La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°767)

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°766) -

La lourde porte s’ouvre faisant grincer les charnières sous son poids, ce qui fait frissonner la jeune femme. Elle découvre une salle qui ressemble fortement à une chapelle au haut plafond voûté, une longue nef mène jusqu’à l’autel où son Maître l’attend debout en face du Commandant. De part et d’autre de l’allée se trouvent des bancs, comme dans une église, sur lesquels les convives sont assis. Tous les regards sont tournés vers la porte laissant apparaitre la future soumise de Monsieur Le Marquis qui baisse instantanément les yeux.

- Ça démarre, tout va bien se passer, garde ton calme, obéit, et suit à la lettre ce que tu viens d’apprendre, chuchote et conseille le Majordome à Vanessa.

Sur signe du Commandant, Walter avance dans l’allée, tenant la dragonne de la laisse dans sa main droite, Vanessa le suit debout toujours un pas derrière. Une musique s’élève dans la chapelle, la jeune femme reconnait le style d’Enigma, et cette mélodie poignante et pleine d’émotion la fait frissonner. Le Majordome marche très lentement, et il lui semble que cette allée n’en finit pas, elle passe devant chaque rangée, offerte à la vue de tous, sentant le poids des regards sur son corps et sur son fessier arrondi par sa démarche féline en quadrupédie, mais ce qui la trouble surtout c’est qu’elle n’est qu’à quelques mètres de devenir enfin une des véritables soumises MDE de son Maître. Ils arrivent enfin devant l’autel, Walter s’incline respectueusement devant Monsieur Le Marquis et lui tend solennellement la dragonne de la laisse. Le Noble s’en saisit, et le Majordome s’écarte, prenant place sur le côté de la chapelle dans l’attente de sa prochaine mission. Vanessa est face au Commandant, tête baissée, debout à côté de son Maître, elle a placé ses mains derrière son dos et patiente la gorge nouée par tant d’émotions. Le reste de l’assemblée fait silence, certains découvrent pour la première fois ce genre de cérémonie et sont impressionnés par la puissance des émotions qui en ressortent.

Le Commandant prend une grande inspiration, ému d’être le Maître de cérémonie qui va faire de la femme qu’il aime, une des soumises officielles de son ami et mentor.

- Vanessa, si tu es devant cette assemblée aujourd’hui, c’est pour confirmer ta volonté à t’abandonner corps et âme à Monsieur Le Marquis d’Evans ici présent, et à recevoir sa marque. Est-ce toujours ta volonté, en ton âme et conscience ? Est-ce ton souhait le plus cher en étant saine de corps et d’esprit ? Est-ce en totale liberté que tu désires devenir une soumise MDE, à part entière ?
- Oui Monsieur, répond la jeune femme d’une voix forte et posée pour que tous entendent.

Le Commandant s’avance alors vers elle, il pose ses mains sur ses épaules et presse doucement dessus, faisant comprendre à la jeune femme qu’elle doit s’agenouiller, ce qu’elle fait sans attendre, en conservant ses mains derrière son dos, il retourne alors sur l’estrade leur faisant face.

- Monsieur Le Marquis d’Evans, consentez-vous à prendre cette soumise sous Votre joug, à la guider sur le chemin de la servitude totale, à lui apprendre l’obéissance par tous les moyens utiles, et à user de sanctions lorsque cela sera nécessaire, à faire d’elle une soumise parfaitement docile à Vos moindre Exigences ? Mais aussi à lui garantir une totale protection concernant également sa santé, à ne jamais la mettre en danger et à la protéger par la confidentialité la plus absolue vis-à-vis de ses proches notamment envers sa famille ?
- J’y consens, dit simplement Le Noble d’une voix emplie d’un fort charisme.

A ces mots Vanessa sent ses entrailles se nouer, comme si elle venait d’entendre des mots qu’elle aurait attendu toute une vie.

- Vanessa, l’assemblée ici présente écoute ton engagement.

La jeune femme prend une grande inspiration, comme si elle allait effec une plongée en apnée en grande profondeur, et parle d’une voix forte emplie d’émotions.

- Monsieur, il y a quelques temps, dans Votre grande magnitude, Vous m’avez autorisée à Vous appeler Maître, depuis je n’ai eu qu’une obsession, celle de mériter ma place à Vos Nobles pieds.
Aujourd’hui, Vous me faites cet immense honneur, et c’est donc avec émotion que moi Vanessa, saine de corps et d’esprits, en pleine possession de mes moyens, je m’abandonne à Vous de mon plein grès et j’accepte de recevoir Votre marque que je porterai avec honneur et fierté.

Monsieur Le Marquis est satisfait, elle n’a rien omis, il la regarde avec fierté, elle tremble un peu, comme un artiste faisant ses premiers pas sur scène. Il prend alors la parole solennellement :

- Vanessa, tu m’as fait confiance, tu as souhaité m’appartenir, tu as passé les premières épreuves avec succès, et l’assemblée ici présente t’a jugée digne de m’appartenir. Mais la route vers ta servitude est encore longue et tu devras obéir sans faille pour honorer ton appartenance à Ma Noble personne. Aujourd’hui je te fais soumise Keira MDE, tu m’appartiens corps et âmes.

En disant ces mots Le Noble retire le collier blanc et passe un collier de cuir noir marqué du nom de sa nouvelle soumise « soumise Keira MDE » autour de son cou. Une larme perle au coin de l’œil de la jeune femme, son Maître l’essuie d’un pouce en souriant.

- soumise Keira MDE, tu as accepté de recevoir la marque définitive de ton Maître, dans sa grande magnitude, il t’a laissé le choix du marquage, qu’as-tu décidé ? demande le Commandant plein d’émotions, connaissant le choix de sa compagne et s’inquiétant pour elle.
- Monsieur, c’est avec un grand honneur que je vais recevoir la marque de mon Maître par le feu, répond sûre d’elle Keira MDE.
- Qu’il en soit ainsi, tu seras marquée au fer rouge sur la fesse, annonce le Commandant en faisant signe à Walter.

Walter fait signe à un serviteur qui amène un prie dieu devant la jeune femme, Le Noble l’aide à se placer dessus et se positionne face à elle, prenant ses mains dans les siennes. Vanessa est à genoux sur la marche, ses avants bras posés sur le rebord du prie dieu, tenant les mains de son Maître. Puis un homme costaud s’approche torse nu, il a des biceps impressionnants et est cagoulé tel un bourreau, on ne voit que ses grands yeux noirs.
Il mène un brasier dans une vasque de fer forgé sur roulettes, il y plonge un tison ancien au bout duquel sont forgée les lettres MDE enlacées dans les Armoiries de la Famille des Evans.

- soumise Keira MDE, tu vas être marquée au fer rouge de la marque de ton Maître, tu ne dois absolument pas bouger, si tu as peur de ne pas tenir, tu peux demander à être attachée, le souhaites-tu ? demande l’homme d’une voix solennelle.

- Non Monsieur, répond clairement la jeune femme tout en serrant les mains de son Maître.
- Bien, alors regarde ton Maître et ne bouge plus.

Keira MDE lève les yeux vers Le Noble, elle lit de la fierté dans son regard et s’accroche à ses yeux pour supporter la terrible douleur consentie de l’épreuve qui va arriver. L’homme retourne le tison dans le brasier, vérifie la couleur du fer, puis lance un regard au Commandant qui acquiesce d’un signe de tête. Il sort alors le tison du feu, son extrémité apparait flamboyante, et il l’applique fortement d’une main de fer sur le haut de la fesse droite de la jeune femme. Keira MDE ne quitte pas le regard de son Maître, trouvant en lui le courage de tenir, elle sert fortement les mains de son Maître sans un mot, sans un cri, sans un mouvement, prouvant une fois de plus si ce n’était nécessaire sa force de caractère à toute l’assemblée. L’homme retire le tison et applique immédiatement de la glace sur la marque qu’il vient de faire puis après avoir vérifié que tout était en ordre, il se retire. On laisse quelques minutes à Keira MDE pour récupérer, tous font silence, peu ont pu vivre un marquage au fer rouge, cette pratique étant beaucoup moins courante qu’au temps des aïeux du Marquis, mais de ceux qui l’ont déjà vécu, aucun n’a jamais vu un esclave recevoir la marque par le feu, sans un cri. Chacun est impressionné par le spectacle qu’ils viennent de vivre et retiennent leur souffle devant cette soumise qui semble venue d’un autre monde… Après quelques minutes de répit, on fait mettre Keira à genoux devant l’assemblée, et Le Noble prend la parole :

- Mes amis, merci d’avoir été les témoins de l’intégration de cette nouvelle soumise dans mon cheptel.
Je vais maintenant me retirer avec elle, pour ceux qui le souhaitent la soirée continue avec des esclaves à votre disposition dans le grand salon, et des chambres qui ont été préparées à votre intention, Walter mon fidèle Majordome veillera à ce que vous ne manquiez de rien.

Sur ces mots Le Noble claque des doigts pour que Keira MDE se mette à quatre pattes, et avance dans l’allée centrale suivie de la jeune femme, traversant l’assemblée sous les applaudissements de tous. Il rejoint son salon privé, s’assoit dans son fauteuil, la jeune femme parfaitement dressée se place à ses côtés en position d’attente.

- Comment te sens-tu ?
- Heureuse Maître.
- Je veux dire physiquement, sourit Le Noble.
- Bien Maître.
- La brûlure n’est pas douloureuse ?
- J’ai connu pires brûlures, c’est une douleur que je supporte avec honneur Maître.

Le Noble sourit, ravi de posséder comme soumise une femme au caractère aussi fort. Au même moment, la porte s’ouvre laissant entrer Le Commandant et l’homme qui a marqué la jeune femme, mais il a ôté sa cagoule.

- Mes amis, venez-vous installer, dit gaiement Le Marquis.

Tous deux passent devant Keira MDE, Laurent la regarde d’un air anxieux cherchant dans son souffle, un signe de détresse, mais elle a l’air parfaitement sereine.

- Diwan, vous avez fait un excellent travail, merci encore pour votre participation, dit Monsieur Le Marquis à l’homme qui a marqué la jeune femme.
- Monsieur Le Marquis, c’est toujours un honneur de marquer vos esclaves. Et je vois que sa peau a bien réagi, toutefois, il faudra penser à appliquer les pansements que je vous ai laissés, pendant quelques jours.

Au même moment on frappe à la porte et sur ordre du Noble un esclave mâle fait son apparition un plateau à la main. Il s’agenouille devant la table basse, y dépose une théière, ainsi que trois tasses qu’il prend le temps de remplir, puis une gamelle d’eau au sol à côté, avant de se retirer non sans s’être incliné devant les trois hommes.

- Alors Diwan, qu’avez-vous pensé de cette soirée ? demande Monsieur Le Marquis.
- Monsieur Le Marquis, comme toutes vos soirées, ce fut une soirée exquise, et que dire de cette nouvelle recrue particulièrement impressionnante. Je dois avouer que sa prestation m’avait déjà rendu perplexe, sans compter que c’est assez rare qu’une personne que je dois marquer ne souhaite pas être attachée, mais je n’avais encore jamais marqué quelqu’un sans entendre un seul cri ou un évanouissement. A croire qu’elle a été entraînée pour supporter les s, sourit l’homme.
- En effet, cette chienne m’a comblé ce soir, j’espère qu’elle saura progresser dans cette voie. Et vous Laurent ? Satisfait ?, sourit Le Noble.
- Très cher, ce fut un honneur d’être le Maître de cérémonie de cette soirée, et je suis fier d’avoir pu constater l’obéissance et la volonté de mon élève.
- Eh bien tu vois chienne, tu as été satisfaisante ce soir. Tu mérites donc un peu d’attention, as-tu soif ?
- Oui Maître, répond humblement la jeune femme.
- Alors je t’autorise à t’abreuver.

Vanessa comprend ce que son Maître attend d’elle, et se dirige à quatre pattes jusqu’à l’écuelle d’eau fraiche qu’elle lape jusqu’à la moindre goutte, sous le regard empli de désir de Diwan. Puis, elle revient se placer aux pieds de son Maître.

- As-tu encore soif ? demande Le Noble surpris qu’elle ait vidé toute la gamelle.
- Non Maître, je Vous remercie pour Votre attention.

Les trois hommes reprennent leur discussion s’attardant sur le fonctionnement du Cheptel du Château, et sur les aventures vécues par chacun depuis leur dernière rencontre. Mais l’heure avance, et Keira MDE commence à fatiguer, ses yeux se ferment et elle lutte contre Morphée pour conserver sa position. Le Commandant qui ne peut s’empêcher de surveiller sa compagne fait signe à son ami. Le Noble sourit et acquiesce d’un signe de tête.

- Bien mes amis, il se fait tard, vos chambres ont été préparées, et quelques esclaves vous y attendent bien docilement, je vais aller me reposer, et octroyer le repos bien mérité à ma nouvelle chienne. Des plateaux vous seront apportés dans vos chambres demain matin pour le petit-déjeuner, je vous propose de nous retrouver demain midi pour le déjeuner dans la salle à manger.

Les deux hommes acquiescent et quittent le salon privé du Noble pour rejoindre leur chambre. Le Noble regarde un instant la jeune femme qui lutte remarquablement bien contre sa fatigue, fier de son obéissance tout au long de cette soirée, et décide de la mener vers un repos nécessaire. Il se lève et claque des doigts lui faisant comprendre qu’elle doit le suivre, aussi elle se place à quatre pattes et suit docilement son Maître jusqu’à sa chambre. Elle n’a jamais eu l’honneur d’entrer dans la chambre de son Maître et ressent une immense fierté d’y accéder ce soir. Le Noble ouvre la porte et elle voit une chambre spacieuse parfaitement agencée dans un luxueux espace, sur les murs quelques tableaux anciens dont elle est incapable d’estimer la valeur, les larges fenêtres donnent sur le parc. Le Maître des lieux ne franchit pas la porte, aussi elle patiente docilement.

- Bien, j’ai quelques affaires à régler, je vais passer par mon bureau, mais je vais te laisser te reposer car ton weekend en Ma demeure n’est pas terminé et je te veux en forme demain. Donc tu vas prendre une douche, l’eau chaude est disponible dans ma salle de bain, mais je te fais confiance pour ne pas l’utiliser. Tu trouveras ce qu’il faut pour ta toilette, des pansements contre les brulures ont été laissés pour toi, tu le poses sur ta marque, et tu vas te coucher sans m’attendre, je te rejoindrai plus tard. Est-ce compris ?

- Oui Maître, merci Maître, répond la jeune femme heureuse de pouvoir se reposer.

Monsieur Le Marquis la laisse entrer dans la chambre, puis referme la porte derrière elle, pour aller rejoindre son bureau. La jeune femme ne perd pas de temps, elle file sous la douche, la prend froide comme imposée par son Maître, puis pose son pansement qui a un effet apaisant immédiat. Vanessa se dirige vers le lit du Noble, les draps de soie sont magnifiques et elle se demande quel effet cela fait de dormir dans de tels draps. Mais elle sait que ce n’est pas sa place, et se couche sur la couverture posée au sol au pied du lit, et la fatigue aidant elle s’endort très rapidement. Le Noble a terminé ses affaires, il revient vers sa chambre et voyant de la lumière sous la porte de la chambre voisine qu’occupe Laurent, Il se permet de frapper et d’y entrer. Il découvre Laurent occupé à corriger les fesses d’un esclave mâle, et au vu de la rougeur de son postérieur, Il se doute que la faute doit être importante.

- Laurent, ne te fatigue pas à corriger mes esclaves, ils ne méritent pas ta main, j’ai des serviteurs pour ça, qu’a fait ce chien pour te déplaire ?
- Ah Edouard, ce chien m’a refusé une fellation.
- Pardon ? Aurais-tu oublié ta place esclave, le chien ? Je puis t’assurer que ce comportement sera sévèrement châtié et que tu vas passer plusieurs jours à expier cette faute, s’exclame fâché Monsieur Le Marquis envoyant un regard noir vers son esclave.

L’homme baisse la tête, il ne veut surtout pas croiser le regard de son Maître, il aimerait demander la clémence du Noble mais sait pertinemment qu’il vaut mieux pour lui garder le silence et accepter son sort.

- Laurent, je suis désolé d’avoir mis à ta disposition un esclave de bas étage, je vais te le faire changer et faire mener celui-ci au chenil pour que son éducation soit reprise sévèrement.
- Ce n’est pas nécessaire Edouard, j’ai quelques idées pour recadrer ce récalcitrant. Je vais m’en occuper personnellement, si tu le veux bien, dit le Commandant d’un ton pervers.
- Hum si tu le souhaites, c’est d’accord, je te laisse faire. Je te laisse donc à tes occupations, bonne nuit mon ami.
- Egalement Edouard.

Monsieur Le Marquis quitte la chambre du Commandant et rejoint la sienne. Il découvre Keira MDE couchée au sol sur la couverture qu’Il réserve aux esclaves qui ont l’honneur de dormir dans sa chambre. Il est surpris, il comptait la faire dormir dans son lit, et sourit en se disant qu’il aurait du le lui préciser, et qu’elle a eu le bon réflexe sans ordre contraire de sa part. Il s’approche d’elle, Vanessa dort profondément, alors il la prend délicatement dans ses bras et la couche dans le lit, la recouvrant des couvertures pour qu’elle soit bien au chaud, puis tout en douceur, il se glisse sous les draps à ses côtés…

(A suivre …)

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