Les Aventures Sexuelles D'Aliénor - Marie, Le Grand Amour 1/3

Septembre une nouvelle année à Paris VII recommençait pour la belle Aliénor de Montbazac. Mais cette année était un gros changement. La licence en poche elle allait tenter de décrocher sa maîtrise (aujourd’hui appelée master). Elle avait choisie de se spécialiser sur l’Histoire Médiévale, la période qui l’intéressait le plus et où elle était la meilleure. Si la période du Moyen-Age était sa période préférée en revanche le prof chargé des cours était loin d’être son préféré. Mathias Arnould il ne changeait pas, toujours la même coupe de cheveux, le même pull vert pomme tout fatigué, assortit au sac à dos vide et le même cheveu sur la langue. Aliénor rigolait intérieurement devant le spectacle. Au contraire depuis qu’elle était à la fac elle avait changée. Le changement avait été radical la première année, depuis elle évoluait en douceur. Son style vestimentaire n’avait pas changé depuis, elle faisait toujours du sport, les épaules toujours aussi carré, non ce qui avait changé avec le temps que même si elle restait mince, son corps avait forci, sous l’effet du sport et de la pratique de la moto. A l’époque où elle était avec Delphine elle avait passé son permis moto. Mais il lui avait fallu attendre un an avant que son père n’accepte de lui donner sa vieille Voxan Roadster qu’il adorait. Même si elle se montrait discrète tout le monde la connaissait dans son UFR (Unité de Formation et de Recherche). Il faut dire qu’elle dénotait avec son allure de motarde. Et surtout qu’elle ne laissait personne lui marcher sur les pieds, que ce soit les élèves, les enseignants ou les administratifs. Certains de ses condisciples avaient parfois euent à tâter de ses poings, les autres se souvenaient de ses coups de gueule d’autant plus impressionnantS qu’elle conservait son accent aquitain intact. Allure qui dénotait avec ses résultats toujours excellents.
Aliénor en était là de ses rêveries quand ce cher Mathias entame son cours. Arnould vient à peine de l’entamer que la porte de la salle s’ouvre timidement sur une jeune fille en retard.

Aliénor la remarque tout de suite. Elle ne l’avait jamais vue en Histoire, ni même à la fac, elle devait venir d’ailleurs. La jeune fille n’avait pas un charme fou, mais elle était jolie un peux plus grande qu’elle (1,75 m contre 1,70). Aliénor était mince (65kg), la jeune fille en question était un peu plus ronde (75kg) mais ses formes étaient harmonieuses. Quoiqu’elle était large d’épaule. Ses longs cheveux bruns attaché en une grosse natte qui retombait dans son dos. Surtout elle semblait avoir une poitrine généreuse. La jeune fille qui devait avoir le même âge qu’elle était habillée à l’ancienne, chaussures vernis, chaussettes blanches, jupe plissée bleue marine et chemisier blanc. Avec un tel style elle ne pouvait pas venir ailleurs que d’une école catholique. Dommage qu’elle ne se mette pas plus en valeur se disait Aliénor. Elle ne devait pas se faire draguer souvent comme elle était habillée. Pourtant elle semblait avoir un joli visage. Derrière ses lunettes, deux beaux yeux bruns encadraient un nez légèrement busqué surplombant deux belles lèvres charnues. Elle faisait petite fille sage, elle avait l’air travailleuse et intelligente. Aliénor ne savait pas quoi en penser. Son visage semblait joli, mais il était gâché par tous ces trucs ringards qui servait à l’habiller. Bien arrangée elle pouvait peut être plaire à notre Aliénor. Mais était elle homosexuelle ? Telle était la question. Aliénor ne savait pas du tout. Qu’elle soit hétéro ou homo n’y changeait rien, quand elle avait décidé quelque chose rien n’arrêtait Aliénor. L’été dernier elle avait bien convertie deux réunionnaises. Mais ce qu’il fallait surtout qu’elle sache c’est si la nouvelle était mignonne ou pas. Malheureusement avec ces frusques c’était pas possible. Aliénor décidait de monter un plan pour arriver à ses fins. Sa curiosité était piquée, elle devait savoir à quoi la nouvelle venue ressemblait.
Rapidement son idée prit forme. Quoi de mieux qu’un tour à la piscine. A la sortie du cours elle allait lui demander si elle pratiquait la natation, et que ce soit oui ou non lui proposer un tour à la piscine.
Quoi de mieux pour juger une fille sans ses fringues ? Maintenant qu’elle avait son plan elle allait suivre le cours de ce vieil Arnould. Avec son cheveu sur la langue il présentait le déroulement de l’année et l’importance du choix du sujet du mémoire qui serait à rendre dans quelques mois. Aliénor avait déjà son sujet tout trouvé : le rôle de l’Aquitaine dans l’empire Plantagenêt. Maintenant il n’y avait plus qu’à attendre qu’Arnould demande si certains avaient déjà leur sujet pour qu’il puisse les noter. C’est ce qu’il décide de faire dans les 10 dernières minutes. Aliénor annonce son sujet, puis vient le tour de la nouvelle. « Je me nomme Marie Le Trégor et j’ai choisi les relations entre le duché de Bretagne et ses voisins, le royaume de France et l’empire Plantagenêt. ». Intéressant se disait Aliénor, maintenant je sais comment elle s’appelle et ce qui l’intéresse. Une bretonne passionnée par sa région. Un bon point pour elle. Aliénor décide d’aller la voir lorsque le cours prend fin.
« Bonjour, je m’appelle Aliénor, tu es nouvelle ?
- Bonjour, et moi Marie. Oui je suis nouvelle. Je viens de l’institut catholique de Rennes.
- Comment se fait il qu’une jeune étudiante bretonne qui s’intéresse à l’Histoire de sa région vienne à Paris ?
- En partie parce l’institut ne propose pas de maîtrise en Histoire.
- Tu ne souhaitais pas aller à la fac de Rennes ?
- Pour des raisons personnelles.
- Tu connais un peu Paris ou pas du tout ?
- Je ne connais pas du tout.
- Ca fait 4 ans que j’y habite je vais te faire découvrir si tu veux.
- C’est gentil. J’avoue que c’est tellement grand que je vais avoir besoin de quelqu’un pour me guider. Mais je crois que j’aurais pas trop le temps de visiter, je veux essayer de consacrer le plus de temps possible à mon mémoire. Où habites tu ?
- J’ai trouvé une chambre à côté de la gare St Lazare.
- Est-ce que ça te dirait malgré tout une petite sortie à la piscine ?
- Pourquoi pas.
Même si ça ne se voit pas j’aime le sport.
- Quels sports ?
- Randonnée, vélo tout-terrain et la voile.
- On a aucun sport en commun, moi c’est équitation, escrime et natation. Quand serais tu dispo pour aller nager ?
- Je ne sais pas encore. Je suis arrivée il y’a seulement deux jours il faut que je m’organise.
- Il n’y a pas de soucis. Je te donne mon numéro de portable … .
- Je n’ai pas de portable.
- … Pas de portable. Ok … . Un téléphone fixe.
- Oui. Tiens je t’écris mon numéro sur un papier comme ça tu m’appelles quand tu es libre pour aller nager. »
Les deux étudiantes se séparent. Aliénor réfléchis sur le chemin de la Bibliothèque Universitaire (B.U). « Cette nouvelle, j’ai jamais rencontrée de filles comme elle. Université catho, pas de portable, anxieuse, timide. Même si elle ça ne se voit pas on sent qu’elle est timide et préfère la discrétion, qu’elle se force à répondre, par devoir d’être sociable. Elle m’intrigue. ». Voilà ce qu’elle se disait en arrivant à sa place fétiche. Elle allait commencer à voir ce dont elle pouvait avoir besoin comme documentation pour rédiger son mémoire. Aliénor commençait à peine à écrire que son téléphone vibrait. C’était Marie. Elle avait des formalités à faire et ne savait pas trop comment s’y prendre, ni où aller. Aliénor la rassure et lui dit qu’elle arrive pour l’aider.
Elle arrive assez rapidement boulevard de L’Hospital. La chambre louée par Marie est au dernier étage d’un immeuble face à la gare. Ce n’est pas le grand luxe, un lit, une table, une chaise, une mini cuisine composée d’un évier et d’un rond de cuisson, quelques placards et c’est tout. Quand à la douche et aux toilettes tout est sur le palier. Ce n’est pas insalubre mais c’est loin d’être confortable et propre.
« Merci de venir m’aider Aliénor tu es gentille.
- Y’ pas de soucis. Dis moi ce que tu as besoin de faire. Marie commence à énumérer ce qu’elle à besoin de faire, une jolie liste.
Ok Marie on va faire tout ça, sors ton ordi on va faire tout ça par Internet.
- Je n’ai pas d’ordinateur et encore moins Internet.
- … c’est une blague.
- Non, ma famille refuse tous ces objets inutiles.
- Sauf que beaucoup de choses se font directement sur Internet maintenant. Il y’a donc deux solutions qui s’offrent à toi, 1° tu viens chez moi et on fait toutes tes démarches sur Internet dans l’après-midi, 2° tu tiens absolument à faire tes démarches au guichet et je t’accompagne, tout en sachant qu’il est possible que certaines se fassent uniquement sur Internet et que cela prendra plus de temps. Il faudra se déplacer et faire la queue. Ou 3e solution, on coupe la poire en deux.
- Je préfère qu’on fasse comme ça. Mais ça ne te dérange pas ? On se connait à peine. Et tu as sans doute plein de choses à faire.
- T’inquiètes pas pour moi. Il faut juste que je cherche où il faut aller. Tu comprends je fais tout par Internet. D’ailleurs on va peut -commencer par là, faire les démarches en ligne et chercher où aller. Parce que j’ai beau habiter Paris depuis 4 ans, je connais pas les adresses de toutes les administrations. Ca te va ?
- Ca me va.».
Les deux jeunes femmes partent à pieds chez Aliénor dans le quartier de St Michel. Aliénor bien qu’elle soit sportive à un peu de mal à suivre Marie habituée à la marche. Arrivées chez Aliénor, Marie pouvait constater la différence avec sa studette. Il se trouvait au dernier étage d’un vieil immeuble parisien du quartier St Michel. Equipé de manière simple ce studio appartenait depuis la fin du XIX e siècle à la famille d’Aliénor qui l’utilisait pour ceux de ses membres qui étudiaient à Paris, loin du vieux castel aquitain de Montbazac. La déco était simple, le blason des Montbazac, une photo du château, quelques images accrochées au mur, Aliénor qui pose sur sa moto, une vieille peluche, un modèle réduit de voiture, une guitare. Rien ne pouvait laisser penser que l’habitante des lieux aimait les filles, sauf peut-être le dau arc-en-ciel du mouvement homosexuel. Aliénor laisse Marie faire le tour du studio.
« C’est bien arrangé. Tu as de la chance d’avoir un studio et aussi sympas. Ca change de ma chambre.
- C’est le pied à terre parisien des Montbazac depuis 110 ans.
- C’est votre blason et votre château ?
- Oui. Il est dans notre famille depuis le XIIIe siècle.
- Vous portez un titre de noblesse ?
- Mon père est le 21e baron de Montbazac. Et mon frère Henri sera un jour le 22e.
- Tu es donc une authentique noble.
- Oui.
- Vous êtes 2 s ?
- J’ai aussi une sœur Bérénice. Je suis l’aînée. C’est cette origine aristocratique qui fait que je m’intéresse à l’Histoire.
- J’ai l’impression que tu es très attachée à ton château et ta famille.
- Oui et c’est réciproque pour ma famille.
- Dis moi le dau accroché au mur, c’est le dau de quel pays ?
- Euh … c’est juste le dau du groupe auquel j’appartiens, je t’expliquerais ça plus tard. Par contre pas besoin de t’expliquer la photo de la moto, c’est la mienne. Mon père a enfin accepté de me la donner.
- Tu as de la chance d’avoir cet appartement et ta moto. Même s’ils le voulaient mes parents ne pourraient pas m’offrir tout ça.»

Heureusement Marie ne semblait pas du tout connaître le dau, mais bon par précaution elle avait quand même détourné le sujet. Elle propose à Marie d’allumer son ordi. Maintenant Aliénor avait compris une chose. Marie devait cacher quelque chose de douloureux. L’ordinateur allumé, l’imprimante-scanner branchée, les papiers que Marie avait pris soin d’emmener, les formalités ont été assez rapidement expédiées. Si Marie restait discrète sur ce qui la préoccupait elle acceptait enfin d’en dire un peu plus sur elle. Elle se sentait plus en confiance avec Aliénor qui semblait l’écouter avec attention et dont la douceur semblait l’apaiser. Aliénor douce ?! Aussi étrange que cela puisse paraître Aliénor semblait réagir de manière différente au contact de Marie. Marie avait un frère cadet, Robert, apprenti boucher. Son père Guy était retraité de la Marine Nationale. Il avait été mécano sur le navire école « Jeanne d’Arc », la frégate antiaérienne « Jean Bart », le transport léger «Dumont d’Urville », la frégate anti sous-marine « Montcalm », avant de finir sa carrière sur la frégate multimission « Aquitaine ». Sa mère avait été femme au foyer.
Aliénor lui expliquait de son côté en quoi le téléphone et l’ordinateur portables pouvaient lui êtres utiles. Marie n’était pas convaincue.
« Le téléphone j’ai compris tu veux pas être dérangée n’importe où. L’ordinateur pour chercher des renseignements sur Internet, tu vas me dire que tu peux chercher ailleurs tes renseignements, sauf que c’est beaucoup plus rapide, et surtout le traitement de texte … .
- Le quoi ?
- Le traitement de texte. C’est le terme que l’on utilise pour parler de ce qui nous permet de taper les textes à l’ordinateur. Pour faire simple. Rien que pour écrire les cours ou nos travaux il est beaucoup plus simple de le faire avec un ordinateur. 1° c’est bien écris, tu peux te relire et les autres aussi. 2° tu fais une erreur, tu peux effacer. 3° tu as besoin d’envoyer ton travail à quelqu’un tu peux le faire par courrier électronique. Notamment si la personne est loin ou n’a pas les mêmes horaires que toi.
- La Poste n’a pas été inventée pour rien.
- Oui mais ça met plus de temps.
- Parce que maintenant tout doit être fait rapidement.
- Eh oui. Mais dis moi vous n’aviez pas d’ordinateur à l’institut catho de Rennes ?
- Si mais je ne m’en servais pas.
- Ils ne disaient rien ?
- Non.
- En même temps c’est pas les plus modernes. Ils ont quelques décennies de retard sur pas mal de points. Ce qui m’amène à dire pour que suis complètement athée et que je l’ai toujours été. Tu es sûre que les ordinateurs et téléphones portables ne servent à rien.
- Sûre, d’autant plus que ça coûte cher.
- C’est vrai que tes moyens sont réduits. Mais dis moi si tes parents sont pauvres comme tu me l’a dit comment vas-tu payer le loyer de ta chambre ?
- Mon parrain paie tous les frais. Sans ça je n’aurais jamais pu venir faire mes études ici.
- Je comprends. Mais si c’est ton parrain qui paie et qu’il a les moyens peut-être que … .
- N’y pense même pas. Fit Marie dans un sourire. Je suis une jeune fille sérieuse.
- Justement je te trouve un peu trop sérieuse.
- Coincée tu veux peut-être aussi dire.
- Je n’osais pas.
- Tu as raison. C’est d’ailleurs une autre des raisons qui m’ont poussée à quitter Rennes. Mes parents sont des catholiques intransigeants. Chez eux il n’y a pas de téléphone, pas de télévision, pas de radio, bien sûr pas d’ordinateur, … . J’ai voulu me sortir de tout ça. Si sur certaines choses ils ont raisons ils ont je pense tort sur d’autres. Il ne faut pas tout refuser de la modernité, il faut accepter ce qu’elle peut nous apporter de bon et laisser de côté ce qu’elle a de mauvais, comme cette folie de vouloir toujours aller plus vite. Qu’est-ce que tu as Aliénor ?
- Ca décape ce que tu viens de dire. J’ai jamais entendu une fille de notre âge parler comme ça, avec autant d’intelligence et de sagesse. Surtout tu rejoins ce que je pense. J’ai une allure de citadine branchée. Et c’est vrai j’aime mon blouson de cuir, mes jeans, ma moto, mais dehors de ça je ne rêve que de retrouver mon village, d’une vie au grand air avec les quelques apports positifs de la science moderne. »
Elles avaient finies les démarches par Internet, maintenant elles allaient s’occuper de celles que Marie voulait à tout prix faire sur place. Dans la file d’attente de la Sécurité Sociale elles discutèrent à nouveau.
« Il n’y a pas que dans un ordinateur que tu devrais investir Marie, il y’a aussi je pense tes vêtements.
- Pourquoi ? Ils ne sont pas usés.
- Ce n’est pas ça. Tu ne t’es pas rendue compte que tu dénotais sérieusement par rapport à notre génération ?
- Comment cela ?
- Tes fringues, ça fait vieillot, je dirais même qu’on voit que tu viens d’un milieu catholique, tu fais petite fille sage.
- Normal je suis une jeune fille sage.
- Un peu trop pour que tout ça soit bien catholique répondait Aliénor en partant dans un éclat de rire. Sa répartie faisait aussi rire Marie.
- Admettons que je change de vêtements, quel style tu me recommanderais ?
- Je ne sais pas, tout dépend de toi, de ce que tu aimes. Tu as le style gothique, tout en noir, le style girly pleins de couleurs, le style que j’appelle bobo ou africain, t’as le style motarde, comme moi, le style nature, qui tire vers le montagnard, le style rappeuse et le style classique, comme on peut voir des dizaines de milliers de femmes dans les rues.
- Je ne vois pas trop à quoi tout ça peut ressembler.
- Je te montrerais. Mais si tu n’as pas envie de changer, ne change pas. Il ne faut pas changer pour les autres mais pour toi, tu dois être comme tu as envie d’être. C’est une leçon que j’ai apprise et c’est sans doute la meilleure que j’ai reçue.
- Je ne sais pas encore si je changerais, tu as raison, il faut être soit, pas ce que les autres veuilles que l’on soit.
- Tu as déjà vécue ce genre de situation ?
- Oui. Mais je ne veux pas en parler.
- Il n’y aucun problème, tu m’en parlera si tu veux, je ne te forcerais jamais la main.
- Merci c’est gentil. »
Après les files d’attentes, la difficulté à se faire comprendre par les personnes derrières les guichets, Aliénor proposait à Marie de se détendre en allant à la piscine nager un peu. Les filles étaient passées chez l’une et l’autre pour prendre serviette et maillot. Marie en profitait également pour acheter un abonnement au tarif étudiant. En sortant de la cabine et malgré le maillot une pièce de son amie Aliénor pouvait constater qu’en effet Marie était jolie. Cheveux détachés, lunettes enlevées, son maillot dévoilait de jolies formes rondes, une poitrine généreuse. Aliénor en la voyant repense à Sabine la touriste allemande avec laquelle elle avait couchée une nuit d’été. Elle se souvenait avoir aimé ce corps rond, loin des standards de la mode. Bizarrement cela lui plaisait, sans être à tomber par terre elle trouvait Marie très jolie. Et depuis quelques heures qu’elle la côtoyait son impression d’une jeune femme intelligente s’était rene. Marie lui faisait penser un peu à elle avant sa rencontre avec Delphine. Et comme Delphine il y’a 4 ans, elle était en train de tomber sous le charme de cette jeune femme. Les filles nagèrent jusqu’à la fermeture. Marie n’était pas à l’aise dans l’eau, elle ne nageait pas très bien et bizarrement pour une sportive elle ne tenait pas longtemps. Mais elle ne se plaignait pas. Elle avait l’air d’apprécier le fait de sortir la tête des études, des formalités, … même si visiblement la piscine ce n’était son truc. Aliénor au contraire s’éclatait et comme à son habitude nageait à fond les ballons. Sur le chemin du retour elles discutèrent Histoire, pourquoi chacune aimait l’Histoire et en particulier l’époque médiévale. Aliénor avait raccompagnée Marie jusqu’à chez elle. Marie était heureuse d’avoir trouvée une amie. Aliénor était heureuse, elle sentait son cœur vaciller, ce qui faisait longtemps.

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