Deux Filles Un Peu Copines

J’étais lycéen. A la sortie du lycée les gars les filles s’agglutinaient avec leurs vélos pour bavasser devant le portail sur la rue.

Moi je matais ce samedi midi-là deux filles, une blonde une brune, qui se tenaient par la main.
En ce temps-là, on ne pensait pas à mal. On pensait juste qu’elles étaient copines, tendres copines.
Et moi je reluquais avec concupiscence la brune qui bien me plaisait.
Et j’étais un peu jaloux de cette blonde qui l’accaparait. Et je pensais des choses.

Vu que je n’ai jamais été vraiment timide, je suis venu à elles, mon mini vélo blanc à la main, et j’ai dit, vous vous tenez par la main, êtes-vous copines ?
Elles m’ont souri et ont acquiescé, oui on est toutes deux copines de coeur et d’amitié. Et si tu veux être notre chevalier servant, tu es le bienvenu.

Moi qui n’en demandais pas tant, j’étais déjà en bandaison démoniaque à me tourner droite et gauche pour me cacher des regards des gamines sur ma braguette. Parce que, vous ne le savez peut être pas, mais en ce temps-là les filles, même jeunettes, étaient toutes, toutes, obnubilées par nos braguettes de garçon.
Le zip de jean ou la boutonnade de futal classique gonflés de bite tendue les émouvait au plus haut point.

On le voyait clairement car elles avaient l’œil humide ... et chaviré.

Ces deux-là en tous cas étaient copines comme j’aime, copines oui mais pas filles recroquevillées sur elles-même.
Dans le mot copine, n’entend-on pas clairement le mot pine ? Comme une ouverture d’esprit...

En ces temps-là on ne pensait pas à mal et l’idée du maudit gazon n’était pas venue.

*

Le lendemain dimanche j’étais à Maubuisson en régate d’hiver au CVB, Club de Voile de Bordeaux, sur cinquo.

On a dessalé, le barreur, un vieux de quarante ans, mon mentor, et moi le tendron sur notre dériveur de course trop fin trop étroit pour les risées violentes en rafales de février.


Repéchés par la « sécurité « en hors-bord et ramenés tout mouillés tout frigides au radeau de l’organisation du club au milieu du lac nous n’étions pas bien fiers.

Surprise, la blonde était là, assise sur un banc. La blonde, sans la brune...

Elle matait mon maillot vide de froidure et d’organe rabougri. Elle m’a souri. Elle m’a fait place à côté d’elle sur le banc. Elle a posé sa main sur le maillot, pour le réchauffer, du moins réchauffer l’intérieur.
Elle a couvert, en bienveillance, d’une grande serviette éponge bien sèche afin que nul n’en voit
Mais personne ne regardait vraiment.

Elle a dit, tu n’as jamais su que j’étais chaque dimanche ici à te bader Et je te vois et je te veux. Et elle serrait mon paquet minuscule. A fond à mort.
Triturage indécent de la part de cette petite jeune fille sage du lycée. Surtout que je pensais qu’elle n’était pas bien loyale vis à vis de son amie de cœur, la brune. La brune, celle que moi je reluquais. Celle qui me plaisait. Et qui aussi m’offrait réciprocité.

*

Quelques jours plus tard je participais à une boum de samedi soir au foyer du lycée. En ma qualité de prince charmant de ces deux donzelles, je les ai conviées. On était en pleine époque Marie Quant et vu que c’était hiver froid et brumeux les deux filles avaient chaussé des mitoufles.

Le mitoufle, c’est l’ancêtre du collant. Mademoiselle Mitoufle...

Emmitouflées, les deux filles. Mitaines de laine fine tricotée empaquetant chaudement leur chatoune modestement velue.
En ces temps lointains les filles ne cumulaient pas, ne faisaient pas pléonasme. Sous la mitaine elle ne portaient pas en sus la culotte Petit Bateau de coton blanc. Non, elles enfilaient le mitoufle toute nue en dessous en dedans dans le chaud le rèche de la maille en chatouille de leur intimité à chaque pas.

Le dindon plissé qui s’échappait de leur cœur moite s’écrasait sur l’arête de couture centrale du mitoufle.
Laquelle couture ouvrait le papillon, une aile de chaque côté, et sollicitait le petit bouton tout tendu d’exaspération.

Bien entendu, à la boum, tout le monde s’extasiait sur l’élégance de leur tenue et tous les prétextes étaient bons pour mater sous les jupes des deux filles.

Elles, se sentaient invulnérables, empaquetées dans leurs mitoufles. La brune m’a confié à l’oreille, je ne crains rien, j’ai mon mitoufle. Personne ne viendra écarter mon gousset pour y glisser un doigt intrusif. Ni garçon ni fille. Faut reconnaître que ces minijupes sont pousse au crime et les gars les filles copains copines aiment assez y mettre.

Et des mini jupes, dans cette boum de lycée, elles en portaient toutes. Et en dessous, toujours, des culottes des slips blancs qui n’apportaient guère de protection aux minous juvéniles finement velus de ces petites jeunes filles un peu gourdes un peu oies blanches qui se laissaient aller aux préceptes de la mode.

Mes deux copines à moi étaient bien plus classe dans leurs mitoufles.
Et bien plus chastes, jeunes filles sérieuses de vraie bourgeoisie bordelaise, côté châteaux côté terroir. Cathos.
Même si la couture centrale du mitoufle avait pour effet de partager l’intimité des gamines en symétrie profonde.
Dés la ceinture de scrach au sacrum la couture s’enfouissait dans la craque moite et profonde pour remonter par devant partageant petites et grandes lèvres en bâbord tribord, mouillé de bon accueil, dessinant un camel toe charnu appétissant du meilleur effet.

Bien entendu chacun garçon ou fille montrait curiosité de bon aloi et passait discrètement les charnus des quatre doigts pour goûter l’ourlé trempé moulé de maille fine pure laine vierge.

Les mini jupes étaient accueillantes.

Les filles l’étaient aussi.

Et le moindre coin sombre permettait des intimités osées. Et les filles en mini jupe n’avaient aucune vergogne à se laisser tripoter.

C’était le bon temps, d’après la pilule et d’avant le sida...

Très exactement la réplique de cette période totalement déjantée sexuellement du Premier Empire, Napoléon partout victorieux ses très jeunes maréchaux et leurs troupes totalement bandantes troussant alègrement tout ce qui portait jupon en Europe, Italiennes, Autrichiennes, Kosovardes et autres belles Serbes ou Croates lourdement velues d’entre les cuisses, en vue de les engrosser, pour marquer leurs conquêtes et tracer victorieusement descendance et ainsi construire l’Europe de demain.

Nous n’en n’étions pas encore là mais je dois avouer que je me sentais vocation de fier lieutenant d’Empire.

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