Ma Jeunesse ; Épisode1 : Premiers Émois.

J’ai raconté comment, à un âge avancé, j’ai assumé mon homosexualité ainsi que ma position de soumis au service d’un Maître (voir les 9 épisodes de future lope). Auparavant j’ai eu une vie d’hétéro, marié avec des s. Je m’étais résigné à la pression de la société et de ma famille sans même m’en être rendu compte. J’étais en quelque sorte « normal ». Pourtant le désir des hommes, je l’avais connu jeune, à l’âge où les désirs sexuels naissent et dans des lieux où les filles étaient rares.
C’est au lycée technique que je connais mes premiers émois. Certes, je ne suis pas en avance mais comme dit un camarade qui a quelques années de retard scolaire « Il y a encore des puceaux dans cette classe, et toi Rémi, maintenant que tu as 18 ans, Il faut te dépêcher sinon tu vas en faire partie. ». Lui vient au Lycée avec une voiture de l’entreprise de plomberie de son père. Dans notre section, il n’y a pas de filles. Moi, Rémi, j’ai Juste 18 ans, je suis le plus jeune de notre classe de terminale Bac Professionnel Industriel et suis interne. Tout cela pour dire que si la virginité à 18 ans est rare, à cette époque et dans mon milieu c’était plutôt la règle.
En septembre, pour la rentrée Nous avons dû acheter un peu de matériel qui nous est personnel et bien sûr une combinaison de travail. Un « bleu » selon l’expression consacrée. Arrivés la veille, les « internes » sont répartis entre le dernier dortoir encore en service et des chambres de trois. Les élèves de terminale sont en chambre dans une dépendance du Lycée. Les cours alternent entre théorie et pratique. En salle de classe et à l’atelier. Je sympathise assez vite et me rend compte que, si j’ai choisi cette section, les autres sont souvent là après avoir redoublé plusieurs classes. Au premier trimestre, en atelier nous commençons développons le travail des métaux avec le traçage et le sciage puis la finition à la lime et l’utilisation de machines. Après la démonstration par le prof d’atelier, chacun s’y essaie.

Aux vestiaires alors que nous quittons nos bleus de travail, l’un des lycéens que certains appellent le doyen, chantonne : « je lime, tu limes, il lime, nous limons… ». Ce n’est pas le geste de l’outil sur l’établi qu’il mime ! Il est en caleçon, s’est mis derrière un copain et lui tient les hanches en se dandinant en rythme d’avant en arrière. Tout le monde rigole même si le copain en question grogne : « Hé, je ne suis pas une fille ! ». Le Doyen retire les mains de ses hanches pour les mettre sur la bosse que son slip cache tout en continuant à chanter et à se dandiner. Le prof d’atelier qui entre dans les vestiaires met fin aux rires et à la pantomime.
A la récré suivante, il n’est question que de cela et bien sûr des récits d’exploits réels ou fictifs de quelques-uns. C’est ce jour-là que le Doyen me dit que je vais devenir puceau à moins de réagir vite. Non seulement je suis le plus jeune mais je suis aussi le plus niais dans cette matière. Régulièrement la ritournelle reviendra accompagnée de descriptions de filles, de nénés, de chatounes ainsi que de discussions sur la taille des bites. Le trimestre se déroule ainsi. Les deux années précédentes nous étions en dortoir, l’ordre régnait. Chacun allait faire sa toilette en pyjama ou vêtu de son seul caleçon. Des rideaux obturaient les douches. Le soir, dans notre box de 6, nous pouvions discuter calmement avant que la lumière ne s’éteigne. A cette occasion circulaient parfois des images de filles découpées dans des revues érotiques. Des camarades, plus délurés commentaient tandis que leur main libre caressait le devant de leur caleçon. J’aimais regarder les torses nus de mes camarades, leurs fesses musclées que leurs caleçons moulaient bien.
Cette année nous sommes en chambre. A la rentrée des regroupements par affinités se sont réalisés. Je me retrouve donc avec deux de mes meilleurs copains. Joël, a huit mois de plus que moi, il est plus petit, blond, bien en chair sans être gros, peau blanche avec taches de rousseur est un vrai boute en train, m’accueille avec joie.
Gildas, grand, mince, musclé, peau mate a deux ans de plus ; Il semble plus réservé.
A la rentrée du second trimestre, les plaisanteries salaces dans les vestiaires et durant les récréations se poursuivent d’autant que les vacances de Noël ont été propices à des aventures amoureuses. Même ceux qui étaient réservés sur la question évoquent les baisers à pleine bouche, les langues croisées, la douceur de seins caressés et encore les mains passées dans les culottes de filles. Ceux qui ont « couché » et l’assument sont encore rares. Par contre, je ne retrouve dans la chambrée ni les images de filles nues ni la décontraction des garçons en slip et torse nu que j’ai vus en dortoir. Mes amis sont beaucoup plus pudiques.
Autre changement, de ce second trimestre, le développement du sport en salle. Habitués aux sports collectifs en plein air nous sommes avides de découvrir autre chose. L’athlétisme avec apprentissage des barres fixes, de la barre parallèle, du cheval d’arçon ou encore des anneaux, met en valeur les pectoraux à peine cachés sous le « marcel », les fesses musclées et les cuisses imberbes ou peu poilues. J’aime autant pratiquer ce sport qu’admirer les corps sculptés. Les premiers entrainements ont une autre conséquence. Il faut savoir tomber pour ne pas se faire mal. A part chez ceux qui ont joué au foot comme goal et ceux qui ont tâté du rugby, cette compétence n’est pas acquise. Nous ferons donc aussi une initiation au judo. C’est lors de ces entrainements que je remarque que Joël dont je ne sais si sa petite taille est un atout ou un désavantage possède une habileté à surprendre, contourner et maîtriser la situation. Peu à peu nous nous réceptionnons mieux au sol. Joël est dans son élément. Il ne manque jamais une occasion pour parfaire son entrainement et celui des autres. J’observe aussi que Gildas avec sa grande taille connait des difficultés pour se recevoir à terre et que Joël est toujours partant pour l’aider, le conseiller et l’entraîner.
Le mercredi après-midi, puisqu’il n’y a pas de classe chacun s’est inscrit à un club afin d’éviter la ballade en rang.
De mon côté je vais au club de radio où, avec les élèves des classes d’électronique nous bidouillons de petits appareils émetteurs–récepteurs. Ce club est tellement intéressant que nous restons souvent un peu après l’heure. Un mercredi soir donc, je rentre à la chambre et je retrouve Joël et Gildas emmêlés à terre, en sueur et les joues rouges. Ils m’expliquent vouloir s’inscrire au club de judo et qu’ils s’entrainent pour cela… Ils partent ensuite à la douche et lorsqu’ils reviennent, la serviette nouée autour de la ceinture, je peux admirer leurs torses. Je ne sais pas pourquoi mais cette vision me trouble. J’ai pris leur explication pour argent comptant jusqu’au mercredi suivant. Ce jour-là, le club s’est terminé plus tôt et je rentre en avance. Alors que la chambre devrait être vide, d’ailleurs elle est fermée à clé. Quand j’ouvre Gildas et Joël sont en train d’enfiler leurs tee-shirt. Ils semblent gênés.

Gildas bafouille : « pas de club. On essaie… Une position. » Comme toujours Joël prend l’initiative : « tu vois Rémi, on essaie d’aller plus loin que le judo… c’est pour ça qu’on avait enlevé nos tee-shirt… comme les Sumo au japon, torses-nus, avec seulement leur mawashi… Je t’explique c’est une bande de tissu serré autour des reins et dans l’entre-jambes des lutteurs. C’est le seul vêtement qu’ils portent ; il constitue la seule prise solide possible pendant le combat. Enfin nous, on garde notre slip ». Bon peut-être, mais alors me dis-je, pourquoi fermer à clé et pourquoi Gildas bégaye ? Joël est toujours en slip, le tee-shirt à moitié remis. Gildas lui, se lève, prend une serviette et sors prendre une douche. Joël me dit alors : « je te montre, si tu veux ». Il enlève son haut, son torse est encore en sueur puis il vient vers moi et d’autorité il délace mes chaussures, enlève mes chaussettes et me demande d’enlever mon pantalon : « n’ai pas peur, c’est un sport ».
Je m’exécute puis j’attends les mains devant mon caleçon. C’est lui qui prend l’initiative de retirer mon marcel.
Alors il me fait face : « comme au judo, l’objectif est d’immobiliser son adversaire au sol, sauf qu’il n’y a pas de kimono pour les prises ». Il est jambes écartées, penché en avant. Je ne sais pas quoi faire. Il passe à l’attaque, m’att par les épaules et tente de me basculer. En réaction, je l’ai pris entre mes bras, le serre à la taille, j’aime le contact de sa peau blanche. Nous forçons un peu sans résultat. « Tu vois c’est différent sans le kimono… on reprend ». Alors, il m’attaque à la ceinture, s’accroche à mon caleçon… Nous tombons ensemble. Ma tête est dans son cou, je sens l’odeur de sa sueur. Je desserre mes bras croyant que j’ai perdu lorsqu’il me dit « il faut immobiliser ! ». Il en profite pour passer un bras entre mes jambes afin de me faire rouler. Je sens sa main sur mes fesses, son avant-bras sous mes couilles. Tétanisé, je me retrouve vite les épaules à terre, il est allongé sur moi, sa tête sur mon ventre. « Tu ne bouges plus, tu as perdu » me dit-il. Je ne sais pas si c’est un constat ou un ordre. J’attend. Il bouge alors doucement, retires sa main de mes fesses et, la passant entre mes cuisses, il effleure mon sexe. Il me regarde, sourit, masse ma poitrine, s’allonge sur moi. Ses petites rondeurs s’impriment sur moi. C’est bon, c’est doux. Il m’embrasse dans le cou. Il glisse ses doigts sur mes mamelons. Nous restons là. Je sens bien que ma bite est raide. Que se passe-t-il ? Mes mains sont moites, ma bouche est sèche, je tremble. Bras écartés, mains au sol, j’ai peur de le toucher. La sonnerie du diner retentit. Nous nous levons lentement sans nous regarder, vite le pantalon pour cacher cette érection. Quand Gildas entre, nous enfilons une chemise. C’est comme toujours, Joël qui parle « j’ai montré à Rémi les premières règles du jeu… Je crois qu’il a aimé ».
Le lendemain matin au moment de sortir de la chambre Joël me retient un peu : « j’espère que je ne t’ai pas choqué hier. On peut être bien entre garçons. Si tu préfères on oublie mais ce serait dommage d’en rester là ! » comme je ne réponds pas, il me pose un baisé sur la joue. La semaine se passe sans qu’il n’y fasse aucune allusion. Pourtant j’y pense sans arrêt, même le Week-end. Ce dimanche matin, à la maison, je fais la grasse matinée et les images de Joël torse nu, allongé sur moi me trottent dans la tête. Sa peau si blanche est si douce ; les taches de rousseur que je connaissais sur sa figure, je les vois aussi sur ses bras et son torse. Je sens ses mains sur mes seins et mes propres mains s’y aventurent. Je les caresse. Ah que c’est bon ! sous mon pantalon de pyjama ma bite s’est tendue sans que j’y touche… Je baisse ce pyjama qui me gêne et reprend les caresses de mes tétons. J’ai envie que ça dure longtemps. Comme avec Joël, je ne bouge pas à part le bout de mes doigts sur mes mamelons. Mais j’ai trop envie, peu à peu je rapproche les pieds de mes fesses et écarte les genoux. Une main descend vers mon nombril, mon ventre est lisse, juste un duvet ; Plus bas, mes doigts caressent les poils qui ont bien poussé depuis quelques mois. J’ai changé. La main remonte, mes tétons ont encore envie de sentir ce que Joël m’a fait. Alors c’est l’autre main qui descend vers le ventre, le caresse ; vers les poils du pubis et mes doigts s’y égarent ; vers ma verge que ma main entoure de ses doigts. Je serre légèrement mais est-ce moi, ou ma main ou celle de ??? Je ne pense plus, perdu dans mes émotions, ma seconde main a rejoint la première et caresse mes bourses. De haut en bas, je branle cette tige tendue, lentement, fortement. Une main remonte vers ma bouche pour que les lèvres et la langue mouillent les doigts… Puis elle redescend, mouille le gland, caresse le méat tandis que l’autre poursuit son agitation autour de mon sexe turgescent… Ma respiration s’accélère, j’ai besoin d’oxygène pour alimenter ce feu qui brûle en moi ! Tout à coup, l’ensemble de mon corps se raidit, tendu jusqu’à l’explosion de plaisir qui projette un jet puis plusieurs sur mon ventre et jusqu’à ma tête. Puis c’est la détente… Je me suis déjà masturbé plusieurs fois mais je n’ai encore jamais connu de plaisir aussi intense. C’est à la fois moi et… Joël. Avant c’était plutôt à la photo d’une pin-up quelconque que je pensais. Comment un copain, un garçon peut-il me faire fantasmer autant, jusqu’à un tel degré de jouissance ? Je n’ai pas le temps de réfléchir davantage. Mes parents m’appellent. J’essuie tout avec mon slip de la veille et je mets celui-ci dans la machine à laver en allant à la douche.

La semaine suivante, Evidemment je ne dis rien à Joël de mon dimanche. A part les cours, c’est calme plat. Il me semble que Joël me fuit jusqu’à ce que je m’aperçoive qu’en réalité Gildas ne le quitte pas ! Au fur et à mesure que nous approchons du mercredi je suis partagé entre l’envie et la peur. Mardi matin, nous sommes à l’atelier, Gildas est appelé au téléphone… Au retour il annonce avoir un rendez-vous familial en ville mercredi après-midi. Le soir, Joël m’as mis un mot sous mon oreiller. « Si tu veux poursuivre l’entrainement viens ici mercredi 15h, avant tu pointes à ton club. Ensuite tu peux le quitter, crois-moi, personne ne vérifie ».
Poursuivre l’entrainement ! Ma nuit est agitée, j’hésite... Enfin, je crois que ma tête pèse le pour et le contre tandis que tout mon corps brule d’envie de ce rendez-vous. A 14h je pointe au club et bricole un peu, perdu dans mes pensées, je regarde l’heure sans arrêt. Je remarque que d’autres élèves surtout ceux de terminale n’ont fait que passer au club. Je range peu à peu mes installations et sors. Personne ne réagit et je me rends dans notre chambre en tentant de ne pas me faire remarquer. J’entre. Joël est déjà là : « Alors Rémi, Je vois que tu aimes le Sumo… » et il ferme la porte à clé. Je reste pétrifié. Il vient vers moi : « je t’aide à te mettre en tenue ».
Sans attendre, il enlève mon pull puis mon tee-shirt et me demande de lui enlever sa chemise. Il est torse nu dessous. Il m’électrise en passant ses mains sur mes épaules : « Je sens que tu es prêt pour un deuxième combat… Fais comme moi » et il enlève ma ceinture, déboutonne mon pantalon. Avec un peu de retard je fais de même sur lui. Nous sommes face à face, torses nu, le pantalon au milieu des jambes. « Tu es beau me dit’ il ! » Il enlève alors complètement son pantalon, je fais de même et suis en caleçon. Je suis surpris, il porte un slip de bain assez minimaliste. Il rit : « C’est parce que tu es plus musclé que moi, comme ça tu auras moins de prise, ça rétablit l’équilibre ! »
Joël se met en position puis m’agrippe par le caleçon et tente de me faire tomber, j’ai écarté les jambes et je résiste. Je l’ai saisi par les épaules et je tombe avec lui. Une lutte, corps à corps commence pour savoir qui aura le dessus. Je suis costaud mais c’est une anguille qui file entre mes bras. Le prendre par son slip m’aiderait à le contenir mais je n’ose pas. Lui ne se gêne pas, il s’y accroche pour me déstabiliser et il y réussit d’autant qu’à chaque fois que mon caleçon descend sur mes fesses, je le relève et Joël profite de mon inattention pour renforcer ses prises. Nous nous agitons ainsi sans autre résultat que nous échauffer. Nous tournons dans tous les sens… A un moment je prends le dessus en m’allongeant sur lui pour lui mettre les épaules à terre. Nous sommes essoufflés. J’ai gagné, je suis dans le jeu, je respire en attendant qu’il accepte ma victoire… Joël me regarde dans les yeux et baisse ce qui me reste de tissus. Il pose ses mains sur mes fesses : « Tu as gagné, embrasse-moi ! »
Je lui fais une bise sur la joue, comme lui hier ;
- Tu peux faire mieux que ça !
- Mais ?
Joël m’embrasse sur la bouche : « Comme ça, on n’est pas frères et sœur ! »
Je suis troublé et tente de remonter mon caleçon. Joël tourne alors sur le côté m’entrainant avec lui.
- Laisse tes fesses à l’air c’est mieux et dégages les miennes ;
- Hein ???
- Baisse mon slip de bain… Touche mon cul !
Je baisse donc l’arrière et en l’imitant, je caresse ses lobes. C’est vrai, c’est agréable. Positionnés ainsi nous sommes face à face. Joël dégage une de ses mains et me caresse les mamelons… Il m’embrasse à nouveau et cette fois passe sa langue sur mes lèvres.
- Rémi, ouvre un peu la bouche, oui, comme ça !
Sa langue entre dans ma bouche, pour y rencontrer la mienne.
- « Tu n’as jamais embrassé comme ça ?
- « Non, personne !
- « Ni fille, ni garçon ?
- « Non, tu es le premier.
- « Alors, laisses moi faire, tu vas apprendre… »
Joël me pénètre la bouche, enroule sa langue autour de la mienne, titille ainsi l’intérieur de mes joues puis aspire ma langue. Je comprends que je dois lui rendre la pareille. Ce que je fais, sans doute avec moins d’habileté. Je bande dans mon caleçon. Joël dégage sa bite trop à l’étroit dans son mini slip, le gland et la tige dépassent. Il m’embrasse toujours et passe ses mains sur mon corps. Joël m’interroge :
- « Rémi, est ce que tu t’es déjà branlé ?
- Oui, Joël.
- Récemment ?
- Dimanche… en pensant à toi.
- Hé ! Hé ! Toujours tout seul ?
- Oui,
- Si tu es d’accord, je vais te montrer comment se donner du plaisir !
- Ah ! Je ne sais pas…
- Rémi, Dis-moi clairement si je continue ou si on arrête !
- Oui Joël… continue… n’arrête pas… «
Ses caresses m’ont mis dans un état second, je ne sais plus où j’en suis mais je ne veux pas que ça s’arrête. Joël m’embrasse à nouveau en me serrant contre lui puis il passe sa main sur la bosse de mon caleçon, caresses mon dos, mes fesses.
- Rémi, tu veux continuer… Alors fais ce que je te dis, enlève complètement mon slip de bain… Bien, maintenant ôte le tien… N’ai pas peur, ta verge est comme la mienne bandée et dure !
Joël se relève, m’entraine vers mon lit, m’y allonge et se couche à côté de moi… Il m’embrasse avec la langue et d’une main il prend ma bite qu’il caresse. Sa tête descend pour me lécher et me mordiller les tétons. Son autre main est retournée sur mes fesses et un doigt s’insinue dans la raie de mon cul. Je serre les fesses et je lui dis :
- « Je ne suis pas homo !
- Qui te parle de ça, c’est juste une caresse.
- Non, je ne veux pas que tu touches mon cul.
- D’accord, tu n’es pas prêt à ça, mais je continue sur ton sexe de garçon ! »
Alors il se met tête-bêche avec moi et me dis qu’il va me faire connaitre un plaisir nouveau si je continue à le branler. C’est ce que je fais. Sa bite est devant mes yeux, je la vois plus près que je n’ai jamais vue la mienne. Je la caresse dans toute sa longueur, je n’ose lui caresser le cul de peur qu’il tente à nouveau de m’insérer un doigt, aussi je prends ses couilles avec l’autre main, elles sont comme de grosses olives que je fais bouger dans leur étui. Joël aime ça, j’entends sa respiration. C’est vrai que faire jouir quelqu’un d’autre pendant qu’il vous entreprend donne un plaisir supplémentaire. C’est comme donner un cadeau en en recevant un autre. Nous sommes tendus, l’un comme l’autre au bord de l’extase.
Je ne pense qu’à mon plaisir et au sien lorsque je sens que ses mains entourent ma tige et mes bourses, les font valser. Joël innove sur moi en caressant mon gland, promenant ses doigts sur la couronne…, il ralenti ses mouvements et me dit : « je suis prêt, fais-moi gicler ». J’accélère mes mouvements et rapidement dans un râle, tous les muscles de son corps tendu, il projette son foutre vers moi. Un jet puissant asperge ma figure puis d’autres suivent… Je n’ai pas joui mais je suis déjà content de savoir que ça peut être très fort avec un autre. Après quelques instants Joël reprend son activité avec une variante que je n’attendais pas. Les deux mains crispées sur mon appareil, il relance l’excitation de tout mon corps, je sens que je ne vais pas tenir longtemps… Maintenant, c’est sa bouche qui entoure mon gland, ses lèvres encerclent la couronne, sa langue titille le méat. Je suis étonné mais c’est trop fort pour que je puisse émettre un son. Mes émotions ont pris le pas sur ma raison. Joël a mis une main sur mes fesses et l’autre sur mes testicules. Sa bouche descend maintenant plus bas et ma bite y est au chaud, quand il remonte, il aspire puis suce la pointe et recommence… de plus en plus profond, de plus en plus vite. Je ne suis pas long à venir. Un jet dans sa bouche (*1) puis il s’est reculé et regarde la suite en souriant. Il me caresse encore un peu et dit : « Rémi, tu vois c’est mieux à deux, et sans être homo, on peut prendre du plaisir entre mecs… Avec ma bouche tu as découvert le coït complet. La prochaine fois tu me le feras. Non ne discute pas, c’est ce que tu me dois pour ton apprentissage ».
Nous avons à peine eu le temps de ranger et de prendre une douche que Gildas est revenu, c’était l’heure d’aller diner.
(*1) Histoire datant d’avant le sida et donc sans capote.
Le repas se fait pour une fois en silence. Gildas semble contrarié et Joël n’anime pas la conversation. Nous retournons à la chambre. Un peu de travail scolaire surtout que c’est souvent l’heure où le surveillant passe. Puis au lit, lumière éteinte, ce que le surveillant peut vérifier aussi par la lucarne au-dessus de la porte. Je m’endors assez vite en rêvant à cet après-midi autant imprévu que jouissif. A un moment, je me réveille, on parle dans la chambre. C’est Gildas qui parle :
- « Ne te fous pas de moi Joël, Tu as joué au sumo avec Rémi et vu l’état de son lit, vous avez fait plus que ça ;
- Bon c’est vrai, répond Joël, mais pas comme tu penses. Tu es toujours celui avec lequel je suis le plus engagé. C’est à toi que je donne le plus. Il fallait juste déniaiser un peu Rémi.
- Concrètement que s’est-il passé ?
- On a joué au sumo et quand j’ai perdu…
- Tu as fait exprès !
- Non, je te jure, mais il bandait alors on s’est branlés mutuellement sur son lit.
- C’est tout ?
- Oui, c’est tout, je le jure…
- …/…
- N’empêche Joël que tu as pris du plaisir sans moi alors qu’il y a des choses que tu me refuses…
- Mais Gildas, je t’ai déjà bien travaillé et je le ferais encore, ne sois pas jaloux.
- Je veux bien te pardonner Joël mais il y a un prix à payer. Viens dans mon lit sans faire de bruit et laisse-toi faire. »
J’entends des pas dans le noir, des bruits de tissus qui remuent, un sommier qui couine. Joël est dans le lit de Gildas. Bruits de bisous… Gildas à voix basse : « c’est bien tu es à poil » ; Joël : « tu veux que je te suce ? » ; Gildas lui répond : « commence par ça ! et couche toi sur moi, la tête en bas ». Silence… J’entends des bruits de frôlement et de succion…
« Tu me touches le… » ; « je continue la préparation que j’ai commencée avant-hier ! » Ils parlent très doucement et j’ai cru reconnaître en premier la voix de Joël puis celle de Gildas. Dans le noir, je suis dans l’obligation d’imaginer ce qu’ils font. Les bruits de frottement, de succion et de sommier semblent se faire en cadence. Tout à coup : HOooo ! ; c’est Joël qui a poussé un cri, puis Gildas parle : « trois, ça y est, tu es souple ! ». Il se passe un moment avec seulement des bruits de corps qui se tournent dans le lit. Je crois qu’ils vont s’endormir dans les bras l’un de l’autre. J’aurais aimé les rejoindre mais j’ai compris que Gildas n’a pas aimé que Joël me branle et que Joël n’a pas voulu lui dire qu’il m’avait sucé. Puis j’entends Gildas dire : « A quatre pattes !» ; silence…
- Joël : « mais, je… »
- Gildas lui coupe la parole sèchement : « C’est le prix à payer pour tes mensonges avec Rémi » ;
- Joël : « tu es dur avec moi ! »
- « Hé ! Hé ! Oui, je suis dur, tu vas bien la sentir… »
Nouveaux mouvements du lit…
- Joël : « Vas-y doucement c’est la première…
- Gildas : « Je te mets du lubrifiant »
J’entends de nouveaux bruits, un « pschitt » ; Joël se plaint que c’est froid et Gildas lui répond que ça va chauffer et mieux glisser. Pour moi, dans le noir, je ne peux que chercher à imaginer à partir de ce que j’ai déjà vu. Je bande comme rarement mais je ne veux pas me toucher car ils risqueraient de découvrir que je ne dors pas. Joël, je connais mais Gildas je n’ai pas vu son sexe… Il est surement gros pour qu’il mette du lubrifiant. Joël va en prendre plein la bouche. J’entends des « ouille », des « Ha ! », des « prend-ça ! » mais aussi des soupirs et des halètements de plus en plus forts puis deux cris rauques successifs. De nouveau, le silence. Ils ont joui tous les deux.
- Gildas : « alors as-tu aimé ? »
- Joël : « un peu mal au début, ensuite oui, et tu m’en as mis plein le cul ! »
Plein le cul, C’est ce que j’ai compris. Je n’avais pas imaginé… C’est bien au-delà de la branlette partagée. En ce qui me concerne, quand Joël m’a sucé j’ai connu le meilleur orgasme de ma vie… Je ne me vois pas faire ce qu’ils viennent de réaliser. D’ailleurs le trou du cul ce n’est pas propre, alors une bite à l’intérieur ! Je suis perdu dans mes pensées. Je n’entends plus rien. Ils dorment. Je finis aussi par m’endormir.

Jeudi matin, la sonnerie raisonne comme chaque matin. J’entrouvre les yeux, Joël est toujours dans le lit avec Gildas. Comme je fais mine de dormir, Joël quitte le lit, tout nu, il a de jolies fesses. C’est là que cette nuit… Il est maintenant dans le sien et apparemment enfile son pyjama sous ses draps. Je sors du lit, Gildas enfile un caleçon (jolies fesses également) et nous partons à la douche.
La journée se déroule comme prévue au programme : Maths, technologie, sport, Français… A l’étude de fin d’après-midi, nous avons droit à un discours du Directeur. Les chambres sont éteintes collectivement par le surveillant mais dans certaines, des lumières restent allumées. Par ailleurs certains élèves font du bruit tard le soir. Il rappelle donc que le non-respect du règlement de l’internat est puni par le retour au dortoir. Après le repas nous discutons dans la chambre : la lumière ce n’est pas nous… Le bruit ? Assez perfidement j’affirme que ça ne peut pas être dans notre aile du bâtiment car je n’ai rien entendu. Finalement, chacun va dormir. J’essaie de veiller au cas où… Rapidement j’entends la respiration régulière de Gildas et de Joël. Ils se sont endormis, fatigués de la nuit précédente. Je ne tarde pas à les imiter.
Le vendredi matin à l’atelier, encore des blagues sur le limage, l’après-midi sport et dans les deux cas au vestiaire des garçons torses nus parfois en slip, certains montrant leur paquet sous le caleçon ou même sans le caleçon : « heureusement que demain c’est samedi, Popaul ira voir les filles car il commence à s’impatienter ». Je pense que certains popaul (s) n’attendent pas le samedi pour sortir, pourvu qu’ils sachent s’amuser entre garçons.
Le lundi, visiblement, la surveillance s’est rene. Les surveillants qui se la coulaient douce ont dû se faire remonter les bretelles. Ils multiplient les rondes et entrent dans les chambres immédiatement après avoir frappé aux portes. Du coup tout est calme, personne ne veut retourner au dortoir. Deux semaines se passent. Ce n’est qu’en athlétisme que je croise brièvement Joël sur le tatami ; il arrive quand même à me mettre la main aux fesses. Gildas, lui comme un acteur, a mis au point un numéro : il tombe toujours mal et le moniteur charge Joël de lui apprendre car lui, il doit s’occuper de tous les autres. Les « tombés à plat » de Gildas font rire. Personnellement, je sais bien que c’est une manière pour eux deux d’être ensemble et de se toucher.
A SUIVRE …

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