L'Épouse, L'Amant, L'Époux ! 12

L’emprise de la nuit s’était étendue sur toute la ville ; brillaient les réverbères anti-obscurité ; on se trouvait au mois d’août, la chaleur caniculaire de l’été ouest européen de cette soirée-là n’était pas ce qui avait poussé le couple dont il sera question à prendre une douche, quelque chose d’autre l’avait contraint sous la fraicheur des jets d’eau rectilignes. Le couple, légalement uni, sans , vivaient ensemble depuis un demi quart de siècle ; la femme, Madame Laurie Belfort, pharmacienne, la quarantaine, cheveux blonds courts, recelait un caractère de dominatrice ; le mari, Monsieur Bernard Belfort, PDG d’une entreprise de vente de produits féminins sur internet, le jour, au bureau, paraissait banal, aussi banal que le premier chef d’entreprise qu’on croise dans la rue sans savoir que ça est un, et Monsieur Bernard Belfort, une fois dans le secret des murs de son couple, revêtait le caractère qu’un adepte du sadomasochisme aurait dit caractère de soumis. Sur le couple nu l’eau continuait à pleuvoir ; les gouttelettes issues des éclaboussures s’accrochaient un instant sur les parois en plastique cloisonnant la douche puis chacune selon un destin propre se transformait plus ou moins vite en larmichette avant de disparaitre vers la flaque souterraine commune, sorte d’oubliette ; les plus hautaines s’accrochaient jusqu’à l’évaporation sur la surface en plastique qu’elles marquaient d’une tache blanche que la main ménagère du mari effaçait pour de bon.

-Enlève ta cage !
-Oui Maitresse.

La clé de la cage pour chaste reposait au milieu des seins clairs de la Maitresse. Elle libéra la clé de son collier puis la tendit au soumis. Il la saisit. Il ouvrit sa cage-bite. Aussitôt le long du petit sexe l’eau se mit à circuler sur les marquages plus ou moins profonds qu’avait imprégné la cage métallique dans son épiderme.

-Rase-moi !
-Oui Maitresse.
-Tu vas raser mes aisselles, mon pubis, et mes jambes !
-Oui Maitresse.



Le soumis s’exécuta : à l’aide d’une petite bonbonne aluminium à mousse il fit mousser les aisselles les jambes et le pubis de sa Maitresse puis avec un rasoir il lui rasa les aisselles le pubis et les jambes bien que toutes ces parties du corps de sa Maitresse étaient déjà imberbes ; seul le principe de soumission comptait ; professionnellement, il dominait les autres, ses adversaires le qualifiaient même d’arrogant en affaire, et dans sa vie conjugale il devenait un autre homme, un homme soumis, un homme soumis aux ordres de son épouse, il ne l’avait pas toujours été, il l’était devenu au fils des ans, au fils du plaisir cérébrale qu’il avait prit, qu’il prenait, qu’il prend, qu’il prendra toujours à imaginer son épouse le dominer ; un jour il lui avait causé de son désir d’être son soumis déjà au fait de la domination féminine elle avait accepté et elle avait en signant le contrat de domination dissout le Patriarcat.

-Bon travail soumis !
-Merci Maitresse.
-Prends ma serviette et viens avec moi !
-Oui Maitresse.

Elle se dirigea vers leur chambre. Il la suivit. Alors qu’elle marchait totalement nue chacune de ses fesses rondes vibrait à chacun de ses pas. Il trouvait ça érotique.

-À genou !
-Oui Maitresse !
-Essuie-moi esclave !
-Oui Maitresse.

Le soumis se tenant sur les genoux commença par essuyer les orteils de sa Maitresse aux ongles faits de noirs. La serviette grimpa le tibia. Maitresse se tenait debout devant lui jambes ouvertes, deux pylônes autoritaires aux bouts desquelles logeait la Porte Éternelle. En dessous d’Elle l’excitation charnelle décalottait le gland soumis alors qu’il essuyait la cuisse Dominatrice. Il avait toujours aimé sa femme et il l’avait toujours trouvée attrayante cependant parfois il la trouvait moins attrayante parfois il la trouvait plus attrayante parce que bestiale son jugement était influencé par le niveau de sa libidos du moment ; quelque chose d’autre qu’il aurait été incapable de définir en lui la trouvait plus belle encore lorsqu’elle le dominait : c’était une aptitude, un vocabulaire, un look, un instant, une émotion, quelque chose de fugace, quelque chose parfois concret : il aimait particulièrement la courbe de ses reins, cette portion du corps qu’il jugeait plus prononcé chez les femmes au niveau des obliques ; cette chose qui poussait à l’adoration de son épouse devait être de même nature que la chose qui oblige les être humains à la spiritualité : la fascination ! Les Arts sont des spiritualités.
Les sadomasochistes appliquent les principes de l’Art à la Sexualité.

« Quand tu va finir de m’essuyer tu vas me vernir… tu vas me maquiller… tu vas m’habiller… tu vas me faire belle pour mon amant ». Le soumis répondit oui Maitresse. Elle s’impatientait de l’arrivée de Fabien.

Fabien Ticco quarantenaire blanc tout en muscle et grand de taille exerçait le métier d’ambulancier ; c’était lui que les pompiers où les particuliers appelaient pour transporter des individus ou des greffons aux hôpitaux adéquats ; ses principaux loisirs consistaient à faire de la musculation, se nourrir biologiquement, parcourir du regard son corps qui semblait trentenaire devant la glace, durcir ses muscles devant le miroir, durcir ses muscles devant le miroir encore, durcir ses muscles devant le miroir toujours, et tout à la fin, lire ci-par là des articles traitant de la nutrition sur internet ; de temps en temps il regardait les vlogs des mecs costauds sur youtube et le faisant il ne pouvait s’empêcher de comparer chaque fois la taille de leurs muscles aux siens et leurs façons d’entretenir leurs musculatures à la sienne ; célibataire, sans , vivant seul, Fabien menait une vie sexuelle sans frein : il couchait avec des professionnelles du sexe, avec des coups d’un soir, avec une demi-douzaine de sexe-friends, toutes ces femmes composaient son cheptel sexuel comme Madame Belfort ; il avait rencontré le couple Belfort sur internet via une annonce le courant était bien passé entre les trois, ils se rencontraient régulièrement depuis environs trois ans.




On sonne à la porte. C’est Fabien. L’épouse et l’époux lui ouvrent. Il entre. Il embrasse goulûment les lèvres la femme. Il bise le mari. Le trio entre au salon. Les amants se bécotent au centre de la pièce. Tout nu assis sur le rebord du fauteuil principal en cuir noir le cocu subit laquelle d’érection qui n’a plus pénétrée son épouse depuis plusieurs mois. L’amant introduit une main sous la courte robe en cuir rose de l’épouse.
La main masculine contacte la chair féminine. La main libère deux doigts qui frottent la vulve. Les doigts frottent de plus en plus intensément. L’épouse soupir de plaisir.

-On baise comment aujourd’hui ? Demande l’amant.
-On va baiser devant le cocu. Mais avant on va l’attacher sur une chaise puis le remettre sa cage. Répond l’épouse.
-Ça sera compliqué vu qu’il bande. Il a l’air très excité ! Remarque l’amant.
-Ne t’inquiète pas je sais comment faire débander sa petite chose. Rassure l’épouse.

La Maitresse ordonna au soumis d’aller prendre une chaise dans la cuisine puis de la ramener au salon. Le soumis obéit, il se rendit dans la cuisine puis en ressortit quelque instant plus tard avec une chaise qu’il déposa au salon. La Maitresse ordonna au cocu de déposer la chaise à la place de la table basse. Le soumis s’exécuta, il déplaça la table basse vers un coin puis positionna la chaise au milieu du salon. La Maitresse ordonna au soumis de s’asseoir. Le soumis s’assit. En rigolant la Maitresse scotcha les jambes du soumis aux pieds de la chaise ensuite elle lia les mains de l’esclave avec du scotche derrière le dos de la chaise. Prisonnier, incapable de faire un mouvement, le soumis n’avait d’utiles que ses yeux et ses oreilles alors que devant lui sa Maitresse débarrassait l’amant : de son jean bleu, de sa chemisette blanche, de sa culotte grise. Le pénis impressionnant de son rival bandait devant lui ! Le braquemart cocufieur était de trois à quatre fois plus dimensionné que le sien ! « Il va me prendre devant toi pendant que tu resteras attaché assis. D’ailleurs je vais te remettre ta cage ! » Il la vit se diriger vers la cuisine. Elle en ressortit avec un sachet de frite gelé. Lorsqu’elle déposa le sachet de glace sur son sexe il ressentit un froid intense se répandre dans toutes ses parties génitales. Il se mit à suffoquer. Ça les faisait rire, l’amant et elle. Elle enterra toutes ses parties intimes sous le sachet complètement gelé.
Il poussa un long soupir. « Fabien va m’aider à t’encager. Puis Fabien va me baiser devant toi. Alors qu’est-ce-que ça te fait ? » Il répondit que ça le rendait jaloux. L’amant a tenu d’une main le pénis vaincu du cocu pendant que les dix doigts de l’épouse ont installé la cage du soumis : humiliation exquise par ses deux cocufieurs d’être rendu chaste !

Sur le tapis du salon l’épouse s’allonge. L’amant la monte. Elle ouvre les cuisses. Il dépose le visage sur son entrecuisse. Il la cunnite : les lèvres massent sucent, la langue lèche fouille, l’intime de la femme, pendant que les mains larges compressent les seins ronds sous le cuir rose. Elle se tortille sur le sol. Le cuir rose de la robe en cuir craquelle sourdement. Elle remplit la bouche lécheuse de cyprine. Il remonte sur elle. D’une main elle saisit le braquemart qu’elle introduit dans son vagin. Il la laboure comme un lapin. Le pénis clair s’enfonce ressort, s’enfonce ressort, s’enfonce ressort de l’orifice chaud et moite. Elle lui mordille l’épaule musclé ! Il éjacule en elle en grognant.

La Maitresse se leva. Elle vint s’asseoir sur le soumis. Elle introduisit quelques doigts dans son vagin. Lorsqu’elle les ressortit ils étaient tous souillés par le sperme de l’amant. Elle appliqua la substance adultérine sur la cage pour chaste et sur le pubis du soumis.

-Tu veux que je te libère ?
-Oui !
-T’es prêt à faire quoi pour ça ?
-Tout ce que vous voulez Maitresse !
Elle rit.
-Nettoie le sperme de mon amant ! C’est la seule nourriture que tu mangeras ce soir.

La Maitresse enfonça les doigts à la manucure noire imbibés des spermatozoïdes adultérins dans la bouche soumise. La main fit plusieurs voyages entre les deux cavités charnelles transportant les gamètes mâles d’une à l’autre. À la fin du voyage elle rependit la semence sur le visage et sur le nez du cocu enfin qu’il renifle le « foutre » de l’amant.

Le cocu bandait dans sa cage pour chaste. Il ressentait tout le poids de la cocufieuse sur ses cuisses. Le délicat parfum chimique qui émanait du corps de sa Maitresse affolait son désir. Comme il aurait aimé qu’elle le libère sur le champs ! Qu’elle le chevauche également ! Qu’il aurait aimé frotter sa verge contre les parois charnelles de sa Maitresse encore gorgées du sperme de l’amant ! Mais c’était à elle de tout décider lui ne devait que se soumettre. Soudain elle entreprit de le chevaucher, du moins, elle faisait semblant, comme une cavalière elle bougeait son fessier d’avant en arrière tout en émettant ces cris qu’émettent les femmes lorsqu’elle font l’amour et ressentent du plaisir. Elle lui embrassa le cou, la poitrine, elle lui mordilla le menton, les lèvres, l’oreille, le téton. Elle accéléra ses coups de reins frustrants. Dans sa cage le chaste voulait exploser.

-Accompagne-moi dans la chambre. Nous allons baiser.
- Avec plaisir !

Impuissant, il voyait le couple adultérin se diriger vers la chambre conjugale. L’amant déposa une main sous la courte robe en cuir rose de sa Maitresse puis entreprit de masser le fessier de celle-ci pendant qu’ils marchaient. Les amants disparurent derrière un angle. Il essaya de se lever pour les rejoindre mais le scotch le retenait fermement à la chaise. Bientôt les bruits des ébats de sa Maitresse et de l’amant lui parvinrent avec une force érotique surprenante. Elle criait de plaisir en louant son amant et en l’insultant lui, son époux, son soumis, son cocu. Il éjacula dans sa cage lorsqu’elle le traita de petite bite !

Les amants avaient décidé de faire une petite pause histoire de prendre une légère collation. Ils avaient arrêté de forniquer, ils étaient sortis de la chambre, s’étaient dirigés vers la cuisine, avaient mangé quelques fruits riches en glucide, des bananes, des oranges, des raisins, puis ensemble le duo était allé s’installer au salon au milieu duquel se trouvait toujours ligoté à la chaise le cocu. Ils s’embrassaient et se pelotaient debout devant lui et riaient de sa situation.

-Regarde-le ! Il est attaché sans pouvoir bouger alors que sa femme se fait prendre par un autre plus monté que lui.
-Ha ! Ha ! Ha !
-J’ai une idée ! On va le détacher puis tous les deux on va s’enfermer dans la chambre. Pendant qu’on serra en train de baiser il sera de l’autre côté de la porte à nous entendre prendre du plaisir. Dit la Maitresse.
-C’est une belle idée ça ! Renchérit l’amant.

Ils décidèrent de le détacher. Les liens en scotch émirent des crac-crac et l’épilèrent lorsqu’ils les ôtèrent de ses membres. Les amants se redirigèrent vers la chambre. Lorsqu’ils l’atteignirent ils fermèrent la porte à clé laissant comme convenu le cocu à l’extérieur. Il ne faisait que les entendre. Il ne faisait qu’entendre leurs vocalisent sexuelles. Il les imaginait : l’amant étendu sur leur lit conjugal, elle, assise sur lui, le chevauchant avec furie. Le lit faisait du bruit. Il saisit la poignée de la porte puis essaya de l’ouvrir mais le ressort claquant dans le vide le maintenait à l’extérieur. À l’intérieur, chaque fois que la poignée de la porte claquait dans le vide les amants ressentaient de profondes secousses sexuelles à l’imaginer derrière la porte prisonnier de sa cage pour chaste englué dans la frustration sexuelle de ne pas pouvoir les voir lui faire cocu lui qui n’avait plus pénétré sa femme depuis des mois, n’avait comme récréation sensuelle que les bruits de leurs ébats. Les claquements de la porte qui restaient obstinément close matérialisaient sa frustration dense.

Durant un instant il ne les entendit plus gémir, même le lit s’était tu, il ne gémissait plus, cela dura une vingtaine de seconde, puis soudainement, les vocalisent reprirent mais cette fois avec beaucoup plus d’intensité. Il actionna machinalement la poignée de la porte qui restait close. Il voulait voir ce qui se déroulait à l’intérieur. Il avança vers la porte. Sa tête traversa le bois mais son corps resta à l’extérieur. Ce qu’il découvrit à l’intérieur le submergea émotionnellement ! Il la voyait de dos, les cuisses supportées par les coudes de l’amant, ce dernier debout sur ses puissantes jambes la soulevait à la force des bras puis la rabaissait jusqu’à son pénis qui s’enfonçait jusqu’à la racine dans le vagin ; à chaque ascension les fesses rondes de la femme découvrait la longueur et la grosseur prodigieuse de la verge puis à chaque descente les fesses avalaient littéralement tout le membre viril. La femme poussait des petits cris successifs ; l’homme grognait de temps en temps et gardait les yeux fermés comme pour ressentir plus intensément le plaisir sexuelle.

Soudain l’homme accéléra la cadence ! Le fessier de l’épouse montait puis descendait de plus en plus rapidement. Une coulée blanche se formait le long de la verge puis coulait jusqu’aux testicules avant de s’égoutter sur le tapis. Tout à coup la femme se figea en l’air les fesses très fermes hors d’atteinte de la verge verticale. Le vagin ouvert gicla une chute impressionnante de cyprine qui s’éclaboussa la verge horizontale avant de couler au sol. Elle libéra un grand cri si aigu qu’il eut peur que tout le quartier l’entende ! Les fesses aussi serrées que la totalité du corps féminin étaient parcourues par des spammes sporadiques. Elle s’affaissa sur la poitrine de l’homme. Les fesses rondes atteignirent la verge horizontalement tendue ; le tronc supérieur du pénis se trouvait en contact avec la vulve humide jusqu’à l’aine et s’étirait jusqu’au gland grossi qui ressortait sous les fesses ; on aurait dit que l’homme supportait tout le poids de la femme avec son érection ou qu’elle se trouvait assise sur sa verge horizontale.

Comme le couple il demeurait figé, incapable de ne pas les contempler, impressionné à la fois par la beauté spirituelle de l’instant et par la force physique de l’homme musclé qui à la force des bras tout en bandant supportait tout le poids du corps de la femme. L’homme aveugle soupira légèrement. Il voyait le gland de l’homme qui luisait sous les fesses de la femme une goute de sperme limpide apparut au bout du gland elle commença à s’étendre comme le fil d’une toile d’araignée vers le sol. L’homme ouvrit les paupières. Le cocu recula précipitamment. Sa tête sortit de la porte. On se trouvait à la fin de l’épouse, l’amant, l’époux !

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