La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°718)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°717) -

A peine la voiture éloignée, Vanessa prend la parole souhaitant exprimer sa profonde reconnaissance :

- Merci, dit simplement la jeune femme.
- Pour ? questionne Laurent.
- M’avoir présentée à ta famille.
- Ah bon, ça t’a fait plaisir ? sourit Laurent.
- Oui, ça veut dire que tu es prêt à aller plus loin avec moi, et ça me ravie.
- Je t’aime, jamais je n’ai été aussi bien et heureux avec quelqu’un, même entouré de plusieurs soumises, le plaisir et dix fois moins important, répond-t-il avec sincérité.

Vanessa ne répond rien, elle regarde la route, pensive, jusqu’à leur domicile. Il est tard et décident d’aller se coucher, terminant la soirée dans les bras l’un de l’autre dans une extrême tendresse… Le lendemain Laurent se lève avant Vanessa pour aller travailler, elle reste au lit récupérant de la soirée, souhaitant ne pas accumuler de fatigue pour être en forme le vendredi. Lorsqu’elle se lève elle part faire son footing quotidien avec son chien. En revenant elle reçoit un SMS sur son portable :

« Soumise, aujourd’hui je veux que tu passes ta journée nue, tu ne devras te rhabiller que si tu as de la visite, où lorsque ton compagnon rentrera. »

Vanessa retire la ceinture de chasteté pour prendre sa douche, avec la clé que lui a laissée son amant. Après sa douche bienfaitrice, elle se sèche, et remet cette ceinture en place et selon la Volonté de son Maître, elle reste nue. L’après-midi, elle ne sait pas trop quoi faire, elle a terminé de ranger ses affaires, plus aucun carton ne traîne dans le garage, alors, Vanessa entreprend donc de faire un peu de ménage. Quelques heures plus tard Monsieur Le Marquis allume la vidéo surveillance de son ami pour vérifier que Ses directives ont été respectées. Il découvre la jeune femme seulement parée de sa ceinture en train de nettoyer les vitres.



Le Maître envoie un SMS à son ami

« Laurent, sois assuré que même si tu n’es plus célibataire, tu peux faire appel aux services de mes esclaves comme avant, pour l’entretien de ta maison, tout comme ton bon plaisir ».

Le commandant est à son bureau, il ne comprend pas pourquoi son ami lui confirme ce qu’il savait déjà.

« Merci Edouard, mais pourquoi me le rappeler ? ».
« Regarde ta vidéo-surveillance. ».

Laurent se connecte immédiatement et découvre sa compagne entièrement nue en train de faire le ménage. Il ne doute pas que sa tenue soit une Volonté de son ami, mais il aimerait que sa compagne ne se fatigue pas à faire le ménage. Il prend son téléphone pour appeler Vanessa :

- Oui ?
- Chérie, lâche immédiatement ce chiffon.
- Tu me surveilles ? interroge vexée Vanessa en regardant la caméra.
- Moi non, mais ton Maître oui, certainement pour vérifier que Ses directives sur ta tenue du jour étaient respectées. Et il m’a informé que tu faisais le ménage, j’ai accès à sa main-d’œuvre pour les travaux ménagers, tu n’as pas à faire ça.
- Que les esclaves et soumis de mon Maître soit mis à disposition d’un autre Maître pour nettoyer sa maison je peux l’entendre, mais qu’ils soient mis à disposition d’une autre soumise, ça me dérange.
- On en reparlera si tu veux, mais j’ai accès à du personnel pour ça, il est hors de question que ma compagne s’en charge. Prends un livre, détends toi, j’ai du travail, je dois te laisser, à ce soir.

La jeune femme ne souhaitant pas vexer son amant termine donc la journée à se détendre dévorant quelques livres de sa bibliothèque, en attendant son retour. Lorsque Laurent rentre, il trouve Vanessa en train de se revêtir, et décide de lui parler pour se mettre d’accord sur la gestion de la maison et pour prendre en compte la volonté de sa compagne.

- Hum, tu n’étais pas obligée de t’habiller, tu étais très bien ainsi, dit-il un air coquin.

- J’avais l’autorisation de le faire à ton retour, mais je peux rester nue si tu préfères.
- Non, non je rigolais, je préfère ainsi. Bien, j’aimerai qu’on prenne quelques minutes pour parler si tu veux bien, dit-il d’un ton sérieux.
- Euh oui…ça ne va pas ? s’inquiète-t-elle.
- Si, mais je t’ai sentie sur la défensive lorsque je t’ai appelée, et…
- Oui, je suis désolée, j’étais un peu vexée que tu puisses me surveiller sans que je sois au courant.
- Non, non ce n’est pas de ça que je veux parler. Tout d’abord à ce sujet sache que je ne ferai jamais ce genre de chose. Sauf peut-être si un jour ton Maître me le demande, mais tu es ma compagne, pas ma soumise, je tiens à ce que les choses soient bien définies. Non, je te parle du fait que la main d’œuvre d’Edouard vienne au service de la tenue de la maison.
- Oui, j’avoue que ça me dérange.
- Que j’utilise les esclaves de ton Maître ?
- Oui…euh non, enfin pour dire vrai, je trouve que c’est profiter de leur situation. Ils sont soumis pas employés de ménage, et puis la maison je la salie aussi et étant soumise, je ne me vois pas accepter ça.
- Eh bien détrompe-toi, ils sont également employés.
- De quoi parles-tu ?
- Edouard, possède deux types de dominés: Ceux, qui comme toi, vivent leur vie en dehors du Château, comme n’importe quelle personne du monde vanille, et donc qui ont un logement, un travail et ceux-ci, ont la dénomination de soumis (ses) et ceux qui vivent exclusivement au Château et eux en revanche ils ont la dénomination d’esclaves, et donc ceux-ci n’ont ni travail, ni logement, ni aucun bien propre. Pour ceux-là, si un jour, ils décident de quitter leur condition, ils se retrouvent sans rien. Ca arrive, hélas quelques fois, mais jamais à cause de leur conditions de vie au Château mais toujours à cause de leur entourage vanille genre un décès dans leur famille, ou autres soucis familiaux. Alors Edouard les emploie par le biais de sa société, ils sont officiellement agents d’entretien, et sont déclarés comme tout employé.
Ils ont même un salaire versé sur un compte auquel ils peuvent avoir accès à tout moment s’ils le désirent. Ton Maître est un grand humaniste et n’a jamais laissé personne sur le bord de la route.
- Ah…des employées ? s’étonne Vanessa.
- Eh bien oui, tu pensais que l’on profitait d’une situation, sans se soucier des personnes qui nous servent ? Ce n’est pas surtout une secte, c’est un Art de vie, un mode de vie en groupe, avec une hiérarchie, où chacun a choisi sa position.
- Non, je ne voulais pas dire ça, c’est juste que je…je ne savais pas que Monsieur Le Marquis avait fait ce genre de démarche laquelle je trouve très correcte, très noble de sa part. Mais ça ne change pas que je suis aussi dans la maison à la salir.
- Oui mais dans ce cas, tu l’es en tant que femme de l’éducateur agréé par ton Maître, pas en tant que soumise.
- Donc je vais regarder les personnes, avec qui je partage ma condition lorsque je suis au Château, venir faire le ménage chez moi sans lever le petit doigt pour les aider au nettoyage ?
- Ecoute, si ça peut te faire plaisir, je peux demander à ton Maître que parfois ce soit toi qui soit chargée du ménage ici. Ça t’irait ?

Vanessa réfléchie un instant, ce n’est pas si bête que ça, de cette manière elle n’aurait pas l’impression de profiter de sa situation, et Laurent continuerait de profiter des esclaves de son Maître.

- Entendu, dit-elle en l’embrassant.
- Pourquoi ce baiser passionné, questionne-t-il.
- Parce que tu prends en compte mon point de vue, répond-t-elle simplement.
- C’est parce que tu es ma femme avant tout mais aussi soumise et non esclave envers ton Maître. Une différence de taille car Ses esclaves n’ont pas le droit d’exprimer des points de vue contrairement aux soumis (ses), qui eux peuvent toujours s’exprimer, demander, souhaiter, espérer …

Ils passent une soirée agréable, comme toutes les autres et décident de ne pas se coucher trop tard, Vanessa ayant sa garde le lendemain, juste avant le grand weekend D/s qui l’attend au Château…

(A suivre …)

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