Les Récits De Sandie. N°1
Après ce premier récit de fiction proposé par Sandie, je lai, à sa demande corrigé puis jai remis en forme le second pour quil soit cohérent avec ce qui précédait. Le troisième, trop long a été scindé en plusieurs récits, déjà bien ébauché a été interrompu car lauteure a rencontré un compagnon et na jamais terminé son histoire
Je lai achevée à partir du moment où elle reçoit des clients chez elle
Bonne lecture à tous, jespère que cela vous plaira.
Le Matou libertin.
Doux souvenirs...
Les vacances de Pâques étaient presque finies. Normalement, nous aurions dû, avec Jean mon mari, remonter en voiture rechercher notre fils. Il était chez ses grands-parents paternels à Vichy
Cest eux qui étaient descendus à Toulon avant les vacances, et qui après avoir passé quelque temps avec nous, lavaient emmené. Nous aurions dû aller le rechercher et passer ensemble quelques jours dans cette jolie petite ville. Mais Jean est marin à bord dun des navires de la Marine Nationale
Et, lorsquon est dans la Marine, bien souvent, on ne peut pas faire ce que lon veut. Un appareillage durgence, et je me retrouve seule. Seule pour moccuper de la maison, de léducation de notre . Je le savais avant dépouser Jean il y a quatre ans. Cétait à notre retour de la Réunion où, il y avait été affecté durant deux ans. Cest ainsi quà lissue de son séjour, il ma ramenée en Métropole
Nous nous sommes connus sur cette île magnifique doù je suis originaire. Javais tout juste dix-neuf ans
je suis de suite tombée sous son charme viril. Remarquez, lui aussi nétait pas insensible au mien. Je suis plutôt mignonne, légèrement typée. Les cheveux noirs très courts, coupés presque comme un garçon. Jai un regard profond et sombre. Petite, mais un corps parfaitement proportionné, je fais beaucoup de sport. Je me trouve jolie, et Jean aussi me trouve ravissante. Cest, à mes yeux lessentiel. Remarquez, toutes les filles de lîle de la Réunion sont toutes très jolies dailleurs.
Mais, faire laller-retour en voiture seule ne me disait trop rien. Ce nest pas que je sois mauvaise conductrice, non. Mais cétait la fin de lhiver, et avec tous ces camions sur les routes je ne me sentais pas trop rassurée. Alors jai pris le train sur un coup de tête sans prévenir mes beaux-parents. Je nétais pas trop enthousiasmée de me retrouver toute seule. Javais eu le cafard... Puis je voulais faire une surprise à mon fils en venant le retrouver deux jours avant la date prévue... Il ne savait pas encore que son papa était reparti plus tôt en mer. Je ne voulais pas obliger mes beaux-parents à revenir sur la côte, à faire le déplacement pour ramener notre fils. Ne rien leur dire était préférable. Mais la rentrée était proche et je devais impérativement y aller.
Il était monté à Avignon. Il avait la soixantaine passée, très grand, maigre presque décharné. Ses cheveux étaient gris et rares, un regard très clair, une peau presque translucide, comme un vieux parchemin. Le costume gris lui donnait un air important. Il sétait installé sur la banquette face à moi. Le wagon de première nétait pas plein, mais les numéros des places faisaient que cétait la sienne
Depuis Toulon javais fait le voyage seule, et il ne me semblait pas être de mauvaise compagnie. Cest lui qui, au bout dun petit moment engagea la conversation.
Il venait de passer deux ou trois jours chez son fils à Avignon et regagnait Lyon où il y vivait seul, étant veuf, depuis un certain temps. Je lui expliquais le but de mon voyage. Il me parla de lui, de sa vie. Il était en retraite et soccupait dune ou plusieurs associations. Il connaissait très bien la Réunion pour y avoir été en poste comme instituteur bien des années auparavant.
Le contrôleur qui passait contrôla nos billets et jen profitai pour lui demander des renseignements sur les correspondances. Je savais que je devais changer à Lyon, un contrôleur me lavait dit ce midi à Toulon. Je nen savais pas plus. Lorsquil me répondit que je devais changer de gare et, que de toute façon ma prochaine correspondance pour Vichy via Saint-Germain-des Fossés nécessitait plus de cinq heures dattente, jétais pour le moins surprise et ennuyée. Je lui demandais davoir la gentillesse de bien vouloir vérifier.
Javais bien cinq heures dattente et narriverais que le soir tard à Vichy. Je men voulais davoir pris à midi le train sur un coup de tête, sans avoir au préalable demandé plus de renseignements. Jean mavait bien dit que si je devais y aller en train, je devrais changer à Lyon et à Saint-Germain-des Fossés. Mais jaurais dû partir plus tôt pour avoir une meilleure correspondance. Je ne le savais pas. Je pensais que les trains, cétait comme les cars à la Réunion, quil y en avait toute les trente ou quarante minutes.
Mon nouveau compagnon de voyage qui mavait dit son nom, Roger, comprenait mon désarroi. Ce nest pas très agréable de passer plus de cinq heures dans le hall dune gare ou en salle dattente. Surtout en hiver, depuis mon départ ce midi, le temps cétait dégradé. Et, plus on approchait de Lyon plus il faisait gris.
Il tenta de me redonner confiance en me disant quil fallait se renseigner à Lyon sur dautres correspondances. Et que de toute façon, il lui serait agréable de me recevoir chez lui ce laps de temps, quil vivait à quelques minutes de la gare de Lyon-Part Dieu. Il me raccompagnerait à la gare, en taxi le moment venu. Je déclinais linvitation bien sûr.
A Lyon, dans cette gare immense, il maida à trouver les renseignements. Jétais un petit peu perdue. Jy serais arrivée seule, bien sûr. Mais bon, avec lui je me sentais moins vulnérable. La catastrophe, cest quil y avait bien quune seule solution pour aller à Vichy, et quil y avait bien cinq heures dattente et que je devais en plus changer de gare. Les prochaines correspondances étaient le lendemain matin
et une vers les onze heures. Je men voulais. Jétais en colère après le type de Toulon qui ne mavait pas suffisamment renseigné. Roger me dit quil était vain de se lamenter. Il me demanda de le suivre dun ton légèrement autoritaire. Je ne pouvais pas rester cinq heures ici à attendre.
Je protestai un petit peu. Il en avait trop fait pour moi, je ne voulais pas le déranger. Je pris néanmoins mon sac de voyage et le suivis comme il me lavait demandé. Nous sommes sortis de la gare et dirigés vers la station de taxi. Je me laissais guider. Je ne savais pas trop où aller. Et cest vrai que rester cinq heures assise dans une salle dattente navait rien de très réjouissant. Roger était beaucoup plus vieux que papa. Il avait en plus un coté paternaliste et sûr de lui qui me mettait en confiance.
Je ne connaissais pas Lyon. Le trajet en taxi jusqu'à chez lui ne dura guère que quelques minutes. Il y avait peu de monde dans les rues. Le soir tombait, il faisait froid. Nous sommes passés devant de très beaux bâtiments qui étaient éclairés. La voiture sest arrêtée à la fin dune rue très longue et étroite qui était vide. Roger me demanda de le suivre après avoir payé le taxi qui sen allait. Lui aussi, avait quun simple sac de voyage. Un long couloir étroit menait à une petite cour intérieure. Limmeuble était ancien. Il ny avait pas dascenseur. Roger sarrêta devant une porte double au deuxième ou troisième étage, je ne sais plus.
Lappartement était dans lobscurité.
Il me proposa un thé. Je voulais laider, mais il déclina mon offre. Il servit le thé avec un gâteau que lui avait donné sa belle-fille. Durant notre conversation qui sen suivit, il me demanda de bien vouloir rester coucher cette nuit. Je prendrais le train de onze heures demain matin et, nobligerais pas mes beaux-parents à venir me chercher à la gare en pleine nuit. Je déclinais gentiment son offre, disant que dici un moment jappellerais un taxi pour me rendre à un hôtel proche de la gare.
Puis, il ma beaucoup parlé. Je ne sais plus les termes exacts de ses paroles. Je comprenais ce quil voulait, que je reste coucher cette nuit, mais dans son lit. Il ma dit tour à tour que ma famille me croyait à Toulon, que jétais loin de chez moi, dans une ville inconnue avec un inconnu. Personne ne saurait jamais quoi que ce soit. Il me trouvait jolie, désirable. Avouant quil mavait emmené chez lui dans le seul espoir de me coucher dans son lit.
Il était assis en face de moi, et me parlait normalement comme si ce quil me disait était naturel. Jétais bien sur troublée. Je ne me sentais pas en danger. Je savais que si je me levais et reprenais mon sac, il ne ferait rien pour me retenir, quil sexcuserait pour ses paroles
Je lui répondais que ce nétait pas possible. Jétais mariée et jamais je navais seulement pensé à tromper Jean. Cétait en plus la vérité. Je nétais pas fâchée, mais embarrassée. Je voulais me lever et partir.
Son téléphone sonnait. Il décrochait, cétait son fils. Je restai assise, perdue dans mes pensées, mes doutes. Ce monsieur qui avait presque deux fois lâge de papa voulait coucher avec moi. Cela serait très agréable pour nous deux avait-il dit. Mais comment lui faire comprendre que sa demande ne me choquait pas, au contraire.
Il reposait le téléphone. Il me regardait, me souriait en silence. Mon portable se mit à son tour à sonner. Cétait mon fils. Je maccrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Roger mécoutait parler à mon fils, il me dévisageait. Je sentais quil me déshabillait du regard. Il est venu sasseoir à mes côtés. Je parlais à mon fils. Je nosais pas bouger. Je fermais les yeux. Je disais à mon fils que papa était parti en mer. Roger avançait vers moi. Son visage se posait sur ma nuque. Je nosais pas bouger. Je disais à mon fils que je viendrais le chercher. Je sentais sa bouche sur ma nuque dans mon cou :
- Je partirai demain matin mon chéri pour te chercher.
Jaurais voulu le repousser. Ses lèvres venaient à la limite de mes cheveux. Il déposait de doux baisers sur la nuque
La conversation avait mon fils se poursuivait :
- Non mon chéri, maman ne peut pas prendre le train cette nuit.
-
..
- Oui mon trésor, je taime moi aussi.
Je mordais mes lèvres. Il avait passé son bras autour de moi
. Il me serait doucement. Je ne le repoussais pas. Je nétais pas trop fière de moi
.
- Je dois raccrocher trésor, maman taime beaucoup, je serais à Vichy demain dans laprès-midi. »
Je fermai mon portable en silence. Il avait posé une main sur mon genou et me demandait tout bas si cétait vraiment la toute première fois. Je nosais pas lui répondre. Je restais prostrée, nosant plus bouger. Jétais vraiment gênée. Je voulais éviter de penser à mon fils, à Jean. Je restais un long moment perdue dans mes pensées, mes doutes, mes appréhensions. Son bras posé sur mon épaule, il a lui aussi gardé un moment le silence. Il me regardait. Puis il a murmuré. :
- Tout se passera bien poussin
Je vais te faire couler un bain
Il faut te détendre poussin
Cela sera très agréable
.
Je ne répondis pas de suite. Puis jai dit tout bas, que oui, cétait vraiment la première fois. Je crois quil a murmuré quil allait bien soccuper de moi.
Il me laissa seule avec mes pensées. Leau du bain coulait. Je me levai et regardais les meubles, les tableaux. Jouvris mon sac et en sortis mes affaires de toilette dans leur pochette, ainsi que la chemise de nuit que javais emmené pour dormir à Vichy. Cétait celle que Jean venait juste de moffrir pour mes vingt-quatre ans. En satin et dentelles bleu-nuit, elle est très subjective et marrivait à mi-cuisses. Mais de savoir que lui, allait la voir, la toucher, la froisser et aussi peut-être la souiller ne me laissa pas indifférente. Dans mes fantasmes, il y avait souvent un ou deux hommes murs dans mon lit. Mais bien-sûr, ce nétaient que des fantasmes. Fantasmes que je navais même pas avoué à Jean.
Leau avait cessé de couler. Il est revenu me chercher. Mon bain était prêt. Il me parlait tout bas, me demandait si cela allait ? Il me dit que je devais prendre mon temps, nous avions le temps, nous avions toute la nuit
Il avait préparé un drap de bain à mon intention, ainsi quun peignoir en tissu éponge rose qui avait dû appartenir à sa femme. Il me laissa seule dans la salle de bain, refermant la porte. Instinctivement je tirai le verrou. La salle de bain était petite mais haute de plafond. Il y avait une petite fenêtre aux vitres dépolies.
La baignoire en fonte, le lavabo, le WC et un bidet étaient dun autre âge. Je restai un moment sans bouger. Je me regardais dans le miroir dépoli. Ce matin, jétais loin de me douter de ce qui marrivait. Je devais réagir. Je me déshabillais entièrement. Sous la mousse bleu et odorante, leau était chaude, agréable. Je mallongeai dans leau. Une sensation de bien-être de chaleur et de confort menvahit. Jétais bien. Je fermais les yeux et me laissais aller. Je me souvenais de mes fantasmes tout en laissant glisser une main dans ma fourche intime
. Cétait flou dans mon esprit, il était difficile de les transposer à linstant présent. Mon appréhension, mes doutes, cétait de ne pas être à la hauteur.
Je regardais mes mains, et en voyant lalliance en or, je me mordais les lèvres. Je lenlevai, ainsi que mes boucles doreilles, la fine chaîne autour du cou et mon autre bague. Je déposai tous mes bijoux sur une petite tablette en verre. Il était temps de me préparer. Trois petits coups frappés à la porte me firent sursauter :
- Cela va poussin ?
- Oui très bien
jai bientôt fini.
- Prends ton temps, Sandrine.
Cest la première fois quil mappelait par mon prénom. Jétais sortie de leau et messuyais. Je trouvais dans ma trousse de toilette un flacon de crème odorante pour le corps que javais pris ce matin sans men rendre compte. Pour lui aussi, je voulais être parfaite, la peau toute douce et délicatement parfumée. Je passais ma chemise de nuit. Jhésitais à mettre une petite culotte. Javais avec moi une culotte de rechange en coton très blanc, très fine et douce.
Finalement, je ne voulais pas paraître trop impudique, je lenfilai. Voilà, jétais prête. Mais, je ne voulais pas sortir ainsi. Je pris le peignoir et le mis. Je sortis de la salle de bain en peignoir, pieds nus avec mes vêtements et chaussures dans la main. Il mattendait devant la porte dune chambre :
- Jai déposé ton sac ici poussin.
- Je te laisse
je fais ma toilette, je ne serai pas long.
Il me montra mon sac sur un fauteuil, puis sur la table de nuit un petit verre et un cachet :
- Je tai préparé un verre dalcool et un léger soporifique. Tu serais plus détendue, prends-le uniquement si tu sens que tu en aurais besoin. Je te laisse poussin.
La chambre était comme les autres pièces de la maison, grande et froide. Le lit était très haut et très grand, avec une tête de lit en fer et des boules en cuivres. Il y avait aussi une grande armoire avec un miroir. Au-dessus du lit, il y avait un immense crucifix. Un fauteuil crapaud et deux tables de nuits en étaient le reste du mobilier. Une lampe avec abat-jour était allumée, il lavait recouverte dun tissu bleu qui donnait à la pièce un air lugubre.
Le crucifix au-dessus du lit narrangeait rien, bien au contraire. Les draps étaient propres. Il venait certainement de les changer. Je quittai mon peignoir et le posai sur mes affaires qui étaient sur le fauteuil. Le lit était froid. Je nétais plus trop rassurée maintenant. Une boule dangoisse commençait à me nouer le ventre. Je ne touchai pas à lalcool, mais je pris le cachet et le laissai fondre sous ma langue. Il était légèrement amer.
Jattendais, couchée dans le lit les draps relevés jusquau menton. Je lentendais dans la salle de bain prendre sa douche. Jessayais de ne pas trop réfléchir. Jétais un peu anxieuse. Je regardais le crucifix qui semblait mobserver. Ce nétait pas fait pour me déculpabiliser, bien au contraire. Je frissonnais
Il sortit de la salle de bain. Il est entré dans la chambre avec un peignoir blanc. Il la enlevé et la laissé tomber sur le sol. Il était entièrement nu. Je ne pouvais pas ne pas le voir.
Maigre et grand, la peau très blanche il avait la poitrine en partie recouverte de poils gris et blancs. Son sexe en demi-érection (certainement sous leffet dune pilule de viagra) semblait plus long, mais moins épais que celui de Jean. Le gland entièrement décalotté de couleur presque violette était humide. Il sassit sur le lit avant de venir sous les draps et de se tourner vers moi. Mon cur allait dun coup un peu plus vite. Je lui demandai de bien vouloir éteindre, que cela maiderait au début. Il voulait bien
et me comprenait.
Lobscurité la plus totale régnait dans la chambre, pas un seul bruit ne venait de lextérieur, le silence absolu ! Il sest approché de moi. Il sest collé contre moi, son corps contre le mien, ma prise dans ses bras. Jai senti son visage contre le mien. Sa bouche qui venait sur mes yeux, mon front et mes lèvres. Ses lèvres, son souffle sur mon visage, je le prenais aussi dans mes bras. Il est venu en parti sur moi. Je sentais son sexe contre ma hanche.
Ses lèvres sur les miennes, premiers baisers doux, rapides. Puis son visage dans mon cou, il respirait mon odeur, puis me mordait doucement, me léchait. Je le suppliais à voix basses de surtout ne pas me faire de suçon. Il me le promettait. Sa main venait sur mes bras nus, puis sur mon corps. Elle descendait sur mes hanches, le long de ma cuisse nue et remontait jusqu'à mes seins. Il frottait doucement son corps contre le mien. Je sentais son sexe devenir dur contre moi.
Il pressait mes seins doucement, me murmurait quil les aimait. Je le serrais contre moi. Je donnais mes lèvres lorsque je sentais quil les recherchait. Je caressais son dos, ses hanches, ses reins. Il était chaud, doux. Sa main est venue contre moi, au bas de mon ventre. Jai écarté ma jambe doucement. La chemise de nuit le gênait. Je laidais à la remonter sur mon ventre en soulevant les hanches. Je lui demandais sil voulait que je lenlève entièrement. Non, il voulait que je la garde encore, mais au-dessus du ventre.
Sa main est passée sous la chemise de nuit remontant sur ma poitrine. Jai une petite poitrine, mon sein tenait dans sa main ouverte. Il me pétrissait les seins doucement. Il les comprimait en remontant. Il écrasait de ses pouces le bout de mes seins. Puis sa main est venue sur mon ventre. Consentante, jai ouvert un peu plus mes jambes, remontant un genou. Sa main, ses doigts sont passés sur mon sexe puis à lintérieur de ma cuisse ouverte pour revenir entre mes cuisses. Je sentais quil cherchait les contours de mon sexe à travers le tissu fin. Pendant un moment, il ma caressé doucement à travers ma petite culotte. Il me parlait tout le temps à voix basse, me complimentant sur ma poitrine, mes seins, il me demandait si cela allait, si jétais bien, mencourageait doucement, il me disait que jétais douce, que je sentais bon. Il mavait demandé si mon mari me parlait et si je lui parlais pendant lamour. Mais je nai pas répondu
Il a baissé ma culotte le long de mes cuisses et de mes jambes. Je laidais à lenlever entièrement avec mes pieds. Il était très dur contre ma cuisse. Josais doucement le caresser. Ma main est venue sur sa hanche puis devant, sur son sexe que je touchais doucement. Je le tenais doucement comme me lavait appris mon mari. Javais limpression quil était moins épais mais plus dur et long. Je le lâchais. Sa main sur mon ventre, entre mes cuisses allait et venait tout doucement. Il appuyait légèrement, cherchait mon petit bouton. Ouvrait mes petites lèvres humides. Javais envie de lui. Malgré lobscurité, je fermais les yeux. Jentendais sa respiration dans mon cou :
- Tu veux poussin ?
- Oui je veux faire lamour avec toi.
Il est venu sur moi. Je le pris dans mes bras, jouvris et relevai mes cuisses. Lobscurité aidant, josais lui murmurer des mots doux, des mots damour. Je lui demandais de me prendre, de me faire lamour, je lappelais mon amour et lui dis plusieurs fois que je laimais. Cest lui qui a guidé son sexe contre le mien. Il a frotté doucement le gland entre mes lèvres durant quelque secondes qui me paraissaient trop longues, tant je désirais être pénétrée. Je le serrai de toutes mes forces, alors quil glissait doucement dans mon ventre, je sentais les parois vaginales sécartaient sous la pénétration. Lui aussi me murmurait des mots damour, il cherchait mes lèvres pour de longs baisers.
Lorsque Jean me pénètre, il bouge de suite, me fait lamour avec vigueur presque immédiatement. Lui, Roger, est resté un long moment immobile une fois dans mon ventre. Il me parlait, me caressait le corps, les seins mais ne bougeait pas. Je sentais son sexe vivre en moi. Je contractais mes muscles vaginaux pour le sentir. Puis, il a commencé à bouger, mais doucement. Il venait tout doucement en moi. Mais chaque fois, javais limpression quil voulait venir plus profondément en moi. Quil voulait venir jusquau fond de mon ventre. Il forçait, il appuyait avec ses reins, me remontant sur le lit. Je me tenais à lui. Je le sentais en moi comme je navais jamais senti Jean.
Jentendais, je recevais son souffle, sa respiration dans mon cou à chaque mouvement. Il avait soulevé ma chemise de nuit au-dessus de mes seins. Je me tenais toujours à lui. Je gémissais doucement à chaque fois quil butait au fond de mon vagin. Ses mouvements étaient plus amples, mais plus lents, plus profonds. Javais limpression des fois quil voulait me faire mal. Il pétrissait mes seins avec plus de force. Je continuai à lui murmurer des mots doux. Jai senti que jatteindrais lorgasme très vite. Jessayais de ne pas y penser, dattendre, de le repousser. Je men sentais incapable. Je lui murmurais que jallais venir. Je crois quil a répondu « je taime », je ne sais plus. Doucement je me suis senti partir. Je lai serré très, très fort lui disant que je venais. Puis la délivrance une fois le point de non-retour franchi. Je me suis laissé glisser dans le bonheur.
Ce que jaime aussi dans lamour cest ces quelques secondes qui suivent lorgasme. Cette impression de nêtre plus maître de soi. Jaime mabandonner ainsi. Je me relâche complètement et je suis incapable de faire le moindre geste durant quelques secondes. Il est resté un moment sans bouger. Il caressait mes cheveux, mon visage, prenait mes lèvres. Il ma demandé tout bas, si cela allait.
Puis lentement il a recommencé à bouger doucement. Je ne sais pas combien de temps il ma fait lamour. De temps en temps il pressait un de mes seins. Ou il soulevait et écartait une de mes cuisses. A voix basses toujours, il me demandait de me laisser aller. Il mappelait « mon poussin », « ma chérie », « mon amour ». Il me disait très souvent « je taime ».
Cela me faisait étrange de lui murmurer des mots damour, de lui dire moi aussi « je taime ». Puis, je me suis sentie partir de nouveau. Je le serrais très, très fort, je lui disais que je venais. A cet instant, il a accéléré ses mouvements. Sa respiration est devenue plus rauque. Jai compris que lui aussi allait jouir. Jai essayé de toutes mes forces de ne pas partir, de me retenir encore quelques secondes. Mais cétait impossible. Je suis partie et dans le même instant, jai senti que lui aussi se contractait et éjaculait dans deux à trois jets importants. Il a murmuré :
- Petite pute, tu mas fait jouir ! Il y a si longtemps !
-
.. ?
Jétais morte. Il est resté un long moment en moi sans bouger. Sa tête dans mon cou, ses lèvres contre ma peau. Je le sentais toujours dans mon ventre. Puis, je suis tombée dans les bras de Morphée sans men rendre vraiment compte. Je me souviens uniquement quil avait rallumé la lumière et limpression érotique que lon me suçait les seins.
Je me réveillai le lendemain matin. Jétais seule dans un lit inconnu, entièrement nue, ma chemise de nuit à côté de moi. Les volets étaient entrouverts et la clarté du jour entrait dans la chambre. Je reconnais quil ma fallu deux à trois secondes pour comprendre et me souvenir où jétais. Je me levai
javais la pointe des seins beaucoup plus sensibles. Je mis le peignoir qui était toujours sur mes affaires et suis sortie de la chambre. Javais besoin daller à la salle de bain.
Il était dans la cuisine. Il me sourit en me disant bonjour et en déposant un petit baiser sur mes lèvres. Je filai à la salle de bain et pris une douche bien chaude. Je suis sortie propre et nue sous mon peignoir. Il mattendait dans le salon devant un plateau de petit déjeuné. Il avait déjà pris sa douche et était lui aussi nu sous son peignoir. Il souriait et me demandait si cela allait
ajoutant quil avait eu tort de me donner un soporifique hier soir.
Je métais endormie trop vite. Il avoua quil en avait profité pour mexaminer entièrement avec beaucoup dattentions. Je nosais imager son examen. Nous avons déjeuné tous les deux. Il restait plus de trois heures avent daller à Perrache. Il alla chercher sa plaquette de Viagra. Il me disait quil lavait depuis des années. Il en manquait deux, une qui avait été utilisée hier soir. Et une quil avait prise en faisant le petit déjeuné. Je comprenais ce que cela voulait dire.
Le petit déjeuné était terminé depuis un moment déjà. Il sest levé et il a pris ma main, mobligeant à le suivre dans la chambre. Je me suis assise et ensuite allongée sur le lit. Il sest penché sur moi. il a dénoué la ceinture du peignoir puis il en a écarté les pans. Il a regardé mon corps. Sa main est venue sur mes seins, mon ventre, entre mes cuisses quil a écarté. Il sest penché sur moi. Il a posé ses lèvres sur mes seins, puis sous mon nombril. Son visage, sa bouche sont venues à lintérieur de mes cuisses. Je regardai le crucifix alors que ses lèvres humides et chaudes, que sa langue humide et agile se posaient sur mon sexe. Je serrai les draps, je caressai sa tête en regardant cette chambre inconnue. Je relevai pour le voir, pour voir que le type qui me léchait nétait pas mon mari.
Sa langue venait autour de mes lèvres. Puis, elle les a écartées, cherchant mon petit bouton damour. Cétait bon, je le guidais à voix basse. Jaime lorsque le bout de la langue humide effleure le clitoris. De temps en temps, il me pénétrait et revenait exacerber mon petit clitoris. Je me suis laissé aller au plaisir sans essayer de le retenir. Cétait bon, merveilleux, de me voir dans cette chambre sous cet homme. Puis il est venu sur moi. Sa bouche avait le gout, lodeur intime de mon sexe.
Il sest allongé sur le dos. Son sexe était dur. Jai attendu de reprendre un peu mes esprits. Puis, je suis venue sur lui. Je me suis mise à genoux sur lui, face à lui, mes genoux de chaque côté de son corps. Le peignoir est tombé dans mon dos. Il me regardait, regardait mon corps, mes seins, mon ventre. Son sexe était devant moi, contre mon bas ventre. Je me suis relevée sur les genoux, jai pris son sexe dans ma main et je lai dirigé entre mes cuisses. Il me regardait faire. Je me suis pénétrée doucement.
Je bougeais à mon rythme. Il me regardait. Il me tenait et serrait ma taille, mes hanches. De temps en temps il caressait mes seins. Il serait aussi mes cuisses, ou prenait mes bras et me tirait vers lui. Ses mains caressaient alors mon dos, mes fesses. Il appuyait et me massait tout doucement entre les fesses mais, sans jamais aller au-delà. De le voir lui, de voir son regard, ses yeux sur moi sur mon corps, dans mes yeux, tout cela a accentué mon désir, je me sentais partir doucement.
Il mencourageait de la voix avec des mots doux. Quil puisse me voir ainsi, dans cette attitude, dans ce moment, cela me gênait terriblement mais cela avait aussi un très fort pouvoir érotique et stimulant. Jai pris mon plaisir en le regardant. Il a pris mes bras et ma tiré contre son corps. Je me suis blottie contre lui, la tête dans son cou
il me serrait, les derniers soubresauts de mon orgasme finissaient. Il ne ma pas laissé trop de temps pour réaliser que je venais de me donner à lui
Il ma retournée sur le lit, sur le dos. Il est venu sur moi, entre mes jambes. De nouveau une pénétration profonde mais à un rythme plus intense que la veille. De nouveau je le serrais de toutes, toutes mes forces. De nouveau, il me murmurait que jétais une adorable petite pute. Je ressentis de nouveau, deux longues éjaculations au fond de mon vagin
Heureusement, je prenais la pilule !
Nous sommes restés un long très long moment tous les deux nus lun contre lautre, à discuter à voix basse. Il me parlait de lui, de sa femme disparue. Je lui parlai plus intimement de moi, de mon couple. Je répondais à ses questions parfois très indiscrètes sur mes fantasmes, ma vie sexuelle. Mais lheure avançait inexorablement. Jai repris une douche réparatrice. Nous nous sommes rhabillés.
Gentiment il ma raccompagnée jusque la gare en taxi. Il ma donné son numéro de téléphone. Je nai pas voulu lui donner les miens
trop dangereux. Je lui promis de le rappeler à Toulon avec une carte prépayée que jachèterais. Il me disait quil regrettait hier soir de ne pas avoir regardé dans mon sac, plutôt quentre mes fesses alors que je dormais.
De retour à Toulon, jai écrit son numéro deux chiffres, par deux chiffres au crayon dans les marges de plusieurs feuilles dun livre. Je ne lai pas encore rappelé.
Précision de lauteure :
Dans un récit comme celui-ci, il y a toujours une part de vérité et une part de fantasmes ou de récits. Celui-ci cest :
- 95 % de vérité. Lhistoire en elle-même, la rencontre dans le train, Lyon, les correspondances, le taxi, son appartement, le thé, la salle de bain, le bain, les bijoux, la chemise de nuit, sa chambre, le crucifix, le soporifique, lobscurité dans la chambre, le nombre dorgasmes, pour moi, pour lui, les positions du soir, du matin, les mots doux et damour, le petit déjeuné et son dialogue, le viagra, sa description, son âge, mon âge, ma description sauf une toute petite partie. Oui cétait la toute première fois que jai fait cela avec un autre homme que mon mari.
- 4,9 % du récit, sont mes pensées à un instant donné. Comment se souvenir de ses pensées ? Je nai pas retranscrit mot à mot, et phrase à phrase nos dialogues. Je ne peux pas men souvenir avec une telle précision. Je les ai beaucoup abrégé, notamment ceux du train, du thé, du petit déjeuner et ceux de la fin. Mais pour le reste, ils restent plausibles même si ce nétait pas exactement ces phrases qui ont été employées. Je nai pas pris de note aussi concernant la chronologie du temps et des actes sexuels. Mais ils se sont passés ainsi ou quelque chose dapprochant.
- 0.1 % de mensonge concerne certains prénoms et le nom de certains lieux précis, une petite, toute petite partie de mon physique (cheveux)
Dernière précision : Pourquoi ? Le voyage en train en sa présence, il était relativement bel homme, et il a bousculé ma libido. Le train et lui, ont eu un pouvoir érotique sur moi. Son âge, correspondait à certains de mes fantasmes qui me sont revenus. Une ville inconnue, être moi-même une parfaite inconnue dans une grande ville. Beaucoup de gènes et de doutes de ma part, celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui plaire, une toute petite pointe danxiété. Beaucoup, beaucoup de plaisir. Un seul petit regret, de ne pas être restée une journée et une nuit de plus.
Signé : Sandrine G.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!