La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°764)

Pauline au Château - (suite de l'épisode N°672) -

Je me réveille, nue, allongée sur un lit, un drap couvrant mon corps. Je lève les yeux, visiblement je suis seule dans ce grand lit. Je me redresse, je ne connais pas cet endroit, la chambre qui s’impose à moi est luxueuse, spacieuse et richement décorée. Je me passe les mains sur mon corps, arrivée à mon cou, je sens un collier en cuir épais, muni d’une plaque. Du bout du pouce, je sens trois lettres gravées sur cette plaque, je comprends vite qu’il s’agit des Nobles initiales du Maitre « MDE ». Je souris, fière de porter ce collier. Mon regard s’égare sur la pièce, quand j’entends un bruit de pas arriver, prise de panique, je descends du lit rapidement, m’agenouille, mains dans le dos, jambes écartées, et tête baissée. Les bruits de pas se font plus forts, un homme ouvre une porte latérale donnant dans, ce que je suppose, être une salle de bain. Il s’arrête devant moi, Ses pieds nus sont juste sous mes yeux. Il me caresse le cuir chevelu avec douceur, Sa main descend le long de ma nuque, Il brandit l’anneau situé sur mon collier, et me fait redresser la tête. Je constate le corps du Maitre, bien bâti, bel Homme, Il est nu sous mon regard. Préférant oublier Son entre-jambe, afin de garder mon calme, je lève les yeux vers Lui. Nos regards se croisent, Ses yeux bleus me percent, Son regard d’une telle intensité m’impose le silence, ainsi que Son impressionnant charisme, Sa domination et Son calme. Je reste imperturbable, impressionnée, immobile, terrorisée…

Le Maitre me domine de toute Sa splendeur, de Sa belle hauteur, que je sens mes larmes montées, elles naissent au coin de mes yeux, et coulent le long de mes joues. Instinctivement, je m’apprête à les essuyer, mais le Maitre me stoppe d’un geste de Sa main libre, Il recueille mes larmes du bout de Ses doigts, et me Les présente à ma bouche, sans hésiter, j’ouvre mes lèvres, Il insère Ses doigts, et je le lèche avec douceur et précaution.

Lorsqu’Il semble satisfait, Il s’écarte de moi, je reprends ma position tête baissée, regard au sol. En gardant le silence, Il se dirige vers Son armoire, s’habille d’un ensemble élégant et neutre. Il disparait derrière une porte, visiblement la même que celle d’où il est arrivé, celle de la salle de bain, vu le bruit de l’eau d’un robinet qui me parvient. Quelques minutes défilent, je reste sans bouger au pied du lit du Maitre. Immobile et patiente, telle une chienne bien éduquée.

Lorsqu’Il semble prêt, Il revient vers moi, muni d’une laisse qu’Il attache à l’anneau de mon collier. D’une voix forte, Il m’ordonne de présenter ma croupe de chienne, ce que je m’empresse de faire : le front au sol, le cul tendu et relevé, mes reins creusés, j’écarte mes fesses de mes mains, afin de rendre bien visible mes trous de chienne. Un objet froid se présente alors à l’entrée de ma chatte, Il l’introduit en moi sans ménagement, c’est un god, il est gros, il m’emplit totalement. Des liens passent sur mes hanches et entre mes jambes, je comprends, qu’Il vient de me munir d’une cage-ceinture de chasteté où est fixé un god pénétrant. En plus, des liens, la cage-ceinture est fermée par un petit cadenas, qu’Il ferme, et dont Il pose la clef sur l’unique table présente dans la pièce. Puis, le Maitre m’assène de quelques frappes sur mes fesses, me signifiant qu’Il est satisfait de me voir ainsi. Il repasse devant moi, prend possession de la laisse, et me tire, m’imposant la position à genou.

- Petite chienne, te voilà munie d’une ceinture de chasteté un peu spéciale. Tu comprendras par toi-même très vite. Je t’ordonne de ne pas t’en préoccuper quoi qu’il se passe, je t’interdis de jouir. Tu accompliras les tâches qui te seront imposées, sans laisser paraitre à aucun moment ton état d’excitation. As-tu compris, Petite chienne ?
- Oui, j’ai compris que je dois m’atteler aux tâches qui me seront confiées sans me préoccuper de la ceinture de chasteté. Merci Maitre, de m’avoir accoutumé de la sorte.

- Bien, Walter ne devrait pas tarder à venir te chercher, tu lui obéiras à lui et à tous les autres Dominants en cette Demeure, qui auront la charge de t’éduquer. Je veux que tu sois chienne, docile, à l’écoute et obéissante, ainsi tu feras des progrès. Est-ce clair, Petite chienne ?
- Oui, Maitre, j’obéirai à Monsieur Walter et aux autres Dominants, comme je Vous obéis.

Une pointe de déception me pique à vif, j’avais espéré être éduquée directement par le Maitre, et que cette tâche ne revienne pas à un de ses bras droits, comme ce vicieux Walter…

- Bien… Prouve-moi à présent, que tu aimes ta position, Petite chienne. Je décide, tu exécutes.

A ces mots, je me jette à Ses pieds, et j’honore le Maitre en lui léchant avec application et détermination Ses belles chaussures noires vernies. Je m’applique, évitant de toucher ses lacets et me concentrant uniquement sur la partie en cuir de grande qualité. Lorsque le Maitre semble satisfait, Il me présente sa 2 ème chaussure, dont je réitère l’opération avec soin. Puis, lassé de m’avoir à Ses pieds, Il recule d’un pas, je reprends ma position d’attente. Il me scrute encore quelques secondes, puis tourne les talons et quitte la pièce me laissant seule, en position d’attente, le regard fixé au sol. Je reste ainsi quelques minutes qui me paraissent être une éternité. Alors que mes genoux commencent à faiblir, et que mon corps tangue sous l’immobilité, la porte s’ouvre à volé.

- Ah te voilà, petite salope, alors tu as voulu faire ta fière, ton orgueilleuse avec moi ?! Tu vas voir, petite souillée, comme je vais t’éduquer à la baguette, tu ne m’as pas fait de cadeaux, alors je ne vais pas t’en faire non plus. D’autant que le Maitre m’a donné libre accès à tes orifices, certes, Il t’a muni d’une cage de chasteté, et m’a interdit de te pénétrer par ta petite chatte de salope, parce que d’après lui, cela t’apporte que du bien, et ce n’est pas du tout ce qu’Il compte t’apporter.


Je reste silencieuse face à ce discours, ne préférant pas laisser ma colère transparaître. Cet homme, Monsieur Walter me rebute… Il se dirige vers la table, et je le vois prendre la clef et un autre objet qui était disposé à coté et dont j’ignore sa nature. Une fois ces deux objets dans sa poche, il se place face à moi, son entre jambe à ma hauteur, sans aucune pudeur, il ouvre sa braguette et dégaine son sexe déjà en semi-érection. Je reste impassible.

- Prend-le en bouche, lèche-le, et applique-toi. Je sais que tu aimes faire cela aux hommes. Tu n’es qu’une petite trainée, qui aime donner du plaisir aux hommes par ta langue, alors vas-y, Petite chienne, occupes-toi de ma belle queue.

Me rappelant des mots du Maitre, j’ouvre ma bouche en grand, et m’approche du volumineux sexe, alors que je le prends en bouche en douceur, et que je commence quelques vas et vient, Walter place ses deux mains sur ma tête, et m’impose son rythme. Je fais un mouvement de recul, Walter m’assène d’une claque, et me force à garder la bouche grande ouverte. Il me manipule tel un objet qu’on utiliserait à sa guise sans se préoccuper de son état. Il m’assène de coups de reins profond, je retiens plusieurs hauts le cœur, mes yeux sont clos, afin de m’échapper de cette vision. Walter le remarque, et m’ordonne de les ouvrir et de les lever vers lui. J’obéis.

- Bien, Petite chienne, regarde la vérité en face, admire ma puissance, admire comme je te Domine, comme je te réduis à un simple et vulgaire trou, qui me procure du plaisir, tu n’es rien, Petite chienne, juste un corps avec des trous qu’on peut profiter à souhait.

Je garde mon calme, mais pour autant, à ces mots, des larmes naissent, Walter ferme les yeux, et accentue ses mouvements, ses ongles s’impriment dans mes joues, le rythme est plus intense, plus profond, il profite de cet instant, et d’un râle, il déverse sa semence en longs jets dans ma gorge. Connaissant le règlement, je tente de garder au maximum le sperme de Monsieur Walter dans ma bouche.
Il se retire, m’ouvre la bouche insère deux doigts afin de vérifier que je n’ai pas encore avalé. Visiblement satisfait, il m’ordonne d’avaler et de le nettoyer, ce que je fais avec précaution. Sans plus se préoccuper de moi, il referme son pantalon, ramasse la laisse à mes pieds et m’oblige à le suivre en quadrupédie. En passant devant la table, il prend une cravache posée là, et continue son chemin. Il m’emmène vers un corridor, m’assène de quelques coups sur ma croupe, m’obligeant à reprendre ma position de quadrupédie, et m’incitant à marcher de manière féline.

- Tu as tellement à apprendre, petite salope. Tu te dandines comme une chienne errante, tu es loin d’être digne de te prosterner aux Nobles pieds du Maitre. J’ignore d’ailleurs ce qu’il te trouve, tu es désobéissante, orgueilleuse. Je sais que tu ne tiendras pas longtemps entre ces murs, et c’est pour cela que je vais user de tes trous autant de fois que je le pourrais avant ton départ, car malgré tout, j’ai aimé le fond de ta gorge, alors j’ai envie de découvrir ton deuxième trou libre. Mais avant cela, tu dois passer plusieurs tests afin de vérifier tes aptitudes, ainsi que ta condition physique.

Silencieuse, je suis Monsieur Walter, le regard au sol, tentant d’améliorer ma démarche en quadrupédie que je vais désormais devoir adopter pour toujours en ces lieux. La cage de chasteté me gêne, et le god placé dans mon fondement est si gros, qu’il frotte contre mes parois, et me procure du plaisir à chacun de mes mouvements. Je sens l’excitation de mon bas ventre gonflé peu à peu le temps de cette promenade, je tente de me concentrer sur les paroles du Majordome, mais en vain, l’envie est bien trop présente. Je retiens qu’un mot sur cinq, j’ignore où il me dirige et ce qui m’attend, je n’ai que peu écouté, et encore moins enregistré. Tant pis, me dis-je, je tâcherai d’agir en conséquence au moment voulu. Je constate qu’on bifurque vers un couloir, et nous entrons dans une pièce. La blancheur de cette pièce me rend quasi aveugle, je distingue peu les différentes formes qui m’entourent. Deux hommes baraqués, me portent et me positionnent rapidement sur une chaise d’auscultation de gynécologie. Avant même que je réagisse, des liens m’emprisonnent, à mes poignets, mes chevilles, mon front et mon ventre. Walter se penche sur moi, et retire ma laisse. Une forte lumière est placée juste sur mon visage, m’aveuglant davantage. Sans comprendre, je passe du blanc immaculé, au noir totale…

En effet, un bandeau est placé sur mes yeux, j’en suis presque soulagée, le noir est rassurant pour moi. Des boules Quies sont introduites dans mes oreilles, m’isolant ainsi du bruit extérieur. Je remue, instinctivement, retenue ainsi, m’effraie, or les liens sont bien serrés sur ma chair et m’empêchent un quelconque mouvement, prise de panique, je crie. Un coup sec de cravache me fait taire. Une boule m’est enfoncée dans ma bouche m’obligeant de garder le silence. Vaincue, privée de mes sens, je me résigne, et garde le calme et le silence. Quelques bruits me parviennent difficilement, j’entends une porte s’ouvrir et se refermer puis plus rien. Le god en moi, se met à vibrer. Cette nouvelle épreuve m’est imposée, je ronronne de plaisir tant cette sensation m’est agréable. Le temps s’écoule durant ce qui semble être une éternité. Je suis entravée, impuissante et avec qu’une envie forte qui me tenaille, celle de jouir. Pendant ce temps- là, non loin dans le Château …

(A suivre …)

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