Première Fois À Quatre

Depuis mon retour à la maison, je ressentais son impatience, il crevait d’envie que je lui raconte les détails de mon escapade sexuelle mais il ne m’a pas questionné immédiatement, il a préféré entendre que nous soyons dans notre lit, nus, l’un contre l’autre, pour lancer les premières interrogations :

- Alors, racontes moi ma chérie, c’était aussi bien que ta première fois avec elle ? tu as pris ton pied ?

- Oui, oui, mais… ça ne s’est pas passé comme prévu

- Comment ça, pas comme prévu ?

- Elle m’a piégée !

- Mais expliques toi ! arrête tes mystères !

- Elle n’était pas seule, son compagnon était là, elle a voulu le faire participer et …

- Quoi ? ta partie fine prévu entre fille s’est transformé en trio avec un mec, c’est ce que tu es en train de me dire ?

- Ben oui, je n’ai pas pu…

- Je te laisse rejoindre cette nana pour votre partie lesbienne et toi tu reviens en m’expliquant que tu as réalisé mon fantasme avec un couple étranger ? Depuis le temps que je cherche à nous organiser ça, toi tu vas le faire avec des inconnus, sans moi !

- Je n’ai pas eu le choix, ils m’ont piégée !

- Arrêtes !, je t’en prie ! si tu es restée c’est que tu le voulais bien.

- Tu m’en veux ?

- A ton avis ? évidemment que je t’en veux !

- Tu es en colère ?

- N’essaie pas de m’attendrir, oui je suis très en colère, c’est la deuxième fois que tu me fais le coup ! d’abord ta première partie lesbienne, et maintenant un trio avec un mec ! A chaque fois tu me mets devant le fait accompli. Ce n’est pas parce que l’on a élargie notre sexualité en faisant participer des personnes étrangères et ce n’est pas parce que j’ai accepté ta première partie de jambe en l’air sans ma présence, que la porte est ouverte à tout et n’importe quoi !

- Je suis désolée ! je te promets que je vais tout faire pour assouvir tes fantasmes !

- J’espère bien !

- C’est promis !

- Bon au point où j’en suis….

, racontes moi ce qui s’est passé !

Je n’ai omis aucun détail, j’ai décrit toutes les pratiques sexuelles que j’ai vécues cette après-midi-là avec Corine et son conjoint. A ma plus grande surprise, malgré sa colère, son sexe restait bien bandé à l’écoute des détails croustillants que je lui décrivais. Tout en poursuivant la description du déroulement de cette fameuse après-midi, lorsque j’ai attrapé sa verge pour la masturber, Il a fermé les yeux avant de libérer plusieurs jets de spermes qui sont venus s’étaler sur mon ventre. Après un instant de silence, son sexe toujours dur dans ma main, il m’a regardé, avec un petit sourire en coin pour me parler comme il ne l’a jamais fait en plus de vingt ans de vie commune :

- Tu es vraiment une belle salope !

- Je te déçois ?

- Je ne sais pas ce qui prend le plus de place dans mon esprit : la déception ou l’excitation.

- Pour la déception je ne sais pas, en tout cas pour l’excitation…. Tu as jouie avant même de me prendre ! ca faisait longtemps que je ne t’avais pas mené au bout avec une simple masturbation. Dis-moi, que dois-je faire pour que tu me pardonnes ?

- Débrouilles toi pour ramener une jolie fille à la maison, que je puisse enfin assouvir un de mes plus gros fantasmes.

- Mon amour, je te promets que je vais faire le maximum pour que tu puisses vivre ce trio tant attendu.

Les jours passaient, mais mon acharnement à naviguer sur les sites de rencontres pour trouver la perle rare ne suffisait pas. Seul une majorité d’homme ou quelques couples se proposaient pour une rencontre, aucune fille seule ne semblait être disposée à vivre une telle situation. Un soir, Jean m’a relancé :

- Alors, tu en es ou ? tu as quelques contacts ?

- Non, aucune fille, mais tu sais, j’ai réfléchit, puisque c’est si difficile de trouver une fille seule pour un trio, pourquoi ne pas choisir un couple, à quatre, nombreux sont les scénarios possibles

- Pour Corine et son conjoint, il me semble que ça n’a pas été si difficile que ça ? il l’on trouvé rapidement la nana qui a accepté de participer toute seule à leur jeux !

- Ne prends pas plaisir à remuer le couteau dans la plaie, j’essaie de trouver une solution, c’est tout.


- Bon, que proposes-tu alors ?

- Bien, parmi les contacts sur les sites de rencontres, personne ! En revanche, parmi les lecteurs des récits érotiques que j’ai publié, un couple… enfin, l’homme d’un couple est rentré en contact avec moi, nous avons échangé par messages, en plus ils sont tous les deux bi, je te fais lire nos conversations ?

- Si tu veux….

« Bonjour Isabelle, je m’appelle Gilles, je suis en couple avec Carole, nous avons énormément apprécié la lecture de vos récits qui nous ont beaucoup excités. ……….. Physiquement, je suis……. et Caro…….. Nous avons quelques expériences échangistes. Je suis sensuel, très ouvert, bi léger, avec les filles je suis dominateur, Caro est très docile……. J'aime les expériences nouvelles s'il y a complicité et respect.Nous souhaiterions échanger avec vous sur nos fantasmes et expériences réciproques …….. et pourquoi pas, nous pourrions nous donner l’occasion de nous rencontrer………..»

- Alors qu’est-ce que tu en penses ? tu pourrais profiter de sa nana, ou de nous deux en même temps, en plus, le gars, ce n’est pas un jeunot, lui il doit savoir comment s’y prendre pour faire une pipe royale à un homme.

- Ils habitent loin de chez nous.

- Tant mieux, on se donne rendez-vous à mi-chemin, en terrain neutre !

- Ouais, je vais y réfléchir.

Gilles et moi avons poursuivi nos dialogues virtuels, pour ma part, j’avais de plus en plus envie de les rencontrer, le courant passait très bien, les scénarios qu’ils nous proposaient pouvaient largement correspondre aux attentes de Jean. A la fois pour lui, mais je dois l’avouer, aussi pour moi, j’espérais que Jean accepte cette rencontre.

- Bon Isa, ce que tu leur proposes : On se rejoint à mi-parcours, on mange ensemble, si il y a un bon feeling entre nous, nous poursuivons tous les quatre dans une chambre d’hôtel.

- Ok

‘Yes’, je me suis empressée de faire cette proposition à Gilles et Caro.
La réponse ne s’est pas fait attendre bien longtemps.

- Jean, ils nous proposent de nous accueillir chez eux, avec bien sûr, aucune obligation après notre premier contact réel, si le feeling n’est pas bon pour un seul de nous quatre, nous pourrions soit repartir, soit dormir chez eux dans une chambre d’amis, sans que quoi que ce soit ne se passe entre nous. Je leur réponds quoi ?

- Si c’est ok pour toi, c’est ok pour moi pour aller chez eux, ils proposent quelle date ?

Le weekend du 28 Aout.

- Allez, ok !

- Je leur confirme.

Vous imaginez bien que durant la période qui nous sépare de cette date, les dialogues les plus coquins avec ce couple sont allés bon train, ce qui permettait à chacun de poser ses limites ou de décrire ses attentes. Jean et moi avons passés quelques soirées torrides alimentées par les fantasmes que nous nous apprêtons à réaliser avec ces nouveaux partenaires de jeux.

Ce samedi matin, avant de partir pour la gare TGV, nous avons fait une dernière fois l’amour de façon à soulager cette excitation omniprésente.

Nous sommes arrivés à destination en fin d’après-midi après plus de cinq heures de trajet, leur accueil et premier contact furent très chaleureux, ils ont su installer une ambiance détendu autour d’un apéritif pris sur leur balcon. Tout comme moi, Caro semblait assez réservée, contrairement à nos deux compères qui additionnaient les sous-entendus et allusions coquines dans la plupart de nos dialogues. Pendant plus d’une heure nous avons accumulé les descentes de notre apéritif alcoolisé favoris, puis Gilles nous a proposé de poursuivre cet apéro dans leur salon. Afin de nous installer confortablement, nous nous sommes dirigés Jean et moi, vers le double fauteuil qui se trouvait le plus proche de nous

- Ah ben non, ça serait plus sympa si Jean s’installait avec Caro et moi avec Isa, qu’en pensez-vous ?

Devant notre sourire en guise de réponse favorable, Gilles m’a attrapé par la main, pour nous diriger vers un fauteuil une place, sur lequel il s’est assis avant de me basculer sur ses jambes en me guidant par ses mains posées sur mes hanches.
J’ai dirigé mon regard vers le fauteuil opposé au notre, j’ai pu apercevoir Caro s’assoir à cheval sur les cuisses de Jean. Sous son air jusqu’ici réservé, elle semblait savoir ce qu’elle voulait en attrapant la tête de mon homme entre ses mains pour fixer son visage face à elle de façon à coller ses lèvres contre les siennes pour ensuite glisser sa langue dans sa bouche. La Carole aux airs timides paraissait déchainée : tout en embrassant fougueusement mon Jean, elle ondulait son bassin pour frotter son intimité sur la queue très certainement déjà raide de son amant d’un soir. Devant cette scène érotique, je percevais les secousses du sexe raide et dur écrasé sous ma cuisse avant que Gilles passe sa main derrière ma nuque pour diriger mon visage vers le sien puis mes lèvres sur les siennes. Durant ce langoureux baiser, sa main a glissé sur mes seins pour ensuite descendre sur mes cuisses. Nous nous sommes embrassés, caressés les uns devant les autres avant que Gilles n’intervienne à nouveau :

- Alors, maintenant que les esprits sont réchauffés, ça vous tente un petit jeu ?

Lorsque Caro a décollé sa bouche de celle de Jean, il en a profité pour enchérir :

- Et les filles !, il me semble que l’on devait jouer aux devinettes !

Caro s’est redressée pour faire un aller-retour dans leur chambre et revenir ensuite avec un foulard qu’elle a tendu vers nous en nous questionnant :

- Qui commence ?

Gilles, bon joueur a répondu :

- Honneur aux invités, Jean c’est toi le premier cobaye ?

- Pourquoi pas, volontiers !

Caro a attaché ce foulard noir autour des yeux de Jean de façon à obturer 100% de sa vision. Elle l’a ensuite entrainé par la main pour le guider jusque devant une portion de mur dégagé de leur salon. Elle lui a fait faire un demi-tour de façon à ce que Jean se retrouve debout, le dos plaqué au mur. Elle a poursuivi en déboutonnant son pantalon pour pouvoir dégager son sexe qu’elle a laissé à l’air libre avant de nous rejoindre.

- Alors les filles, qui commencent ?, Jean, tu n’auras que quelques secondes pour deviner et nous dire qu’elle est la bouche qui dévore ton sexe !

C’est en silence, par un signe de son doigt pointé vers elle, que Caro a répondu. Sans attendre l’accord de qui que ce soit, elle s’est redirigée vers Jean pour se mettre à genoux devant lui. Sans aucun autre contact que ses lèvres, sa langue et sa bouche sur le sexe de Jean, elle a entamé une fellation qui aurait fait réagir n’importe quel homme sur terre. Elle avait une façon bien particulière de faire coulisser la tige dans sa bouche, tout en la laissant glisser vers la sortie, elle semblait vouloir aspirer ce qu’elle avait en bouche, comme si elle voulait faire un suçon géant. Jean semblait paralysé, il ne répondait pas à la devinette du jeu, certainement trop concentrer à apprécier ce plaisir dont il savait que je n’étais pas l’auteure. Surexcité par cette vision, Gilles m’a murmuré à l’oreille « Je vais aller aider Caro ». Je me suis alors retrouvée seule, devant ce spectacle o combien excitant, de ce couple qui caressait avec leur langue parfois chacun leur tour, parfois ensemble le sexe bandé de mon homme. Tout en me regardant, Gilles a serré les couilles de Jean dans une de ses mains avant de rompre le silence :

- Isa, tu devrais venir en profiter un peu, je pense que ton homme ne va pas tarder à craquer, il semble avoir les bourses bien remplies.

Le suspense était alors rompu, même si il avait très certainement deviné que jusqu’ici je ne faisais pas partie des deux personnes qui lui procuraient ces plaisirs, Jean en avait maintenant la certitude, il se faisait sucer par Gilles et Caro. Devant cette proposition, je me suis approchée pour profiter moi aussi un instant de ce sucre d’orge que l’on se partageait, mais la pression qu’exerçait ce sperme dans sa petite poche était beaucoup trop importante pour que Jean puisse résister plus longtemps. A l’approche imminente du premier jet prêt à jaillir, Gilles a attrapé la verge pour la diriger vers le visage de sa femme qui a pu profiter de la quasi-totalité de ce jus chaud et épais qui est venu s’étaler sur ses lèvres et son coup. Puis toujours en plaisantant, Gilles s’est adressé à Jean :

- Zéro sur trois ! tu n’as rien deviné ! on a entendu que tes soupirs et gémissements, tu n’es pas un concurrent très coriace !

- C’était trop bon, d’entrée de jeux, Caro m’a coupé le souffle et la parole !

- Ah ! tu avais deviné que c’était elle qui a commencé !

- J’en étais pas sûr, je savais juste que ce n’était pas Isa !

- Nous les hommes, nous sommes comme les chats, la gamelle du voisin est toujours meilleure que la nôtre, je suis impatient de gouter Isa.

Sa femme c’est empressée de lui répondre :

- Ce n’est pas parce que c’est meilleur chez le voisin, c’est simplement que ça change de nos habitudes et c’est ça qui rend la chose meilleure.

- Ma chérie, tu ne serais pas en train de m’expliquer que Jean va certainement te faire jouir mieux que ce que je suis en mesure de le faire ?

- C’est ça mon cœur, tu as tout compris !

Puis à l’issu d’un fou rire général, Gilles nous as rappelé leur proposition :

- Alors les amis, vous êtes toujours tenté par un échange de partenaire en chambre séparées ?

Caro n’a pas hésité un instant pour appuyer cette proposition en argumentant :

- Vous vous doutez bien que le plaisir en sera que meilleur, il est évident que chacun de nous osera plus facilement se lâcher dans ses actes si son conjoint n’est pas là pour l’observer !

Etant moi-même de cet avis :

- Jean, je crois deviner que Caro rêve d’un moment avec toi en toute intimité, tu devrais en profiter !

- OK, puisque tout le monde est d’accord, Caro, je te suis !

C’est ainsi que nous nous sommes dirigés vers deux chambres séparées, Jean et Caro dans la chambre d’amis, Gilles et moi dans leur chambre conjugale, mitoyennes l’une et l’autre. Lorsque je me suis retrouvée seule avec mon amant d’un soir dans cette pièce isolé, je percevais nettement le rythme élevé des battements de mon cœur, signe d’une excitation sexuelle une nouvelle fois hors du commun. Je gardais en mémoire les discussions virtuelles que j’avais entretenu avec Gilles tout au long de nos échanges, je ne cessais de me remémorer une de ses phrases qui pour lui n’avait certainement eu que peu d’intérêt mais qui pour moi faisait l’objet d’une envie de découverte : « Je suis dominant, Caro est docile… » J’étais jusqu’ici impatiente, excitée à l’idée de bientôt découvrir ce qu’il entendait par « je suis dominant », ou peut-être que j’étais tout simplement le parfait reflet de ce que nous nous étions dit tout à l’heure, peut être que tout simplement j’étais excitée par l’idée de découvrir ce qui se pratique par ailleurs, découvrir autre chose que ce que je vie au quotidien. Après avoir verrouillé la porte de notre chambre, Gilles s’est collée à moi, dans mon dos, je sentais le souffle de sa respiration sur ma nuque, je restais immobile, comme hypnotisée par cette expression qui tournait en boucle dans ma tête « je suis dominant », comme si cette simple phrase lui donnait toute autorité sur moi. Tout en éparpillant plusieurs baisers humides sur mes épaules, Il a posé ses mains sur mes seins, par-dessus mon chemisier pour les malaxer un instant avant de défaire un à un les boutons de ce haut qu’il était impatient de retirer entièrement. Une fois mon torse entièrement dévêtu, il a attrapé à nouveau mes seins cette fois nues, pour les masser tout d’abord lentement avant de les compresser plus énergiquement. La légère pression qu’il exerçait avec ses dents sur la chair du haut de mes épaules m’a procuré un frisson de plaisir qui s’est éparpillé sur l’ensemble de mon buste. Plus bas, dans mon corps, au niveau de mon bas ventre, la sensation d’un feu bouillonnant s’est installé, à cet instant, toujours immobile, sans aucune prise d’initiative, je pense que Gilles avait parfaitement cerné ma soumission, comme si je portais sur mon visage l’expression «je suis soumise». Une de ses mains a libéré mon sein pour descendre lentement vers mon nombril avant de se frayer un chemin entre ma jupe et mon string pour aboutir sur mon clitoris qu’il s’est amusé à frotter avec deux de ses doigts.

- Tu es trempée, je suis content de constater ton état d’excitation, mais avant que je m’occupe de toi, tu vas venir me faire du bien ! Déshabilles toi entièrement !

Le temps de retirer les derniers tissus qui recouvraient le bas de mon corps, Gilles s’est lui aussi dévêtus entièrement pour ensuite me demander de m’assoir sur le bord du lit. Il s’est approché de moi, debout entre mes jambes écartées, son sexe raide à hauteur de mon visage.

- Comme nous l’avons fait tout à l’heure sur Jean, sans les mains !

Il a basculé son bassin de façon à faire pénétrer son sexe entre mes lèvres, les premiers vas et vient qu’il exerçait étaient lents, je restais immobile, je le laissais s’agiter ma bouche. Il a ensuite posé une de ses mains sur ma tête pour me maintenir fermement avant d’accélérer ses mouvements mais lorsque sa verge est venu en buté au fond de ma gorge, j’ai eu pour réflexe de positionner mes mains à la base de sa queue de façon à limiter la profondeur de sa pénétration dans ma bouche. Il s’est arrêté, il a dégagé son sexe de mes lèvres avant de m’envoyer sur un ton ferme :

- Je t’ai dit sans les mains ! puisque tu n’obéis pas, je vais employer une autre méthode, mets tes mains dans ton dos !

Sur la table de chevet, il a récupéré un collier en plastique, un collier qui est habituellement utilisé sur les chantiers électriques pour attacher les câbles, j’avais également déjà vu à la télé la police utiliser ce type de menotte sur les manifestants lors des mouvements. C’est sans résistance aucune que je l’ai laissé lier mes poignets dans mon dos avec ce lien improvisé. Il s’est ensuite repositionner debout entre mes jambes face à moi. Il a posé sa main derrière ma nuque avant de faire glisser sa tige le plus profondément possible au fond de ma gorge avant de s’immobiliser ainsi en moi.

- Ah….. que c’est bon, tu es d’une chaleur incroyable, je vais me calmer un instant sinon je vais jouir !

Sur ma langue, je percevais les secousses des contractions de son sexe qu’il tentait de calmer. Après quelques secondes de repos, il a repris par de lents vas et vient avant d’accélérer à nouveau ses mouvements. Il bougeait sur un rythme identique à celui que je connais lors d’une pénétration vaginale, pour la première fois de ma vie, je me faisais baiser la bouche dans une complète passivité. Je n’ai pas attendu bien longtemps avant de recevoir son jus chaud et gluant au fond de ma gorge qu’il a accompagné d’un cri de délivrance.

Durant le moment de répit qui s’en est suivi, j’ai pu concentrer mon audition sur les bruits qui provenaient de la chambre d’à côté. Les gémissements de Caro étaient rythmés sur les bruits du lit qui cognait contre notre cloison mitoyenne et Gilles en a profité pour commenter tout haut ce que je pensais tout bas :

- Eh bien, qu’est-ce qu’elle doit prendre ma Caro ! Allez, installe toi sur le lit, sur les genoux avec les fesses en l’air, j’ai très envie de te gouter dans cette position.

Mon désir d’être soulagé de cette excitation qui ne cesse de s’amplifier était enfin sur le point d’aboutir. Je ne sais pas ce qui m’excitait le plus : Le contexte ?, la situation dans laquelle je me trouvais ?, Gilles qui me prenait pour son jouet sexuel ?, le fait d’avoir été prise dans la bouche de la sorte ?, ou peut être bien tous ces éléments réunis !

- Tu me détaches ?

- Non, pas de suite, installe-toi d’abord.

Mon excitation ne cessait d’évoluer vers un niveau encore jamais atteint, certainement du fait de ne pas savoir à quoi m’attendre pour la suite. Je me suis ainsi installée, à genoux sur le lit les fesses en l’air, la tête reposé sur le matelas et les mains toujours liées dans mon dos. Gilles s’est approché pour déposer quelques baisés humides sur mes fesses avant de faire glisser sa langues le long de ma raie pour ensuite tourbillonner sur mon petit orifice avant de plonger entre mes lèvres intimes. La caresse de sa langue qui s’en est suivi autour de mon clitoris me faisait un bien fou, j’étais prête à jouir d’un instant à l’autre, contrairement à ce que j’avais imaginé, ses mouvements étaient lents, doux, sensuels et non rapide et brutal. Il s’est amusé à exercer plusieurs rotations légères autour de mon bouton avant de remonter plus haut pour atteindre l’entrée de mon vagin qu’il a pris soin de caresser dans les moindres recoins. Je m’attendais à un retour de sa langue vers mon clitoris pour me mener à l’extase mais au contraire, s’est encore plus haut que sa langue s’est dirigée pour aller exercer une pression humide sur mon petit orifice. Ses mains sont venus accen l’écartement de mes fesses ce qui avait pour effet de mettre au grand jour la partie la plus intime de mon corps. Les rotations très agréables du bout de sa longue sur mon petit anneau détendaient tous mes muscles, si seulement j’avais osé, à cet instant je lui aurais demandé d’accompagner cette caresse par la pénétration d’un doigt dans mon petit conduit, mais je n’en ai rien fait, je l’ai laissé poursuivre par ses propres initiatives. Sans avoir pris la peine de redescendre avec sa langue jusque sur mon petit bouton pour me faire monter au septième ciel, Gilles s’est redressé pour venir s’installer à genoux derrière moi. Il a maintenu mes fesses écartées avec ses mains avant de positionner son gland contre mon petit orifice. Son sexe dur a coulissé lentement jusqu’à ce que ses cuisses se plaquent contre mes fesses. Il accompagnait ses premiers allers-retours de petits gémissements de plaisirs, les pénétrations étaient très lentes, son extase était si proche qu’il a du s’immobiliser un instant dans mon conduit de façon à calmer son plaisir qui ne demandait qu’à s’échapper. Après quelques secousses de sa verge contre ma paroi interne, il a repris ses mouvements, mais cette fois de façon intense, son excitation était retombé, il pouvait désormais reprendre sous un rythme énergique ses vas et vient au plus profond de mes boyaux. Pour accompagner ses mouvements, il a attrapé mes cheveux pour tirer ma tête en arrière. Le rythme de ses pénétrations ne cessait de s’accen, son sexe paraissait de plus en plus dur et rigide. Pour ma part, l’intensité de mon excitation poursuivait sa progression et me dirigeait inévitablement vers une extase de plus en plus proche. Sans réellement pouvoir expliquer pourquoi, le point déclencheur de mon passage au septième ciel a été ses paroles inattendues :

- Ouaaaa…. Oui… J’adore me vider dans les petits culs étroits des salopes dans ton genre !

Il a retiré son sexe de mon conduit, son sperme chaud s’échappait de mon anus pour dégouliner entre mes lèvres intimes avant d’atterrir sur les draps. Jusqu’ici, je n’avais jamais eu l’occasion de jouir par une pénétration anale, au-delà du plaisir procuré par cette pratique, je pense que c’est surtout le contexte dans lequel s’est produit cet acte qui m’a permis de passer ainsi au septième ciel.

Gilles a libéré mes mains de ce lien, il s’est allongé sur le lit à mes coté, j’en étais presque déçu, j’en concluais une fin de nos actes sexuels, alors que des gémissements et toutes sortes de bruits persistaient dans la chambre voisine. Après quelques minutes de silences qui nous ont permis de nous concentrer sur les sons qui provenaient de la chambre mitoyenne, Gilles m’a proposé que l’on se dirige vers cette chambre s’y bruyante afin de voir ce qu’il s’y pratique.

Durant les heures qui ont suivi, Jean a enfin pu profiter d’une partie de jambe en l’air avec deux filles rien que pour lui. Nous avons alterné les actes sexuels, les uns avec les autres, les uns devant les autres en alternant toutes sortes de combinaisons qui sont possibles à quatre partenaires.

Ce weekend-là, nous sommes rentrés chez nous en ayant franchis un pas supplémentaire vers les plaisirs que l’on qualifie hors du commun.

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