Baisée Au Cinéma Royal De Metz

Cet été, j'ai eu envie de me faire un petit plaisir : je me suis organisé un petit "Tour de France du Sexe".
Chaque jour, je prenais la route vers une nouvelle destination qui me menait dans une ville où se trouvait un sauna ou un club libertin qui proposait ce jour-là une soirée "Trav & T-girl friendly".

La première étape me mena à Metz, au Royal.
C'est là que se tient chaque vendredi leur soirée trav, trans et admirateurs.

J'avais laissé un message sur le mur FB de l'endroit pour signaler que je serais présente. Une T-girl avait pris contact avec moi pour me proposer qu'on se retrouve sur place, de même qu'un ancien amant originaire de France, et rencontré à Bruxelles quelques mois plus tôt.
Ca débutait bien, au moins j'étais sûre de ne pas rester seule toute la soirée.

Après avoir posé mes valises à l'hôtel, pris une douche et m'être changée, me voilà partie pour le cinéma "Royal". Il est un peu plus de 21h lorsque j'arrive dans le quartier et je trouve aisément une place de parking sur l'avenue Foch toute proche. Le "Royal" était jadis un cinéma érotique de quartier et l'établissement a gardé un côté majestueux, vestige d'une époque révolue.
Lorsque j'arrive à l'accueil, je signale au préposé, qui, visiblement, est le gérant de l'endroit, que c'est ma première fois ici, que je suis de passage et que je veux tout savoir quant au fonctionnement de l'endroit.
En échange de 5€, je reçois un ticket boisson et une clé de casier. Ces derniers se trouvent juste derrière moi, il n'est pas possible de se changer ici, ce n'est pas conçu pour. Mais j'apprends que la plupart des T-girls utilisent les toilettes à l'étage pour se faire une beauté.

Me voici à présent "dans la place" et le moins que je puisse dire c'est que c'est vachement impressionnant. Si quelques aménagements ont été fait pour moderniser un peu l'endroit, l'architecture d'origine est toujours bien présente et ça donne un cachet tout à fait particulier qu'on ne retrouve nulle part ailleurs.


Lorsque j'arrive aux toilettes, une consoeur est en train de se préparer. J'engage la conversation avec cette habituée des lieux qui me fera par la suite une petite visite guidée et me donnera quelques conseils quant aux endroits les mieux appropriés pour "exposer la marchandise".
Je me dirige vers le bar et je reconnais la T-girl qui m'avait annoncé sa présence sur le mur FB du Royal. Ce n'est que la 4ème fois qu'elle vient ici mais elle est comme un poisson dans l'eau et semble connaître tout le monde. Elle est en pleine discussion avec un couple dont l'homme va me complimenter, avant de m'expliquer que c'est la première fois qu'il vient avec sa compagne.
Cette dernière est jeune et jolie, nul doute que lorsqu'elle va s'aventurer aux alcôves, elle aura beaucoup de succès. C'est par ailleurs la seule femme "génétique" présente ce soir car pour le reste, le thème "3ème sexe et admirateurs" est respecté à la lettre ! Il n'y a ici que des T-girls et des hommes.
Après avoir un peu discuté et bu un verre de rosé fruité, me voici partie pour une première exploration des alcôves. Celles-ci se trouvent un niveau plus bas, dans un espace sombre dont le sol, les murs et le plafond sont entièrement recouverts de dalles noires. En hiver il doit y faire assez froid mais à cette période de l'année (fin juillet), la fraîcheur est bienvenue. Ce couloir, sorte de petit labyrinthe, est probablement la seule partie du cinéma qui n'est pas d'époque. Côte à côte se trouvent des cabines munies d'une petite télévision fixée au mur. Aucun confort, et toujours ces dalles sur lesquelles, dans le cas présent, il va s'avérer assez périlleux de s'aventurer pour les galipettes.
Mais pour l'instant je constate qu'un mec me suit et je lui propose un "petit échauffement" dans une cabine, ce qu'il accepte sans rechigner (tiens donc...)
Je me rends rapidement compte que nous allons avoir un problème de communication. Visiblement il s'agit d'un étranger qui n'est pas familier avec la langue de Molière.
Et pour l'anglais, c'est pas mieux. Enfin bref, il s'assied sur une banquette et je l'aide à baisser son pantalon. Lorsque je veux prendre sa queue (pas grande) en bouche, il m'interrompt pour la recouvrir d'un caoutchouc ! Berk, je déteste sucer du plastique. Mais je respecte les personnes qui craignent pour leur santé, ou qui protègent la mienne (va savoir...)
Quoiqu'il en soit, et malgré la capote, le gars va jouir assez rapidement grâce à ma fellation. Ca m'arrange car je me voyais pas passer toute ma soirée avec lui.
Plutôt que de sortir ensemble de la cabine, il me fait comprendre qu'il aimerait autant que je sorte la première. OK, j'ai compris son manège, voilà encore quelqu'un qui a honte de ce qu'il vient de faire et qui ne veut surtout pas qu'on le sache !
Moi, je suis pas là pour débattre de ce comportement que je trouve quand même un peu grossier et je le laisse faire, après tout, c'est son problème et pas le mien. Il verrouille la porte derrière moi une fois que je suis sortie afin de remettre ses vêtements en place sans être dérangé.

Il est temps pour moi de mettre en pratique la technique qui m'a été suggérée par la trav rencontrée aux toilettes à mon arrivée.
Nous sommes dans un ancien cinéma et, les plus âgé-e-s parmi vous s'en souviendront, dans ce genre d'établissement, il y avait, comme c'est toujours le cas au théâtre, un balcon.
Ici, il a été conservé dans le même état qu'à l'époque. Les sièges semblent eux aussi être d'époque et je prends place sur l'un d'entre eux, au premier rang. Ce n'est pas très confortable mais je n'ai pas l'intention de m'éterniser ici, j'espère être rapidement "prise en main". Et effectivement, il ne faut pas longtemps pour qu'un homme, assez âgé, vienne prendre place à mes côtés. Il est très prévenant et me demande chaque fois l'autorisation avant d'entreprendre quoique ce soit. Pourtant ce qui le branche, ce n'est pas grand chose, uniquement des caresses sur mes jambes, mes cuisses.
Je me laisse faire et j'y prends un certain plaisir. Un autre homme vient se placer devant moi (il y a un passage entre le premier rang et la balustrade) et lui aussi me caresse. Tout ceci commence à me donner chaud et j'aimerais bien passer à des choses plus sérieuses. C'est alors qu'un jeune homme vient s'asseoir à ma droite. Il baisse son pantalon, dévoilant un sexe de belle taille et de beau calibre.
"Messieurs, n'hésitez pas à poursuivre ce que vous faites mais j'ai à faire par ici"
Me voilà occupée à sucer ce garçon qui devient bien dur, à tel point que je ne conçois pas de le laisser partir comme ça.
"Tu veux pas passer à l'étape suivante ?"
"Si je veux bien mais où ?"
"Ben, tu connais sûrement mieux que moi ici, pour moi tout est bon, je peux même m'empaler ici sur toi si tu veux"
"Oulah ! Autrement il y a juste derrière nous une sorte de petite table, mais le mieux ce serait dans la grande alcôve"
"OK, allons voir si elle est libre !"

La chance me sourit car effectivement, cette alcôve, qui est d'habitude très prisée car c'est la seule avec un matelas digne de ce nom, est pour l'instant inoccupée.
Mon partenaire est toujours aussi excité et moi je me demande si je vais pouvoir recevoir son gros sexe entre mes fesses car c'est ma première sodomie de la soirée.
C'est en levrette que nous allons entamer les hostilités, d'abord tout doucement, lui ayant expliqué qu'il allait avoir l'honneur d'inaugurer "le chantier". Il sait comment s'y prendre et c'est progressivement qu'il se fraye un chemin. Très vite, je m'accoutume à sa présence mais je ne peux m'empêcher de gémir et ce sont même beaucoup plus que des gémissements. On se rapproche plus du cri en fait. J'entends les commentaires de personnes, hommes et travs, à l'extérieur de l'alcôve, qui se demandent qui est en train de prendre son pied de la sorte. Et oui, Alexandra est dans la place, il faudra vous y faire !
Le jeune homme est endurant et aime varier les positions.
Ca tombe bien, je déteste la monotonie. Nous allons revisiter le kama-sutra et adopter des "figures" que je n'avais jusque là jamais osé explorer.
Tout ceci n'est pas de tout repos, l'homme est à poils mais commence à suer abondamment, sa sueur dégoulinant sur moi. Je suis à présent allongée sur le dos, le sexe de mon amant du moment toujours profondément ancré dans ma grotte. Mes fesses nues collent au matelas et malgré que nous ayons ouvert la porte de l'alcôve pour laisser entrer les voyeurs mais aussi pour avoir un peu d'air, il commence à faire étouffant. Nous décidons donc de faire un break, que je vais mettre à profit pour me repoudrer le nez (qui en a grand besoin) et pour me désaltérer (ça aussi, j'en ai besoin !!).
Je rencontre au bar 2 travesties avec lesquelles j'engage la conversation aisément. C'est l'une des choses que je retiendrai aussi de cet endroit : vous débarquez pour la première fois, personne ne vous connait, et malgré ça vous n'aurez aucun mal à faire connaissance avec les habitué-e-s.
Lorsque je sens que ma température corporelle est retombée à la normale, je retente une balade dans les alcôves. Il y a là un groupe de travs et de mecs qui bloquent le passage. Ils sont occupés à plaisanter et j'ai l'impression que ça refroidit un peu les ardeurs de certains. Cela ne m'empêche pas de mettre la main sur un homme et de l'entraîner avec moi dans une alcôve.
Je me contenterai de pratiquer une fellation, sans capote cette fois, qui se terminera par une éjaculation faciale.
Je n'en ai pas fini avec les rencontres puisque je croise peu de temps après la route d'un nouveau coquin.
Une fois de plus, nous allons nous isoler. Il commence à être tard et les cabines ont été déjà bien exploitées. Les dalles sont devenues moites et glissantes, quand on n'a pas le malheur de tomber sur certaines recouvertes d'une substance poisseuse.
L'homme avec lequel je me trouve à présent est switch, il peut être aussi bien actif que passif. Inutile de le préciser, c'est son côté actif qui m'intéresse. Je débute comme toujours par une petite pipe et ensuite il me prend en levrette, position classique parmi toutes, mais assez difficile à pratiquer sur sol glissant comme c'est le cas actuellement. Quoiqu'il en soit, la "chose se fait" et pour terminer, je saisis son sexe et le mien et je branle les 2 membres simultanément jusqu'à ce que jouissance s'ensuive.
L'heure tourne, une partie de la clientèle a décidé de terminer la soirée dans un autre club libertin, le "Labyrinthe", mais en ce qui me concerne, c'est hors de question, j'ai grand besoin de sommeil car le lendemain une longue route m'attend de nouveau.
Les lumières se rallument, signal pour annoncer la fin de la soirée. Je me dirige vers les toilettes pour me changer et sur mon chemin je passe devant un mec qui fume une clope assis sur un sofa. Il me reluque et semble satisfait par le spectacle que je lui offre.
"On peut s'amuser 5 minutes toi et moi ?"
"Désolée mais il fallait m'aborder plus tôt, la soirée est terminée, je me change et je m'en vais"
"Oh allez quoi, vite fait bien fait dans les toilettes..."
Je sais que certaines de mes copines l'aurait envoyé sur les roses mais moi, ça m'a excité, l'idée de faire ça dans un endroit bien glauque.
Il me suit donc dans la partie "douche" des toilettes femme et là, alors que j'entends à quelques mètres de moi le patron en train de s'affairer à remettre de l'ordre, je suce ce mec jusqu'à ce qu'il jouisse au fond de ma gorge.
Lorsque j'entends le gérant s'éloigner, je sors de ma "cachette" et je descends les grands escaliers empruntés quelques heures plus tôt.
Je suis la dernière à sortir. Derrière moi, le patron baisse le grand volet métallique, après quoi, il me sert la main.
"Ravie d'avoir fait ta connaissance et d'avoir enfin découvert le Royal, je reviendrai sûrement un jour"
"Avec plaisir, bonnes vacances et prudence sur la route !"
Me voilà à l'extérieur, il est un peu plus d'une heure du matin, il fait encore assez chaud, le café de l'autre côté de la rue est toujours ouvert et la terrasse est bien remplie malgré l'heure tardive. La sono joue un tube des années 80, un certain Claude François qui chante "Alexandrie, Alexandra". Ya pas de doute, ces vacances débutent bien !

FIN.

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