre….
Un soir elle en fait part à Laurent qui lui dit de ne pas s’inquiéter, mais comprend qu’il va devoir prendre les devants pour que cela se passe en douceur, aussi le jour suivant, il demande audience auprès du colonel des pompiers. Et en début d’après-midi se rend à son bureau.

- Commandant vous vouliez me voir ? Un souci avec vos hommes ?
- Bonjour Mon Colonel, à vrai dire le souci, c’est moi, avec une femme.
- Je vous écoute, répond le colonel pensant comprendre la situation.
- Voilà un mois que je fréquente Vanessa, le caporal de mon unité, et c’est devenu sérieux entre nous, nous comptons nous installer ensemble ce weekend. Mais voilà, je ne souhaite pas que cela nuise au fonctionnement du Centre de Secours.
- Et ?
- Et je voulais savoir si vous pouviez m’aider à ce que les choses se passent en douceur, le temps de l’annonce officielle ?
- Voyons Commandant, vous connaissez les règles, pas de couples dans le même service ! Il faut la changer de Centre de Secours, tout simplement.
- Mais je ne le souhaite pas, elle est un élément essentiel à notre fonctionnement et elle aime son travail au centre.
- Bon eh bien, je peux faire un effort, je peux vous chercher un autre poste à commander.
- Et si nous prouvons que notre couple ne nuit pas au service, n’est-il pas possible de rester ainsi ?
- Impossible, si vous ne voulez pas changer de service, ni la changer de poste, il vous est encore possible de renoncer à elle, il y a plein d’autres femmes qui seraient enchantées d’être vôtre, faites-le avant que le weekend arrive.
- Mais Mon Colonel…
- Suffit, le sujet est clos, vous connaissez autant que moi le règlement et vous avez mon avis, à vous de faire votre choix, vous pouvez disposer.

Le Commandant salut de la tête son supérieur et quitte le bureau frustré de cette réponse qui ne lui convient pas. Il ne sait pas comment améliorer la situation et n’ose pas parler de ce problème à Vanessa qui pourrait paniquer à cette annonce.
Aussi sans tarder, il prend le téléphone pour appeler son ami afin de confier sa frustration à quelqu’un :

- Laurent, que me vaut le plaisir de votre appel, Vanessa ne va pas bien ? s’inquiète Monsieur Le Marquis.
- Bonjour Edouard, Vanessa va très bien, mais à vrai dire je me trouve dans une situation que je ne sais démêler.
- Si je peux faire quelque chose, vous savez que la réponse est oui, de quoi avez-vous besoin.
- Malheureusement, je ne pense pas que cette fois-ci vous puissiez débloquer la situation.
- Expliquez-vous, demande curieux Le Marquis.
- Il y a une règle dans notre service : Aucun couple dans le même service, j’ai demandé au Colonel d’accepter de déroger à cette règle, car je ne veux pas obliger Vanessa à changer de poste, et je ne puis changer de commandement.
- Et sa réponse a été négative, comprend Le Noble.
- Exact, il a même été catégorique, et m’a conseillé de la quitter. Je sais qu’il n’aime pas les femmes dans notre corporation, il l’a déjà prouvé en refusant la montée en grade justifiée de Vanessa, mais là, il va tout faire pour nous mettre des bâtons dans les roues.
- Vous en avez parlé à Vanessa ?
- Non, elle va immédiatement prendre la décision de demander sa mutation et je ne veux pas lui demander ce sacrifice.
- Effectivement, il y a de grandes chances qu’elle réagisse de la sorte. Je n’ai pas de solution à vous donner immédiatement, mais j’ai quelques idées pouvant résoudre votre problème, laissez-moi un peu de temps, n’officialisez rien avant que je ne vous en reparle. Et aucun mot sur le sujet à Vanessa, faites son déménagement comme prévu samedi, mais qu’elle garde son adresse officiellement pour le moment.
- Merci Edouard, mais je doute que vous puissiez influer sur cet homme.
- Tout homme a des failles et j’ai des relations certainement plus hautes que les siennes, laissez-moi du temps, il pliera, il suffit de ne pas lui en laisser le choix.

- Merci vraiment.
- Voyons Laurent, vous savez que je ne laisserai personne nuire à votre bien-être, colonel ou pas. Je dois vous laisser, demain j’envoie une dizaine de mes esclaves pour vous aider à déménager, et Walter sera présent pour tout superviser. Je ne pourrai pas passer, mais je tenterai de passer vous voir dimanche.
- Entendu, merci Edouard, à dimanche peut-être.
- Bonne journée.

Laurent termine sa journée de travail et rejoint Vanessa chez eux…

(A suivre …)

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