La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°757)

soumise dans une cabane - (hors-série) –

Ça y est, le jour tant attendu est enfin arrivé. Pourtant me direz-vous, il n’y a rien d’amusant à rester là, plantée au froid à attendre un train qui a plus d’une demi-heure de retard. Oui, sûrement mais je n’attends pas n’importe quel train, j’attends celui où il y a mon MAITRE. Depuis le temps que j’attendais ce moment, je vais enfin le revoir et de plus, Il accepte de venir chez moi. D’aller se perdre dans mes montagnes, de découvrir mon monde, mon environnement, de partager ainsi une partie de ma passion …

Ce que je ressens est très spécial. Je voudrais que le temps passe plus vite. Pour que ce fichu train régional arrive enfin, même si je m’y attendais, il a neigé. Alors toutes les grandes lignes sont en retards. Mais en même temps, j’ai l’impression de ne pas voir le temps passé. Je me refais la liste dans ma tête, non ça va, je crois que je n’ai rien oublié et je pense, je pense à Vous, à ce que Vous me ferez, à ce que Vous penserez de mon refuge, de ma vallée et de ces gens pittoresques. Mes yeux regardent sans voir, les gens qui m’entourent et j’attends, patiemment et à la fois impatiemment, et ce train qui n’arrive pas … Enfin, j’entends le sifflement du train sur les rails bien avant de le voir. Puis il apparaît, fidèle à lui-même rouge et blanc avec sa puissant locomotive au nez disgracieux. Le givre qui s’est formé sur les fils produit des étincelles bleues et vertes. Et enfin, il s’arrête dans un fort couinement des freins. Un flot de touristes, de skieurs du dimanche ou de jeunes du coin en sortent. La station de ski sur le versant Sud rend notre coin très populaire en hiver. Je ne m’en plaindrais pas sans ça la vallée serait déjà mort, faute de travail. Enfin derrière un groupe d’Anglais, je vous vois, vous mon Maître.

Vous n’avez pas changé, toujours ces même yeux bleus qui donnent l’impression que Vous lisez en nous comme dans un journal, toujours cette aura qui Vous entoure et qui me donne envie de m’aplatir au sol, ce sourire aux lèvres remplis de tendresse et d’amour.

Je m’avance vers Vous. Je Vous vois Vous retourner, et donner le bras pour aider une vieille dame à descendre. Ça peut faire cliché, mais ce geste d’une galanterie d’un autre âge me réjouit, je Vous retrouve enfin. Vous me montrer Vos bagages, et là encore Vous me tirez un sourire, moi qui avais peur de me retrouver avec un homme de la ville qui n’avais jamais mis les pieds en montagne et qui transporterait 4 valises énormes alors que l’on doit marcher. Non avec Vous, je ne vois qu’un sac de montage de taille plus que raisonnable, il sera facile à transporter dans la neige.

D’ailleurs en parlant de neige, elle a recommencé à tomber, ce qui signifie que je devrais mettre les chaînes et que je devrais Vous imposer un arrêt en plus. Les portes de mon WW transporteur claque, c’est un vieux bus, et ces 4 roues motrices sont plus que nécessaires par ici, en hiver comme en été. Vous Vous retournez vers moi et Vous me dites.

- « Alors petite chienne on est contente de retrouver son Maître ? Oui, je le lis dans tes yeux, viens ici que je contrôle que tu m’a bien obéis. »

Je me retourne vers Vous, baisse la tête devant Votre regard. Je sens Votre main se poser tranquillement sur le dos de mon crâne, l’autre passe sous ma veste, puis sous ma polaire et mon t-shirt pour remonter sur ma poitrine. Elle y rencontre mes seins libres de tout soutien. Vous ne dites rien, mais je sens l’autre main devenir plus caressante. Puis, c’est vers ma chatte que Vous descendez pour contrôler aussi que je ne porte rien. Vous m’adressez un sourire satisfait et Vous sortez de Votre poche un collier de cuir simple sans anneau. Je Vous adresse un regard surpris et Vous m’expliquez que c’est à cause du froid et du fer, Vous ne vouliez pas que ça me brûle la peau. Je Vous souris, Vous êtes si attentionné, si attentif. Comment ne pourrais-je pas avoir l’envie de me donner à fond, de Vous appartenir, de Vous apporter du plaisir, de Vous satisfaire …

Avec Votre accord, je démarre et je me lance sur la route blanche.
Je conduis prudemment, la route est glissante et je n’ai pas encore mis les chaînes. Mais ça ne semble pas Vous déranger pour autant. Vous me posez des questions sur les montagnes, sur leurs noms, sur la météo, sur mon métier de guide en montagnes, sur les changements depuis la dernière fois que l’on s’est vu, sur l’influence de la neige dans notre programme… Puis après quelques contours, nous entrons dans la vallée à proprement dit, la route monte, le soleil percent entre deux nuages et éclaire de sa lumière dorée les cimes, la neige qui continue à tomber doucement se met à luire. Le spectacle est de toute beauté, Vous y êtes sensible aussi d’ailleurs car Vous Vous taisez et admirez le paysage. Devant Votre regard, je me sens fière d’où j’habite, car oui, c’est vraiment un beau coin. Un véritable retour à la nature, me semble-t-il, vous ressentez …

Après une bonne demi-heure de conduite. Je gare enfin la voiture. Nous nous retrouvons devant un chemin forestier qui grimpe. Je sors et Vous apporte Vos raquettes, quant à moi, je sors mes skis et enfile mes peaux de phoque. J’att Votre sac et Vous demande l’autorisation d’en porter une bonne partie. Vous me souriez d’un air conspirateur et me sortez une boite que je peux porter. Le reste Vous Vous savez en assez bonne forme pour le porter. Je la range, Vous aide à enfiler les raquettes. Je Vous prêtes une paire de guêtre et nous partons. C’est durant environ 1 heure que nous arpentons la forêt. La neige ne tombe que très peu à l’abri des épicéas. Je Vous propose une pause où je Vous offre une tasse de thé chaud tirée de mon thermo et une barre chocolatée énergisante. Vous semblez profiter de la balade, mais néanmoins Votre souffle se fait un peu plus cours. Faux dire qu’on est quand même bien plus haut en altitude que ce dont Vous avez l’habitude dans votre si belle région du Beaujolais …

- A quel distance de la cabane, somme-nous ma petite chienne ? Votre voix brise le silence qui s’était installé.

- A une cinquantaine de mètres Maître, elle est juste derrière cette bosse enneigée.
- Bien, alors enlève-moi tout ça, aller je veux te voir le buste nu à marcher dans la neige. De plus, comme il neige il ne fait pas si froid, pour une cinquantaine de mètres ça ne devrait pas poser de problème. Marcher ainsi, devrait te faire dresser tes tétons de chienne.
- Oui, Maître.

Ce fut la seule chose que j’ai été capable de dire et je me suis prestement déshabillée du haut de la ceinture. Et c’est le buste nu que j’ai fait les derniers mètres jusque à la modeste cabane qui abrite mes retraites. Elle se situe dans une clairière, loin de tout mais sur la route pour un 5000 m assez connu, ce qui fait qu’il y ait assez de passage si jamais un problème survenait. Je ne peux bien sûr pas y habiter tout le temps, il n’y a ni internet, ni eau courante, ni électricité. Elle est autonome avec un panneau solaire et une génératrice, l’eau est puisée à une source pas loin, et l’eau chaude est tirée du solaire, ce qui convient bien pour la vaisselle et une ou deux douches.

Je stoppe devant la porte, Vous l’ouvre et Vous cède la place. Vous entrez en me lançant de ne venir que quand j’aurais tout rangé (peau, ski, raquette) et que Vous me voulez en tenue de chienne. Puis Vous pénétrer dans le chalet délicieusement chauffé au feu de bois, mais pas de cheminée juste un grand fourneau. Pendant que je m’active sur l’extérieur pour tout ranger, Vous faite le tour du chalet. Une cuisine, une grande table pour manger, un seul fauteuil, ainsi que la salle de bain, voilà en quoi consiste le rez-de-chaussée. Et par une échelle, on atteint la mezzanine constituée d’un grand dortoir séparé en trois par des petites cloisons. Il y a des matelas partout pour accueillir du monde, mais aussi un lit deux places. Deux fenêtres, donnant sur le Mont-Blanc et une lucarne sont les seules ouvertures de la pièce. Vous redescendez Vous asseoir sur le fauteuil, j’entre quelques minutes plus tard complètement nue, comme exigé.
Je me poste assise en tailleur, les mains ouverte sur les cuisses à Vos pieds.

Vous me caresser la tête, nous restons un long moment-là, sans bouger, au chaud, Votre esprit semble être ailleurs, Vous réfléchissez. Quant à moi, comme souvent en Votre compagnie je me laisse submerger par le sentiment de bien être que je ressens d’être à Vous, d’être à Vos côtés. Vos mains restent cependant un peu froides. Je Vous demande l’autorisation de parler ce que Vous m’accorder d’un petit hochement de tête. Je Vous propose de Vous préparer un chocolat chaud. Car après tout, on est en Suisse et après la neige c’est le meilleur remède. Vous me faite un signe de tête et je file à 4 pattes le plus vite possible pour Vous contenter. Quand je reviens portant précieusement le chocolat ainsi que des biscuits, je Vous trouve dans la même position qu’avant à une seule exception près. Vous avez sortis Votre sexe. Il ne présente qu’un début d’érection, mais Il est déjà si beau, il me donne tellement envie. Je m’agenouille entre Vos jambes, dans le but de Vous faire une fellation, mais Vous ne m’en donnez pas l’autorisation.

- Que veux-tu ma chienne ? C’est ma bite que tu veux ? Tu t’en crois digne ? Tu n’as même pas demandé correctement. Tu crois peut être que je la donne à n’importe qui ?
- Pardon Maître, murmurais-je, rouge de honte. Je Vous supplie de bien m’accorder le droit de Vous faire jouir. Je Vous supplie de laisser Votre chienne Vous donner du plaisir. Je Vous supplie Maître Vénéré d’accorder à Votre chienne le droit, l’honneur de Vous prendre en bouche. Je Vous supplie de l’utiliser pour faire ce qu’elle désir le plus au monde, Vous servir, Vous appartenir, Vous satisfaire, Vous donner du plaisir…
- Très bien, voila qui est bien demandé, c’est bon… Aller prends la, petite chienne et amuse toi bien.
- Merci Maître

Je me penchais alors vers son sexe qui c’était bien redressé. Je sais que mon Maître adore les supplications, et même si je ne suis pas douée avec les mots, j’essaie de m’améliorer pour le satisfaire au mieux. Ma langue se posa sur le bout de son gland au moment où il prit une gorgé de chocolat. Je descendis ma bouche doucement le long de sa verge, je m’appliquais à Lui faire des vas et viens profond, j’enserrais son pénis de mes lèvres et Lui continuait à boire tranquillement comme si de rien n’était. Le seul signe de plaisir qui émanait de Lui était son sexe qui durcissait de plus en plus dans ma bouche. Une partie de moi appréciait cette sensation de se sentir comme inutile comme insignifiante, car malgré le plaisir que je m’appliquais à Lui donner Il ne semblait pas prendre en compte ma présence. Mais une autre partie de moi était presque jalouse de la tasse de chocolat qui Le monopolisait plus que moi.

Sans aucun signe avant-coureur mise à part quelques soubresauts de Votre verge tendue à son maximum Vous Vous mîtes à éjaculer dans ma bouche en de longs jets saccadés. Je me dépêchais de récolter toute cette semence. Je me sentais fière, mais je regardais la tête baissée. J’avais rempli en partie mon rôle. Je Vous avais amené du plaisir. J’étais heureuse et très excitée. Si excitée que ma mouille coulait sur mes cuisses. Vous me fîtes lever, et nous nous dirigeâmes vers la table, Vous m’y étendez et Vous m’interdisez de bouger. Je sens que ça va être dure, car en alpinisme lorsque des cordes me retiennent je peux me laisser aller, je peux bouger, mais là, c’est par ma simple volonté qu’il faudra que je m’interdise les mouvements. Vous promenez Vos mains le long de mon corps, Vous me caressez les épaules, le front, les joues, les bras, le haut de la poitrine, Vous Vous attardez longtemps sur celle-ci, Vous l’enserrez, l’étirez, la claquez, la caressez. Chaque mouvement de Vos mains m’excite encore plus. Vos mains descendent le long de mes côtes, fond le tour du nombril, et caressent l’intérieur de mes cuisses. Je suis trempée d’excitation.

C’est tellement bon, je voudrais que Vous arrêtiez, ou que Vous me preniez, mon bas-ventre trop réceptif à envie d’être possédé mais cette attente est une douce . Je veux bouger des hanches, mais je ne vais pas risquer de commettre vos ordres par encore une faute aujourd’hui. Puis, oh bonheur ! Un de Vos doigts caresse mes lèvres humides, il se glisse dans ma fente, s’attarde sur mon clitoris dressé. Ce doigt me pénètre et fait des vas et viens, bientôt rejoint par un autre doigt puis encore un. J’ai déjà 4 doigts dans ma chatte et le pouce de Votre autre main toujours en train de caresser mon clitoris. C’est bon, trop bon. Vous glissez alors Votre dernier doigt. Et Votre main tente de s’infiltrer aussi. Elle ne passe pas totalement en entier, mais une grande partie est déjà dedans. Vous me fistez ainsi avec tant de bonheur que je ressens une excitation extrême qui suffit amplement à lubrifier cette large pénétration qui me remplit. Vos petits mouvements des doigts sont si bons. Vous faites pivoter doucement votre poing en moi que j’ai envie de jouir, et jouir encore.

Vous m’autorisez enfin à me laisser aller, mais Vous m’ordonnez de crier mon orgasme, de bouger, de vivre pleinement ma jouissance que vous m’offrez. Je me mets aussitôt à jouir, puis des cris commencent à s’élever. Je finis par jouir sur Votre main dans de gros soubresauts. Vous me faite lécher mes doigts, mais je n’ai pas honte, je me sens juste bien et comblée ...

Je ferme les yeux d’épuisement, je voudrais dormir. Mais je sais que Vous, mon Maître, avez d’autre projet pour moi ce soir. Alors je me force à rester éveillée. Vous me faîtes redresser, et Vous m’expliquez que Vous avez faim. Aussitôt je me précipite dans la cuisine. Je ne peux que Vous cuisiner vraiment simplement. Car ici, la simplicité est de mise. Le temps de sortir prendre les légumes dans la cave que je rentre gelée. En effet, il a cessé de neiger, le ciel s’éclaircit alors le temps se rafraîchit encore un peu plus. Je commence par me réjouir car cela signifie que demain il fera beau. Pourtant toutes les traces de chamois que j’ai vu dans la neige descendent et ils ne le font que si une grosse tempête se prépare. Mais le ciel est de plus en plus bleu… Alors donc, j’ai dû me tromper, les signes de la nature que la montagne nous adresse ne trompe pourtant pas ...

La soupe est vite prête suivie d’un excellent fromage suisse accompagné de vin aussi de la région. Et en dessert, une fondue au chocolat Vous attend. Il me fallait Vous faire découvrir les produis régionaux. J’ai passé la soirée à genoux devant Vous. Vous me dictez régulièrement des positions que je devais prendre et tenir jusqu’à ce que Vous me fassiez changer de position. Parfois elles étaient simples, d’autres douloureuses, d’autres encore demandaient une grande musculature. Mes muscles me tiraient, je sentais trembler, j’avais envie de me laisser aller au repos. Mais Vous continuez à me donner des ordres. Jusqu’à ce que je me retrouve dans l’incapacité à tenir la dernière position imposée. Je tombe. Vous Vous levez, et Vous Vous approchez de moi. Vous me faites lever, et me positionnez sur la table pour que tout mon dos, et mes fesses Vous soient facilement accessible. Puis Vous prenez la boite que Vous m’avez fait porter. Vous l’ouvrez tout près de ma tête. Mais de manière à ce que je ne voie pas ce qu’elle contient. Bientôt je sens une paire de menottes qui encercle froidement mes poignets. Vous me les étirez sous la table et passez une autre paire de menottes sur les liens centraux et le tout accroché à mes chevilles. Ensuite Vous sortez un foulard que Vous me posez sur mes yeux. Puis Vous sortez différents objets que Vous entreposez sur mon dos. J’en frisonne, je sens le froid car je ne connais pas la nature exacte de ces objets même si j’ai quelques doutes sur leur utilisation. Votre main chaude me caresse le dos, les épaules, elle se glisse dans mes cheveux pour reprendre le chemin inverse et s’arrête sur mes fesses. Vous Vous penchez par-dessus moi et me murmurer :

- Tu es tombée, tu n’as pas tenu, tu m’as désobéis salope. Tu mérites une punition. Mais surtout pas un mot, à part si c’est pour faire un remerciement

Puis Vous Vous redressez dans la foulée Vous prenez un objet de mon dos que Vous m’enfoncez sans préambule mais doucement dans l’anus. C’est un plug mais il ne fut pas gigantesque mais néanmoins je le sentis fortement, il me remplit amplement, étant encore assez étroite. Puis ce fut le deuxième objet que Vous utilisez pour me caresser les épaules, le dos, les fesses jusqu’à la cuisse. Je sentis les lanières de cuir me caresser. Puis tout d’un coup, Vous avez complètement arrêté tout contact quel qu’il soit avec mon corps. Je ne Vous sentais pas, je ne Vous voyais pas, je ne vous entendais pas. Je ne peux pas dire si Vous m’avez fait attendre longtemps, mais j’ai eu l’impression que le temps s’étirait à l’éternité. Je Vous savais pas loin, mais sans la sensation de Votre présence, je me sentais perdue. Enfin pour mon plus grand plaisir le premier coup s’abattit sur mes fesses, la douleur était vive. Mais je Vous fis un remerciement sincère. Les coups s’enchaînaient tout comme mes remerciements, je ne comptais pas car je savais que Vous m’en donnerez le nombre exact que je méritais. Mon dos, mes épaules, mes fesses et mes cuisses y passèrent. Ma peau me cuisait, mais l’envie de Vous faire plaisir, de passer ma faute surpassait tout. Je ne sais durant combien de temps dura la punition, mais une fois que vous en avez eu assez de me fouetter, Vous me retournez et c’est avec douceur que Vous pénétrez en moi. La sensation était combinée pour la première fois avec un plug. Je me sentais comme prise en double. Je finis par jouir sur Vos ordres d’un autre puissant orgasme au moment où Vous laissez exploser Votre semence. Vous restez avec Votre Vit encore dur en coït profond un long moment avant de Vous retirer. J’étais laminée, épuisée, Vous me tirez aux toilettes pour un rapide lavage alors que je m’endormis presque. Puis avec un dernier effort je me tirai par l’échelle dans la mezzanine ou Vous m’attacher aux pieds d’un des lits pour la nuit. Là sans plus autre conscience du monde alentours je m’endormis comme une masse, toujours plugée.

Je me réveillai en sursaut. Un peu étonnée, ma première pensée fut que Vous êtes un expert car malgré la correction au fouet d’hier, je ne ressentais quasi aucune douleur. Ensuite un regard par la fenêtre m’indiqua que le soleil n’était pas encore levé, mais que les animaux avaient plus raison que les hommes, la tempête semblait se lever ! Un grésillement retentis et je bondis, c’était la radio, ça devait être ça qui m’a réveillée. Sans me lever complètement, je la pris et baissa le son pour ne pas Vous réveiller. Néanmoins j’écoutais très attentivement. J’appris rapidement que c’était trois cordées (enfin je crois) qui étaient partis faire l’ascension du Mont-Blanc et qui s’étaient fait prendre dans la tempête. Pour une raison que je ne connaissais pas encore, ils leur semblaient impossible de redescendre. Mon cerveau se mit en branle très rapidement. Ma radio était branchée sur les ondes courtes, ça signifiait que les montagnards ne devaient pas être très loin du refuge lequel je me trouvais avec mon Maître. Je me redresse alors à 4 pattes, je Vous vois couché sur le lit, Vous dormez encore.

Je ne sais comment réagir. Je ne peux laisser ces hommes dehors surtout que la neige semble continuer à tomber de plus en plus intensément. Et en même temps je ne peux les inviter sans Votre autorisation mais je me refuse de Vous réveiller et je sais que je dois décider vite, sinon ils risqueraient de sortir de la portée des ondes courtes de ma radio. Je me lève, détache ma laisse, att la radio et descend d’un étage. Je me mets de l’eau à chauffer, rallume le feu en attendant qu’ils arrêtent de parler et libèrent la fréquence. Enfin je parviens à les contacter. Ils me répondent rapidement et heureusement qu’ils sont équipés d’un GPS. Je n’ai plus qu’à leur donner la longitude et la latitude de la ‘cabane refuge’ pour qu’ils puissent la trouver et se mettre au plus vite à l’abri de la tempête qui ne tardera pas à suivre après les fortes chutes de neige. Voila c’est fait, je leur ai donné les bonnes coordonnées. Ils ont encore une bonne heure de marche car le vent et la neige ralentissent énormément leur progression, mais au moins ils savent où aller pour se mettre à l’abri des intempéries meurtrières de la montagne. Je frissonne en pensant à la chance qu’ils ont eut. La priorité de sauver des vies est plus qu’un devoir. Si ma radio était réglée sur un autre canal, si je m’étais pas réveillée … La montagne, si belle et pourtant tellement impardonnable, n’aurait fait qu’une bouché d’eux. Les souvenirs remontent, tous chez nous ont perdu des amis, collèges lors d’avalanches, et moi personnellement, j’y ai laissé des jeunes perdus, dans ces faces blanches, prisonniers d’une terrible tempête de neige…

La préparation d’un grand déjeuner et d’un énorme pot de café, ces gestes quotidiens me calment lentement. Je me faut maintenant Vous avertir de l’arrivée de ces hommes perdus et encordés dans le froid. Un regard sur la pendule qui indique 6h30 pourtant la tempête donne l’impression d’être encore plus tôt. Je remonte à l’étage, Vous dormez encore. Je ne sais comment m’y prendre pour Vous tirez des bras de Morphée. Je m’agenouille, me penche, murmure Votre nom, heureusement pour moi Vous remuez un peu, l’odeur du café, les bruits que j’ai fait auparavant ont déjà dû Vous réveiller. Vos yeux papillonnent et Vous me jetez un regard interrogateur. Ce regarde me fait fondre, Vos yeux d’un bleu azur, si beaux, si Dominants à la fois me font vraiment craquer. Tout autre Maître se serait directement énervé, mais vous mon Maître vous me laissez le bénéfice du doute.

Je Vous explique d’une petite voix, la tête et les yeux baissés, la situation mais Vous ne me répondez pas. Puis Vous prononcez simplement ces quelques mots :

- Fais-moi jouir avec ta bouche ma petite chienne, pendant que je réfléchis. Et n’oublie pas applique toi !

Je Vous prends tendrement en bouche, je m’applique, je voudrais par cette caresse Vous faire ressentir tout mon Amour, toute ma Reconnaissance. Ma tête montait et descendait avec un rythme adéquat et enfin j’eu l’immense honneur de recevoir Votre semence, je savais que cela allait être le seul déjeuner que j’aurais. Puis toute en Vous gardant en bouche, toute en Vous nettoyant de ma langue, Vous me dites :

- Ecoute moi ma chienne, tu as bien fait de porter secours à ces 3 cordées, on ne laisse pas les gens sans aide quand ils s’agit de sauver des hommes d’un mort certaine. J’avais prévu de m’amuser avec toi toute la journée, de t’utiliser comme bon me semble. Et je refuse de ne pas pouvoir le faire. Tu resteras ici ainsi, Je les recevrai, leur parlerai et selon comme je t’appellerai, tu sauras comment tu devras descendre !

Je savais que Vous n’étiez pas en colère contre moi, Vous le Grand Humaniste Philanthrope, mais que vous désirez tirer parti de la situation et je sais que je peux Vous faire confiance pour préserver ma santé physique et mentale. Et quoi qu’il doit se passer Vous serez là pour me soutenir. Alors je hochai la tête en silence. Et Votre main toujours à la même place se fit plus caressante. Nous sommes restés ainsi un long moment, moi à genoux aux pieds de Votre lit et Vous couché sur le dos Votre bras replié derrière la tête et l’autre main me caressant le cou, le dos, mes seins, s’attardant sur mes tétons...

Des voix d’hommes raisonnaient dans le silence de l’aube, Vous Vous levez et Vous Vous habillez pour descendre au rez-de-chaussée, tandis que je reste là selon Vos ordres, totalement immobile. Puis le bruit des skis posés contre le bois, les voix masculines qui se plaignent, d’autre qui rient du bonheur de trouver refuge. J’essaie de compter le nombre de voix mais impossible. Je sais qu’il y a 3 cordées. Mais étant donné qu’une cordée peut-être de 2 à 5 personnes, c’est un peu vague comme information. Je Vous entends les accueillir chaleureusement, les réconforter moralement. Je reconnais en Vous l’homme qui a toujours su mettre en valeur les lois de l’hospitalité dans Votre Château … Je calcule 9 ou 10 personnes que Vous saluez l’un après l’autre. Puis ce sont les bruits d’un chaleureux petit déjeuner animé qui me parvient. Bientôt les voix semblèrent s’éteindre tout d’un coup et la seule qui continua encore à retentir fut la Votre, mais je n’arrivais pas à comprendre de quoi il en retournait. Puis un appel fort retentit, suivit d’un claquement de Vos doigts, les mots que Vous utilisez veulent tout dire et m’informent comment je dois descendre :

- Chienne, à mes pieds, tout de suite.

Je descendis alors au rez-de-chaussée la tête basse, nue et collier au cou, j’avançai à 4 pattes entre les 10 hommes qui me dévoraient du regard jusqu’à ce que je me retrouve à genoux devant Vos pieds…

(A suivre …)

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