La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°822)

Fanny au Château –

Elle avait une belle chevelure brune tombant sur ses épaules mais surtout de magnifiques yeux faisant émerger un regard empli d’espoir. Oui ce regard dévoilant à l’évidence ses plus profondes inspirations intimes pour ceux qui savaient, bien entendu, déchiffrer ce genre regard absolument révélateur d’un potentiel à devenir soumise. Soumise, être soumise … pour elle, c’étaient plus qu’une vocation, c’était une raison de vivre, une évidence, une nécessité.

L’air froid de l’hiver venait lui fouetter le visage. Fanny était belle devant cette grille où l’on apercevait tout au fond, d’un immense parc, un superbe château d’une envergure des plus fastes. Fanny était une jeune fille mignonne, innocente, qui plait aux hommes tout en restant réservée Elle était donc arrivée à destination, l'adresse que lui avait donné l'homme était donc la bonne. Il lui avait fallu prendre le train, puis un taxi qui venait à l’instant de la laisser devant cette grille du château. Une plaque dorée aux lettres d’or inscrivait :“CHATEAU DES EVANS“.

Elle ne savait toujours pas ce qui l’avait poussé à avancer dans cette direction, à venir jusqu’ici, mais c'était plus fort qu'elle, elle devait le faire. Portée par un mélange de curiosité, de peur, mais aussi d'envie, portée par ce but de devenir cette soumise depuis si longtemps désiré. La grille du château étant ouverte, elle avançait en direction de la vieille demeure sur les gravillons de l’allée centrale du parc. Elle sentit une boule dans son ventre grandir à mesure qu'elle s'approche du majestueux perron aux vieilles marches d’escaliers de pierre. Des questions se bousculèrent dans sa tête, elle ne savait pas grand chose de lui, depuis sa relation virtuelle de D/S sur internet. Ils parlaient souvent de leurs expériences, de leurs envies, elle se dit d'ailleurs à cet instant que c'est surtout elle qui se dévoilerait. Elle ne s’étonna même pas, elle si réservée d'habitude, de s'être dévoilée de la sorte à ce Marquis à qui elle avait vite compris l’immense confiance et respect qu’il avait su instaurer entre eux deux.



Mais le grand jour étant arrivé, la peur grandit en elle, elle sentit ses jambes chancelantes, tremblantes presque. Puis elle arriva devant devant le perron, monta les marches d’escalier le coeur battant la chamade, trop tard se dit-elle, elle ne peut plus faire machine arrière. Bien sur qu’elle pourrait faire demi-tour, mais il y a quelque chose en elle qui dépasse cette peur, une envie puissante, une curiosité à rencontrer enfin son vénéré Maître, qu'elle ne peut qu’avancer jusqu’à l’immense porte d’entrée en chêne vernis, porte plusieurs fois centenaire comme tout le bâtiment d’ailleurs.

Elle se rappelait de ses discussions avec cet homme qui lui inspira de suite le respect, l’admiration. Oui, lorsqu'il lui écrivait elle se sentait à chaque fois comme envoûtée par ses mots. Elle répondait à toutes ses demandes sans se poser de questions, elle se sentait même rassurée lorsqu'elle lui dévoilait ses désirs les plus intimes, comme si ce qu'elle cachait au fond d'elle était trop lourd à porter et qu'elle devait se laisser aller. Elle savait qu’Il la comprenait et qu’elle pouvait tout lui dire de ses fantasmes les plus profonds. Elle lui avait adressé multiples photos d'elle. Plus aucune partie de son corps n’était méconnue du Marquis d’Evans. Quand son éducation de chienne soumise était terminée après de multiples épreuves, il lui avait enfin donné ce rendez-vous. Il lui avait envoyé une forte somme d’argent pour lui payer largement les frais de voyage. Il lui avait juste précisé qu'elle trouverai la grille du château ouverte et qu’elle devrait s’avancer jusqu’à la porte de la bâtisse. Et qu'une fois devant cette porte, elle ouvrirait l'enveloppe qui se trouvait sous l’immense paillasson aux armoiries du château, posé à même les dalles et suivrait les instructions qui s'y trouvent à l'intérieur.

Elle prit alors son courage à deux mains en regardant l'heure pour se rassurer, trois minutes à l'avance. Elle se sentit soulagée, lui qui avait bien précisé d'être à l'heure.
Elle leva sa main à moitié tremblante puis d'un geste elle réajusta ses cheveux, se disant qu’elle devait suivre ses instructions, elle devait lui plaire, lui obéir, tout faire pour cela, comme elle l’avait fait dans sa relation virtuelle. C'est d'ailleurs à cet instant qu'elle se demanda si elle allait lui plaire, sa seule intention au fond, c'était de ne pas le décevoir. Lui qui lui avait promis qu'elle découvrirait qui elle est vraiment au fond d'elle. Elle se sentait toujours comprise et rassurée avec un homme pour une fois, mais pas avec n’importe lequel des hommes, c’était avec L’Homme de sa vie, son Maître, Le Marquis d’Evans. Elle voulait donc aller plus loin et voir ce qui se cachait derrière cette porte.

Elle souleva le paillasson et découvrit cette enveloppe dans laquelle se trouvait un foulard noir et une lettre. Sur la lettre y est écrit :

‚Entre sans frapper, tu prendras la porte de gauche au fond du grand hall d’entrée. Un panneau t’indiquera : „chambre de chienne Fanny“ Arrivée dans cette chambre la dernière porte à droite au fond du long couloir, Met toi entièrement nue et cache ta vue avec ce foulard puis attend au milieu de la pièce agenouillée, mains sur la tête, buste droit“

Elle ne se sentit pas bien, cela lui sembla insurmontable. Si elle croisait quelqu’un, que dirait-elle ? Et se mettre nue ainsi, et si par hasard, il y avait du monde dans sa chambre ? Elle ne pouvait pas, elle ne comprit pas comment elle a put déjà arriver jusqu'ici. Non cette fois-ci s'en est trop. Mais elle pensa à ce qui se cachait derrière cette porte, cet homme, son Maître si mystérieux mais si rassurant, elle le savait d’une grande bonté; d’une grande sévérité aussi, mais surtout d’une grande bonté. Puis en s'imaginant dans cette situation, une douce chaleur commença à envahir son bas ventre, elle comprit vite ce qui se passa, elle se surprit à constater qu’elle mouillait, une certaine excitation montait en elle. Elle hésita une dernière fois, mais le temps pressa, l'homme lui avait bien précisé d'être à l'heure à ce rendez-vous, elle ne voudrait pas le faire attendre trop longtemps.
Ça a toujours été son problème de prendre des décisions, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire au moment de choisir, l'hésitation prenant toujours le dessus. Mais cette fois-ci elle ne voulait pas reculer, elle voulait aller au bout …

Après avoir vérifié que personne ne se trouve dans les alentours et portée par une douce chaleur provenant de son intimité, elle se laissa emportée par son excitation grandissante. Elle fut surprise de savoir à quel point cela l'excitait de s'imaginer nue, agenouillée ainsi à la merci de n'importe qui, dans cette chambre. A moitié honteuse mais gagnée par son excitation, elle poussa cette porte et entra pour découvrir un immense hall d’entrée. Personne… aucune présence… Au centre, au plafond décoré de nombreuses rosaces de peintures de la Renaissance, un volumineux lustre de cristal, qu’on aurait cru tout droit sorti des contes de mille et une nuit. Au sol des carreaux, comme elle en n’avait jamais vu d’environ 1,50 mètrex1,50 mètre, oui des carreaux luxueux, immenses qui brillaient de tout leur éclat. Aux murs, des tapisseries royales de scènes de chasses avec ci-et-là des grands tableaux dignes de ceux du Louvre … Impressionnée, fanny avança jusqu’au fond et trouva sans difficulté l’écriteau lui indiquant la direction de sa chambre. Une fois dans le long couloir tout capitonné de velours et de soies aux multiples couleurs chaudes, elle arriva devant la porte de sa chambre. Toujours personne, pas âme qui vive. Et c’est avec une certaine fébrilité, qu’elle entra et referma de suite la porte derrière elle. Personne encore, elle crut un instant le château désert mais fanny pensa que c’était cette petite mise en scène du Marquis qui donnait ce sentiment d’aucune autre présence. Une chambre surchauffée à l’évidence et d’un luxe incomparable qui ne dépareillait en rien à ce qu’elle avait déjà vu dans le hall et le couloir.

Alors un peu rassurée, elle commença à se dévêtir. Elle enleva rapidement sa robe, en vérifiant constamment si quelqu'un s'approchait d'elle; quelqu’un qui sortirait de derrière une armoire par exemple.
Elle était maintenant en culotte et en soutient gorge. Son excitation ne fit que croître et c'est à moitié tremblante mais aussi humide qu'elle enlèva ses dessous. La voila maintenant entièrement nue, prête à être offerte au premier venu. Elle commença à avoir subitement chaud, ses tétons durcissent d'eux-mêmes, et son intimité s'humidifiait de plus en plus. Puis après s’être bandé ses yeux, elle attendit ainsi agenouillée mains sur la tête.

Elle n’eut pas à attendre longtemps car des bruits de pas se fit entendre derrière la porte du couloir avant que celle-ci ne s'ouvre et se referme. L'homme debout et immobile devant elle devait la contempler quelques instants, comme ça, regardant cette ravissante jeune demoiselle nue, les yeux bandés, offerte, aux seins magnifiques. C'est vrai qu'elle était ravissante Fanny, un visage d'ange et une taille presque pulpeuse mais bien dessinée. L'homme savait qu'elle serait intimidée au début, mais il savait également qu'elle se retrouverait dans cette posture. Il l'avait analysée au travers de leurs discussions et il savait qu'elle avait du potentiel. Il avait tout calculé, il savait ce qu'il devait faire pour qu'elle se laisse aller, et qu'elle découvre sa véritable nature. Seul lui savait de quoi elle était capable, elle n'en savait rien, bien qu'elle se doutait qu'au fond d'elle se cachait quelque chose mais qu'elle n'osait pas se l'avouer. Elle avait besoin de lui pour ça, pour pouvoir enfin se dévoiler en réel, lui qui avait réussi à la libérer de ses fantasmes via le virtuel. Il avait réussi à ce qu’elle soit elle-même et épanouie. Elle a toujours été une fille respectable et respectée, gentille et serviable, une fille modèle qui a toujours su résister à la tentation. Elle a eut certes quelques petits copains, mais cette fois-ci c'était différent, cet homme qui savait lui parler, elle lui faisait confiance.

Elle trouva ce moment de silence, sentant sa présence, son regard sur elle très excitant. Elle se sentait à la fois soulagée qu'il vienne enfin la délivrer de son exhibition, mais également tendue, cet homme tournait maintenant autour d'elle, elle sentait son regard posé sur son corps. Elle ne connaissait que si peu de lui. Elle était enfin avec son Maître, moment si attendu, qu’elle sentit sa mouille dégouliner sur ses cuisses. Et comme si cela ne suffisait pas il prit ses mains, et lia ses poignets derrière son dos à l'aide d'une cordelette. Elle était maintenant totalement offerte à lui, tel un colis, un objet venu de nul part, cette femme se retrouvait désormais les seins et le sexe encore plus en vu, dévoilant ses ravissantes formes. Bizarrement cela la détendit, car elle sentait monter encore son excitation en se dévoilant totalement de la sorte. On la forçait à être comme ça maintenant, elle ne pouvait pas faire autrement, et ça la soulagea.

Puis rompant le silence il lui dit à l'oreille d'une voix linéaire, une voix sans excès, calme mais paradoxalement autoritaire :

- Bienvenue dans mon château, chienne Fanny. Tu sais quand tu y es entrée, tu ne sais pas encore quand tu en ressortiras. Mais je te laisserai dès demain matin le choix de partir ou de rester, mais avant cela tu vas découvrir un petit échantillon de ce que tu es vraiment… Une soumise … une vraie soumise … ma soumise …

(A suivre …)

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