La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°733)

Les Mondiaux de la Domination/soumission au Château – (suite de l'épisode N°729) -

Lorsque le Maître et moi, Son chien tenu en laisse et à quatre pattes, retrouvons la grande pièce où les Dominants ont dîné, celle-ci s’est profondément métamorphosée. La grande table ovale a disparu, des sièges sont disposés en demi-cercle devant une grande estrade. Un immense rideau en velours noir, descend du plafond et recouvre partiellement cette scène improvisée. Les Maîtres et Maîtresses sont encore debout, ils discutent entre eux, par petits groupes. L’ambiance est feutrée, l’éclairage est vacillant, juste ici ou là des bougies apportent un peu de clarté et de lumière et procure une ambiance plus intimiste. Mes yeux s’habituent lentement à la semi-obscurité, et lorsque j’arrive à distinguer plus nettement, je m’aperçois que le vice est ici partout : les bougeoirs ne sont autres que des esclaves utilisés à cet effet et même que les bougies ont la forme de phallus dressés ! Certains sont maintenus attachés sur le dos, jambes relevées sur leur poitrine, cuisses écartées, cul par-dessus tête. Les femelles tiennent un cierge enfoncé dans leur chatte, les mâles dans leur cul. D’autres sont à genoux, parfaitement immobiles, des luminions sont posés sur leurs cuisses et sur leurs épaules.

- Tu vois à quoi tu as échappé Ma salope ! me lance alors le Maître en m’approchant d’une soumise.

Je vois en effet. La posture doit être éprouvante, la cire commence à couler le long de la bougie et à s’étaler sur les grandes lèvres de celle affligée. Mais impossible pour elle de remuer et de bouger, elle doit accepter le traitement sans mot dire. A bien la regarder, elle semble dans un état particulier, comme transportée, hors d’elle-même, comme soustraite aux modalités du monde sensible en découvrant par une sorte d’illumination certaines révélations, d’une réalité transcendante essentielle. Elle parait plongée dans la béatitude de l’extase les plus parfaites.

Elle se mord les lèvres, gémit doucement, en fermant les yeux et dodelinant de la tête, elle semble jouir mentalement en cette position immobile…

- Mesdames et Messieurs, s’il vous plait, pouvez-vous maintenant vous assoir, le spectacle va commencer ! dicte un homme debout sur l’estrade, habillé en Monsieur Loyal.

Les Dominantes et Dominants regagnent leur place, alors que moi et cinq autres esclaves sommes entrainés dans ce qui pourrait être appelés les coulisses… Je ne sais pas à quelle sauce nous allons être mangés. Là un homme et une femme nous prennent en charge, les trois mâles d’un côté, les trois femelles de l’autre. Bien évidemment au passage, des mains baladeuses glissent entre nos jambes, nous flattent et nous tâtent. Mes couilles sont comprimées et serrées douloureusement. Je reste stoïque, ne bouge pas d’un iota, au contraire m’offre un peu plus encore. Monsieur Loyal en scène, en maitre de la piste, tel un chef d’orchestre, annonce :

- Mesdames et Messieurs, Chères Dominantes et Chers Maîtres, nous voici réuni ce soir, telle une grande famille pour un spectacle, un grand spectacle divertissant, où vous allez pouvoir applaudir, vos chiennes et chiens que vous avez su dresser et éduquer pour en faire de simples objets de cirque… Point de fauves, ni de chevaux, point de trapézistes, ni de clowns, mais uniquement vos soumises et soumis. Ce sont eux qui vont se donner en spectacle, devant vous. Vous pourrez les admirer, les encourager, les conspuer s’ils ne s’avèrent pas à la hauteur. Alors pas de perte de temps que le spectacle commence !

Je sursaute lorsque la musique se met en branle, une musique de cirque évidemment : L’entrée des gladiateurs de Julius Fucik, et là face à nous, deux esclaves mâles, charpentés et musclés entrent en scène. Tous deux à quatre pattes affublés d’un gode, ancré dans leur cul, terminé par une queue de cheval, un mord entre leurs dents, des genouillères. Sur leur dos se tient debout, en équilibre un pied sur chacun de leur fessier une soumise plutôt frêle, vêtue seulement d’un collier autour du cou, elle aussi porte un plug enfoncé dans son cul, à l’identique des mâles.
Elle s’agrippe aux rênes. Un premier tour de piste est fait, comme ça, s’en être drivé, mais au second tour, les choses se compliquent pour eux. Une Domina, toute de cuir vêtue entre à son tour en scène, avec en main une longue cravache de dressage en fibre de verre, aux pieds sur des cuissardes en cuir, des éperons rutilants. Des applaudissements retentissent, plus encore, lorsque la Domina cingle l’air avec l’instrument qu’elle tient en main. Puis le dressage commence, les deux soumis avancent d’un pas lent et cadencé, au rythme de la musique, en coordonnant leur mouvement. Et lorsque l’un d’eux commet une erreur, la cravache entre en jeu et vient claquer le cul de celle se tenant debout… Et à chaque fois, la soumise pousse un gémissement mais tente de rester en équilibre sur ces dos en mouvement.

Pas simple pour elle, un équilibre plus que précaire, malgré elle, elle tire sur les rênes provoquant chez les deux mâles des douloureuses sensations, les faisant grimacer. Après cinq ou six tours de piste ainsi, la soumise et l’un des deux mâles se retirent en coulisse, seul celui le plus musclé, reste en scène avec cette fois-ci, la Maîtresse assise en amazone sur son dos. Il doit avancer encore, puis tourner en rond sur lui-même, puis de nouveau avancer à chaque petit coup d’éperon donné sur sa cuisse. Et à chaque fois, retentissent des applaudissements… Pour clôturer le premier numéro, la Domina s’installe à califourchon sur le fessier de l’esclave, puis s’agrippe aux rênes, les tirent en arrière afin de faire redresser, cabrer et cambrer le soumis, juste assez pour qu’elle puisse rester assise sur son cul. Bouche déformée, membres supérieurs pliés en deux en appui sur sa poitrine, cuisses écartées et pointe des pieds en appui sur le sol pour maintenir la posture, l’esclave malmené, laisse découvrir, à ceux face à lui, une virilité plus qu’épanouie.

- Est-ce que ce premier numéro vous a plu ? Lance Monsieur Loyal au public conquit.

Pour toute réponse, des vivats et des applaudissements de ceux présents, juste avant que la musique laisse place à un roulement de tambour… Monsieur Loyal alors remonte précieusement les manches de sa veste rouge écarlate, montre ses mains au public puis claque des doigts.
Au même moment la salle est plongée dans le noir absolu. Par je ne sais quel hasard, toutes les chandelles et luminions tenues par ces bougeoirs humains, se sont éteints au même moment… Je n’ai vraiment rien compris à ce tour de magie… Mais pas le temps de réfléchir plus longuement, à cet instant précis, je suis saisi par les couilles et monté sur scène avec deux autres soumis et trois soumises. Derrière le rideau de velours refermé, une femme me passe un cockring métallique de couleur rouge autour de ma nouille et mes couilles puis me branle énergiquement. Ma queue se redresse énergiquement, et lorsque celle-ci a atteint son paroxysme, la femme m’abandonne pour s’occuper des deux autres esclaves mâles, eux aussi soumis au même régime, à la pose de leur cockring, un vert pour l’un un bleu pour l’autre. Et lorsque tous trois bandons comme des ânes, lorsque nos mains sont attachées dans nos dos, le lourd rideau se relève, les projecteurs nous inondent d’une lumière éblouissante.

- Mesdames et Messieurs, maintenant un tour de prestidigitation et d’illusionnisme pour vous divertir… Regardez bien ces trois chiens mâles en rut devant vous, regardez bien les trois chattes de ces femelles en chaleur… mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir !

Monsieur Loyal se retire sur la pointe des pieds. L’homme et la femme qui se sont occupés de nous en coulisse et montés sur scène, nous poussent debout dans une boite-caisson hermétique sur roulettes, de deux mètres de haut, de soixante centimètres de large et de profondeur. Le caisson en bois est refermé et verrouillé par trois trappes, je suis plongé dans l’obscurité la plus totale, puis soudainement une trappe s’ouvre laissant apparaitre mon visage, une autre s’ouvre également dévoilant cette fois-ci une autre partie de mon corps, mon intimité bandée.

- Belle queue n’est-ce pas, une bien belle salope ! Lance la femme au public en me masturbant légèrement.

Des hourras et des applaudissements venus des spectateurs attentifs retentissent encore.
A cet instant, je m’aperçois que nous sommes filmés et qu’un écran géant face à moi diffuse des images en gros plan de ma bite tendue et branlée. Mais cette main m’abandonne une fois encore. Cette fois-ci, le prestidigitateur homme ouvre un caisson dans lequel se trouve une femelle soumise. Sa tête apparait, puis son sexe. L’homme lui glisse deux doigts dans sa chatte :

- Mais c’est qu’elle mouille cette putain ! lance-t-il à la cantonade…. (Rires du public)

Les autres boites caissons sont ouvertes, et les quatre autres esclaves enfermés subissent les mêmes humiliations et outrages…. Puis les caissons pivotent et tournent sur eux-mêmes, à cent-quatre-vingt degrés, un voile rose fin et transparent est posé sur ceux-ci les recouvrant entièrement. Et lorsque les boites refont un demi-tour encore, afin que nous nous retrouvions exhibés face au public, le voile est retiré délicatement. Et là sans vraiment comprendre, je me vois sur l’écran géant affublé, en lieu et place de ma bite tendue, d’un sexe d’une femelle soumise. Mais très vite les six boites pivotent encore, on ouvre une troisième trappe dévoilant nos poitrines. Demi-tour toujours, et là incompréhensible, incroyable illusion du prestidigitateur, je me vois avec ma tête, la poitrine d’une soumise et le sexe d’une autre… A côté de moi, la tête de la soumise, la poitrine d’un esclave mâle et ma bite tendue et ornée d’un cockring rouge… Fasciné et subjugué le public applaudit à tout rompt. Demi-tour encore, le prestidigitateur referme la trappe dévoilant nos poitrines, puis face aux Dominants je retrouve mon corps ! Un tour complet cette fois-ci, c’est la bite d’un autre esclave, celle enserré dans un cockring bleu que je porte…. Et à plusieurs reprises, dans un tourbillon enivrant et permanent, nous sommes exposés avec une anatomie différente, jusqu’au moment où les projecteurs diminuent l’intensité de la lumière. Plus que deux caissons sur scène, celui contenant une soumise et le mien, nous sommes dans la pénombre, dos au public, un roulement de tambour se fait entendre. J’entends gémir la soumise, on vient de lui poser des pinces mordantes sur ses tétons…

Nous sommes retournés encore, de nouveaux face aux Dominants, le prestidigitateur ouvre la trappe donnant accès à mon visage, puis une autre exhibant ma poitrine, mais ce n’est pas ma poitrine que j’aperçois mais celle de la soumise, des seins plantureux aux mamelons pincés. Une douleur atroce me transperce, comme si mes propres seins étaient eux-mêmes pincés douloureusement. La porte se referme et je ne ressens plus rien… La lumière s’éteint, le numéro d’illusion est terminé, je n’ai absolument rien compris de ces astuces et habiletés de magicien. Une mise en scène théâtrale, un éclairage subtil ayant permis au prestidigitateur de créer un contexte grâce auquel son trucage était devenu stupéfiant au point de créer l’illusion d’un mystère se produisant sous les yeux de ceux présents… Les applaudissements sont très nourris, les Dominants debout, font un standing ovation à Igor et Natacha, deux illusionnistes faisant partie du monde de la D/s et venus spécialement de Russie pour animer cette soirée.

- Surprenant, n’est-ce pas ? Lance Monsieur Loyal

Des « oui » fusent, les Dominants frappent encore dans leurs mains et restent debout. Je comprends alors ce que m’avait prédit, peu avant, Maitresse Juanita… Et moi qui craignait d’être travesti !

- Mais vous n’avez rien vu encore, le numéro suivant est stupéfiant, asseyez-vous Mesdames et Messieurs, que le spectacle continue…

Seul un halo de lumière est projeté sur Monsieur Loyal, la salle est dans l’obscurité totale. De nouveau, il relève les manches de sa veste rouge et frappe trois fois dans ses mains… Et là subitement, étrangement, toutes les bougies portées par les esclaves se rallument en même temps et au même moment… Puis immédiatement après, par un nouveau claquement de doigts, les cierges s’éteignent de nouveau… Sur scène une soumise se tient debout, droite, avec un bandeau sur les yeux pour seul vêtement. Une barre d’écartement lui maintient les jambes grandes ouvertes. Monsieur Igor entre de nouveau sur scène, avec de nombreux cordages. Il exécute habillement un bondage de type shibari, une vraie œuvre d’art, contraignant la femelle soumise à l’immobilisme le plus total. Les cordes se croisent et s’entrecroisent, ses seins sont maintenus séparés et comprimés, ses mains attachées dans le dos, son ventre et ses cuisses tenus fermement liés. Une fois le bondage terminé, Igor ôte le bandeau des yeux de la belle et jeune esclave. Soumise à la volonté d’Igor elle semble élevée, pénétrée, purifiée et façonnée par l’énergie et la force employée par son « bondageur ». On a l’impression qu’elle connait à la fois l’apaisement que peut conférer l’action mécanique de la contention et l’allégeance à une force supérieure, bienveillante et protectrice, avec l’attente rédemptrice. Elle s’offre au sage et s’affiche sereinement. Mais très vite, elle ferme les yeux, ne lutte pas, celui qui vient de la ligoter, l’hypnotise ! Et sitôt profondément endormie, son corps debout se soulève du sol d’une cinquantaine de centimètres, puis bascule en arrière comme si elle voulait s’allonger. Et c’est bien ainsi qu’elle se retrouve en lévitation, à l’horizontal, comme couchée sur le dos…

Igor att un cerceau et le passe autour de ce corps flottant dans les airs, comme pour se justifier d’aucun trucage. Puis il se saisit d’un godemichet d’un volume et d’une taille comparable à un sexe d’homme et l’insère délicatement dans la chatte entrouverte de la femelle. L’objet entre en elle, la pénètre délicatement, puis ressort totalement pour être inséré entièrement. Son corps ne bouge pas, ne vacille pas, ne tremble pas, pas le moindre sursaut, pas le moindre gémissement de celle endormie. L’objet entre et sort dans son intimité, maintenant à un rythme plus rapide. A moins d’être totalement frigide, normalement à ce stade la jeune soumise devrait prendre du plaisir, son corps devrait exprimer quelques soubresauts, mais là rien… Aucun signe d’une jouissance libératrice, pourtant telle une femme fontaine, entre ses cuisses des flots de cyprine coulent… C’est sûr cette jeune et belle soumise jouit, son orgasme est manifeste et pourtant, aucun son ne sort de sa bouche, aucune marque de plaisir n’est exprimée par son corps inerte et parfaitement immobile… Relevée, réveillée et libérée de ses contraintes, la jeune femelle reste exposée encore quelques minutes. Elle semble surprise, en passant sa main contre son sexe poisseux, elle comprend enfin, ce qui vient de se passer et le pourquoi des applaudissements et des acclamations des Dominants…

(A suivre…)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!