Donjons Et Dragons - 2

Hier soir, un jeune domestique du château m’a surpris en train de me reposer, dénudée. Je n’ai pas réussi à repousser ses avances et je me suis offerte. En tant que fermière, j’aspire à un niveau social plus élevé, vivre comme dame de la cour, et j’ai pensé que me rapprocher de ce jeune homme, Niel, serait un premier pas… Il m’a invité à le retrouver au château au début de la nuit, pour me faire rencontrer quelqu’un qui pourrait m’aider.

Habillée de ma simple robe de fermière, comme d’habitude, je me suis dirigée vers les appartements que m’avaient décrits Niel. Il avait parlé d’une sorcière, cela devait probablement être un titre donné par rapport à son influence au château, enfin, j’imagine.

Le luxe des couloirs du château m’avait toujours semblé démesuré en comparaison de mes lieux de vie habituels ; ce n’était pas le même monde que le mien, et ça devait probablement se voir dans ma manière de me comporter et mes habits. J’arpentais le dédale, cherchant la fameuse porte où nous avions rendez-vous. Quelques personnes passaient dans les couloirs à cette heure-là mais j’avais reçu l’ordre de me présenter dévêtue lors de ce rendez-vous. J’imaginais que la « sorcière » souhaiter vérifier que mon corps corresponde à certains standards et qu’elle n’avait pas affaire à un boudin, ou du genre.

Et fort heureusement pour moi, je pouvais compter sur un physique en pleine forme. J’avais une poitrine plutôt petite, mais j’avais pour moi un visage très harmonieux et rond, presque poupin. Ma petite taille, de surcroit, m’attirer surtout des regards attendris, mais me valaient d’être souvent dépassée de plusieurs têtes.

Bref, j’attendis donc quelques minutes d’être sûre de ne pouvoir croiser personne pour retirer ma robe et me retrouver nue au milieu du couloir du château. Je toquais à la porte, espérant que Niel ouvrirait sur le champ.

J’attendis quelques secondes que quelqu’un vienne m’ouvrir.

10 secondes, 20 secondes… Le temps paraissait une éternité, et j’angoissais que quelqu’un ne passe. Ce qui arriva. Gros frisson. Un jeune homme, plutôt bien bâti, probablement un écuyer, passa à côté de moi. Terrorisée, rouge de honte je tournais mon corps vers le mur. Il m’accorda son regard le plus intéressé. Sale pervers ! Lorsqu’il arriva à ma hauteur, il ne put s’empêcher de me caresser les fesses en passant. Je gémis de honte alors qu’il s’éloignait.

La porte s’ouvrit enfin, alors que je commençais à me demander si tout ceci n’était qu’une farce. C’était Niel, qui m’observait, avec son sourire satisfait. J’étais un peu tremblante avec ce qu’il venait de se passer, et je n’hésitais pas à entrer dans la pièce dès qu’il m’invita à le faire d’un geste de la main.

- Bonsoir Lilly, ravi de te revoir.

Je ne répondis pas, encore sous le coup de l’émotion.

La pièce était une chambre d’une personne probablement importante au château. Un grand lit double trônait au fond, il y avait des dizaines de bougies allumées, qui donnaient à la pièce un aspect mystique et inquiétant. Niel n’était pas seul, il y avait une dame, assise à une table ronde.

Cette femme était plutôt jeune, bien plus que ne le laissait entrevoir son titre. Elle arborait une incroyable crinière dorée, et ses habits étaient richement décorés de motifs. Les toiles de sa longue toge brillaient sous la lumière des bougies. Sa poitrine opulente était découverte par le biais d’un large décolleté en V. Mais le plus remarquable était visage, saisissant de beauté, dur et doux à la fois, hypnotisant. On aurait presque pu croire à une sorte de divinité, de semi-déesse.

A côté, je ressemblais à une jeune pucelle, très clairement.

Je m’approchais dans le silence, ne savant pas qu’à quelle sauce j’allais être mangée. Bon dieu, cette femme était vraiment impressionnante, elle devait être très grande en plus.

- Bon.. bonsoir, je bredouillais.


Personne ne répondit. Il se passa quelques secondes sans qu’il ne se passe rien. Puis la femme recula sa chaise qui grinça sur le parquet, se leva en contournant la table, pour se poser contre celle-ci, face à moi. Elle me jaugeait, et je n’osais plus dire un seul mot. Niel semblait avoir disparu, laissant la scène se dérouler entre nous. La sorcière prit la parole :

- Tu souhaites devenir une dame, c’est bien ça ? demanda-t-elle.

Après un temps d’hésitation, je hochais la tête, n’osant plus prononcer aucun mot. Elle me reluquait, avec un petit sourire narquois.

- Niel a bien fait de te conduire à moi. Je pense… Il est possible que je puisse t’aider.

Elle posait ses mots avec précision. Je restais muette, attendant la suite.

- Je connais intimement le seigneur ici. Et en échange de quelques sacrifices de ta part, il se pourrait qu’il puisse t’accueillir dans sa cour. Elle s’arrêta une seconde, le temps que la nouvelle arrive à mon cerveau. Ce qui signifie que tu pourrais porter de beaux habits, côtoyer les autres dames et nobles du château. Bien sûr ça ne sera pas évident, et il faudra passer par quelques stratagèmes, et des concessions. Mais ça devrait être possible.

Je hochais de nouveau de la tête en répondant :

- Madame, je suis prête à tous les sacrifices pour me sortir de ma situation.

- Bien, dit-elle avec fermeté.

Elle commença à tourner en cercle autour de moi, très doucement, pour m’admirer de tous les côtés.

- Ce que je te demande, en échange de ce privilège que je pourrais t’octroyer, c’est de m’accorder ton parfait consentement et obéissance en toute situation. En revanche, tu aurais ta propre chambre au château, dès ce soir.

La sorcière s’arrêta, me fixant du regard. Mes yeux brillaient d’admiration devant tant de présence et malgré le fait que tout ça semblait très abstrait, j’étais prête à accepter le deal.

- à genoux.


A vrai dire, je pensais bien qu’il y aurait quelque chose d’ordre sexuel dans cet échange. Je n’étais pas nue pour rien, et je connaissais Niel à présent. Je n’avais aucune raison de refuser l’offre, passer sous la table quelques fois par semaine était bien peu avec le fait de changer de vie malgré l’origine de ma naissance.

Je me suis donc mise à genoux devant elle. Elle s’asseyait au bord du lit, remontant sa tunique, laissant apparaitre ses jambes et son abricot. La tension monta, je compris ce qui m’attendait.

- Approche, ma chérie. Reste à genoux et approche. Viens me goûter. Soumets-toi.

Je m’approchais avec un mélange d’envie et de curiosité. Niel continuait de regarder la scène, le dos contre la porte. En me retournant j’ai compris qu’il avait sorti son manche et qu’il commençait à se masturber. Même si la situation m’excitait, le fait de savoir que j’étais coincée me mettait mal à l’aise.

Je vins donc me placer entre ses jambes écartées, sentant son parfum envoutant. Si elle n’était pas humaine, tout au moins son vagin sentait bien une odeur féminine bien caractéristique. En me collant à son sexe, je sentis sa toison me caresser le bout du nez. Cette odeur, bon dieu, brisait toute résistance mentale. Je passa une langue, encore hésitante entre ses lèvres

- Bonne petite chienne, lâcha-t-elle dans un soupir.

La croupe tendue, les fesses remontées comme une petite chienne en effet, je commençais à explorer l’intérieur de son vagin. Plus je m’enfonçais, plus je sentais son emprise sur mon mental, et donnait le meilleur de moi-même. Je fouillais son anatomie, léchant avec ardeur tous les centimètres de son bouton doré, avant de me concentrer sur son clitoris. C’était comme si elle me guidait elle-même par télépathie.

- Grosse cochonne, tu aimes tellement ça…

Je fus soudainement surprise, levant les yeux vers son regard dominateur : j’en avais la certitude, elle n’avait pas ouvert la bouche cette fois.
C’était ça : elle venait donc d’envoyer ce compliment directement dans mon cerveau.

- Tu es sous mon emprise maintenant. Lâche toutes tes défenses, c’est inutile. Tu vas me servrir, je vais t’utiliser. Tu es ma petite chienne personnelle, à présent.

Cette fois c’était sûr, le message arrivait directement dans mon cerveau.

Je fus soudain prise d’une ivresse nouvelle, un certain lâché prise, comprenant que je n’aurais aucun moyen de lutter face à cette sorcière. Elle possédait vraiment des pouvoirs magiques.

Je sentis un doigt passer sous mon entre-jambe, et compris que Niel s’était approché. Je remontais encore plus mon cul, pour me faire bien voir.

Je continuais à lécher avec ardeur ce vagin, et de la cyprine coulait tout le long de mon menton. J’étais en sueur quand je sentis que Niel glissa son doigt à l’intérieur de mon vagin. J’étais prise entre deux étaux, dans un état second ; mon cerveau ne répondait plus, je n’étais plus qu’une grosse boule de plaisir, et seul le fait d’avoir ma bouche entière autour du bourgeon de cette sorcière m’empêchait de hurler de bonheur.

Ses gémissements me parvenaient au fur et à mesure, mon cerveau se remplissait progressivement de son bonheur, catalysant mon besoin de continuer à lécher ce vagin miraculeux. Ma sorcière restait impassible, mais je sentais sa tension sexuelle au fond de moi. Un lien puissant se tissait entre nous, et sans m’en rendre compte, j’étais en train de commencer à lui appartenir, progressivement.

Mon sexe commençait à me brûler de plaisir également, Niel se débrouillait si bien pour trouver mes zones les plus sensibles que j’étais sur le point d’exploser dans un orgasme immense, sans pouvoir l’atteindre. Comme si une force magique m’empêchait de jouir avant... La sorcière !

Comprenant ce qu’il se passait, je redoublais d’ardeur si c’est possible, comprenant que ma délivrance n’aurait lieu qu’avec la sienne ! Bon dieu, cette sensation d’être au bord de l’orgasme en permanence, cette ivresse, c’était une sensation incroyable !

Et puis elle se mit à crier de bonheur, dans ma tête, et je fus remplie entièrement de son plaisir au moment où elle jouit. Un long, très long hurlement de jouissance vint bloquer toute autre pensée dans ma tête. J’étais possédée, complétement à sa merci, tandis qu’elle continuer à vibrer sous le plaisir en m’explosant les tympans de son explosion de de jouissance sexuelle.

Enfin, la pression retomba progressivement, et je sentais mon corps tremblant, ruisselant, sentant une odeur mélangeant ma sueur, sa cyprine et le sperme de Niel probablement dispersé sur mon dos et mes fesses sans que je m’en rende compte durant la bataille. J’avais été maitrisée, souillée, utilisée, soumise, et j’avais adoré ça. Que c’était-il passé ?

Soudain un énorme poids vint peser sur mon dos, comme si on avait rajouté une charge lourde, ou comme si je portais un soutien-gorge en côte de maille.

Je relevais mon buste, toujours à genoux devant ma sorcière, pour me rendre compte que ma poitrine avait triplé de volume : elle était impressionnante. Je restais interloquée de un changement si soudain et inattendu. Je saisis à deux mains mes seins, pour vérifier qu’ils étaient bien réels : j’étais passé du statut « planche à pain » à « opulente poitrine ». Mon dieu. C’était vraiment arrivé. Je tournais mon regard avec la sorcière, tétanisée : elle me lança ces mots, en reprenant sa voix profonde et mielleuse :

- Tu m’appartiens à présent.


[à très bientôt pour la suite, un petit commentaire ça fait plaisir !]

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