Laeti

Laeti 1, comment sait-on qu’on est lesbienne ?


Si vous avez lu ma fiche auteur, je vous précise que mes histoires sont un mix entre vécu, moments enjolivés ou inventés. Je vous laisse la possibilité de deviner le vrai, du presque vrai, du faux ... Aujourd’hui, on est dans le vrai , complètement, pas enjolivé.

Comment sait-on qu’on est lesbienne ?

Bonne question ... Question grave également !
A vrai dire, j'en sais trop rien.
Ce qui est sur, c'est qu'on ne se réveille pas un matin en se disant "Mais oui, mais c'est bien sur, je suis lesbienne"
C'est quelque chose de plus diffu. Un faisceau d'indice comme on dit dans les séries policières ...
Nait-on lesbienne ? le Devient-on ? Bof, je passe mon tour sur ce coup là.
On est pas lesbienne ment parce qu'on aura eu une expérience à l'adolescence avec sa meilleure amie ... La plupart de celles à qui ça arrive rejoignent très rapidement le bataillon des hétéros.
Il y a des indices ... différents pour chacune. Regardez les formes des filles par exemple et aimez ça surtout. Se faire traiter de gouine par les autres à l'école (ça n'a pas été mon cas, j'ai caché mon homosexualité tout le temps de mon adolescence de façon efficace).
Le premier indice pour moi, à 10 ou 11 ans, l’âge où on embrasse pour la première fois quelqu'un sur la bouche, juste pour voir comment ça fait, sans y mettre la langue... on ne sait d'ailleurs pas qu'on doit la mettre ... Pour moi c'était avec UNE camarade d'école. De là à faire de moi une lesbienne, c'est un peu juste.
A 12 ou 13 ans, quand on découvre qu'on a un clitoris et qu'en appuyant dessus (on se perfectionne ensuite) ça fait du bien et surtout ça amène des pensées qu'on ignorait avant, d'autres indices peuvent surgir et commencer à former notre fameux faisceau ...
Mes premiers fantasmes, lors de mes premières séances de masturbation tournaient toujours autour du même sujet, l'amour au féminin.

Je m'étais fait mon petit monde perso, j'étais la reine d'une peuple uniquement féminin qui vivait en pagne en un lieu reculé et ignoré du reste du monde. ces charmantes jeunes filles qui constituaient mon peuple aimaient se faire des choses entre elles (ment, il n'y avait pas de mecs) et surtout aimaient en faire profiter leur reine.
J'ai eu ma première vraie expérience sexuelle à 14 ans ... Un peu pas hasard. J'y reviendrai à l'occasion d'un prochain article ... Avec une fille !! Autre indice ... Beaucoup de plaisir sur le moment, des doutes et des questions ensuite.
J'ai essayé de flirter avec des garçons à la suite de ça, surement pour répondre à ses doutes. Moins de plaisir ... on s'est embrassés, pelotés, j'ai pris des pénis dans ma main, les garçons m'ont touchée (beaucoup moins bien que ma première partenaire). J'ai insisté en en côtoyant plusieurs.
A 16 ans, j'ai remis ça avec une amie de collège, j'ai connu une autre histoire homosexuelle à 17 ans, puis j'ai été amoureuse d'une fille (vraiment amoureuse pour la première fois) à 18.
Voilà la série d'indices qui sont devenue une certitude.
Les garçons ? Comme je le dis plus haut, bof sur le plan sexuel, j'ai retenté le coup, je suis allée la fois suivante jusqu'à la fellation, il était novice également et complètement excité, il ne s'est pas retenu et m'a éjaculé dans la bouche. Pas vraiment de plaisir à faire une pipe, comme on dit. Rien à voir en tout cas à ce que j'ai ressenti lorsque j'ai fait mon premier cuni.
A 17 ans, j'ai couché avec un garçon. Hormis la douleur au moment du déchirement de l'hymen, ça a été plutôt pas mal. Mais sans plus .... Il manquait le plus, c’était bon, mais bon ! Non décidément, j'en étais sure, les hommes, c'est pas mon truc. Même si de temps en temps, j'y suis retournée et que j'y retournerai surement encore, ça ne fait pas de moi une bisexuelle. Je suis lesbienne point barre.

Après, je ne suis pas comme toutes ces lesbiennes qui haïssent les mecs.
Moi, même si sexuellement c'est pas mon truc, si je n'ai pas envie de vivre ma vie affective avec un homme, je n'ai rien contre eux. Mieux, je m'entends plutôt bien avec les garçons.
Etre lesbienne, ce n’est pas haïr. Celle qui le font ne servent pas notre cause dans cette société formatée où nous sommes à l'écart déjà. Au contraire, elle nous enfoncent, et nous maintiennent dans notre ghetto. Mon choix d'assumer et d'afficher mon homosexualité vient aussi de ça. Je suis lesbienne, je le vis bien, j'aime côtoyer des garçons, pas pour le sexe certes, juste pour les relations amicales. Qu'on me traite de gouine de temps à autre, qu'on me regarde de travers, eh bien, même si c'est parfois encore blessant, ça le devient de moins en moins.

A suivre ...





Laeti 2, Julie

J'ai eu ma première relation sexuelle avec une fille à 14 ans (première relation sexuelle tout court d'ailleurs ...).
C'est jeune, je sais !! mais je n'ai pas choisi. Ca c'est présenté comme ça.
Cela faisait près de deux ans que je me masturbais, mes fantasmes étaient le plus souvent saphiques, j'étais secrètement amoureuse d'une camarade de collège ... aucun espoir de conclure d'ailleurs avec elle ... Et jamais je n'aurais osé faire quoi que ce soit.
Et puis Julie est venue et Julie a pris l'initiative. je ne crois pas que moi je l'aurais prise !
Julie, c'est ma cousine germaine. J'avais 14 ans, elle en avait 16, presque 17. C'était pendant les vacances, chez ma grand mère. Julie était venue passer une semaine avec nous et nous couchions dans la même chambre, dans le même lit. En milieu de semaine, alors que nos conversations devenaient régulièrement plutôt coquines, Julie a pris l'initiative de m'embrasser. tout d'abord surprise, je me suis bien sur laissée faire. Elle m'a caressé les seins puis a baissé mon bas de pyjama et s'est mise dans la même tenue. Elle m'a ensuite demandé si je voulais qu'elle continue. J'ai bafouillé que oui, elle m'a à nouveau embrassé.
C'était la première fois que j'embrassais en mettant la langue et qu'on me caressait le corps. Nous nous sommes masturbées l'une en face de l'autre. Le premier soir, nous en sommes restées là.
J'avoue avoir été troublée ce soir là et avoir eu beaucoup de mal à trouver le someil.
Le lendemain soir, Julie s'est faite plus entreprenante. elle m'a cette fois, caressé le sexe, l'a embrassé et y a même glissé sa langue. De mon côté, je me souviens bien être restée très passive. Je lui rendais ses baisers torrides, mais c'est à peine si mes mains osaient frôler son corps. Pourtant, j'en avais très envie. L'orgasme m'a pris alors qu'elle commençait tout juste à me caresser le clitoris en se masturbant. Je n'osais pas toucher son sexe. elle l'a fait elle même.
Le lendemain dans la journée, nous avons recommencés nos jeux et nos attouchements. Je me suis enhardie, puisque c'est ce jour là que j'ai pratiqué mon premier cuni. Oh, je n'avais pas la technique, mais je n'avais jamais connu une excitation telle. Plaisirs visuels et olfactifs tout d'abord, je respirais pour la première fois les odeurs intimes d'une partenaire et j'avais l'obscur objet de mes désirs en gros plans sous les yeux. Le toucher, c'est la première fois que mes doigts caressais un sexe qui n'était pas le mien. Le son, les gémissements de Julie enchantaient mes oreilles. Le goût enfin, quand j'y ai déposé mes lèvres et ma langue ... Ce goût légèrement musqué, quel délice ... Et j'allais oublié !!! le 6ème sens aussi satisfait ... j'étais sure maintenant que j'étais faite pour aimer les filles, plus de doutes, je le savais ... Il subsistait encore quelques doutes sur mon homosexualité, mais les filles me plaisaient vraiment, les interrogations étaient en partie chassées.
Tant bien que mal, j'ai réussis à faire jouir Julie, à force de léchouilles maladroites (depuis, j'ai amélioré ma technique !!!) et nous avons recommencé en 69.
Le reste de la semaine n'a été qu'une suite d'attouchements, de cuni, de baisers, de caresses.
Nous faisions l'amour jusqu'à tard dans la nuit.
Bon, ma cousine Julie a rejoint le rang des hétéros ... Je l'ai peu revue depuis ce torride été. Nous n'avons jamais reparlé de cet épisode. Je l'ai revue récemment en fait ... pour son mariage ... C'était d'ailleurs assez drôle comme situation !! je rigolais intérieurement. J'aurais d'ailleurs bien aimé refaire l'amour avec elle, mais avec sa robe de mariée !!!! Où vont se nicher les fantasmes !!!!
Julie, si tu lis ces quelques lignes un jour, un grand merci pour avoir pris cette initiative, pour m'avoir permis de découvrir mon corps et pour m'avoir donné ma première relation sexuelle. toute ma vie ça restera gravé dans ma mémoire.

A suivre ...


Laeti 3, Amandine

Ma première expérience passée, quelques doutes étaient tombés ... Peut être que je n'étais pas totalement lesbienne, mais il y avait de fortes présomptions tout de même. Ca m'avait plu, j'avais envie de recommencer.
Plus facile à dire qu'à faire. A 14 ou 15 ans, c'est très compliqué d'avouer son homosexualité, et quasiment impossible de passer à l'acte et de prendre l'initiative avec une camarade.
J'étais presque persuadée d'être lesbienne, je commençais à mesurer ce que cela impliquait : une vie sexuelle secrète, cacher mes pulsions et envies, ne rien laisser paraitre, donner le change en permanence.
L'entrée au lycée, comme pour beaucoup fut pour moi un changement d'habitudes, de vie, de fréquentation.
Changement d'établissement, dans une autre ville, prendre le bs tous les jours. Un début d'autonomie en quelque sorte. J’avais 15 ans, quasiment 16. mes camarades de collège n'étaient plus ment dans le même lycée, ça a été l'occasion de me faire de nouveaux amis.
Parmi eux, il y a eu Amandine. Nous avons été dès la rentrée en seconde très proches, complices même. Nous avions des goûts et loisirs communs. Bien sur, à aucun moment, je n'ai abordé mon homosexualité avec elle, même si bien sur elle meublait mes fantasmes. Parce que au delà du fait d'être mon amie la plus proche, avec qui je partageais plein de choses, Amandine m'attirait beaucoup pour d'autres raisons. Frustration, pensées refoulées, mais il était hors de question de faire quoi que ce soit, de prendre la moindre initiative. J'allais souffrir en secret, j'étais d'ailleurs persuadée que toute ma vie serait faite de ça. Pas question qu'elle sache, qu'elle se doute de quoi que ce soit. Ni elle, ni personne d'ailleurs. C'est à cette époque que je tentais mes premières expériences de flirt (et même un peu plus) avec les garçons. Je voulais évacuer les derniers doutes qui subsistaient sur mon homosexualité et surement donner un peu le change auprès des autres, montrer que j'étais "normale". A l'époque, moi même, je me considérais comme anormale. Je souffrais de devoir cacher ma sexualité, mais j'en avais honte aussi.
Un samedi après midi à l'issue d'une fête, Amandine et moi rentrions chez nous. Nous avions, il faut le dire bu un peu d'alcool. Oh, pas beaucoup, mais c'était quasiment la première fois (du moins dan cette proportion là) et toutes les deux nous n'étions pas dans notre état normal. Il était prévu que je passe la nuit chez elle, pour ne pas reprendre le bus trop tard. Une fois dans sa chambre ce qui devait arriver, arriva. L’alcool aidant, je me suis lâchée et j'ai embrassé Amandine. D'abord surprise, elle s'est laissée faire et à même ensuite pris l'initiative. Moi qui m'attendais à me faire rembarrer, alors que je préparais mon argumentaire pour justifier mon acte (excuses moi, c'est l'alcool, je ne sais pals ce que je faisais ....). Amandine et moi avons fait l'amour pour la première fois ce samedi soir là, de manière un peu désordonnée . Nous avons recommencé, alors que les vapeurs de l'alcool s'estompaient, cette fois beaucoup plus sensuellement.
Amandine m'avoua qu'elle était en fait secrètement amoureuse de moi, Elle n'avait jamais eu de sentiments pour une autre fille, quand j'ai eu cette initiative, ça répondait bien sur à ses désirs profonds.
Nous sommes restées ensemble plusieurs mois, une année scolaire. Un véritable amour d'adolescence. Même s'il devait resté secret, cet amour, à la fois fleur bleue et physique était une grande première pour moi. Puis ce qui devait arriver arriva, lors des vacances d'été, Amandine est tombée amoureuse d'un garçon. Elle m'a juré qu'elel ne dirait jamais à personne ce qui c'était passé entre nous. Elle a tenu parole ...
J'avais 16 ans, mais j'étais pleine de certitudes. Plus de doutes possible cette fois. J'étais lesbienne. Cette expérience à la fois sentimentale et sexuelle me l'avait prouvé.


A suivre .....



Laeti 4, Catherine

Après mes premières deux expériences avec Julie et Amandine, le calme plat. Mes doutes sur mon orientation sexuelle s'étaient transformés en certitudes, certes, mais pas facile de trouver une relation à 16 ans. Donc, on fait le dos rond, on cache ses tendances et on espère qu'une opportunité va nous tomber du ciel.
Et j'ai rencontré Catherine.
Au début, il n'était pas question de quoi que ce soit entre nous (enfin de mon côté). nous nous sommes côtoyés quelques semaines, sommes devenues amies, avant que ...
Tout a commencé, vers la fin de ma seizième année, un matin où je me rendais au lycée.
Il pleuvait à verse ce jour là. L'arrêt de bus se trouvait devant une agence immobilière et pour me protéger de la pluie, je me suis approchée de la vitrine afin de trouver un abri précaire sous le auvent.
Une femme est sortie de l'agence. J'ai d'abord cru qu'elle voulait me demander de partir parce que je cachais la devanture. Mais non, elle me faisait signe d'entrer m'abriter à l'intérieur.
Elle avait une quarantaine d'année, s'appelait Catherine (tout ça je l'ai appris plus tard). Nous avons discuté une dizaine de minutes le temps que le bus arrive, elle m'a invitée à entrer tous les matins me mettre à l'abri, en attendant le bus, l'automne arrivant il commençait à faire frais dehors. Je ne prenais le bus aux heures d'ouverture de l'agence que deux matins par semaine, les autres jours je passais plus tôt, mais je lui ai dit que ça serait avec plaisir.
Au fil des jours et des semaines, je lui rendais donc visite deux fois par semaine, nous discutions un moment, buvions une boisson chaude. Puis no conversations ont pris un tour plus personnel, puisqu'elle en venait à me parler de sa vie privée. Catherine était mariée et avait un fils de douze ans. Son mariage était un peu compliqué... etc ... Elle me questionnait souvent sur l'existence d'un amoureux, je lui répondais que non ...
Un vendredi matin, lors de ma visite à l'agence, Catherine m'a demandé si le lendemain, je voulais aller au resto avec elle manger une pizza et ensuite aller au cinéma. Son mari et son fils devant passer le week-end à Paris pour voir un match de je ne sais plus quoi au stade de France. N'ayant rien de particuliers à faire ce samedi soir, j'acceptais.
En mangeant notre pizza, le sujet du petit ami est revenu sur le tapis. me sentant de plus en plus proche d'elle et ayant constaté à plusieurs reprises son ouverture d'esprit, je lui avouait que non, je n'avais pas de petit ami, et que j'étais attirée par les filles. Catherine ne laissa rien paraitre, mais je constatais que la conversation perdait de son naturel et avait par la suite un caractère un peu moins spontanée. J'ai eu peur sur le coup de l'avoir choquée. Je n'étais pas vraiment douée pour ce genre de révélation, c'était la première fois que je me livrais de la sorte à quelqu'un. J'ai eu peur d'avoir surestimé le degré de confiance et d'ouverture d'esprit de Catherine. La situation n'était pas tendue, certes, la discussion continuait, elle me questionna notamment si j'avais une amie, mais je sentais bien la gêne.
Nous sommes allés au cinéma. Je me souviens du film, c'était Avatar.
Au bout de 45 minutes à peu près, j'ai senti la main de Catherine se poser sur mon genou. D'abord un peu étonnée par ce geste, j'avoue que je ne savais pas trop comment réagir.
J'aimais les filles, d'accord, mais là c'était une femme !! Elle avait 42 ans. Une sacrée différence d'âge ! Surtout avec ma vision d'adolescente (je venais d'avoir 17 ans à l'époque). C'était une femme mariée de surcroit ! J'aimais beaucoup discuter avec Catherine, je la considérais comme une amie, mais jamais je n'avais songée avoir une relation amoureuse ou physique avec elle.
Cette réflexion a aboutit à une absence de réaction de ma part. Comment Catherine l'a interprété ? Comme une invitation à continuer ? Toujours est-il que sa main a glissé le long de ma cuisse sous ma jupe. Sevrée de contacts physiques depuis Amandine (donc une éternité), une chaleur s'est emparée de moi, j'ai écartée légèrement les cuisses. Catherine enhardie par ce relâchement et surement rassurée m'a caressé les cuisses pendant une dizaine de minutes, frôlant parfois ma culotte. Au bout de ces 10 minutes , elle m'a demandé à l'oreille si je voulais qu'on sorte pour aller ailleurs. J'ai hoché la tête, nous avons quitté le cinéma et rejoint sa voiture en silence. Une fois dans sa voiture, elle m'a enlacée et embrassée. Nous sommes allée chez elle et avons fait l'amour sur le canapé. J'étais un peu gauche, par manque d'expérience bien sur, mais aussi parce que j'étais impressionnée de me retrouver avec une femme de cet âge.
Je regardais les formes des autres filles, mais jamais je ne m'étais sentie attirée par les femmes de l'âge de Catherine. Elle ne répondait en rien à mon idéal féminin de l'époque. J'aimais les jeune filles de mon âge, Catherine, avait 42 ans. Mes précédentes conquêtes Julie et Amandine, avait des seins d'ado, Catherine avait une poitrine généreuse. Elles étaient plutôt filiformes, Catherine était plutôt rondelette. Mes amies portaient des jeans ou des jupes courtes, Catherine des tailleurs. Je découvrais qu'en dessous elle portait des dessous chics, bas, porte jarretelles noirs, ça me changeais du tout au tout des petites culottes blanches en coton d'Amandine.
J'étais très tendue au départ, répondant aux caresses mais ne prenant pas d'initiatives, mais le plaisir montant en moi, je me suis rapidement laissée allée.
Catherine me raconta plus tard qu'à mon âge elle avait eu des expériences avec d'autres filles. Rien depuis, mais elle y pensait toujours. Son mariage battant de l'aile, cette idée était devenue plus forte ces derniers mois. La révélation de mon homosexualité l'avait poussée à faire ce qu'elle avait fait.
Nous sommes restée ensemble plusieurs mois. Une relation secrète bien sur. Notre différence d'âge, le fait que j'étais mineure à l'époque (17 ans), le tout dans une petite ville de province ....
Quand on travaille dans une agence immobilière, on peut accéder à plein de maisons et d'appartements inoccupés. c'est là qu'elle m'emmenait et que nous faisions l'amour. J'ai visité bon nombre de maisons du secteur à vendre.
Puis Catherine a divorcé et a quitté la région. C'est ce qui a mis fin à notre relation.
Je ne pense pas avoir été amoureuse d'elle. Elle m'a énormément apporté toutefois. De l'ado gauche et même un peu brusque au lit, j'ai profité de toute son expérience et j'ai appris à donner du plaisir, à être plus proche de l'autre, à prendre complètement en compte ses désirs.
Voilà ce que Catherine m'a donné. Et puis, ce goût pour les femmes plus âgées que moi, je l'ai toujours, mais ça c'est une autre histoire.
Depuis, j'ai revu Avatar aussi, la première fois, j'ai eu un peu de mal à me concentrer dessus.

A suivre …



Laeti 5, Estelle

Me voilà à Paris.

Le lycée c’est terminé, la fac, les études supérieures.

J’ai d’abord logé dans une chambre en cité U. Pas un palace, mais énorme, pour moi petite provinciale lâchée dans la capitale.

C’est l’époque des teufs avec les copains et les copines, les soirées dans les bars, où dans des chambres à refaire le monde. Au niveau relation c’était le top, au niveau sentimental, c’était le néant.

Et j’ai croisé Estelle … Estelle était ma voisine de chambre en cité U.
Estelle n’était pas franchement belle. Plutôt le genre nerd ou geek. Avec se lunettes, ses jeans et se sweats difformes, elle ne se mettait pas vraiment en valeur, c’est le moins qu’on puisse dire. Et que penser de sa manière de communiquer avec autrui. Quand on lui disait bonjour elle bafouillait en échange quelques paroles incompréhensibles, et puis plus rien …
Bref, la fille qu’on croise et qu’on oublie aussitôt. Et pourtant … J’ai tout de suite perçu qu’il y avait autre chose. Dès la première rencontre, cette fille m’a obnubilé.
Comment dire ? Elle m’aimantait. Ce n’était pas un canon, certes, mais, il y avait, ce « je ne sais quoi ». C’est pas descriptible, je n’y arrive pas, mais Estelle m’attirait, ça c’était une certitude.
Sa timidité maladive, et au-delà de ça son mal être manifeste dans ses relations avec autrui, m’empêchaient de mettre en place une stratégie d’approche qui puisse me sembler efficace.
La meilleure façon, c’est la simplicité. Nouer un contact, l’inviter dans ma chambre, et après non verra bien.
Je me lançais un soir, où je rentrais aber mes sas de courses dans ma chambre en même temps qu’elle :

- Salut, on est voisines !Je m’appelle Laetitia

Et bla bla bla. Manifestement, elle cherchait, à rentrer dans sa chambre et en rester là. Pas vraiment envie de discuter avec moi.

-J’ai acheté quelques boites de bière, ça te dirais qu’on discute un peu dans ma chambre en en buvant une ou eux ?

Je pariais sur le fait qu’elle n’ose pas dire non … et j’ai eu raison

- Dans un quart d’heures dans ma chambrez ? Ok ?

- Ok

Nous avons passé une très agréable soirée à échanger sur différent sujets, de voisines, au fur et à mesure, nous sommes devenues copines, jusqu’au jour où, j’ai senti que je pouvais passer à la vitesse supérieure avec Estelle, glisser ma main sous son tee-shirt, approcher ma bouche de la sienne. Ca passe ou ca casse, elle me cède, où elle me jette.
Et elle m’a cédé, même si lorsque ma main à, commencé a caresser son ventre sous son tee-shirt, je l’ai senti se raidir, j’ai rapidement senti ses frissonnements. Plus de doute quand sa bouche s’est ouverte à ma langue lorsque j’ai commencé à l’embrasser.
Estelle avait une toute petite poitrine, un ventre plat, un sexe poilu.

Nous passions nos soirées à faire l’amour. De voisines de chambres, nous sommes devenues amantes, et amoureuse l’une de l’autre. Car voilà, Jule, Amandaie, Catherine, m’avaient apportées, découvertes de mon corps, sensualité, plaisir, mais Estelle m’a apporté l’amour. Pour la première fois de ma vie, j’étais amoureuse. C’étais quelque chose de nouveau pour moi. Quand Estelle n’étais pas là, je n’étais pas bien, quand elle étais là, je revivais.

Estelle a été mon véritable premier amour.

Nous nous sommes aimé, le temps d’une année universitaire.
Le vacances d’été on eu raison de notre amour. Ses parents aussi. Estelle a fait son coming-out. Ses parent, plutôt le genre bobo-écolos, n’ont pas supporté, malgré leurs idées progressistes …. Un comble me direz vous ? Je ne suis pas si surprise que ça au final. C e genre de personnes sont dans le paraitre. Au-delà de l’attitude de façade, si on gratte … enfin, faut mieux pax gratter.
Le résultat, c’est que ma Estelle, a du faire face a un choix cornélien. Moi, qu’elle aimait depuis quelques mois, où sa famille prétendue ouverte, mais au final fermée.

Elle a choisit …
Mon premier amour c’est arrêté là.

A suivre …

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