Troublante Fidélité

Troublante fidélité...


Je me réveille péniblement, mal de crâne horrible, ma tête est comme dans un étau. Immédiatement le fil de la nuit repasse devant mes yeux !
Tout s'embrouille et c'est bien normal après tout. Si je dois commencer quelque part, c'est par une question qui flotte autour de moi : Comment en est-on arrivé là ?
On, c'est Margot et moi. Un couple, la trentaine passé, ensemble depuis neuf ans. Un couple tranquille comme il y en a tant. Un couple dont l'osmose semble évidence. On ne se quitte pour ainsi dire jamais. On fait tout ensemble, nous partageons les mêmes points de vue sur presque tout les sujet qu'on aborde. Nous n'avons pas d'amis et préférons rester dans notre petit monde à nous !
Margot est une petite gazelle haute comme trois pommes. Ultra sensible, la timidité fait partie de sa personne. Elle déteste se mettre en avant, montrer son corps pourtant superbe (malgré sa petite taille, 1m53). Une poitrine ornées de deux belles pommes bien ronde et superbement proportionné avec les courbes lancinante de son corps. Une petite brune piquante dont les saveurs me sont uniquement destinés.
Nous sommes fusionnel et je me souviens très bien du jour ou nous avons abordé le sujet de la fidélité quelques mois après le début de notre relation. C'est elle qui a abordé le sujet comme ça :

« Je peux te poser une question Ludo ?
- Bien sûr !
- C’est quoi pour toi trompé l’autre ? »

Je réfléchi un long moment, un peu embarrassé par un sujet sur lequel je ne m’étais pas préparé à répondre comme ça de but en blanc. Du coup le petit flottement lui inspira la suite qu’elle me dit d’une voix douce mais teinté de quelques reflets inquisiteur :

« Pourquoi tu hésite ? C’est une simple question ?
- …Pardon mon petit coeur, je suis surpris que tu parle de ça c’est tout.
- Je ne voulais pas te troubler mais j’ai besoin de savoir, tu comprend ? Avant de m’engager.


- Oui bien sûr, excuse moi j’aurais dus te répondre immédiatement. Pour moi c’est trahir la confiance de l’autre et ça, de quelques manière que ce soit !
- Tu veux dire autant dans les actes que dans l’esprit ?
- Oui un truc comme ça !
- C’est très important pour moi, je ne peux pas me donner entièrement si j’ai un doute là dessus.
- Bien sûr, c’est exactement pareil pour moi.
- Si ça ne devait plus marcher entre nous, je préfère qu’on se sépare plutôt que se tromper. Promets le moi !
- C'est promis. Amen ! »

Nous avons dignement fêté cette accord sur un coin de lit. Ce fût d'ailleurs très excitant de lui faire l’amour après avoir sellé ce pacte.

On peut dire que nos trois première années de vie commune fur enchanteresse. C’est pourtant dans cette période qu’un petit événement est venu perturber le jolie chemin qu’on se préparait…

Ayant un sommeil très lourd, il est extrêmement rare que je me réveil en pleine nuit. C’est pourtant ce qui s’est passé ce fameux soir, vers trois heures du matin quand un cauchemars violent me tire du sommeil profond ou j’étais plongé. Flippé, je tâtonnes la surface du lit à la recherche de ma chérie. Le fait de ne pas la sentir à coté de moi m’interpèle, je pense tout de suite qu’elle est aux toilettes.
Après quelques minutes, n’arrivant toujours pas à me rendormir, je me décide à rejoindre Margot… Instinctivement, j’ouvre la porte de la chambre sans faire de bruit… Au premier pas dehors, je remarque immédiatement non seulement une lueur, mais aussi de petits gémissements provenant du salon. Interloqué, je marche à pas de velours dans cette direction. Je m’arrête au coin de la porte ou j’avance juste un peu la tête… La vision qui me parviens est surréaliste ! Une simple bougie dont le tournoiement de la flamme ajoute une dimension spirituelle incroyable. Elle provoque des oscillations d’ombres sur les mûrs, comme si d’autre corps prenait vie autour de Margot.
Elle est sur le canapé, dos à moi, à quatre pattes, complètement nue entrain de se masturber avec un plaisir qu’elle a du mal à cacher.
Je suis paralysé, sous le choc, sauf sous la ceinture ou une terrible érection vient perforer mon caleçon. Voir ma jolie petite femme, si prude habituellement, dans cette posture me rend fou d’envie pour elle… Tandis que ses soupirs s’intensifie clairement, une foule de questions me viennent d’un coup. Pourquoi, alors que nous parlons facilement de sexe dans notre couple, fait-elle ça en cachette de moi et en pleine nuit ? Cela arrive t-il souvent ? Lui manque t’il quelque chose ? Est-elle insatisfaite avec moi ? Quels sont ses fantasmes ? A qui pense t’elle ?
Cette dernière question me surprend doublement. D’abord parce qu’un fort sentiment de jalousie s’empare de moi en même temps qu’une terrible excitation. Cette ambiguïté me trouble au plus haut point. Je dois me retenir pour ne pas la violer dans cette position ou il me semble la voir s’offrir sans retenue à quelqu’un d’autre… Un orgasme puissant l’emporte soudain, elle s’écroule sur le sofa.
De peur qu’elle ne me capte, je retourne silencieusement, la queue bien dure entre les jambes, dans notre lit.
J’ai beaucoup de mal à me calmer mais je parviens quand même à faire semblant de dormir quand elle me rejoint quelques minutes après. Elle se glisse de son coté du lit sans un bruit et sans le moindre contact pour moi. Alors qu’elle s’endort immédiatement, je mets pour ma pars des plombe à retrouver le sommeil. La magnifique vision de son corps ondulent dans la pénombre hante mon esprit…

A l’époque, je décide de laisser passer quelques semaines avant d’aborder le sujet des fantasmes dans notre couple. Un soir, après un câlin prolongé, je lui dis alors qu’elle s’est blottie amoureusement dans mes bras :

« Mon coeur ?
- Oui…
- Je voudrais te parler d’un truc…mais c’est pas facile.
- Oh vas-y mon amour, tu sais bien que tu peux tout me dire.

- Je sais, mais là c’est spécial.
- Spécial !? Spécial comment ?
- Euh…c’est à propos de nos fantasmes.
- Ah oui ? Eh bien vas-y.
- Je voudrais savoir si tu as des fantasmes particuliers ? Des trucs que tu voudrais réaliser avec moi ? 
- Ecoute, comme ça je ne vois rien de spécial, j’aime ta façon de me faire l’amour.
- Mais tu ne pense jamais à ça autrement ?
- Comment ça autrement ?
- Ben pas seulement quand on le fait, mais aussi à d’autre moment ?
- …Non… »

Petite menteuse, moi je sais que ce n’est pas vrai. Reste à trouver comment l’amener à me parler de ces petites incartades nocturne et coquine. J’enchaine habillement :

« Oh tu sais, je suis vraiment très open sur la question des fantasmes, tu peux m'en parler tu sais ?
- Non je t’assure je ne vois pas du tout.
- Tu sais, moi il m’arrive quelques fois de me branler en pensant à toi !
- Ah bon…intéressant…et tu pense à quoi ?
- A des trucs...
- Ben vas-y, dis moi maintenant que tu m’as intrigué ?
- Ok mais seulement si tu m’en dis un aussi.
- Un quoi ?
- Un de tes fantasmes pardi !
- … Je verrai.
- Rien du tout, c’est donnant donnant !
- Alors tant pis, je préfère ne rien savoir. »

Piégé, je change vite de stratégie et lui dis :

« Bon d’accord, mais je pourrai au moins te poser une question ?
- …Si tu veux.
- Bon voilà… Il m’arrive quelques fois de t’imaginer entrain de faire l’amour… sans moi !!
- Comment ça sans toi ?
- Dans ce fantasme, nous ne sommes pas en ensemble. Un peu comme si je surprenais un couple qui fait l'amour, sauf que la fille en question, c'est toi !! Tu vois un peu ?
- … C'est un de tes fantasmes ?
- J'y ai déjà pensé quelques fois, c'est pas non plus un trucs qui m'empêche de dormir ! »

Evidemment c’est faux, je ne pense plus qu’à ça depuis des semaines. Mais bon, comme je dis : La vérité est comme un iceberg, la partie émergé représente ce que l’on dit alors que la partie immergé cache plutôt ce que l’on pense.
Elle enchaine avec une pointe d’agacement :

« Tu es entrain de me dire que tu m’imagine avec un autre homme que toi ?
- Pas vraiment mon coeur, un peu comme dans un rêve tu vois ?
- Oui mais n’empêche que tu imagine ça ! Ca me dépasse !
- Non, ne te fâche pas bébé…mais tu une femme très belle !
- Je ne vois pas le rapport. Tu es beau mec pourtant je t’assure que je ne tai jamais imaginé avec une autre fille !
- Non ça d’accord, mais il ne t’arrive jamais de penser à… »

Je n’ai pas le temps de dire la fin qu’elle me coupe. Mais elle refuse d’entrer dans mon jeu et enchaine plus froide encore :

« Comment peux-tu dire une chose pareille ?! Je suis choquée ! Blessée… 
- Pardon bébé, oubli ça c’était stupide de ma part, j’aurais rien dus te dire.
- … Si justement, tu as bien fait, on doit se dire les choses si on veut que ça marche entre nous.
- C’est aussi ce que je pense.
- Alors continue !
- T’es sûr ?
- Oui.
- Tu n’as jamais pensé à un autre homme que moi ? »
- Nooon jamais !
- Une fille non plus ?
- T’es incroyable toi ! Tu sais je prends vraiment beaucoup de plaisir avec toi. Même si je n’ai pas connu beaucoup d’hommes avant toi, je peux te dire qu’il n’y a pas photo entre les trois autres et toi !
- Ah bon c’est vrai ?
- Evidement, et de très loin !
- Merci mon amour !
- Quoi tu avais peur de ne pas être à la hauteur ? »

Je profite de l’occasion qu’elle me donne pour me sortir de ce bourbier et dis tout penaud :

« C’est exactement ça.
- Tu aurais dus m’en parler avant ! Je m’éclate bien avec toi, je n’ai jamais ressentie ça avant. Tu m’as fait découvrir les plaisirs du corps tu sais ?!
- Merci de me dire ça mon ange. »

Rassurer peut-être, mais convaincu surement pas. Quoiqu’il en soit, j’ai désamorcé la discussion ce soir là pour ne plus jamais effleurer le sujet dans les années qui on suivi. Ce qui ne m’a pas empêcher de l’épier quelques fois par hasard dans ses insomnies coquine au salon. Avec la même façon discrète de venir se recoucher sans le moindre contact pour moi. Comme si la honte d’avoir fait ou penser à des choses contre nature lui interdisait tout gestes d'affection à ce moment...

C’est ainsi que nous avons passé les quatre années suivante, aussi belle et pleine d’harmonie que les précédente. Tout aurais pus continuer longtemps encore si je n’avais pas eu cette idée pour le moins pervers il y’a un quelques mois.
Obsédé par l’idée qu’elle pense à d’autre hommes quand elle se masturbe, je me suis mis en tête de tester sa fidélité. Seulement voilà, comment faire ?
Ayant retourner ça dans tout les sens, une folie à soudain émergé du fond de mon cerveau pervers. J’ai décidé de partager mon expérience sur le net et notamment des sites de rencontre un peu chaud. Mon idée était simple : Trouver un mec susceptible de plaire à Margot afin qu’il la séduise.
Là, je serais fixé une fois pour toute. Le premier problème était de trouver le mec en question. Je ne parle de trouver un mec qui avait envie de se taper une fille, non ça j’en avais à la pelle. Ce que je devais trouver, c’étais un mec suffisamment malin pour capter toute la subtilité de l’histoire. Je dois dire que j’ai mis un bout de temps avant de trouver, deux mois pour être exact. Deux mois à raison d’une heure par jour ou j’analysais les profils de dizaine de type qui répondaient à l'annonce que j'avais passé : Cherche homme la trentaine avec de bon arguments pour séduire ma femme et plus si affinité.
Avec une annonce comme ça, j’attendais une réponse subtile. J'ai tout de suite rebondi sur la réponse de Samuel qui m’a répondu : Je te promets de faire tout ce que je peux pour que tu sache si ta femme t’est fidèle.
Je le tenais ! Un grand brun à la peau mate, des mains immenses, un charismes impressionnant mais aussi et surtout une intelligence qui avait capter le fond du problème. Nous avons tchater ensemble et fini par nous rencontrer pour parler du scénario très élaborer qu’il faudrait mettre en place, juste pour faire accepter l’idée à Margot de laisser entrer quelqu’un dans notre petit monde à nous...

Samuel et moi avons convenu que le scénario le plus crédible serais qu’il soit intervenu pour me défendre alors que trois type voulais me braquer. C’est donc en sauveur que je le présenterais à Margot. Je ne voulais pas d'improvisation, en tout cas le moins possible afin de ne pas gaffer. J'ai proposé à Samuel de me frapper le jour J, histoire d'ajouter du réel à la fiction que nous avions imaginé...

Le jour de l'embuscade approchant, j'étais très nerveux et de plus en plus excité par l'idée. Margot m'en fit d'ailleurs la remarque, je dus lui dire que je saturais au boulot. Vous l'avez compris, la pression montait, prête à me faire exploser à tout moment !

La journée en question passe a une lenteur infernale, je n'arrive à me concentrer sur rien. J'envoie quelques sms à Samuel qui ne semble pas aussi nerveux que moi. On s'est donné rdv dans un bar près de la sortie du métro, là ou je suis sensé avoir été agressé… Dés que j'aperçois Samuel, mon coeur s'emballe un peu plus encore. Nous buvons un café tranquillement, puis le moment venu j'appel Margot pour la prévenir de mon retard et lui dit d’une voix un peu affolé :

« Mon petit coeur ne t’inquiète pas mais je viens de me faire agresser à l’instant en sortant du métro !!
- Quoi…mais, mais tu n’a rien bébé ?? Ca va tu es où là tu ne risque plus rien ??
- T’inquiète pas, on va bien maintenant.
- Pourquoi on ?
- Quelqu’un est intervenu pour m’aider, il les à mis en fuite, ils n’ont pas eus le temps de me voler quoi que ce soit.
- C’est complètement dingue cette histoire !
- Oui hein, un truc de fou !
- Tu as porté plainte ?
- Non ça serre à rien, ils ont rien volé.
- Je n’en reviens pas bébé ! Tu rentre là ?
- Oui, on arrive ! J’ai inviter Samuel à passer boire un coup. Histoire qu’on se remette de ça, tu vois ?
- Evidemment, tu as très bien fait !
- Bon je te laisse…ah oui j’oubliais, je suis un peu amoché alors ne crie pas quand tu me verra.
- Oh non mon pauvre amour. C’est grave ?
- Disons impressionnant !
- Holalala !
- On n’est là dans dix minutes.
- A tout de suite.

Et voilà, comme une lettre à la poste ! Sauf pour une chose, Samuel ne m’avait pas encore frapper. Nous somme descendu dans la cave de l’immeuble pour ne pas attirer l’attention.
Il me demande de mettre mes mains dans le dos et de tourner le tête légèrement de son coté. A peine je m’exécute que le coup part… Je ne comprend pas ce qui m’arrive, Putain que ça fait mal !! Je me redresse, il regarde et me dis :

« Merde on voit rien du tout !
- Sérieux ?! Pourtant tu n’y est pas allé de mains morte !
- Je croyais… On fait quoi ?
- Vas y encore une fois.
- T’es sûr ?
- Oui…
- Attend j’ai une idée.
- Quoi ?
- Je vais visé le nez, il parait que ça saigne beaucoup par là.
- Attend je ferme les yeux !

Aille !!!! Le choc est incroyable, j’ai l’impression que ça a craqué, que ce con m’a pété le nez, en plus ça a ripé sur les lèvres… La tête plongé dans les mains, j’entend à peine Samuel qui me demande si ça va ! Je me relève, en regardant mes mains. Yes, pleine de sang, ça c’est fait !

Je peux voir l’étendu des dégâts dans le miroir de l’ascenseur. Une lèvre bien ouverte, le nez gonflé et le tout qui pisse le sang. Samuel n'arrête pas de me dire qu’il n’a pas sentit sa force. Il s’excuse une bonne vingtaine de fois entre la cave et le troisième étage. je fini par lui dire :

« Laisse tomber, concentrons nous sur la suite tu veux bien ! »

Devant la porte, la douleur disparait presque entièrement tandis que je tourne la clé dans la serrure… J’ouvre et vois Margot les mains devant la bouche, complètement effrayée, je la rassure comme je peux en disant :

« Ils m’ont pas raté hein ?! T’inquiète bébé je ne sens plus rien.
- C’est pas possible, il faut aller aux urgences !?
- Non non, je vais vite à la salle de bain…Samuel voici Margot…Margot…Samuel. S’il n’avait pas été là, dieu seul sais comment tu m’aurais retrouvé.
- Attend je viens t’aider !
- Non ça va aller, occupe toi plutôt de notre invité ! J’en ai pour cinq minutes.

Je m’éclipse avec une boule au ventre qui n’a rien avoir avec la fausse bagarre. Je fait couler l’eau du robinet fort en arrivant mais je veille à laisser la porte entrouverte. Je compresse rapidement les saignements et ressors doucement pour écouter depuis le couloir. Je suis complètement transformé, nerveux comme un voleur, excité comme un voyeur mais aussi rongé de jalousie… Drôle de mélange, à la fois étrange et sulfureux.

Samuel monopolise la conversation en racontant son exploit. Il est doué, pour un peu j’y croirais si la douleur au nez ne me rappelait pas tantôt la vérité… Margot ne dit presque rien sinon une ou deux question. Je l’imagine suspendue à ses lèvres. Est-il à son goût ? Fantasme t’elle déjà sur lui ?
Après avoir couper l’eau ainsi que largement dépassé les cinq minutes, je réapparais au salon où je vois Samuel affalé dans le canapé tandis que Margot est restée debout accouder au bar en face de lui. Elle porte une de ses petite robe d’été très moulante en haut et voltigeante en bas. Je vois bien que Samuel est sous le charme en tout cas, ça crève les yeux. Comment ne pas l’être, un si jolie brin de fille à dévorer par n’importe quel bout ! C’est Margot qui se précipitant vers moi coupe la parole à Samuel en s’adressant à moi :

« Te voilà, j’étais inquiète…montre moi ça…ohlala t’es arrangé, je me demande s’il ne faudrait pas montrer ça !
- Mais non, dans deux jours on n’y verra plus rien. Un rapide coup d’oeil en direction de Samuel et je lui dis : Alors tu lui as raconté tes exploits ?
- C’était rien, tu en aurais fait autant à ma place.
- Tu sais on ne sais jamais comment on aurait réagit, on rêve tous d’être un héros, mais au final peut de gens auraient eus le courage de faire ce que tu as fait ! Je regarde Margot dont les yeux pétillent en lui disant :
- En tout cas… Je te suis vraiment reconnaissante Samuel ! »

Sam ne lâche rien du regard de Margot. Sa force tranquille le serre, petit à petit, c’est Margot qui n’arrive plus a soutenir son regard au reflet d’émeraude… Elle est mal à l’aise ! A quoi pense t’elle ? Juste là ?
Je décide de pousser un peu le vice en déclenchant la suite du plan convenu avec Sam. Je m’adresse à Margot :

« Et si on l’invitait à manger ce soir ? C’est la moindre des choses ! Hein mon coeur ? Gênée, elle hésite un peu avant de répondre :
- …Oui bien sûr… » Sans hésitation, et fidèle au plan fixé, Sam répond :
« C’est gentil à vous deux, mais c’est impossible ce soir, une autre fois peut-être… Je vais vous laisser, merci pour le verre Margot. » Je lui dis simplement :
« Tu rigole, merci à toi Samuel, promets nous que tu reviendra.
- Promis… Tu as mon numéro Ludovic, appel moi ! »

Il se lève et va directement faire la bise à Margot. Je scrute le moindre geste, regard ou attitude de Margot. Elle est fébrile, limite tremblante ! La bise qu’elle lui fait est chaleureuse, genre vieux copain de fac qu’on n’a pas revue depuis dix ans…

Dès que Samuel franchit le seuil de la porte, Margot se jette sur moi en m’embrassant sur le coin des lèvres et me dit :

« Complètement dingue cette histoire ! T’as dûs avoir peur ?
- Tu sais tout va à deux cent à l’heure, t’as pas vraiment le temps de flippé, et puis Sam est intervenu très vite.
- Heureusement, vue comme ils t’ont déjà arrangé.
- Il est vachement sympa non ?
- Oui, il a l’air très gentil.
- Gentil ! Pas en pleine action je peux te dire, si tu avais vu comment il leur est rentré dedans.
- C’est vrai ?
- Ah oui, c’était puissant !
- Ben c’est vrai qu’il est assez impressionnant. »

Donc elle a réagit à sa taille, pas étonnant ! Voyons un peu si elle a flashée sur son charme aussi. Je lui lance mine de rien :

« Bien battit et beau gosse en plus, non ? Elle hésite une seconde puis me serre un peu plus en même temps qu’elle me dit :
- …Oui il est pas mal…mais je préfère mon pauvre petit coeur même s’est fait frappé.
- Moi si j’étais une fille en tout cas il me plairais bien.
- …Oui c’est sûr, il y a pire.
- C’est pas ton genre ?
- C’est toi mon genre petit con.
- D’accord, mais imagine une seconde que nous ne soyons pas ensemble, il te plairait ?
- …Il aurait ses chance en tout cas. »

Il aurait ses chances… Cette petite phrase résonne dans ma tête, comme une première victoire. Il ne l’a pas laissé indifférente…

La soirée fût rapide, pleine de curiosité, de questionnement, le genre de moment ou l'adrénaline favorise les contacts électriques… Dès que nous nous sommes mis au lit, nous avons commencé à nous caresser. J’ai tout de suite remarqué, et surtout senti que ses contacts étaient différents, plus marqués, plus déterminés, comme si quelque chose l'a remuait au plus profond d’elle… J’eus ce sentiment étrange tout le temps que dura cette petite baise imprévue.
Margot jouit très intensément lorsqu’assez violemment, je l’ai prise en levrette en tirant sur ses cheveux… Cette Position n’était pas sans me rappeler celle qu'elle prenait toujours lors de ses soirées de plaisir solitaire…
Je venais de lancé le pavé dans la marre, restait maintenant à savoir qu’elle genre de vague allait-il créer !? De petites ondulations à peine visible ou le genre raz de marrée fichant tout en l'air sur son passage !

Nous avions convenu avec Samuel de nous revoir dès le vendredi suivant pour un diner. En observant Margot ce jour là, j'ai remarqué qu'elle était très tendue, elle se faisait du souci pour le repas, la boisson, des trucs sans importance jusqu'au moment ou l'une de ces question attire toute mon attention :

« Je pensais mettre ma petite robe rouge pour ce soir ? Tu en pense quoi ? Ca va ? »

Tu parle que ça me va ! Quelle petite salope, c’est une des plus sexe de sa garde robe, une véritable invitation à la débauche ! elle sculpte parfaitement les courbes onduleuse de son corps, idéalisant des seins magnifique que l’on a carrément envie de prendre à pleine mains en les voyant comme ça ! Alors si ça me va tu parle que oui ! Mon excitation monte d’un cran en même temps que je pense ça, mais je me pose aussi la question suivante. Pourquoi a t’elle choisi sa plus sexy ? Si ce n’est avec la secrète envie de lui plaire ! Petite pute !! Je l’aime plus encore ! Ma réponse sur un ton ambigüe l’a fait quand même rougir un peu :

« Tu es trop belle avec cette robe, je refuse qu’un autre homme te vois comme ça !
- …T’es bête je l’ai déjà mise.
- Jamais pour une soirée.
- Mais enfin, on ne fait jamais de soirée !
- Je sais mon coeur, je te fais marcher.
- Petit con va !… Alors ça va ?
- Oui tu es très jolie, la preuve regarde, j'ai très très envie de toi !
- Petit cochon, tu n’as eu ton compte l’autre jour ?
- Si, mais je voudrais encore un peu de rab !
- On verra si tu es sage.

Le gong retenti vers vingt heure… Margot s'affairait encore dans la cuisine tandis que j'ouvrais la porte à Samuel. Un petit sourire malin et un clin d'oeil réciproque nous lie directement à notre destin. Après une minute, Margot nous rejoins à son tour au salon. Sa venu est très remarqué. Elle est nerveuse, marche rapidement en regardant partout à la fois, tantôt vers nous, souvent le sol. Son premier regard pour nous est édifiant, elle fuit celui de Samuel avec une rougeur qui apparait sur ses joues. Je suis déjà troublé par cette attitude. En effet j'ai déjà croisé cette allure chez Margot, lors de nos premières rencontres. Ca m'avait touché à l'époque. Sa nature réservé lui donnais un charme fou. Elle avait en plus un je ne sais quoi de coquin dans le regard, ça m'avait plu immédiatement. Je retrouvais un peu cette Margot ce soir ! Son agitation était pour moi un signe que Samuel ne l'a laissait pas indifférente !

Jouant avec les apparences, Samuel et moi étions parfaitement entré dans la peau de nos personnages. Lui le héros gentlemen, virile, énigmatique et moi le pauvre mec tabasser qui m'écrasait devant lui toute la soirée Chacun de leurs gestes, mouvements de lèvres, battements de cils, sourires etc… étaient méticuleusement observé et analysé...

Le repas passa bien trop vite à mon goût tandis que le plan machiavélique commençait à prendre forme. Nous devions raccompagner Samuel en ballade nocturne pour prendre le dernier train de banlieue que bien sûr il devait manqué, de peu ! Il serait alors temps de lui proposer un refuge pour la nuit. Bien sûr comme je travail le samedi (merci les conventions collective), ils se retrouveraient seuls pour un petit dèj en tête à tête…

Tous se passa comme prévu, train loupé, bonne humeur au retour, un dernier verre sur le canapé puis nous allons nous coucher, le laissant seul dans notre salon.
l'ambiance est de nouveau électrique ! Une boule grandissait dans mon ventre à mesure que les secondes passaient… Je n'arrivais pas à identifié si son origine était l'extrême excitation ou la jalousie ! Surement un peu des deux !

Notre chambre étant à l'étage et séparé du salon par deux portes, c'est dans une parfaite intimité que Margot et moi nous sommes retrouvés à ce moment là.
Elle se déshabille avec sensualité, renforcant un peu plus mon désir pour elle… Je lui dis sans sourciller mais à voix assez basse :

« Un peu bizarre cette présence inattendu en bas ! Non ? »

Elle me regarde, comme soulagée que j’aborde enfin le sujet qui la travaille depuis un moment déjà. Elle me dit nerveusement et aussi doucement que moi :

« Tu m’étonnes, ça me rend complètement nerveuse !
- Nerveuse comment ?
- Nerveuse quoi ! Genre pas prête de dormir !
- Ça nous change !
- C’est rien de le dire. »

Elle passe maintenant une petite nuisette blanche très légère. j’en profite pour orienter la discussion sur un terrain plutôt glissant ! Je lui dis le plus naturellement du monde :

« Il est vraiment sympa Samuel !
- Oui.
- Tu pense qu’on pourrait devenir ami ?
- Je ne sais pas, tu nous connais ?!
- En même temps, on saura jamais si on essaye pas ? »

Elle ne répond rien et vient s’installer près de moi. Elle se blotti comme a son habitude au creux mon épaule. De nature frileuse, elle recherche toujours une source de chaleur naturelle.
J’aime sentir la pointe de ses seins se presser tout contre moi. De même que ses jambes qu’elle enroule autour des miennes. Comme elle ne dit rien, c'est moi qui lui dis toujours à voix basse en caressant quelques endroits sensibles connu de moi seul :

« Tu sais que cette soirée m’a donner envie de toi mon coeur !!
- J’en étais sûr ! J’ai bien vue ta façon de me regarder toute la soirée, je te connais !
- Je n’y peux rien, c’est ta faute !
- Comment ça ma faute ?
- Je sais pas, ta façon de nous parler.
- De vous parler ? Dis tout de suite que je vous draguais ?
- Disons seulement que tu avais deux hommes pour toi toute seule.
- T’es con !
- N’empêche que s’il te voyait habillée comme ça !
- Eh bien quoi ?
- Il ne résisterais pas longtemps. Je glisse une main contre ses fesses que j’effleure avec vice…
- Humm…arrête…pas là…tu sais que j’aime trop quand tu fait ça ! Elle retire ma main et enchaine : Tu ferais mieux d’arrêter, tu n’aura rien ce soir.
- Mais je suis sûr que tu as envie aussi ?
- S’il n’avait pas raté son train, peut-être que…mais il est là !
- Justement !! C’est encore plus excitant !! Non ?
- T'es fou il pourrait nous entendre !
- Tes petits gémissements de belette !! Aucune chance.
- N’insiste pas Ludo.
- Pourquoi ?
- Justement parce qu’il est là ! Au fait demain il part avec toi j’espère ?!
- …Oui il prendra un train de bonne heure.
- Bon ça va. Je flippais un peu sinon.
- Il ne va pas te manger ?! Encore que… »

Je la mords dans le cou assez fortement. Après m’avoir fait lâcher prise elle dit :

« Encore que quoi ?
- Rien, mais je pense que tu lui plais !
- N’importe quoi ! Pourquoi dis tu ça ?
- Sa façon de te regarder ! De te parler !
- Je n’ai rien remarqué.
- Pourtant ! »

De nouveau pas de réponse, a tout les coups elle pense le contraire ! Je vais te tester encore un peu ma petite caille. Te faire avouer qu’il te plais !
Presque malgré moi, je murmure à son oreille :

« Et lui, tu le trouve comment ?
- Physiquement ?
- Oui.
- Oui il est beau quand même !
- C’est vrai ? Beau comment ?
- Ce n’est pas les mêmes critère que pour toi par exemple.
- Tu le trouve plus beau que moi ?
- Bien sûr que non…mais j’aime bien son coté un peu...latin. »

Ses jambes frétilles autour des miennes en même temps qu’elle me dit ça. Salope, alors comme ça tu aime son coté chaud ! J’enchaine sur un ton plutôt coquin :

« Je peux te poser une question…embarrassante ?
- Bien sûr !
- Tu pourrais sortir avec lui si on n'étais pas ensemble ? »

Elle réfléchie ce qui me semble une éternité avant de me dire tout naturellement :

« Disons qu’il est plutôt beau gosse… après, peut-être faut voir.
- Voir quoi ?
- Je ne sais pas, discuter, voir si j’ai envie de passer du temps avec !
- Mais tu lui laisserais une chance ?
- Oui…rien que parce qu’il t’as sauvé, je lui laisserais une chance.
- normal. »

J’intensifie mes caresses et les précisent sur des zones que je sais sensible. J’enchaine aussitôt :

« Tu veux pas qu’on fasse câlin quand même ? J’ai trop envie ! Allé !
- Des caresses autant que tu veux mais pour le reste on verra demain soir, quand on sera seul.
- Aller, c’est excitant de savoir qu’il est là, juste en-dessous !
- Non pas franchement, moi ça me bloque…j’ai pas envie qu’il entende quoi que soi.
- On fera pas un bruit, je te promets !
- Non Ludo. Demain promis.
- Bon j’insiste pas…mais c’est trop dommage, on n’a rarement quelqu’un ici.
- Quoi ça te plais que quelqu’un puisse nous entendre ?
- Oui vachement !! Pas toi ?
- Disons que si j’étais sûr de ne jamais revoir la personne, je dirais pourquoi pas. Mais là je n’oserais plus jamais le regarder en face.
- Fais comme si tu ne le revoyais jamais !
- Très drôle…
- Aller bébé ! Je suis sûr que t’as envie aussi !
- Même si je sens des petites chose en bas, tu perds ton temps, je n’oserai rien faire sachant qu’il est là. »

J’ai fini par jeter l’éponge et me suis endormis plus tard avec un maximum de frustration…

Dès que le réveil sonna sa charge vers 6h30, je bondis hors du lit, pour me précipite à la salle de bain. Je fais une rapide toilette et descend les escalier avec le coeur qui frappe de plus en plus fort. Au salon j’aperçois Samuel qui remue sur le canapé. Il me fait un petit signe de la main pour que je comprenne qu’il ne dort pas. Je m’approche encore un peu et lui dit à voix très basse :

« Elle pense que tu pars avec moi. Ne l’effraye pas.
- Ok, je reste sur le canapé tant qu’elle ne m’a pas vue.
- Super…
- Bon je crois qu’on y est. T’es toujours sûr de vouloir faire ça ?
- Oui plus que jamais…On se retrouve comme prévu vers 12h30 à la brasserie ?
- J’y serez…ça va ? Tu flippe pas trop ?
- Non mais je compte sur toi pour tout me dire.
- Vraiment tout ?
- Ca fait partie de notre deal, n’oubli pas.
- Non j’oubli pas.
- Bon j’y vais.
- Bosse bien !?
- Tu parles…

Je m'éloigne en silence, passe la porte d’entrée puis la referme derrière moi. Mon coeur se serre à mesure que je tourne la clé. J’ai l’impression d’enfermer le voleur avec le trésor ou d'offrir la poule au renard. Etrange sensation de l'instant…

(…)

La matinée est d'une lenteur indescriptible, le moindre geste devient lourd et difficile, comme une anomalie flagrante dans ce nouveau millénaire. Je suis tellement convaincu qu'ils sont entrain de baiser que j'ai plusieurs fois envie d'aller voir mon chef pour lui demander de rentrer. Chaque seconde est un calvaire…
Il est 11h53 quand une chose inhabituelle ce produit. Le vibreur de mon portable résonne. Mon coeur est au bord de l'explosion quand mon doigt glisse et laisse apparaître l'image de ma douce en fond d'écran. Je viens de recevoir un sms de Margot… Merde, elle ne me contact jamais au boulot, c'est trop bizarre. Pendant un instant, j'hésite même à lire le message. Mais à l'idée qu'elle m'annonce qu'il s'est passé quelque choses entre eux rappel mon l'excitation à l'ordre. Je décide d'ouvrir le message et lis le sms :

/ Bonjour mon coeur, peux tu m'appeler pendant ta pause déjeuné. Je t'aime, je t'aime !! /

L'intrigue monte d'un cran et devient presque insoutenable. Mes nerfs ne tiendront pas une heure comme ça, je dois savoir !! Je lui répond machinalement :

/ Ca va bébé ? Tu me fais peur, rien de grave au moins ? /
/ Ne t'inquiète pas, j'ai juste besoin de te parler. /
/ Et ça ne peux pas attendre ce soir ? /
/ Non. /
/ Je ne comprend pas ?! /
/ Appel moi dès que tu peux, je te dirai. /
/ Tu ne veux pas me le dire par sms ? /
/ Non, j'ai besoin d'entendre le son de ta voix. /
/ Ok, je sors dans moins d'une heure. Je t'appel kiss. /
/ Merci…bisous. /

Putain de merde, je ne suis pas plus avancé, je ne pourrai jamais attendre une heure dans cet état, je vais crever de ne pas savoir !
Je pars au toilette et envoie aussitôt un sms à Samuel :

/ Alors l'ami, tu es où ? encore là bas ? /

J'attend ce qui me semble une nouvelle éternité avant, de recevoir cette réponse :

/ Je viens de partir. /
/ Si tu as des trucs à me raconter, je préfère qu'on reste seul ! ok ? /

$$$$$$

J'attend sa réponse avec une angoisse grandissante. Je bande de manière complètement incontrôlé tandis que dans ma tête, j'espère secrètement qu'il va m'annoncer qu'on ne change rien. L'attente est insupportable. Enfin une réponse :

/ Alors passe me prendre devant la brasserie, je connais un parking tranquille pas loin. /

Mon coeur m'échappe… Heureusement que je suis assis sur les chiottes, sinon j'en tomberais… Putain de merde, il s'est passé quelque chose ! Mais quoi ? Ils ont baisés ! Je suis sûr qu'ils ont baisés toute la matinée ! La salope, oh quelle salope ! Elle m'excite plus que jamais ! Je me demande si elle a pris son pied ? Surement ! Comment l'a t'il baisé ? Hard ou doucement ? Longtemps ou vite fait ? Dans quelles positions ?… Je n'en reviens pas, bouleversé, je n'arrive pas à écrire autre chose que :

/ Ok /

Je suis là, dans les toilettes de l'entreprise, une érection impossible à dissimuler et un cerveau en ébullition qui est prêt à tout pour connaître le moindre détail de ce qui s'est passé chez moi ce matin…
Les dernières minutes sont vraiment intenable, les yeux fixés sur le cadrant de ma montre, je commence à transpirer avec les nerfs à vif…
Enfin l'heure de la pause déjeuné arrive. Je me précipite vers la sortie, ignorant les appels de certains collègues qui me demande si je mange avec eux. Pas le temps pour ces conneries ! Je dévales les escaliers à toute vitesse histoire d'éviter la queue des ascenseurs. Je fonce vers ma voiture et démarre en trombe...
J'ai trop besoin de savoir ! Trouve d'abord un coin tranquille pour appeler Margot, le parking sous terrain vers la place Jean Moulin fera parfaitement l'affaire…
Je me gare au dernier sous sol qui est complètement désert. Dès que je coupe le moteur, j'appel Margot qui réponds à la première sonnerie. Sa voix est bizarre, douce mais hésitante quand elle me dit :

« Mon coeur je t’aime !… Tu es où là ? Tu peux…parler tranquillement ?
- Je suis dans la voiture. Je ne voulais pas être dérangé. Tu m’inquiète, ça va ?
- Non pas très bien à vrai dire…
- Tu te sens mal, tu veux que je rentre ?
- Je croyais que Samuel devait être parti à mon réveil ce matin ?
- Ah c’est pour ça ?! Tu m’as fais peur ! Oui il a préféré prendre le train de midi. J’allais pas le mettre dehors. Je suis désolé mon coeur j’aurais du te prévenir mais tu dormais si bien que j’ai pas voulu te réveiller.
- C’est pas vraiment pour ça que je suis mal !
- Mais pourquoi, dis moi tu m’inquiète vraiment là ! »

Elle hésite un long moment, puis fini par me dire d’une voix tremblante et à peine audible :

« Il s'est passé quelque chose !!
- Quoi ? Il t’a ennuyer ? T'a manqué de respect ? Que s'est t'il passé ??
- Non non, il n'a rien fais de mal rassure toi.
- Ben alors dis moi je ne comprend pas. »

Un long silence s'installe à nouveau puis d’une voix qui semble la soulager elle me dit :

« Il m'a demander s’il pouvait m’embrasser…
- Ah ben d’accord ! Pas gêné le type ! Et alors ??
- …Je n'ai rien fait pour l'en empêcher…je ne sais pas ce qui m’a pris…
- Quoi tu l’as fait ??
- …Oui…je suis désolé, vraiment je ne sais pas ce qui m’a pris ! Je t’aime, dis quelque chose ?! »

Mon excitation entre dans une nouvelle phase, je sors immédiatement ma queue pour me branler. Putain c’est incroyablement bon de l’entendre me dire ça avec sa petite voix douce… Evidemment mon esprit disjoncte, laissant échapper quelques scénarios ou cette pute ce fais baiser par ce salaud... J’imagine Margot à quatre pattes sur le tapis du salon hurlant à Sam qu’il l’a baise beaucoup mieux que moi ou bien qu'il lui tire les cheveux en lui disant que sa petite chatte chaude et humide est trop bonne !!
Je me reprends et lui dis :

« Il s’est passé autre chose ?
- Non rien du tout…ça n’a pas duré longtemps…juste un baiser…si tu savais comme je regrette !
- Bon je dois y aller, nous en reparlerons ce soir.
- Tu me déteste ?
- Je suis sous le choc Margot, je ne te déteste pas, mais je ne comprend pas.
- Je suis tellement désolé, il faut que tu me crois !
- Je te crois Margot…Mais je dois penser à tout ça on se voit ce soir.
- Oui a ce soir mon coeur. »

Dès que je coupe, j'affiche une photo de Margot en fond d’écran. Au premier coups d’oeil, son jolie visage aux traits fin m’inspire de la pudeur, de la timidité. Mais en approfondissant, j’y vois tout autant de la malice et un certain charme coquin ravageur. Je m'astique le manche comme un damné en imaginant la scène de leur baiser… Je ne mets qu’une poignée de secondes à jouir. Mais l’orgasme est si puissant qu’il m’emporte et dépasse de loin tout ce que j’ai pus ressentir de mieux jusqu’à aujourd’hui… Une nouvelle drogue, une extase inédite, un parfum d’héroïne pure…

Je reprend conscience un peu plus tard, complètement crispé, tétanisé sur le siège. Ma queue encore en mains, je constate les dégâts. Je me suis mis du sperme partout et l’odeur imprègne fortement l’habitacle. Après avoir nettoyé rapidement, je repars en direction du point de rendez-vous avec Samuel.

Il m’attend sur le trottoir. Putain il en a de l’allure, c’est vrai qu’il dégage ce truc du mâle qui plait aux femmes. Il monte, on se regarde d'abord sans rien dire puis il me dit :

« Ca va ? Prend à droite, passe deux feux puis à gauche, le parking est là, tu vois ou c'est ?
- Ok. »

Tu parles que je vois bien, j’en viens !! Le trajet est rapide, je me gare ironiquement sur le même emplacement que j’ai quitté voilà pas dix minutes. Incroyable, je bande a nouveau ! Re-bander aussi vite après une éjaculation ne m'étais jamais arrivé. C’est moi qui rond le silence qui s'est installé en disant :

« Tu pourrais me décrive en détailles tout ce qui s’est passé.
- Tu veux tous les détails ?
- Le plus que tu peux oui. Je voudrais y être tu vois ?
- Oui je comprend, je vais essayer.
- Merci
- Quand tu es partis, je me suis mis à tourner comme un lion en cage, plus moyen de fermer l’oeil. J’étais très nerveux, ne sachant pas quoi faire. Au bout d’un moment, je me suis levé. Sauf que c’était pas mieux car en regardant l’heure, j’ai vue qu’il n’était pas encore sept heure. Hors de question pour moi d’attendre encore une heure comme ça…
- Tu étais excité ??
- T’as pas idée ! Me savoir seul avec elle dans votre appartement était super intriguant. Je suis monté sans bruit à l’étage. Après avoir passé un peu de temps derrière la porte je suis rentré dans votre chambre. J’ai aussitôt refermé la porte pour garder l’obscurité. J'ai mis un moment avant de voir les contours de sa silhouette dans le lit. Je me suis approché, flippant au moindre craquement du sol. Elle était sur le coté, tourné vers moi avec le drap remonté jusqu’à ventre. Le poids de ses seins déformant légèrement sa nuisette dans cette position. Je ne respirais plus, c’était surréaliste…
- Tu m’étonnes je croirais y être. Je ne te raconte pas je bande !
- La voir comme ça a porté de mains, je bandais aussi comme un dingue. Je veux dire, je suis pas un violeur mais je te jure que j’ai dut me contrôler pour ne pas lui sauter dessus direct.
- C’est vrai ?
- Je te promets ! J’ai jamais vécu un truc pareil ! »

Sa voix est encore toute excitée, je sais qu’il me dit la vérité, je le sens. Il enchaine :

« Elle dormait si profondément en plus. Je suis resté un long moment comme ça penché sur elle, à regarder les moindres détails de ce que je voyais, à m’enivrer de son parfum matinal…
- Elle sent bon hein ?
- Terrible, j’adore, il s'accroche aux narines et monte tout droit au cerveau, surpuissant !!
- Je suis d’accord, il m'attire tous les matins comme un parfum incontournable !
- Je comprend.
- Et après ?
- Je me suis dis que ça pouvait tout foutre en l’air si elle se réveillait. Je suis ressorti de la chambre pour retourner au salon. Sauf que j’ai vue qu’il ne c’était écoulé qu’une dizaines de minutes seulement, j’ai halluciné. Je te l’avoue, je me suis branler à mort sur ton sofa. Je pouvais plus tenir.
- Tu as joui ?
- J’ai failli mais l'envie d'y retourner était trop forte. J'ai refait une nouvelle fois le chemin jusqu'au pieds du lit. Cette fois je me suis agenouillé devant elle en laissant la porte à peine entre-ouverte pour mieux la détailler encore. Elle avait un peu bougé, un bras s’était placé derrière la tête, ses cheveux ramenés en avant cachaient désormais une grande partie de son visage. La position de son bassin et des jambes avaient changé également. D’avantage tourné vers moi, je devinais qu’elle avait croisé ses jambes sous le drap. En voyant cette posture plus sexy encore que la première fois, je n’ai pas résisté à sortir ma queue.
- Quoi tu t’es branlé devant elle ?
- Pas vraiment, juste un peu touché sans bruit.
- Elle dormait toujours aussi bien ?
- Oui sa respiration était longue et régulière avec un petit raclement dans la gorge tu vois ?
- Oui, c’est quand elle dort paisiblement.
- Là je suis resté un long moment la queue en l’air sans trop savoir quoi faire. Puis je me suis dis que si je restais encore comme ça j’allais vraiment faire une connerie. Je me suis rajusté un peu pour sortir et c’est là qu’elle a bougée. le bras qui était au-dessus de sa tête tomba près du bord du lit, laissant pendre sa main inerte pile là ou ma bite se trouvait deux secondes plus tôt. T’imagine ?
- Oh que oui !
- Je me rend compte a quel point son visage est tout près, même s'il est toujours en partie caché. J’ai envie de l'embrasser ! Très délicatement, je dégage quelques cheveux laissant apparaître le petit croissant entrouvert de ses lèvres. L'envie de poser mes lèvres sur les siennes devient une obsession, comme une évidence… Pour ne pas me faire capter, j'avance avec lenteur incroyable. Je sais que tout sera fini à la seconde ou elle va se réveiller mais je m'en fou. Quand mes lèvres sont à un centimètre, je m'arrête comme pour prolonger encore un peu ce merveilleux moment car je sais que dans une seconde rien ne sera jamais plus comme avant… Au moment ou je prends la décision d'avancer a nouveau, sa respiration change et ses lèvres s'ouvre un peu, comme si inconsciemment, elle m'offrait ce baiser. La chance est trop belle. J'entrouvre mes lèvres et avance jusqu'à effleurer les siennes. Le contact est…électrique, chaud, moelleux, et d'une douceur sans nom. Je presse un peu plus… La surprise est totale quand je sens ses lèvres s'activer, remuer, elle semble répondre à mon baiser. Je suis sûr qu'elle dort toujours, mais le doux soupire qu'elle laisse échapper me fait penser qu'elle émerge progressivement de son sommeil. Je suis presque sur qu'elle pense que c'est toi. C'est très bizarre comme instant… Son haleine force mes narines et se fait plus présente, je l'a trouve vraiment très attirante…

- Elle sent bon sa petite odeur de bouche du matin hein ?
- Oh que oui…exquise même !
- Ça t'as donné envie de gouter d'avantage ?
- A ce moment là, je me dis qu'il vaut mieux en rester là, pendant qu'elle dort encore. Mais alors que je quitte ses lèvres, Margot passe son bras derrière ma nuque qu'elle caresse un instant avant d'y exercer une petite pression, comme pour m'inviter à revenir l'embrasser…
- Oh putain ! Elle a ouvert les yeux ?
- Toujours pas non.
- Et alors ?
- Alors ? Que voulais tu que je fasse. Une invitation pareil, ça ne se refuse pas. N’arrivant plus à me concentrer sur notre plan, je me suis laissé guider et nous avons repris notre délicieux baiser. Sauf que là, je sens sa langue qui perce gentiment mes lèvres… Elle et moelleuse et commence à fouiller les contours et l'entrée de ma bouche…. Je me suis laisser aller et notre baiser est devenu complètement passionné, très lancinant, très excitant. Nos langues se mélangeaient tendrement apportant à l'autre une douce salive matinale… Tu veux que je continue ?
- Oui bien sûr ! Je veux tout savoir ! Regarde comme ça m'excite, tu vois ? »

Je lui montre alors la bosse qui déforme mon pantalon. Il me regarde, me sourit puis me fait constater la même chose pour lui. Je lui souris également mais constate que le boursouflement de son futal semble bien plus imposant que le mien…
Quand je pense que ma petite salope l’a embrassée les yeux fermés, alors que selon elle, c’est lui qui lui a demandé de l’embrasser… Ah les femmes ! Petit mensonge, petite salope, gros mensonge grosse salope. Impatient qu’il me raconte la suite, j’ai presque envie de me branler tellement je suis excité. Je lui dis d’une voix posée :

« Samuel ne t’inquiète pas pour moi, peu importe ce qui s’est passé, tant que tu me dis tout je te fais confiance.
- Je m’en doutais mais je voulais juste avoir confirmation.
- Tu l’as !…Ça t'embête si je me paluche un peu là ?
- Pas de problème, vas y je comprend, c'est pas impossible que je fasse pareille.
- Te gêne pas non plus ! continu.
- Nous avons continuer de nous embrasser comme ça assez longtemps…
- Combien de temps ?
- Je ne sais pas trop.
- A peu près...Plutôt deux minutes ou dix ?
- J’avais pas déclenché de chronomètre ! Mais dans un moment pareil, je dirais qu’une minute en vaut dix, donc peut être trois ou quatre. J'ai posé ma main sur son épaule pour la caresser puis le long de son bras pour remonter ensuite. Comme elle m’a laisser faire, j’ai directement posé ma main sur son ventre, sous sa nuisette. Un frisson la traverse. On arrête de s’embrasser presque en même temps…
- Elle a toujours les yeux fermés ?
- Comme si elle dormait oui… Je reste un peu comme ça, sans bouger ma main, comme si j’hésitais dans la direction à prendre, montée ou descendre ? Son ventre est dure et incroyablement brûlant… Je fais alors glisser ma main vers le bas. Mes doigts heurte l’élastique de sa petite culotte, je m’arrête une seconde puis reprend ma descente par dessus sa culotte.
- Ses jambe sont serré ?
- Oui très ! Aucune chance de pouvoir aller beaucoup plus bas si elle ne se laisse pas faire… C’est à ce moment que tout va changer. Elle précipite sa main sur la mienne pour stopper ma descente. Je me dis qu’elle va ouvrir les yeux et hurler, que tout est fini… Mais non, elle fait remonter ma main jusque sûr son ventre puis contre toute attente la guide de nouveau vers le bas. La différence cette fois est qu’elle fait passer mes doigts sous l’élastique, m’invitant au coeur de son intimité… Pratiquement en même temps, elle soude à nouveau ses lèvres aux miennes et m’embrasse avec sensualité. Ce baiser, plus fougueux que le précédant me transporte à nouveau tandis que ma main parcours le haut de sa chatte avec une extrême lenteur. La densité des poils qui se couchent au passage m'étonnes. Mais ce qui me surprend d'avantage c'est l'écartement qu'elle fait petit à petit de ses jambes. Je fais alors glisser mes doigts au bord de ses lèvres, le majeur se réservant l'exploration de la fente qui se présente devant lui…
- C'est comment ?
- Tu veux savoir ?
- Oui !!
- Déjà humide.
- Vraiment ?
- Oui et plus je descend, plus je la sens mouiller.
- Elle est comment ?
- Qui ? Margot ?
- Non…sa mouille ?!
- Assez épaisse je pense, en tout cas collante assez abondante !
- Vraiment ?
- Oui j'étais surpris ! J'ai l'impression que ça faisait un bon moment qu'elle était dans cette état là.
- Tu crois ?
- Franchement oui. Elle mouille beaucoup d'habitude ?
- Pas comme tu le décris ou alors pas depuis longtemps.
- Et attend, je ne suis même pas encore entrée de sa grotte !
- Tu fais glisser ton doigt doucement dans sa fente ?
- Oui jusqu'au moment ou je le pousse pour le faire entrer. Mon doigt est comme aspiré ! Je la pénètre au plus profond sans jamais arrêter ! En plus, sa réaction m'incite à continuer.
- Pourquoi ?
- Dès que je suis en elle, elle se crispe, se tend en arrière puis plante ses ongles dans mon bras.
- Celui qui la doigte ?
- Oui, et c’était pas pour le retenir. Elle m'invite à aller plus loin.
- La salope !
- Désolé.
- Non t'inquiète, je suis surtout content qu'elle prenne du plaisir. »

Ce n’est pas aussi simple que ça. Oui j’ai suis super content qu’elle prenne son pied, oui je suis heureux qu’elle le fasse avec un mec que j’ai choisi. Mais ce qui me tue, c’est le fait de partager ce moment par procuration en compagnie de Sam et non de sa voix à elle. Eh merde, je suis aussi super jaloux de ce connard qui a planté son doigt au fond de la chatte de ma copine qui en plus mouille comme une petite chienne en chaleur… Tout en regrettant ce que je dis, je ne peux m’empêcher de lui poser une question en regardant ses long doigts dont j'ai l'impression qu'il ne finissent jamais :

« C’était la main gauche non ?
- Oui.
- Le majeur ?
- Oui.
- Tu…t’est lavé les mains depuis ce matin ?
- Non !
- Tu crois que ça sent encore ?
- Possible, son odeur est forte et tenace. »

Sans chercher à comprendre, Samuel replis ses doigts exempté l’intéressé. Il le dirige directement vers sa bouche, mouille ses lèvres et le fait coulisser une ou deux fois à l’intérieur puis le ressort. Il le renifle et me dit :

« Tu ne va pas être déçu ! »

Il tend son majeur dans ma direction. J'approche mes narines et par une profonde inspiration je renifle très lentement toute la longueur du doigts… Les effluves piquantes qui montent en flèche à mon cerveau sont stupéfiante de clarté et de puissance. Le choc est brutal, sans comparaison pour moi. Comme déjà en manque, je passe et repasse plusieurs fois le nez sur ce doigt qui retient miraculeusement une preuve du plaisir intense que Margot a dut éprouver...
Si je n'ai aucun doute sur l'origine de cette odeur vive de sexe, ce qui m'interpèle en revanche c'est qu'elle soit encore si tenace après plusieurs heures passées. Immédiatement le questionnement fuse à nouveau : A moins que ? Est-il possible que ce doigts est trempé dans la chatte de Margot il y a peu encore ?? Si c'est le cas, c'est arrivé peu de temps avant qu'on se parle au téléphone ! Incroyable ! Ne pose pas la question à Sam comme ça ! Laisse le plutôt raconter jusqu'au bout. Mais l'allusion que je lui fais malgré moi révèle surement un peu mon trouble :

« C’est puissant, si je ferme les yeux, j’ai l’impression que Margot est à coté !
- Elle sent très fort quand elle vient de prendre son pied !? N'est ce pas ? 
- Oui… Elle a beaucoup mouillée ?
- Oui…
- Vraiment ?
- Oui vraiment beaucoup !
- Après tu as fais quoi ?
- Je l’ai doigté tout doucement et assez longtemps tout en l’embrassant comme un fou. Faut dire que j’étais excité comme un salaud… Après un long moment, j’ai subtilement glissé un deuxième doigt pour tester sa réaction !
- Eh alors ?
- Aucune ! Elle s’est laisser faire ! Quand j’ai vue ça, j'en ai mis un troisième et pas plus de réaction de sa part. Sauf que j’ai sentie qu’elle pouvais jouir d’une seconde à l’autre… Et c’est exactement ce qui s’est passé.
- Ah oui ? Elle a joui sous tes doigts ?
- Oui…elle s’est crispée d’avantage et a tourner la tête de l’autre coté pour laisser échapper des petits cris de plaisir.
- Elle a criée fort ?
- Non, des soupirs très prononcés, à peine audible et juste un ou deux petits cris qui lui on s’en doute échappée...
- Et… ?
- Dès qu'elle s'est apaisée un peu, elle a aussitôt repoussée ma main pour rouler sur le coté en se recroquevillant. Sans ouvrir les yeux et sans rien dire. Je n’ai rien dis non plus et je suis ressortis sans bruit pour regagner le salon. Ce qui venait de se passer était surréaliste ! Je n’en revenais pas et ne savais pas du tout comment réagir… Une fois réinstallé dans le canapé, je me suis branler comme un fou avec l’espoir qu’elle me rejoigne.

« Elle l’a fait ?
- Malheureusement non ! Enfin oui mais bien plus tard.
- Quand ?
- J’ai regardé mon portable quand je suis revenu au salon, il était presque 7h30. Elle est descendu bien plus tard, au moins vers 9h. Je n’en pouvais plus sur le sofa. Je me demandais sans cesse si je devais y retourner, si elle attendait que je reviennes. C’est son attitude de fin qui m’a fait renoncer, je me suis dis qu’elle voulait sans doute que je continus à croire qu’elle dormait. J'ai flippé quand j’ai entendu du bruit, je me suis demander comment allait se passer notre premier regard. Je paniquais presque, j’ai même failli partir à ce moment là…
- Mais tu ne l'as pas fais !?
- Non, je me suis enfouis son mon drap, j'ai pris une respiration forte pour faire semblant de dormir. Je surveillais du coin de l'oeil les marches où j'ai vue d'abord ses chaussons, puis ses petites jambes nus sont apparus mais vite caché par ce qui m'a semblé être un peignoir qui arrive sous les genoux. Elle descendait doucement sans faire de bruit, comme pour ne pas me réveiller. J'ai fermer les yeux, laissant mon ouïe comme seul témoin de la scène… C'était bizarre comme sensation, j'ai ensuite supposé qu'elle allait dans la cuisine où j'ai entendu qu'elle faisait couler de l'eau. Quelques bruits de placard, des son indétectables. Puis le son de ses pas ce fait plus fort, elle revient ! Je la sens très proche, comme penché sur moi. Je ne bouge plus un sil mais respire régulièrement pour ne pas éveiller de soupçon chez elle. Elle me dit alors tout doucement : « Samuel, j'ai fait du café…tu en veux ? ». Je reste sans rien dire, mais commence à bouger. Dés que j’ouvre un peu les yeux, elle fuit mon regard et dis en se retournant : « Il y a du café si tu veux ? ». Je ne sais vraiment pas quoi penser à ce moment là, n’y comment réagir… Je me lève doucement pour la rejoindre dans la cuisine où elle est assise au bout de la table. Sans rien dire, je m’assied à l’autre bout et me serre un café.

C’est complètement dingue ! Je suis là, suspendu aux lèvres du mec qui vient de doigté ma gonzesse et je bois ses paroles comme du petit lait. J’essaie de ne pas trop l’interrompre pour bien rester plongé dans son récit. Mais une question me démange et je la lui pose :

« Et ce premier regard ? »

Il semble hésiter un peu, me dit-il la vérité ou simplement ce que je veux entendre, comment savoir ?! Il fini par me dire :

« … C’est très fuyants, on ne reste pas une seconde à ce regarder l’un l’autre. Je bois une gorgée et lui dis que son café est bon. Elle semble soulagée qu’on aborde pas le sujet. Je lui parle alors de ma journée, du temps qu’il va faire bref de truc sans intérêt. L’atmosphère se détend un peu à mesure que le temps passe… Elle se mets aussi à parler, beaucoup et assez nerveusement. Je sens que ça cogite dans sa tête. J’essaye vraiment de rester neutre pour ne pas la mettre mal à l’aise. Au bout d’un moment, on réussi même à discuter de tout et de rien, à tel point qu’on fini par en oublier l’heure. C’est seulement vers 11h que je lui dis que j’allais partir. »

Dans ma tête qui démantèle et analyse les moindres détails de tout ce qui ce dit depuis hier soir, l’horaire que m’annonce Sam est loin de coller au puzzle général. En effet quand je lui ai envoyé mon premier sms tout à l’heure, il était 11h55 environ et il m’a écrit qu’il venait juste de partir de chez nous. Je ne fais aucune remarque et le laisse continuer pour entendre sa version. Je lui pose seulement la question suivante :

« Elle a dit quoi ?
- Rien…enfin juste ok je crois… C’est à ce moment qu’une gêne réapparaît de nouveau. Je récupère ma veste au salon pour la suivre vers la porte d’entrée. Sa démarche est rapide, elle ne dit plus rien, je sens qu’elle a hâte que je sois sortie. Au moment ou elle pose la main sur la poignée, je lui dis d’un ton révélateur : « Attend Margot ?! » Aussitôt elle se place sur la défensive et me répond : « Samuel…je préfère penser que ce n’était un rêve ! ». Je lui répond alors : « Si c’est vraiment ce que tu veux, aucun problème, je respecte ça… Mais laisse moi juste te demander un truc. » Elle hésite un instant puis me dis : « Je t’écoute. » J’avance un peu vers elle et lui dis : « Je peux t’embrasser une dernière fois ! Histoire de partir avec se souvenir de toi ! ». Elle rougie, et tout en baissant elle me dit : « Je ne préfère pas Samuel… ». J’ai alors placé ma main sous son menton pour relever son visage en même temps que j’approche ma bouche de la sienne. Arrivé à deux centimètres je m'arrête. Nos souffles court se percutent. Elle me dit : « Non… » d'une voix presque inaudible mais ferme les yeux la seconde suivante. Je n’hésite pas un instant et je l’embrasse de nouveau… Sa réponse fût d’une extrême sensualité ! Elle passe une main derrière ma nuque pour m’attirer un peu plus, puis elle me caresse les cheveux tandis que nos bouchent ne décollent plus l’une de l’autre. Dans une exploration toujours plus aventureuse, nos langues s’emmêlent généreusement. Comme je la sens réceptive, je me risque a passer une main sous son peignoir et caresse ses seins.
- Comment étaient ses tétons ?
- Très tendu !
- Vraiment ?
- Ah oui, vraiment dure et tendu ! Pourquoi ?
- Pour rien, mais ça fait longtemps que mes caresses ne provoquent plus ce genre de réaction. Continue Sam continue !
- Je vais même te dire, je n’ai pas pus m'empêcher d’en faire rouler un sous mes doigts en pinçant.
- Ah oui ! Fort ?
- Un peu quand même.
- Elle a réagit comment ?
- Elle a placée son autre main derrière ma taille pour m’attirer à elle d’avantage !
- Je vois ! Et puis ?
- Comme je vois que tout se passe bien, je fais glisser ma main sur son ventre puis fouille directement dans sa culotte. La encore sa réaction me surprend. Elle écarte un peu ses jambes pour faciliter l’exploration. J’ai tout suite senti qu’elle était très excitée.
- pourquoi ?
- Sa culotte est déjà très humide.
- Beaucoup ?
- Trempée…Désolé de te le dire comme ça Ludo.
- Tu le dis très bien, ça me plais justement, continue.
- C’était avec la main gauche. »

Dit-il en me montrant le doigt en question. Celui là même que je venais de mettre en bouche. Il continue :

« Je la caresse un long moment avant de la doigter à nouveau. Doucement et complètement. Elle passe ses deux bras autour de mon cou, comme si elle avait peur que ses jambes la trahissent. D’ailleurs elle a vacillé plusieurs fois, surtout quand elle a joui...
- Tu la fait jouir plusieurs fois ?
- Je pense trois fois !
- La vache mon salaud et vous êtes rester tout le temps comme ça derrière la porte ?
- Oui…
- Combien de temps ?
- Longtemps !
- C’est a dire ?
- Quand j’ai regardé mon portable en sortant, il était 11h40.
- Ah oui quand même ! Et tu la doigté tout ce temps ?
- Oui, elle en avait très envie...
- Vous vous embrassiez tout le temps aussi ?
- Oui sauf quand elle avait un orgasme, là elle plongeait sa tête sous mon bras que j’avais placé derrière son cou. Elle gémissait quelques fois tout bas puis revenait m’embrasser… Et ça trois fois de suite.
- Qui de vous deux à arrêter ?
- C’est elle, moi j'aurai pas pus m'arrêter ! Après son troisième orgasme, le plus fort et de loin, elle m’a repoussé sans dire un mot et a ouvert la porte.
- Comme ça sans dire un mot ?!
- Oui, elle a baissée les yeux, m'a montrée la sortie et je n'ai pas chercher à comprendre. Voilà, tu connais la suite…

Nous sommes restés un long moment sans parler d’avantage. Nous étions comme plongés dans des pensées flottantes sur des eaux troubles…
La première d’entre elles résonne dans ma tête : Je sais ce qui s’est passé jusqu’ici, mais je ne pas la moindre idée de ce qui va se passer par la suite et ça me ronge…



A suivre…
 
 
Tom&Margot...



PS : Bien sûr qu'il y a une suite, rien que le soir quand je suis rentrer après le boulot. Margot était très perturbée et nous avons pas mal discuté et plus encore… Mais ceci est une autre histoire et je ne voulais pas vous l'offrir si vous n'aimer pas le début alors n'hésiter pas à me dire ce que vous en avez pensé !!! D'avance merci de vos commentaire ou questions !!!

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