Les Aventures Sexuelles D'Aliénor - Delphine

En ce milieu de première année d’Histoire comme tant d’autres une jeune étudiante était perdue : sexe, alcool, fêtes, ça ne faisait pas bon ménage avec les études. Ses résultats étaient désastreux. Elle se disait qu’elle n’allait pas rentrer en Aquitaine après avoir fait une demande pour Paris et non Bordeaux comme elle aurait due. Sa copine Justine la bassinait pour aller voir les tuteurs, des étudiants de bac+4 ou 5 bénévoles qui aident les jeunes. Un jeudi après-midi elle décidait pourtant d’y aller. Dans la salle réservée au tutorat une étudiante de master attendait les élèves en difficultés en lisant le dernier ouvrage de Denis Crouzet.
« Bonjour, comment tu t’appelles ? Moi c’est Delphine.
Aliénor.
Pas courant comme prénom. Sois la bienvenue. Qu’est-ce qui t’amène ?
Ca dit’elle en montrant ses notes.
Effectivement, y’a urgence. Qu’est-ce qui ne vas pas ? La tutrice avait l’habitude des élèves qui n’osaient pas franchir le seuil. Elle leur parlait avec douceur pour les mettre en confiance, mais elle leur parlait franchement, sans méchanceté. Tu veux pas me le dire ?
Je préfère pas.
Ok c’est pas grave. Tu as une dissert’ ou un commentaire sur toi que je puisse voir. Delphine parcourut le texte que lui tendit Aliénor. Son visage ne trahissait aucune émotion. Un joli visage se dit Aliénor. Des cheveux blonds coupés au carré qui surmontait des yeux bleus en amande qui semblaient vouloir lire dans ceux des autres. Des petites tâches de rousseur très légères agrémentaient le visage. Je vois ton problème. Manque de méthode, et surtout de travail. Mais on sent qu’il y’a des connaissances, des connaissances assez anciennes. Alors va tout reprendre depuis le début. »
Delphine explique alors les bases de l’écriture de la dissertation, puis du commentaire de texte. Puis la méthode de travail de l’historien. Pour le moment Delphine ne cherchait pas à savoir ce qui avait pût arriver à la jeune fille.

Une fois qu’elle se sentirait à l’aise les réponses viendraient d’elles même. Ce qui était sûr c’est qu’Aliénor semblait avoir du potentiel. Comme beaucoup d’étudiants elle ne semblait surtout pas préparée à ce qui l’attendait et avait sans doute choisie l’Histoire par passion. Mais elle devait être aussi déboussolée par ce qu’offrait la vie étudiante parisienne. Elle devait s’y être jetée à corps perdue et commençait à se noyer. Heureusement elle avait compris et voulait s’en sortir. Aliénor commençait à se sentir à l’aise avec Delphine, aussi sa nature extravertie commence à reprendre timidement le dessus.
« Dis moi Aliénor, ce qui ne vas pas. Tu n’arrives pas à concilier les études et le plaisir ?
Oui.
Fêtes, alcool, drogues, sexe.
Pas de drogues.
Pas de drogues c’est déjà une bonne chose, et ça se verrait. Mais à mon avis tu en as vue, tu as résisté à l’envie d’essayer et autres qui t’entouraient, mais ça n’as pas dut être simple et c’est ce qui t’as fait en partie prendre conscience du danger.
Oui.
Tu es fière, on le sent et tu as du mal à reconnaître avoir besoin d’aide.
Oui. Mais comment vous pouvez voir tout ca ?
J’ai vu passer pas mal d’étudiants alors maintenant j’arrive assez bien à cerner leurs problèmes. C’est d’ailleurs ce qu’il faut faire quand on est tuteur. Dis moi Aliénor j’ai sentie une petit gêne de ta part sur le mot sexe ?
Oui.
Est-ce que les garçons sont les seuls à partager ton lit ou y’a t’il aussi des filles.
Les deux, fit Aliénor penaude.
C’est pas grave. Ce n’est pas un problème d’aimer les filles. Mais je te pense que tu es perdue entre les deux.
Oui.
C’est simple. Y’a trois solutions. 1er pour toi rien ne peux remplacer le sexe d’un homme. 2e seule une femme peut t’apporter du plaisir. Soit il te faut les deux. Raconte moi tous.
J’ai été dépucelée par un mec et j’y ais pris du plaisir. Mais je voyais pas pourquoi je pouvais pas aussi coucher avec une jolie fille.
Au lycée j’ai couchée avec les deux. Pourtant dans mon petit lycée en Aquitaine c’était pas facile de trouver des filles qui acceptent de coucher avec une autre fille. Je passais des mecs aux nanas. Quand je suis arrivée ici j’ai continuée, j’ai même baisée avec les deux en même temps.
Et qu’est-ce que tu as préférée ? Faire l’amour avec une femme ?
Oui. J’aime faire l’amour avec les hommes, mais ce n’est pas pareil qu’avec une femme, c’est beaucoup plus agréable avec une femme. Je suis désolée de parler de tout ça devant toi, on se connaît tout juste.
Oui. Sauf que ça ne me gêne pas du tout.
Tu es lesbienne ?
100% gouine. 
Je n’aurais pas crût.
Je sais. J’en ais pas l’air, du moins je ne corresponds pas au stéréotype de la gouine. Pourtant j’ai jamais vu de mecs nus à part mon frère. Et franchement ça m’as jamais tenté.
Tu as toujours été attirée par les femmes.
Oui. Et je dois avouer qu’il y’en a qui certaines qui sont particulièrement craquantes. Ajoute Delphine dont l’œil pétillait de désir pour Aliénor. Bien qu’elle trouve Delphine jolie elle eût un mouvement de recul quand elle s’est avancée.
Quelle conne je fais, t’es en détresse et moi je te saute dessus. J’suis vraiment pas douée. J’sais vraiment pas draguer en finesse. A moins que je ne te plaise pas. Ou que tu me trouves trop vieille. Tu as quel âge ?
19 ans.
Moi 24.
Et non je ne te trouve pas moche et tu n’es pas trop vieille pour moi. Même si j’ai jamais couchée avec une fille plus vieille que moi. Ajoute Aliénor en riant.
Ca te dérange que je te drague ?
Pas du tout, d’habitude c’est moi qui drague, ça me change, lance t’elle dans un éclat de rire.
Et personne ne te résiste ?
Personnes. J’aime faire craquer les mecs et les nanas. Mais j’aimerais un peu de stabilité.
Dis moi si je me trompe, mais j’ai l’impression que tu adores le sexe et que tu peux être un vrai volcan dans ces moments là.
Oui.

Je crois que je commence à bien te cerner. Tu es une fille bien qui à juste besoin de retrouver confiance en elle et d’un tuteur pour pousser dans le bon sens.
Oui.
Aliénor es tu prête à entamer le changement radical ? Est-ce que tu es prête à abandonner les soirées, arrêter les mecs, à travailler dur ? Est-ce que tu me fais confiance ?
Oui. Oui. Oui.
Maintenant arrête de parler et embrasse moi. Aliénor s’était rapprochée et n’était qu’à quelques centimètres d’elle, elle ne se l’est pas fait dire deux fois. Elle embrasse fougueusement Aliénor. Au troisième baiser qu’elle lui donne Aliénor se libère complètement et se donne entièrement à elle. Aliénor n’avait plus qu’une envie que Delphine l’emmène chez elle pour faire l’amour. Quand leurs visages s’écartèrent leurs yeux brillaient.
« Emmène moi chez toi Delphine. – On y va ma chérie. » Elles sortirent laissant la salle vide, ayant largement dépassée l’heure de tutorat. Delphine emmène Aliénor dans son appartement, que ses parents avocats décédés l’an dernier lui avait laissé à elle et son frère.
Arrivées dans l’appartement de Delphine les habits se mirent à voler dans l’appartement dès qu’elles passèrent la porte. Arrivées dans la chambre elles étaient entièrement nues. Pendant tout le trajet elles n’avaient cessées de s’embrasser de se peloter, les seins, les fesses, le sexe. Embrasées par leur étreinte dans le métro elles étaient devant le lit Delphine poussait Aliénor dessus. C’était la première fois qu’elle se laissait faire, mais Delphine avait de l’expérience et elle avait tellement envie d’elle qu’Aliénor se laissait faire. Delphine se précipitait sur la bouche de sa maîtresse l’embrassant goulûment, avant de lécher ses petits seins. A sa façon de lui lécher les seins et les tétons elle sentait que Delphine savait comment donner du plaisir à sa façon de lui lécher les seins et les tétons. Elle adorait. Delphine lui faisait ressentir des sensations qu’elle n’avait encore jamais eût avec les filles avec lesquelles elle avait déjà couchée.
Aliénor sentait rapidement monter le plaisir en elle, son bassin remuait plus fort, ses mains agrippaient les draps, elle n’en pouvait plus, elle râlait de plus en plus fort, soudain son sexe se contracte … l’orgasme, elle n’en avait jamais connu d’aussi intense. Delphine remonte pour l’embrasser et la laisser se reposer un peu avant d’attaquer son minou. Aliénor n’en revenait pas du plaisir qu’elle avait pris elle avait envie de rendre à Delphine ce qu’elle lui avait donnée. Elle prend un sein dans sa main et se met à le lécher avec frénésie, que c’était bon un sein de femme. Ses dernières conquêtes avec qui elles avaient couchées avaient toutes des petits seins, alors elle prenait d’autant plus de plaisir avec ceux de Delphine qui étaient de taille normale. Delphine commence à caresser de son doigt la jolie fente toute épilée de son amante. Aliénor n’avait pas autant d’expérience qu’elle et uniquement avec des filles de son âge, mais elle se débrouillait bien. Delphine entrait son doigts et commençait de petits mouvements de va et viens. Aliénor remuait doucement son bassin sous la sensation de ce doigt divin. Encouragée par ce que lui faisait Delphine elle suce d’autant plus les seins de sa maîtresse. Delphine commençait à gémir sous l’effet de la bouche d’Aliénor qui sentait le plaisir remonter en elle. Aliénor accélère les mouvements de son bassin et de sa langue, Delphine n’en peut plus, elle sent qu’elle va jouir, elle jouit, pousse un râle de soulagement. Ce n’était pas son meilleur, mais il était bon. « Delphine j’en peu plus j’ai la chatte en feu, viens. – Je viens chérie. » Delphine descend commençant par lécher les deux lèvres déjà humides avant de passer sa langue entre, ses petits mouvements de vas et viens se sont fait tout de suite intensifs, Aliénor était en feu, elle bougeait ses hanches comme jamais, elle n’avait jamais connue ça, elle était en extase « Vas y plus fort, fais moi jouir. ». Delphine n’avait pas besoin d’encouragements, elle continuait, elle accélérait et appuyait davantage sa langue, immédiatement elle sent le sexe d’Aliénor se contracter, elle allait jouir, Aliénor ne se contrôlait plus ses mouvements de bassins devenaient frénétiques, son sexe se contractait … elle jouissait, elle inondait la bouche de sa maîtresse. Aliénor était épuisée. Delphine remonte doucement pour l’embrasser et la caresser. Après quelques minutes de ce traitement Aliénor avait repris ses esprits et descendait entre les jambes de Delphine. Elle rentre presque immédiatement, déchaînée, Aliénor joue de sa langue comme jamais, changeant de mouvement, appuyant plus ou moins sur le petit bouton rose, mais presque toujours à une vitesse folle. Delphine n’y croyait pas, seule ses compagnes expérimentées lui avaient fait ça. Mais c’était bon elle prenait du plaisir. Son bassin remuait pour augmenter les effets de la langue d’Aliénor décuplèrent ses sensations, « Vas y chérie encore plus fort, vas y c’est bon, c’est bon, … , ouiiiiiiiii, ah je sens que je vais jouir. Oh oui vas yyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy ». Delphine se lâchait c’était à son tour cette fois de répandre sa cyprine sur la langue de son amante. Aliénor était heureuse de l’avoir fait jouir, surtout comme ça. Elle remontait embrasser Delphine, avant que son sexe réclame encore à Delphine de faire l’amour, ce qu’elle ne pouvait lui refuser.
Dès le lendemain Aliénor et Delphine commencent à travailler pour que la belle aquitaine améliore ses notes. Aliénor travaillait d’arrache pied pour impressionner sa belle. Delphine de son côté était impressionnée par les capacités d’Aliénor. Tout en travaillant toutes les deux discutaient et Delphine commençait à se rendre compte que le style bimbo qu’Aliénor avait adopté ne lui correspondait pas du tout. Aliénor parlait sans cesse de l’Aquitaine, de son château de ses parents, de sa passion pour l’équitation, l’escrime, son ignorance la plus totale en littérature, en cinéma, musique, … . Delphine malgré ses a priori sur les pin-up avait été sans le comprendre séduite par l’allure Pamela Anderson de son amante. En discutant et en travaillant avec elle, Delphine se rendait compte qu’elle avait à faire à une fille intelligente et fine d’esprit qui ne demandait qu’a corriger les erreurs qu’elle avait faites. Ce qui séduisait encore plus la jeune parisienne.
« Pourquoi as tu arrêté l’équitation et l’escrime ?
Je ne plaisais pas aux mecs j’avais un style trop masculin. Arrivée au lycée j’ai commencée à me sentir seule, isolée, alors j’ai voulue changer, ressembler plus aux autres filles. J’ai réussie à séduire un mec et ça été l’enchaînement. Comme les mecs c’étaient pas leurs trucs les filles qui font du sport et que j’adorais le sexe j’ai fait une croix sur le cheval et l’épée. J’ai commencée à imiter les filles qui faisaient tourner la tête aux garçons. Et les mecs ont commencés à défiler dans mon lit, quelques filles aussi. J’aimais tellement le sexe que je voulais tout essayer y compris les nanas. Et ça m’a plût même plus que les mecs. Mais je refusais d’être lesbienne.
Ok. Alors première chose est-ce que tu aimes toujours autant l’escrime et l’équitation ?
Oui.
Alors trouve un endroit où en faire. Deuxième chose. Est-ce que ton look te plaît ?
Je me trouve belle, mais je suis pas sûre que ça me corresponde.
Je suis d’accord. Réfléchis à ce que tu aimerais porter. »
Le lendemain Aliénor s’inscrivait dans un club d’escrime. L’équitation à Paris c’était plus difficile, mais pas impossible. Mais elle n’osait franchir le pas, elle se souvenait du club de son enfance et de ses chevaux. Delphine lui proposait de faire de la natation. Tout en continuant à travailler avec acharnement avec son amante, Delphine faisait découvrir à celle-ci ses films de références et ses musiques. Aliénor n’était pas des plus conquises, alors Delphine malgré ses hésitations décide de lui faire découvrir la collection de son père. Tous les films d’Audiard, de Gabin, de Ventura, de Blier, …, le jazz, le blues et le rock des années 70, ainsi que les polars et romans d’aventures. Aliénor était sous le charme de tous ces vieux trucs. Doucement Aliénor sentait que ce qu’elle avait enfouie pendant des années remontait. Sa passion pour les chevaux, pour la moto, le rugby, les films de Louis de Funès, … tous ce qu’elle aimait quand elle était gamine, le garçon manqué de l’école, la terreur du village sortait de son inconscient.
Un mois après leurs premiers ébats Aliénor se sentait enfin prête à changer d’allure. Un soir sur le chemin du retour de la fac elle décidait d’entrer dans un salon de coiffure et de retrouver sa couleur de cheveux naturelle, un beau blond cendré, au lieu du blond platine bimbo qu’elle portait depuis plusieurs années. Elle était époustouflée par ce qu’elle voyait, elle ne se souvenait même plus qu’elle avait de si beaux cheveux. La coiffeuse lui dit même « Malgré plusieurs années avec cette coloration vos cheveux sont restés magnifiques. Comme s’ils n’avaient jamais rien subis.». Une fois rentrée chez elle, elle fonçait dans la salle de bain pour retirer son maquillage, rouge à lèvre, crayon, mascara, fond de teint, … . Après une demi-heure passée devant sa glace à nettoyer sa peau et à l’hydrater elle redécouvrait son visage. Elle se trouvait aussi jolie qu’avec la tonne de maquillage qu’elle se mettait quotidiennement sur le visage, voir même plus jolie. Elle ne pouvait y résister elle devait envoyer un message à Delphine pour qu’elle vienne voir le résultat. Aliénor était si fière d’elle. Delphine était en pleine conférence au moment où tombait sur son portable le message de sa dulcinée. Mais sitôt la conférence terminée elle fonçait chez sa maîtresse pour voir la surprise dont elle lui avait parlé. Quand elle découvre Aliénor elle faillit bien ne pas la reconnaître.
« Tu es magnifique comme ça. Tu es dix fois plus belle.
Merci chérie. C’est grâce à toi tout ça. »
Le lendemain Aliénor prenait son courage à deux mains et partait faire les boutiques. Elle avait décidée de renouveler entièrement sa garde-robe. Heureusement son père était assez généreux en argent de poche. Jean’s, mais bon ça changeait pas, sauf pour le style du jean plus large et moins moulant, chemises à carreaux, t-shirt tout simple, des gros pulls pour l’hiver, jusque là rien d’extraordinaire. Un de ses vieux rêves c’était les fringues en cuir, une paire de bottes en cuir, un blouson en cuir et un pantalon en cuir, un phantasme qu’elle avait depuis longtemps mais n’avais jamais osée réaliser, rien de moulant, à quelques exceptions près, histoire de paraître un peu féminine. Sans se rendre compte Aliénor adoptait un style plus masculin, plus motard. Par contre ses sous-vêtements plutôt coquins, elle les gardait.
« J’avoue que je m’attendais pas à ce style de ta part, j’aime pas vraiment, mais ça te va bien, je dois le reconnaître. J’osais pas trop t’en parler mais y’a un truc qui me turlupine depuis qu’on est ensemble.
Quoi ?
Tes seins. Ils sont petits.
Je sais, j’aimerais bien qu’ils soient plus gros, mais là je peux rien faire à moins de me faire opérer et de ressembler à une bimbo.
Je suis d’accord avec toi, ça ne t’irait pas. Je pensais à une autre solution. Tu pourrais prendre des hormones féminines pour les faire grossir naturellement, passer de ton petit 80A à un bonnet B.
Delphine était fière de son travail Aliénor était transformée. Ce n’était plus la poupée Barbie qu’elle avait rencontrée quasiment deux mois avant. Mais elle ne pensait pas que le changement serait si rapide. Même si le nouveau style de sa maîtresse ne lui plaisait pas. « Si j’aime les femmes, c’est pas pour avoir l’impression de coucher avec un mec. ». Aliénor avait pris de l’assurance et lui répondait « J’ai trouvé mon style c’était ce que tu voulais ? Pendant des années j’ai imité les poufs, maintenant c’est moi, ma personnalité. Désolée si ça ne te plaît pas, mais je suis comme ça. ».
Aujourd’hui elle assumait ses choix et ses goûts, son côté masculin, quitte à ce que ça ne plaise pas. Elle s’était inscrite à la natation, avait repris l’escrime et avait décidée de passer son permis moto. Delphine ne voulait pas qu’elle passe son permis mais Aliénor avait tenue bon. « J’ai toujours rêvée d’avoir une moto. Maintenant que je sais ce que j’aime, je ne vais pas me priver et tant pis si ça ne te plait pas. ». Ses notes s’étaient améliorées aussi. Aliénor cartonnait ses partiels de fin de semestre. Il ne lui restait qu’un problème elle restait accro au sexe. Ses nuits et ses week-ends avec Delphine étaient torrides, mais il ne fallait pas qu’elles restent ensembles plus d’un week-end, après elles n’arrivaient plus à se supporter, même si elles s’aimaient elles avaient deux caractères forts et elles n’arrêtaient pas de se disputer après deux jours passés ensembles. Deux mois et demi après leur rencontre Aliénor avait finie par quitter ses copines de fac « des minettes sans cervelle » comme elle disait.
Après ses partiels elle décide de passer ses vacances sur ses chères terres d’Aquitaine. Profitant de ces courtes vacances pour se ressourcer Aliénor décide de faire le tri dans sa vie. Elle avait changée de style, quittée ses copines, s’était remise au sport, avait arrêté de boire et de fumer. Grâce à Delphine le déclic qu’elle attendait de manière inconsciente était arrivé. Delphine était une vraie homosexuelle et lui avait fait l’amour comme une lesbienne. Aliénor avait atteint le paradis pendant ces heures là. Maintenant elle ne se posait plus de questions, elle était lesbienne. Pendant des années elle avait suivie les autres, enfouie sa personnalité, maintenant elle allait suivre ses envies. Mais aujourd’hui elle sentait que Delphine n’était pas celle avec qui elle pourrait passer le reste de sa vie. Si au pieu c’était génial, si grâce à elle Aliénor avait retrouvée sa vraie personnalité elles ne faisaient que s’engueuler. Delphine avait un caractère de merde, jalouse, égoïste, dévorée d’ambition, … . Et elle, Aliénor était une vraie fille du Sud-Ouest, un caractère bouillant. La douce Barbie était redevenue en deux mois, l’Aliénor fière, rusée, intelligente, simple, … qu’elle était avant, digne héritière de ses ancêtres.
Aliénor sentait bien que quand Delphine l’énervait elle devait en garder sous le pied, sans quoi elle en serait venue aux mains. Cela lui fendait le cœur, mais elle allait devoir rompre avec Delphine. Rentrée sur Paris, Aliénor demande à Delphine de venir pour parler. Après la chaude explication de son ex-amante, Delphine quitte Aliénor ployant sous le poids des mots de cette dernière, les yeux rougis de larmes. C’était bien la première fois qu’elle se faisait lynchée par sa nana. Même si ça n’avait pas été facile pour elle, Aliénor était fière de ce qu’elle avait réussie à faire, dire ses quatre vérités à son ex-maîtresse et surtout lui rabattre son caquet. Maintenant Aliénor avait deux idées en tête, 1, trouver la femme de sa vie et 2, s’amuser. Le point 2 étant le plus facile.

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