Sous Les Toits De Paris

Sous les toits de Paris

Assis à la terrasse d’un café, plongé dans mon journal, je profite des premiers rayons du soleil du mois de Mai. Le printemps, préliminaire à la saison des amours, revêt ses plus beaux atours pour séduire les badauds. Petites robes légères et autres mini-jupes virevoltent devant la devanture de ce bistrot parisien où j’aime m’absorber à ne rien faire.
Soudain, levant les yeux de mon quotidien terne et morose, je ne manque pas l’arrivée gracieuse d’une jeune et jolie demoiselle. Gracile, élancée, sa chevelure, d’une teinte noisette, embrasse des épaules lisses et délicates. Quant à ses yeux, on les aurait crus destinés à se fondre dans ce visage innocent. La dégustant du regard, je devine en elle une certaine dualité, caractéristique de la femme ; Une engeance qui dissimule des pouvoirs d’attractions démoniaques sous des airs angéliques. Sa tenue, légère, diaphane, laisse entrevoir la silhouette d’un corps libéré du joug des dentelles, entrave aux sensations estivales. Sans dessous, elle me met sens dessus dessous : Petits seins pommelés, cambrure de déesse, jambes interminables, nul besoin d’en attendre plus pour lui décocher un sourire évocateur. Sa citadelle tombe sans résistance devant mon assaut enjôleur ; la belle m’assène un regard doux et mutin. Je m’approche, m’invite à sa table avec assurance, avant d’entamer une conversation plaisante.
Prénommée Manon, elle étudie les lettres modernes à la Sorbonne. Le courant passe et les heures filent. Je la sens tout à coup plus proche, presque intime. Posant sa main sur la mienne, je m’approche pour l’embrasser. Nos lèvres se frôlent, s’apprivoisent. Le miel de ses baisers s’ouvre en ma bouche comme un abricot suave et parfumé. Bientôt nos langues s’entremêlent et s’enroulent dans un ballet buccal. Rassasiée, avide de ne pas en rester là, la naïade du Quai de Seine me fixe du regard et susurre : « je ne porte rien sous ma robe, pas même un string.

J’habite à deux pas. Veux-tu venir visiter mon petit intérieur ? Emoustillé, les joues rosies, je sens une chaleur intense me parcourir de la tête au bassin. J’acquiesce timidement. Excités, Nous quittons notre table pour une alcôve estudiantine.
Sitôt le seuil de la porte franchi, notre étreinte se durcit, les baisers muent en pelles torrides et voraces. Cette étudiante pourrait prodiguer des cours tant elle manie habilement fougue et sensualité dans l’ébat. Enivré par la chaleur de l’instant, je ne tarde pas à lui retirer sa robe. Le cadeau s’avère digne de l’emballage. Sa peau, hâlée, lisse, dévoile un corps sculptural d’où l’érotisme émane sans retenue. Ses seins, fermes, pointent vers moi comme pour m’inviter à m’en délecter.
J’enlace la jeunesse de ses 22 ans entre mes bras vigoureux ; elle s’agrippe à mon cou, tient ma taille prisonnière de ses jambes. J’embrasse sa bouche, son cou puis le creux de ses seins. Ses soupirs chantent une douce mélopée, prémisse de nos futures ondulations corporelles. Je m’attarde sur sa poitrine, suçant ses tétons endurcis d’excitation.
Manon soudain se cambre, incline sa tête en arrière pendant que j’entame une lente descente vers son nombril. Je l’allonge alors sur le lit, me dépare de vêtements devenus trop lourds à porter ; brûlant de désir, je la rejoins.
Nu à ses côtés, Je commence à caresser son sexe parfaitement épilé. Soyeux à souhait, il décuple mon envie de cunnilingus. Inlassablement, Je lèche, suce, aspire son clitoris qui s’offre à mon appétit. Les tabous cèdent ; j’ose une entrée dans sa petite fente, lui faisant l’amour du bout de la langue. Ma partenaire ne feint pas son plaisir et gémit à en faire trembler les murs.
De mon côté, la tension est à son paroxysme. Ma sirène le ressent, se redresse et saisit ma verge en érection pour me masturber à pleines mains. Ces massages intimes témoignent de son expérience en la matière. Elle frictionne ma virilité lentement…..mais sûrement. La mise en bouche ne se fait plus attendre.
Glissant une main sous mes attributs, l’intrépide me suce en va-et-vient réguliers ; sans oublier de saliver sur mon gland décalotté. …..Je frémis de satisfaction.
La sensualité laisse place, peu à peu, à l’animalité. Dès lors, mes instincts commandent. J’enjoins Manon d’écarter les jambes. Devant moi, cuisses ouvertes, elle mouille son majeur et l’enfourne dans son fruit défendu. Le manche en main, je la dévore de mon voyeurisme. Face à face, nous échangeons dans un dialogue onaniste. Son visage change, respire la luxure. Je ne peux résister, je me couche sur cette amazone, la pénètre avec frénésie, généreusement, comme pour rendre hommage à ses pulsions. Enchâssés, bouillants, nos corps fusionnent. J’accélère le coït, la sueur macule nos corps abandonnés l’un à l’autre. Dans ses « encore », point un torrent de jouissance. Je me retire mais ne compte pas lui laisser le moindre répit. Ma conquête comprend vite, se met à quatre pattes et m’offre une autre perspective de son intimité. D’ici, la vue est splendide.
Ses rideaux intimes écartés, je lape son isthme sur toute sa longueur, avant qu’un organe, plus imposant encore, ne vienne l’honorer en levrette. J’enfonce en ses entrailles mon pénis au garde à vous. Mon bassin danse sur sa croupe, alors que viennent claquer mes bourses sur sa peau de tambour. Mon membre bandant et mouillé coulisse aisément dans son écrin humide. Porté par ses cris et mots crus, je la prends plus sauvagement encore ; elle aime ça ; l’orgasme le lui rend bien. Nous jouissons à l’unisson.
La tendresse marche dans les pas de l’extase. Je l’embrasse sur le front, elle sur mon torse. Le sommeil nous enlace. Désormais, j’en suis sûr, Le septième ciel s’illumine sous les toits de Paris.

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